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Un air de violon pour deux âmes similaires (Xue)
Sayuri Seizan
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Citation : Tel la corde d'un violon pincée, je peux être douce ou forte.
Age : 16 ans
Rang : D4
Ryujin
Ryujin
Sayuri Seizan
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2110-je-ne-suis-pas-un-grain-de-sable-je-suis-une-plume-sayuri
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2148-une-note-enchanteresse-sayuri
Sayuri Seizan
Tu avais pris du retard sur ta valise, ton agaçant demi-frère t’envoyait bon nombre d’origami qui tu ne regardais même pas, tu les prenais juste pour les mettre en boule sur ton lit, tu partis laissant ce bazar, rejoindre Kanata dans le hall, évidement mécontent du temps que tu as mis, tu l’ignore, te dirigeant vers le train qui devait vous ramener dans cette endroit affreux dont tu n’arrive toujours pas à t’y faire, tu aimerais bien qu’on vous autorise à rester pendant les vacances de février, tu ne serais plus obligé de rentré chez les Seizan.

Mais, comme tout le monde quitte l’île même les professeurs et membres du personnelles, vous, élèves êtes obligés de rentré dans vos familles…

Sauf que cette fois-ci le nombre de personne sur le quai te fit tiquer Sayuri, pourquoi ils ne montaient pas dans le train ?

Une de tes camarades de maison vous apprit à toi et ton demi-frère que le train est annulé et qu’on passe les vacances à Iwo… Tu l’aurait embrassé sur la joue si vous n’étiez pas entouré d’autant de personne, tu vois bien le visage blanc cassé de ton frère alors que le tien est illuminé au plus haut de sa couleur.

Vous étiez obligé de faire demi-tour et rangé vos valise, Uci sur ton épaule comme à son habitude pousse un petit cri comme si elle avait compris que tout cela te faisait plaisir, c’est pour cela que tu adorais les soins aux créatures magiques, les animaux sont aussi intelligent que vous les Humains, à comprendre les émotions que vous dégagez.

Du coup, de retour dans ta chambre, tu décide de brûler tout les origamis en boule de ton « adorable petit frère », vidé ta valise, puis de sortir vers un tour sur l’île, tu étais bien contente de ne pas renter chez les Seizan, tu n’allais pas encore passé un mois horrible à apprendre tu ne sais quoi sur ordre de ton père pour être parfaite aux yeux des autres sang-pur, tu ne comprends pas toujours ce terme, tu as l’impression qu’il indique une autre personne que toi Sayuri, c’est peut-être pour cela que ta mère n’a jamais évoqué la magie et puis elle était incapable de la pratiquer après ta naissance donc…

Tu te retrouve vers la rivière, pas vraiment le meilleur endroit en ce mois de février mais, tu aimais la fraîcheur qui se dégageait de là, cela te rappelle l’hiver au Luxembourg, un hiver humide où la pluie tombe presque en abondance, tu aimerais tellement pouvoir retourner là-bas.

Tu avais pris ton violon avec toi, seule caprice que tu avais fait à ton père, cet instrument valait de l’or à tes yeux, il était hors de question que tu ne continue pas ta pratique malgré que les instruments japonais ont une place dans ton cœur Sayuri, ce serait bien la seule chose de ce pays qui ait une place dans ton cœur…

Tu déteste « ta famille », tu ne sais pas aimé cette école, tu as du mal avec tout, ton français ressort à chaque fois que tu es en colère, tu le pratique en cachette, loin des yeux et des oreilles de ses adultes perfides qui ne font que t’acculer de responsabilité dont tu te fiche bien.

Tu n’as aucunement envie d’être au-dessus des autres à cause du sang qui coulent dans tes veines…

Et tu décide de sortir ton instrument de son étui, de jouer, au rythme du vent, laissant tes émotions t’emporter comme à chaque fois depuis que tu as remis la main sur son violon.
Xue Oikaze
Un air de violon pour deux âmes similaires (Xue) YmDExA8
Citation : this hole in my heart's proof of life
Age : 19 (14 décembre 1978)
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Xue Oikaze
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1238-skyward
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1247-cloudy
Xue Oikaze
l’air des vacances est froid
la lumière est d’un triste gris
pour qui se retrouve, encore
bien seul en ces temps rabougris
j’ai décidé il y a des années
que je n’avais pas de famille
que je n’avais pas de domaine
pas de frère pas de soeur pas de mère
—  je préfère embrasser les monstres sous mon lit
j’ai décidé que je n’avais pas d’autre maison
que ma sombre chambre dans la toile d’araignée
j’ai décidé qu’une fois sorti d’ici
dans longtemps, si longtemps
je me laisserais porter par le vent

aujourd’hui n’est pas triste
mais nappé de l’odeur des vieilles habitudes
humide vide putride
le départ des autres laisse de la place dans mon coeur
élève le château en infini terrain de jeu
transforme le soleil en compagnon d’infortune
et laisse mes matinées exemptes de fatigue
j’arpente le ciel l’après-midi
j’écris des lettres toute la nuit
et je m’endors jusqu’à midi
cycle esseulé de liberté s’accomplit
chaque février chaque août chaque année

j’ai commencé par extraire moka de sa prison
faucon frustré de ses barreaux argentés
retrouve les nuages avec facilité
épouse le vent se noue aux cieux
reflet spontané de mes joies aériennes
me fait la grâce de mener le bal
dans une promenade inaugurale :
ce sont les vacances

d’instinct les ailes me mènent bien loin
des bâtiments des constructions des traces humaines
nous voguons portés par le vent
nous discutons en sifflements en battements d’ailes en sourires
et l’animal m’attire loin du bruit loin de la vie
longue la rivière et les mélodies
celle du vent dans les feuilles celle des youkai sur le chemin
celle inconnue
d’un étranger instrument
et je songerais que c’est la rivière qui pleure
des regrets lancinant des rébellions tues et un malaise latent
et j’aurais juré ah que c’est la nature qui s’éplore
qui crie sa solitude et maudit tous les intrus

j’ai sifflé simplement à mon oiseau de s’en revenir se poser sur ma tête
quand j’ai aperçu cette étrangement familière silhouette
étrangère débarquée de l’autre bout du monde
partage mon nom et mon regard
et je comprends :
que tu préférais la vie avant
quand c’était plus facile
quand tu étais loin de tout
quand le feu de ta crinière n’avait pas de sens
quand le poids de ton nom n’existait pas
j’entends les échos de mes peines dans le son de ton violon
j’entends les combats de mon passé dans tes mesures effacées
et silencieux j’écoute
jusqu’à ce que se taise enfin
l’aphasique voix de tes tourments

hm, salut, sayuri c’est bien ça ?
excuse-moi si je te dérange mais

il y a des choses que tu as dites mêmes sans parler
il y a toutes ces émotions qui ont résonné
il y a le mystère inavoué que tu incarnes
il y a tellement de choses que je voudrais dire
j’ai beaucoup aimé ce que tu as joué
mon sourire se veut rassurant — se trouve sincère dans sa maladresse
j’ai eu l’impression que tu faisais parler des émotions que je connais bien, mais

comment expliquer encore mieux qu’avec des mots, c’était-
j’aurais aimé connaître la musique
pour dire sans mots ce qu’ils ne peuvent pas raconter
tu joues bien

ah— mais
j’aurais presque oublié tu ne rentres pas pour les vacances ?
avons-nous plus de points communs
que nous ne l’imaginons ?

Sayuri Seizan
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Citation : Tel la corde d'un violon pincée, je peux être douce ou forte.
Age : 16 ans
Rang : D4
Ryujin
Ryujin
Sayuri Seizan
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https://mahoutokoro.forumactif.com/t2148-une-note-enchanteresse-sayuri
Sayuri Seizan
Alors que tes sons deviennent muet comparé au vent qui continue à souffler, tel une âme en peine, peut-être à cause de ta musique Sayuri.

Une mélancolie puissante est sortis de ton violon, une époque que tu ne veux pas effacé, où tout était plus simple, mieux, malgré sa souffrance.

Quand cette silhouette apparaît, des cheveux de feu comme les tiens, des yeux aussi triste que les tiens alors que comparé à toi, il arrive à s'entourer de monde, à aimer des gens, ce que tu n'arrive pas à faire Sayuri, trop méfiante, trop peureuse, un trop encore.

- Oui, c'est Xue, si je me trompe pas ?

Une voix neutre, un peu cassante, tout ce que les adultes t'ont fait devenir, un être que personne n'arrive à cerner... presque un monstre.

- merci...

Tu regarde ton instrument favoris dans tes mains, le replace et joue une note, unique mais, qui signifie beaucoup, une joie caché de rencontrer celui dont les seizan ne parlent qu'en mal alors qu'il est encore plus malheur que toi de porter ce nom...

Puis sa question, tu ouvre les yeux vu quand tu veux faire passer tes émotions à travers le violon, tu ferme souvent les yeux, comme si les gens même s'ils ne savent pas lire la musique peuvent comprendre ce que tu souhaite dire.

- Les vacances ont été annulés, tu n'es pas au courant ?

Tu ne sais pas s'il était sur le quai comme toi ce matin, le nombre d’élève était trop grand pour le remarquer, le seul que tu as remarqué c'est ton demi-frère blanc comme un linge de ne pas retrouver ses parents, puisque tu ne peux considérer ces personnes commet tes parents Sayuri.

- Mais, même sans cela, j'aurais aimé ne pas rentré...

Une vérité dite à voir haute alors que tu replace ta tête sur ton instrument, une mélodie sort à nouveau du violon, le même son infiniment triste.
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