— MAHOUTOKORO
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Une visite pour aller de l'avant (Aiichiro)
Juri Endo
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Citation : La couverture d'un livre ne signifie rien, tout est dans le contenue !
Age : 25 (26/04/1973)
Rang : A3
Ryujin
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Juri Endo
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https://mahoutokoro.forumactif.com/t1229-petit-grue-de-papier-apporte-un-message-origami-de-juri
Juri Endo
J’avais décidé de l’amener avec moi, de lui révéler cette vérité, après tout, lui qui n’est plus là, la rencontrer une ou deux fois pendant des vacances scolaires, un ami, il était content de me voir entouré de monde, qu’importe le genre… Il savait que ce sentiment, j’avais du mal à le maîtriser, peut-être à cause de maman et de son amour trop fort pour cet homme.

Je ne peux toujours pas le considérer comme un père, il n’a jamais montré la moindre affection pour moi, même en portant le prénom que sa famille voulait, il ne faisait que me mépriser.

- Cet endroit va te paraître bizarre mais, s’il te plaît Aiichiro fais moi confiance.

Je voulais vraiment qu’il me fasse confiance, alors que plus on avançait, plus les larmes menaçait de couler de mes yeux, je tenais sa main pour me donner du courage, Aiichiro a toujours été un ami précieux, il a toujours été à mes côtés dans les bons et les mauvais moments, on se comprenait à notre façon pendant nos années scolaires.

Il m’a aidé à devenir un peu plus social avec son côté hyperactif alors que mon côté calme le calmait, je rie intérieurement, mes pensées ne sont plus très clair.

Rentrer dans cet endroit me donne toujours la chair de poule même si cela fait deux ans maintenant, mon cœur se déchire et ma main sert plus celle de la personne qui m’accompagne sauf que je ne dois pas me relâcher maintenant sauf que je dois une explication avant de continuer.

- Est ce que tu te souviens de l’adulte dont je te parlais souvent à l’école ?

J’ai avancé d’un pas à travers les tombes, endroit macabre que je ne tolère toujours pas, pourtant je n’avais ni colère, ni tristesse en moi, rien, juste une coquille vide, j’avance vite, sûrement pas assez vite pour l’homme à mes côtés et alors que vous arrivez devant cette tombe, brillante… Une personne des Endo a du passer avant toi, je lâche sa main pour allumer un bâton d’essence.

- Je suis rentré oncle Kai.

Une vérité bien trop cruelle pour mon cœur encore chagriné de sa perte, sauf que je devais avancer, alors que je me tourne vers mon ami vu que la potion ne fait plus effet sur ma chevelure, mes cheveux orange revienne pour mon plus grand bonheur.
Aiichiro Okano
Une visite pour aller de l'avant (Aiichiro) 02i7
Citation : Tic toc, goes the clock...
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Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

On marche lentement, la main dans la tienne, au milieu des tombes et des fleurs. Un peu perdu, il est vrai, un peu absent également. Le soleil toujours est masqué par cette éclipse qui semble ne plus finir, la magie nous a abandonné, tout ce qui faisait notre individualité au sein de cette famille qui rêvait de conformité. Tout ceci disparu, envolé, alors on s’enfonce dans les méandres de la noirceur, on voudrait bien aller dormir encore un moment, se réveiller de ce cauchemar sans fin - c’est ce que l’on sait faire de mieux depuis une semaine, de toute manière. Mais tu nous tiens la main, petite étincelle dans la pénombre, et on se demande si toi-aussi, tu es aussi perdue que nous, aussi désolée, aussi désorientée. Si toi-aussi tu voudrais bien t’écrouler là et ne plus te relever, si toi-aussi tu as l’impression de juste être là sans rien pouvoir faire de plus, spectatrice de ce théâtre qui te dépasse.

Et on se demande si toi-aussi tu tiens parce que l’on te tient la main. Ou si tu es plus forte que nous.

Mais on est là, on te suit, les stigmates toujours visibles sur la peau et dans les veines. Le bras en écharpe bandé de l’épaule au poignet, la regard éteint, les cernes et le teint pâle, ces cheveux redevenus noirs maintenant que le sort de décoloration ne peut plus les maintenir dans ce blond paille qui fut nôtre pendant quelques années. On a vu également, tes cheveux redevenus roux et tu sais, on aurait bien aimé te le dire : ça ta va bien... en bafouillant probablement, bégayant mal à l’aise et les joues rougies. Mais on n’en a pas la force, alors on te suit et on se contente de serrer tes doigts dans notre mains.

- Ton oncle ?

Tu sais, on peine à faire le rapprochement entre le lieu et tes mots. Le cerveau marche encore au ralenti, lent tellement lent que l’on semble éteint, différent. Parfois, ça nous arrive encore, tu sais ? De se laisser sombrer et de ne plus penser à rien - ou du moins d’essayer. Parfois, on frappe les murs de rage, on se pète les phalanges et le crâne et puis après, on est ainsi durant quelques jours - amorphe, étrange, bizarre.

Et finalement, on la voit.
Cette tombe. Et ce nom.
Gravé dans la pierre.

- ... Juri ?

Tu nous lâches la main, Juri, pars allumer un cierge pour le défunt, et soudainement on se sent brisé de te voir ainsi. Tu sais, Juri, on n’a jamais connu le deuil dans la famille, peut-être une grande-tante éloignée que l’on avait vu qu’une fois dans notre vie, et encore. Alors on n’y arrive pas. On n’arrive pas à mettre des mots sur ce que tu ressens, sur ce que tu vis. Mais on comprend tes larmes, on comprend ta déprime, on comprend les sujets que tu avais voulu éviter voilà des semaines déjà.

Et lorsque tu te retournes vers nous.
On te reprend la main, de la droite la seule que l’on peut bouger. Et on serre tes doigts, sans savoir quoi te dire.

- Je suis désolé...

Voilà finalement les mots, clichés et tout fait. Mais tant pis, on ne pouvait décemment pas rester dans ce silence de plomb, alors on les a dit. Parfois, il faudrait mieux ne rien dire, tu ne penses pas ? On te serre les doigts une dernière fois, avant de baisser le regard sur nos mains enlacées.

On est là sans vraiment l’être.
Et si on a envie de pleurer.
Peut-être pourrait-on se laisser aller ?

Juri Endo
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Juri Endo
Je ne peux que sourire sur les mots que tu prononce Aiichiro, tu te souviens, cela me fait chaud au cœur sauf que quand tu prononce mon prénom, cela me détruit de l'intérieur... J'ai l'impression que je n'aurais pas du t'amener ici, que j'aurais du continuer à affronter cette vérité seule.

Sauf que ta main à nouveau dans la mienne, nos doigts entremêlés me donnent une force que jamais je n'aurais pu avoir en visitant cet endroit macabre.

Je ne peux que continuer à te sourire alors que je sais bien que tes dernières paroles ont fait naître à nouveau ses larmes, je fais attention à toi Aiichiro alors que je pose délicatement ma tête contre ton épaule.

- Merci...

C'est tout ce que j'arrive à murmurer, alors que je commence à inonder ton épaules de mes larmes, je laisse couler cette tristesse qui m'enveloppe... alors qu'il y'a quelqu'un jour en voyant Lyam je voulais rester seule, fuir la réalité et rester auprès de mes livres, avec Aiichiro c'est tout autre, le peu de chaleur qu'il dégage au vu des évènements que nous avons appris tout deux, ne peuvent que nous mettre encore plus bas que terre après la fin du mois de Janvier... Février est pire depuis deux ans déjà pour moi, même si j'adore Mahoutokoro, que cette bibliothèque m'avait tant manqué...

Les évènements n'ont pas aidé, pourtant là, devant cet tombe en sa compagnie, j'arriverais peut-être à me relever, à vaincre mes peurs et à aller de l'avant comme tu l'aurais voulu oncle Kai.
Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

On les regarde, les mains dans les tiennes, les doigts entremêlés. On l’entend, la tristesse dans ta voix et dans tes gestes.

Ta tête se pose sur notre épaule, et l’on est soudainement un peu surpris, intimidé de sa présence ici. Et lorsque tu te mets à pleurer, on ne sait pas quoi faire, le bras ballant le long des cuisses et l’esprit vague. On te laisse évacuer, quelques secondes durant, sans rien ne faire, aucun mouvement et aucun mot - juste toi qui pleure sur notre épaule et le bruit de tes sanglots qui résonnent dans ce cimetière vide de visiteurs. Et finalement, on se décide à poser la main dans tes cheveux, à t’enlacer comme on le peut. Malhabile et maladroit que l’on est, on essaye d’être le plus délicat qui soit - c’est raté, autant être franc.

On te laisse pleurer ainsi le temps dont tu as besoin, l’esprit bien trop empathique à ta peine et une boule dans le fond de la gorge. On ne pleure pas, du moins on essaye, papa nous a déjà bien assez dit qu’un garçon, ça ne pleurait pas. Et pourtant, pourquoi ces mots nous paraissent aujourd’hui si faux ? Nous-aussi on a déjà pleuré, lorsque la réalité nous ai tombé dessus étant enfant - un gamin à sa place nulle part, ni chez les sorciers ni chez les moldus, on a éclaté des murs, des larmes de rage sur les joues, putain ça fait mal d’être déprécié de partout. Nous-aussi on a déjà pleuré, lorsque l’on a cru crever quelques jours plus tôt, le toit tombé et la jambe coincée, on ne voulait pas tout abandonner alors on a gueulé en espérant être entendu et pour tout avouer, on ne se souvient pas avoir été secouru.

Et maintenant, on pleure pour toi, Juri.
Pour ta peine et pour ta perte.
Le visage dans tes cheveux.
Comme si on ne voulait pas être vu.

Tu sais, on s’est rarement senti aussi proche de toi, à partager autre chose que des mots et des rires, des heures passées en classe ou des thés au salon, des cinémas et des théâtres, quelques repas également. Partager des pleurs et des peines, des instants bien plus intimes, bien plus précieux, bien plus personnels - on voudrait t’embrasser, dieu ce que ce serait cliché. Et encore on te laisse pleurer, évacuer.

Tout le temps que tu auras besoin.
Tout le temps qu’il te faudra.

Juri Endo
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Juri Endo
Alors que mes larmes coulent, cette vague impression de pression hors la sensation de magie qui parcourt mon corps, s'estompe sur tes gestes Aiichiro, j'ai l'impression de me laisser aller...

Comme les rares fois où je suis partis chercher de l'affection, pur et sauvage, celle qui comble le corps, loin de combler le cœur qui souffre, je le sais pourtant en cet instant...

J'ai cette impression que cette affection non cherché comble mon cœur, que je me sens apaisé comme je l'étais quand Kai était encore là. Je n'arrive pas déchiffrer ce sentiment, je pense évidemment que ce sentiment ne peut pas être l'amour, ce sentiment je l'ai bannis de mon vocabulaire de mon cœur, par peur.

Même si je sais qu'il existe plusieurs type d'amour, je l'ai bannie depuis bien trop longtemps que pour Kai, je n'avais que admiration.

Je n'ose pas bouger alors que mes sanglots se calme petit à petit, mon cœur est apaisé, comme à chaque fois que je suis avec toi Aiichiro, même si là autant mon cœur que mon cerveau essaie de me faire passer un message que ma conscience ignore ouvertement.

J'ose me reculer, pour essuyer de ma main libre, les dernières larmes nichés aux coins de mes yeux et délicatement de cette même main libre, je chasse cette larme qui est naît pour moi, aux coin de tes yeux Aiichiro, je souris.

Finalement je ne devrais pas regretter de t'avoir amener avec moi, malgré ma voix cassé, celle-ci reste douce.

- Merci encore.

Je garde ma main dans la tienne, je ne sais pas si cela te dérange sauf que cela me fait un bien énormément, de sentir une chaleur différente de la mienne, une chaleur bienveillante comme tu l'as toujours été avec moi Aiichiro, je regrette un peu de t'avoir perdue de vue après nos études mais, nous avons pu rattrapé le temps perdus, tout mes souvenirs récents sans compter le monde qui change autour de nous, me donne une envie de vivre, comme quoi il m'en fallait peu pour aller de l'avant.

- Je pense qu'on devrait quitter cet endroit, je t'invite à la maison boire un thé ?

Pour moi, j'en avais fini avec cet endroit, je reviendrais sûrement sur la tombe de Kai un peu plus tard, seule, je sais que je dois y aller avec sa sœur, qui m'a toujours apprécié comparé à leurs parents.
Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Peu à peu, voilà que tu calmes, Juri, et on te laisse le temps qu’il te faut. Lentement, sûrement, doucement tes sanglots s’apaisent, et seuls restent nos respirations profondes. Immobiles encore quelques secondes. On profite encore un peu de ta proximité, de tes bras, de toi. Et finalement, tu te recules, trop tôt à notre goût il est vrai mais on te laisse partir, t’éloigner. Ta main toujours enlacée dans la nôtre, et tes doigts qui glissent sur notre joue, on voudrait y poser les lèvres mais on se retient une dernière fois, on souffle juste pour tenter d’évacuer cette envie grandissante.

Sans succès.
On veut toujours t’embrasser.

Ça en devient presque douloureux, tu sais ? A juste faire comme si, à juste profiter de tes sourires et de ta voix - elle est toujours à demi-brisée, on voudrait tant t’entendre rire. Dans notre esprit, tout commence à nouveau par s’embrouiller, aller trop vite, bien trop vite même pour nous, les idées et les illusions se chevauchent, la réalité également, ta main contre la joue, nos doigts entremêlés, le contact de ta peau, ta chaleur dans le froid ambiant, tellement douloureux que l’on ferme le paupières pour essayer d’y échapper.

On s’imagine t’embrasser, tes lèvres contre les nôtres. Baiser lent, baiser long, baiser doux. Une douleur qui s’apaise, une envie qui monte, ça aide d’imaginer - on imagine toujours un peu trop, tu sais ? Un baiser qui continue, encore un instant, nos doigts qui serrent les tiens d’envie. On respire un moment et on t’embrasse de nouveau, front contre front. On lutte, on lutte encore un peu contre notre imagination fleurissante et contre cette envie déchirante. Ce que l’on image, ça grésille dans l’esprit et dans le corps, tout se met en pause, en arrêt momentanée, et on voudrait continuer tant que l’on peut. Ne pas sortir de ce rêve. Et rester ainsi.

Mais ce n’est que notre imagination.
N’est-ce pas ?

Alors on ouvre les yeux. Et on te voit proche, tellement proche de notre visage. Il y a là quelques secondes de flottement, sans comprendre quoi ou comment. Puis brusquement, on comprend, on s’éloigne en catastrophe. Qu’est-ce qu’on a fait, bordel ?

- Désolé ! J-J’sais pas ce qui m’a pris, je... (on s’excuse comme un idiot parce que c’est la première chose qui vient à l’esprit, dans un endroit comme celui-ci en plus, mais quelle idée stupide, on pourrait se faire foudroyer par ton oncle qu’on ne serait même pas étonné) C’était vraiment idiot de ma part, j’suis désolé, vraiment je... C’était bien. (on s’enfonce encore un peu) C’était pas ce que je voulais dire ! Enfin si mais, je... Raaah...!

On ne sait plus quoi dire, on préfère se taire, ravaler les mots et les pensées qui se bousculent dans le crâne - ça faisait un moment, près d’une semaine que l’on avait pas eu l’esprit aussi rempli. On n’ose même plus te regarder dans les yeux, la honte dans le fond du bide, on attend la baffe méritée pour tout t’avouer.

- J’sais pas si l’invitation tient toujours du coup...

Mots marmonnés, phrase soufflée du bout des lèvres.

Juri Endo
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Juri Endo
Mon contact sur ta peau se rond à cet instant, ton visage proche du mien, surprise...

Une surprise vague, je me laisse aller comme à mon habitude, une réponse puis une autre, tout me parait normal pourtant est-ce normal ?

Cette chaleur, cette fraîcheur, jamais je n'ai ressentis de tel lors de ses nuits pur et sauvage, mon corps entier répond à cette affection nouvelle que tu me donne Aiichiro, comme s'il l'a cherchait depuis longtemps.

Alors que tu t'éloigne, loin, très loin de moi, tu t'excuse, pourtant...

Alors que mon cœur bat à en exploser, que ma main se porte à mes lèvres, mon être entier ne me répète qu'une seule et unique chose...

Encore une fois...

Encore une fois...

Encore une fois...

Il désire cette chaleur, cette fraîcheur, ce sentiment nouveau qui naît en moi ou bien alors je comprends enfin ce sentiment sauf que n'est-ce pas trop précipité ?

Peut-on parler d'envie ? Peut-on parler d'amour ?

Je ne sais pas, mon esprit me joue un tour que je ne comprends pas, que j'ai du mal à cerner et pourtant pour lui tout est clair.

Et je repense aux journaux intimes de maman, de ses écrits sur sa relation avec cet homme ou bien de mes romans à l'eau de rose...

Que ce soit maman ou l’héroïne, toute deux était dans le même état que moi à cet instant sauf que comparé à moi, elles aimaient l'homme en face d'elle...

Aiichiro m'a toujours été spécial, peut-être que inconsciemment il était plus.

Je n'ai pas envie de le brusquer à en demander encore, peut-être s'attend-t-il à autre chose...

Je ne sais plus quoi penser et alors que mes yeux se tourne vers cette tombe, j'ai l'impression que l'encens que j'ai allumé crépite, heureux de voir ce spectacle... Est-ce un signe de oncle Kai ? Est-ce que cela voudrait dire que je l'ai droit d'aimer aussi ?

Et n'écoutant que mon esprit, même si mon cœur à du mal à être à sa place, d'une douceur que jamais je n'ai fait part avec mes partenaires de nuit, je pose mes lèvres sur celle de cette personne en face de moi, un court instant avant de gagner le rouge aux joues, tel une adolescente en pleine crise d'amour.

- Oui l'invitation tiens toujours Aiichiro.

Et malgré que mon esprit et mon cœur soient embrouillé, je souris à cet ami qui pourrait être plus maintenant.
Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Tu sais, Juri, il y a eu cette attirance, cette attirance innocente des années d’école que jamais on n’a osé t’avouer. On pensait que ça passerait, c’est ce que l’on se disait et on a fini par l’oublier, cette attirance innocente, lorsque l’on eut quitté l’école. On a eu des relations, quelques autres relations - c’était physique et rien de plus pour tout avouer, jamais rien de sérieux ou de concret, notre mère commence un peu à désespérer. Et puis tu es revenue, l’attirance également, soudainement et sans prévenir il nous a fallu bien peu de temps pour comprendre qu’elle n’était jamais réellement partie.

Mais on a jamais osé.
Te le dire, te l’avouer.

Tu sais, Juri, on ne s’aime pas beaucoup, on ne s’aime pas vraiment, on traîne notre mauvaise estime de soi depuis des années maintenant. Alors on peine à comprendre, comment les autres pourraient nous apprécier alors que l’on n’en est pas capable nous-même ? Comment ils pourraient nous aimer ? Comment toi, tu le pourrais ? Alors on n’a rien dit, on a laissé aller jusqu’à ce que cette souffrance en devienne physique - ça tire encore dans le fond du bide, maintenant on a craqué, on ne peut plus faire semblant, on ne peut plus faire comme si.

S’il te plaît, Juri.
Ne nous en veut pas.

Alors on regarde le sol, on attend la baffe, on attend l’impact - comment pourrait-il en être autrement après tout ? Et pourtant, ce sont tes lèvres qui à nouveau se posent sur les nôtres. Un baiser court auquel on ne parvient pas à répondre, l’esprit bien trop éteint par ce geste, la crainte de craquer à nouveau - on veut t’embrasser, on veut t’enlacer, fort si fort jusqu’à ce que le corps s’abandonne. L’invitation répétée, soufflée et lorsque tu t’éloignes, on t’agrippe la main et on la serre à s’en faire trembler les doigts. On a toujours le regard rivé le sol, comme si on peinait à y croire - tu nous as répondu, mais comment ? mais pourquoi ?

- Juri, je...

Et les mots s’évanouissent dans le fond de la gorge, on a déjà été bien trop con plus tôt. Alors on se contente de hocher la tête, et on te rend tes doigts.

- Ok. (on hoche de nouveau la tête, plus vigoureux, on redresse enfin la tête et les yeux) Ok cool.

La maison pour boire un thé, ça résonne dans la tête maintenant que cet instant est passé - c’est loin la maison ? ça tire dans le creux du ventre, on veut te saisir de nouveau les doigts, on veut t’embrasser encore et encore, t’aimer jusqu’à la fin de la journée. Mais on n’ose pas, on a l’impression que tout le monde nous regarde, nous fixe dans la rue alors que l’on te suit jusque chez-toi. Le trajet semble durer une éternité, le silence pèse, on te regarde - tu es belle tu sais ? Et lorsqu’on arrive enfin chez-toi, ça recommence à taper dans notre tête.

On est seuls.
Seuls Seuls Seuls.

- J’voulais te dire que... Euh... (il y a cette tension qui ne redescend toujours pas alors qu’on tente de te regarder dans les yeux, difficile de faire comme si maintenant) Que le roux, ça te va bien.

C’est drôle. On aurait pensé que l’on pourrait plus aisément te parler mais c’est toujours aussi compliqué - encore plus peut-être désormais.

Juri Endo
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Juri Endo
Nous avons marché assez longtemps, le silence qui s'installe entre nous ne me dérange pas, au contraire, je n'aurais pas su quoi te dire Aiichiro.

Cette sensation au fond de mon cœur commence à se calmer, je n'arrive pas à remettre la main dessus alors que je voudrais la garder, la chérir sauf qu'elle fuit loin de moi, comme à chaque fois que j'essaie d'aimer quelqu'un.

Tout ses sentiments mielleux fuient, loin, je n'arrive jamais à les rattraper.

Arrivé dans cette maison vide que j'ai rangé après l'ouragan que j'ai provoqué, ma main quitte la tienne Aiichiro alors que je me dirige vers la cuisine.

- Installe toi, je vais préparer le thé.

Alors que je fuis, mes yeux se porte sur cette main qui a tenu la main de mon ami et j'essaie de me concentrer, rien... Même pas les papillons dans le ventre comme te raconter certaines de mes camarades quand elles étaient amoureuses... Je suis sure aussi qu'il a fait un compliment sur la couleur de mes cheveux mais, trop concentré à fuir je n'ai pas pu lui répondre.

Je soupir alors que je fais chauffer ta bouilloire, il ne me reste que des thés en sachet... Pas de thé naturelle... Il va falloir que j'aille faire du stock, le thé en sachet est juste pour les cas d'urgences.

Et je soupir encore portant une main à nouveau sur mes lèvres, j'aimerais ressentir à nouveau cette fraîcheur mais, est-ce que j'en ai le droit ?

Peut-être que Aiichiro m'a embrassé sur un coup de tête, sans rien derrière la tête, par pur gentillesse comme il l'est toujours avec moi.

Alors que la bouilloire me sort de ma rêverie, je prépare un plateau avec deux tasses, du sucre vu que le thé en sachet c'est pas la meilleur invention du monde, des biscuits et la bouilloire.

Je remet les pieds dans le salon et pose le plateau sur la table, je m'assoit sauf que le malaise est présent, j'ai vraiment l'impression de naviguer sur un terrain complètement inconnus, je devrais peut-être demander de l'aide quand Aiichiro sera partis.
Aiichiro Okano
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Tu t’enfuis.
Tu t’enfuis tu t’enfuis.
Non non non tu ne peux pas t’enfuir, pas maintenant, plus maintenant. Un spasme dans le bras, toi qui pars, la maison que l’on ne connaît pas ou plus. On te regarde, tu es loin, bien trop loin. Nous, on crève d’envie de proximité, on crève d’envie de tes doigts, on crève d’envie de tes lèvres. Et pourtant, toi tu t’enfuis, on voudrait bien te rattraper, te suivre, t’enlacer à nouveau. Peut-être entame-t-on le geste mais les mouvements se figent à l’instant même l’idée nous traverse-t-elle le crâne.

Parce que bien sûr que oui.
Bien sûr que tu peux t’enfuir.

L’évidence nous prend à la gorge. Ce n’était qu’un coup de tête malheureux, la tristesse qui a parlé, il n’y avait rien derrière, on s’est juste fait des idées. Alors on s’en veut, on s’en veut terriblement d’en avoir profité. La culpabilité, ça pèse sur les épaules, c’est lourd, tellement lourd. Et on t’attend ici, sans oser ni bouger ni respirer. A nouveau, cette sensation d’apathie nous tombe dessus, on se détache de tout, de tout ici, de notre esprit, de notre présence, de notre corps. Et lorsque tu reviens, on se contente de suivre. Voilà que ça recommence, cette sensation étrange de ne pas être totalement présent ici, celle qui nous suit depuis maintenant une semaine et des poussière - ou plus, on ne sait plus vraiment, la notion du temps disparaît tout aussi soudainement.

On a cru, un moment, on a espéré.
Tu nous as fait revenir sur terre quelques heures durant.

On s’assoit en face de toi, on ne ressent pas le malaise, on ne ressent pas le plaisir, on ne ressent plus ces quelques souvenirs. On ne ressent plus rien, sur l’instant on ne comprend pas pourquoi. On te regarde avec des yeux vitreux, vides et éteints avant de poser le regard sur le plateau de thé en face de toi.  Tu sais, on ne boit pas de thé. Pas vraiment, pas réellement. On en boit par mimétisme, par obligation, car tout le monde ici en boit alors pour s’intégrer et ne pas paraître encore plus étrange, on fait pareil. Voilà tout.

On a toujours fonctionné ainsi.
Faire pareil que tout le monde.

Pour s’intégrer dans ce monde qui ne semble pas avoir de place pour nous. Pour s’intégrer parmi ces gens qui ne font que nous regarder étrangement, bizarrement dès lors que l’on parle, dès lors que l’on s’anime de passion, à rester des heures immobile à travailler sans que l’on puisse s’en détacher, dès lors que l’on bouge, que l’on change de sujet, que l’on ne parvient plus à tenir. Les gens n’arrivent pas à suivre, le cerveau constamment en feu et en marche. Pour vous, ça peut sembler bizarre, pour moi ce n’est que mon quotidien.

Trouve-toi une occupation.
Finis ce que tu fais.
Concentre-toi.
Sois plus appliqué.
Il faudrait que tu penses à te caser.
Comment ça va le travail ?
Tu songes encore à changer ?
Ça y est, tu t’es trouvé ?
Sois plus sociable.
Fais-toi des amis.
Sors.  Vas boire un verre.
La déprime, ce n’est qu’une phase, ça passera.
On dirait que tu es toujours adolescent.


Je semble tellement déconnecté de ce monde, de votre monde. Mais pourtant, pourtant je fais tout mon possible pour m’y intégrer, au risque de ne plus être moi-même, au risque de trahir ce que je suis. Juste pour vous, juste pour vous faire plaisir, pour vous voir sourire. Et pourtant, j’aurais beau boire toutes les tasses de thé que je veux, ça me semblera toujours aussi fade et dégueulasse, à boire de l’eau chaude, même avec trois kilos de sucre, ça ne changera pas.

Alors cette tasse, je la repose à peine l’eus-je entamée.
Et je te regarde, Juri.

- Je bois pas de thé.
...
Désolé.

Juri Endo
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Age : 25 (26/04/1973)
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Ryujin
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Juri Endo
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Juri Endo
Je m'enfonce un peu plus dans cette réalité qui est la mienne, que ce sentiment n'a aucunement sa place dans mon cœur, que je ferme mon esprit, je le laisse couler, plus profondément dans ce rêve qui est le mien.

Puis cette petite voix enfantine, ses bruits de pas...

"Que fais-je ? Pourquoi marcher ?"

Cette lumière qu'elle suit depuis longtemps déjà, elle n'arrive pas à l'atteindre malgré sa main tendue vers elle puis finalement dans cette obscurité, un livre puis un autre, finalement les bruits de pas s'arrêtent et dans cette obscurité la petite voix enfantine est resté...

L'adolescente qui regarde la petite fille est aussi dans l'obscurité, toutes deux observes cette lumière au loin de temps à autre, un éclat rosé la comble... trop rarement malheureusement.

N'est-ce qu'un mensonge ou bien une peur profonde de rester dans l'obscurité, une troisième silhouette se dessine, une silhouette adulte, qui observe l'adolescente et la petite fille entouré de livre dans l’obscurité...

Elle s'est éloigné entre l’obscurité et la lumière, elle joue même si sa silhouette est encore trop plongé dans l'obscurité.

Et il a fallut que la lumière l’enveloppe, une fois, une unique fois, juste un instant, une chaleur impressionnante.

Est-ce que l’obscurité n’était pas un mensonge ? Une protection ?

Est-ce la peur qui a laissé l’obscurité prendre de l’ampleur ?

La silhouette adulte hésite, a fuit… voudrait plus aussi… connaître encore cette chaleur.

Ce sentiment est-il obligatoirement bannis à jamais ?

La silhouette adulte hésite, elle ne fait qu’observer…

Peut-elle vraiment désirer ce sentiment ? Celui qui a privé la silhouette enfantine de cette personne ?

Est-ce que ce n’était pas le souhait de l’autre personne ?

Et la silhouette adulte pleure, elle est perdue, elle s’en veut…

« Et pourquoi ne pas essayer ? »

La silhouette de l’adolescente prends doucement la silhouette adulte dans ses bras…

Oui pourquoi ne pas essayer… Après tout, si on doit finir une fois comme les autres autant que ce soit avec lui…


Et les mots d’Aiichiro me font sortir de ma rêverie sauf que au lieu de lui répondre, je me lève, prends appuie sur la table pour me pencher sur mon ami, reprendre cette fraîcheur, cette chaleur, je veux encore la sentir.

Si je dois commencer à aimer quelqu’un autant que ce soit lui…
Si quelqu’un doit me briser le cœur autant que ce soit lui…
S’il me propose des plans futur autant que ce soit avec lui…

Mon monde pourrait être remplis de « si » donc je dois abréger, continuer, je ne tiens plus en plus sauf que mon souffle se fait court alors que mes mains viennent trouver refuge sur la jupe de ma robe du jour, que mes joues sont aussi pourpre que les fleurs qui éclosent aux printemps, je me laisse aller vers ce sentiment qu’on appelle l’amour, un sentiment simple avec beaucoup de complication.

- Pourrais-tu aimer une fille qui n’a jamais appris à aimer par peur ?

Et je ferme les yeux, je me sens ridicule… Pourtant j’ai ce courage qui prends le pas sur mon ridicule, j’ignore comment Aiichiro va réagir à tout cela.
Aiichiro Okano
Une visite pour aller de l'avant (Aiichiro) 02i7
Citation : Tic toc, goes the clock...
Age : 24 ans (14/06/1973)
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Susanoo
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Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Je crois que j’en ai marre.
De faire semblant.
De faire comme si.

Ces mots, ils ont brisé quelque chose. Le masque que je portais sur les traits depuis des années maintenant. Alors maintenant, j’arrête. De faire semblant. De faire comme si. Et je regarde le monde avec des yeux neufs, arrêter de s’embuer, arrêter de subir. Lorsque tu m’embrasses, je savoure. Je savoure ce baiser, je savoure tes lèvres. Encore un instant et je les mordillais d’envie, je saisissais tes hanches et je t’allongeais sur cette table. Est-ce que le médecin serait content si j’enlevais mon bras de cette écharpe ? Franchement, la question me traverse le crâne mais je n’y réponds pas, j’ai juste envie. De toi, de t’aimer, de te faire l’amour pour te le montrer.

Mais ce baiser trop court s’arrête.
Une question simple. Complexe.

La peur ? De quoi as-tu peur, Juri ? Je voudrais le savoir, l’entendre de tes lèvres. Mais je ne veux pas te forcer à prononcer ces mots si tu n’en as pas l’envie. Alors j’attendrai le temps qu’il faudra. Et à cette question, je t’offre une réponse brute et sans détour, j’arrête de bégayer, j’arrête d’hésiter.

- Oui. Je t’aime. Depuis que j’ai seize ans, je t’aime.

Voilà enfin la vérité.
La vérité brute, ni hachée, ni partielle.
Courte et simple.

Quelque chose que j’aurais aimé planquer, que j’aurais aimé voir passer. Personne ne peut m’aimer, voilà ce à quoi je songeais. Ce à quoi je songe encore maintenant. A mon tour, je me lève, je me penche vers toi et je t’embrasse. Sans honte aucune, ce sentiment est parti désormais. Je t’embrasse longuement, doucement quelques instants. Car l’envie remonte, elle va et vient depuis quelques minutes - elle vient surtout, crevante et douloureuse. Mes doigts viennent saisir les tiens, remontent le long de ton bras, le baiser se fait soudainement plus pressant et plus animal, un grognement sourd s’échappe de ma gorge. Grognement d’envie que je ne parviens plus à retenir.

Alors j’arrête ce baiser, un instant seulement.
Front contre front, je souffle et grimace.
Le corps douloureux, les yeux fermés.

- Est-ce que je peux te faire l’amour ? Là ? Sur cette table ?

Parce que je ne veux pas.
Arrêter cet instant pour changer de pièce.
Je veux que ça continue. Encore et encore.
Et que l’on s’abandonne. Ensemble.

Juri Endo
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On a le souffle court. Si court, si erratique. Tes  doigts s’agrippent aux nôtres, une larme, des baisers encore. Non, Juri, ne pleure pas. Ne pleure pas, s’il te plaît, on ne supporte pas te voir pleurer. On veut juste que tu sois bien, heureuse, joyeuse. Alors on t’embrasse, encore et encore. On se laisse aller, les doigts qui remontent le long de ton bras, qui glissent sur ta peau. On souffle, on grogne, on grimace. C’est douloureux, tellement douloureux.

Et tu acceptes.
Cette proposition insensée.

Juri Endo
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