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Lorsque la nuit tombe (+) Fuyuki
Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Lorsque la nuit tombe

beaucoup trop de malice dans ce rp et j'ai hâte de voir Fuyuki y succomber ~


21.03.98

Les soirs sont de moins en moins froids à mesure que les mois grignotent les saisons et pourtant j’affectionne rappeler à mon futur époux que sa chaleur est toujours bienvenue lorsque la nuit tombe et que les degrés chutent. L’hiver fera bientôt place au printemps. Pour l’instant je peux encore abuser de cette excuse pour le taquiner sans mesure sur cette candeur romantique dont il fait preuve. De cette vertu que je respecte, je ne me permets d’approcher que par mes mots, réclamant davantage sa compagnie pour son esprit plus que toute autre chose.

Les cours sont terminés et sur le chemin bercé des derniers rayons de soleil je rejoins cette demeure où seul le carillon m’accueille coutumièrement. La porte glisse, mes doigts s’emmêlent dans l’ébène de mes cheveux noués pour en défaire la tresse épaisse et libérer de quelques mouvements les longues mèches venues chatouiller le haut de mon dos au travers du tissu. L’odeur du thé se propage à en exalter mes sens. Sa présence suffit à étirer sur mes lèvres un sourire tendre.

Je laisse sur le seuil mes talons, rapetissant de quelques centimètres, mon mètre soixante n’est que rarement dissimulé par magie, comme le reste d’ailleurs. Je mets un point d’honneur à user d’autres charmes que celui susceptible de surprendre le moins. On nous dit trompeurs, créatures particulières au sein même de nos pairs et pourtant ce n’est qu’un atout supplémentaire non l’essence de cette sournoiserie caractéristique. C’est aussi un fardeau qu’ils ne s’imaginent aucunement tant ils sont incapables de le porter. Nos épaules supportent bien plus de poids dépendant de l’usage que nous faisons de nos dons et de qui demande à l’employer. Je me lasse de ces idées reçues et pourtant m’insurge toujours de les entendre, cette fois-ci cependant c’était amusant.

Sur mon bureau ont trouvé leur place les notes soigneusement prises durant la journée, tant par moi que les copies d’élèves ayant eu droit à une interrogation. L’année ne faisait que commencer et le retard était déjà immense dans l’apprentissage de cette magie divine avec laquelle aucun de nous n’avait grandi. Le réconfort du jour pour quelques étudiants au moins étaient ces assistants fraichement arrivés soulevant leur intérêt pour des raisons disparates que je trouvais terriblement amusantes. Le cours suivant le mien avait été justement celui des Awataguchi que je ne pouvais oublier à passer la totalité de mon samedi entre les murs de l’école. D’une part à fin d’améliorer mes talents en invocation, d’autre pour prendre le relai sur les heures de colles distribuées par Monsieur Nakagawa et moi-même et qui sont plus du soutien qu’une punition réelle.

Toujours est-il que mon fiancé avait jugé bon d’honorer les malchanceux de sa personne, rendant le périple de chacun plus supportable – pour ceux qui considèreraient l’instruction comme pénible, ce qui n’est pas mon cas – et c’était loin d’être désagréable. Plus encore quand entre respect et familiarité permises par les mois précédents ces changements de matières, on souhaitait échanger à ce propos avec moi. Doux sourire qui ornait mes lèvres dans la discrétion de leurs confidences, mais je n’avais qu’une chose en tête et je la fis prestement à sa vision, le contournant pour une caresse improvisée dévalant ses épaules. « Bonsoir ~ » ces attentions ne me laissent pas indifférente, j’en culpabilise de temps à autre de me sentir si niaise à succomber aisément au timbre de sa voix, à la douceur de ses gestes et la ferveur de ses convictions. Je me conforte cependant à l’idée que c’est la première fois que l’on peut exiger de moi sans méfiance de ma part et il ne le fait pas outre nos obligations respectives. « Je comptais te demander ce que tu pouvais bien faire durant tes cours pour que mes élèves soient subjugués à ce point »

Naturellement, je trouve ma place en face de lui, questionnant sa journée d’un regard que je devinais brillant puisqu’il lui était destiné. « Je voudrais bien le même traitement » ce sont ces mots que je prononce, non sans une certaine malice, me laissant tenter par cette envie toujours plus forte de le taquiner. « Plus sérieusement, ta journée s’est-elle bien passée ? »


Fuyuki Awataguchi
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Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
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Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi
Lorsque la nuit tombe   Aujourd'hui, il est né. Lui qui se pensait destiné à une vie de tranquillité. Le printemps est accueillit à l'instar de ses vingt-huit années d'existences. Cette matinée, il s'est levée aux aurores prenant le temps de méditer comme à chaque tour de calendrier sur tous les évènements qui se sont succédés. Il prend du recul sur lui, sur son expérience. Parmi toutes ces bougies, celles-ci était la plus marquante. Si sa vie a été bousculée à la mort de son ainé, elle a été ravagée par son élection en tant qu'héritier. Il y a une différence majeure et signifiante entre ces deux instants. De l'un il est victime, de l'autre il s'est fait maitre.

C'est aux côtés de son père spirituel qu'il écoulait désormais ses journées. Lui, qui avait toujours fui son nom et les grandeurs qu'il inspire. Lui qui avait toujours esquivé la responsabilité dominée par son patronyme. Voilà qu'il en épousait toute la charge. Son devoir est devenu sa raison de vivre, l'essence de son existence. Celle qu'il a toujours rejeté, vivait maintenant à ses côtés. Elle le changeait. Elle le surprenait. Ses heures de silence ont été échangé par des cours rythmé au gré d'un professeur qu'il redécouvrait. Ses mains éméchée par le travail d'une vie se lissait par les dessins de sa plume. Son atelier troqué pour un bureau lui manquait cruellement par moment. Il se rendait encore régulièrement visite à ses assistants. Engagé à les former, il ne leur ferait pas défaut. Il ne fuirait aucune de ses obligations, mais son rythme éreinté par la transition ne lui offrait que peu de répit.

Dans ses moments, il aimait partager sa solitude passée avec celle qui est désignée comme sa fiancée. Elle est devenue une amie, une confidente. Hizaraki est une bulle d'air fraîche lorsqu'il n'a plus le temps de respirer.  Accoutumé à s'inviter chez sa dulcinée, il s'est installé après avoir préparer un thé au jasmin pour qu'elle puisse aussi se reposer. Il profitait du calme avant son arrivée pour se perfectionner dans quelques domaines. Il voulait rattraper tout retard possible. Ne pas rester à la traine.

Extirpé de son obsession par la voix chantante de la Sugawara, il posa son pinceau adressant un sourire. Bonsoir, assied toi, je vais te préparer une tasse. Ses phalanges glissent sur la théière en fonte encore brûlante. Il sert délicatement lans la coupelle un peu de jasmin. L'odeur floral se propage rapidement dans la petite pièce et il hausse les épaules laissant un doux rire grave s'échapper de ses lèvres. Ils sont terrifiés à l'idée que Takumi puisse alourdir leur peine. Je ne suis pas convaincu que tu souhaites punie à ton tour. Il tend la main vers la jeune femme pour l'inviter à s'installer à ses côtés. Tu dois être épuisée. Ses grenats se reflétèrent dans les citrines brillantes de malice. Quoique. Je vois que tu as encore bien de l'énergie pour une fin de journée. Les cours supplémentaires ne t'ont pas suffit ? Il passes une mains dans quelques mèches rebelles de sa chevelure d'ébène, venant les glisser derrière son oreille. Je suis rassuré de voir que Seimei n'agit pas en dictateur auprès de ses assistants. De la voir inchangée.


Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Lorsque la nuit tombe

douce... tu disais ?...


21.03.98

Une main suspendue au-dessus du papier se ravise aux effluves voluptueux du thé m’enivrant, cependant bien moins que celui qui l’avait préparé. D’un sourire, je m’étais approchée, délaissant les lettres que nous avions échangées lorsque le soleil s’était éveillé. C’était à moi de le surprendre, non l’inverse, même si je n’étais pas contre ce genre de surprises. La nuit baisserait sur nous son regard étoilé d’ici peu. En attendant, j’obéissais, féline, me faisant désirer à le contourner volontairement, mes doigts sur ses épaules sans qu’il ne puisse les saisir, échappant à l’étreinte pour mieux lui revenir.

« Quelle femme chanceuse je suis ~ mais ne compte pas t’en tirer si facilement, je n’ai pas oublié nos origamis » J’y avais gravé dans l’encre des sentiments nouveaux, ma lèvre mordue dans un embarras aisément évincé par l’assurance que j’avais l’habitude de revêtir. Je n’en manquais pas, loin de là. Je me demandais juste depuis quand je l’appréhendais de cette façon. Depuis quand certains de mes sourires lui étaient devenus exclusifs, depuis quand l’ambre de mes yeux se fondait en or quand je sentais sa présence ? Surtout, pour la première fois de ma vie, je me sens idiote et j’en éprouve un certain embarras, comme prise au piège d’aimer si vite et d’être encore immature à ces envies d’être simplement avec lui. Je n’en exigerais rien, soucieuse comme je le lui ai tant confié de lui offrir cette liberté dont il n’a pu profiter et le savoir heureux apaise le tambour qui gronde imperceptiblement pour lui.  

Nous avions ces cours à suivre pour moi, à donner pour lui et l’évocation des élèves occasionne un rire grave dont la spontanéité force mon sourire vainqueur, satisfaite d’en être la raison. Il m’invite et je ne refuse pas de m’asseoir près de lui, répondant avec autant de malice qu’il me le permet. « Il est un peu tyrannique avec ceux qu’il considère négligents, mais je n’ai pas trop à m’en faire et ils sont moins stressés quand tu es là » moi aussi. J’aimerais pouvoir dire que j’en deviens plus sage, mais ce serait un piètre mensonge, de tout mon être j’ai envie de protester avec bien plus de piquant. Tu n’as pas idée des efforts que je fais pour toi.

« Pour ma part, tu serais surpris, es-tu vraiment certain de vouloir la réponse ? » d’un sourire malicieux, je le tente, désireuse d’attiser la flamme que j’ai entraperçue, cette chaleur naissante et plus brûlante que sa douceur habituelle. Tasse en main, j’en caresse les motifs, imprimant chaque imperfection la rendant exceptionnelle et m’entiche du parfum fleuri qui s’en dégage avant d’y tremper mes lèvres.

La posture à tenir toute une journée durant n’a rien d’agréable, d’ordinaire j’ai tout le loisir d'être debout, mais en tant qu’élève j’étais dans l’obligation de me cantonner à ma chaise, là était mon seul regret. La fatigue n’était qu’un synonyme de l’accumulation d’heures passées à parfaire l’éducation des étudiants, tant par leurs colles que par les questions qu’ils posaient, programmes travaillés, copies corrigées. « Pas spéc- » son geste me laisse sans voix et je le considère, si doux qu’il était et peu courant, où je ne m’en étais pas rendu compte ? « Pas spécialement, je suis rodée à ce train de vie. Mais toi ? » La caresse persiste par fourmillement sur le côté de ma tête et je l’observe. Impossible. Je refuse, tu ne m’auras pas comme ça, c’est censé être mon rôle de te surprendre, bien que l’inverse soit étourdissant.

« J’ai toujours de l’énergie quand il s’agit de toi, tu devrais le savoir » c’est l’un de ses petits plaisirs coupables de le taquiner. « Les cours sont loin d’être une punition cependant, j’aurais pu refuser, j’ai simplement des raisons pour y être » et ça n’avait au départ rien à voir avec mon cher et tendre, même si l’idée de poursuivre après avoir rattrapé ce retard regrettable était tentante uniquement pour cet argument.

« Étonnamment c’est un très bon professeur et ses seules lacunes sont l’absence d’intérêt pour le genre humain je suppose » D’une nouvelle gorgée, je chasse cette pensée agaçante. C’est à nous d’y être attentifs, puisque lui n’en éprouvait l’envie et tout se passait pour le mieux durant ce premier mois. « Tu as changé » s’il ne s’en était pas aperçu, je l’avais fait pour lui. « Et c’est loin d’être déplaisant, mais je dois te mettre en garde cependant » d’un rictus amusé, je dépose ma tasse plus à l'écart et le toise, de toute ma petite taille, tête penchée dans cette témérité rassurante « laisse-moi te surprendre encore » comme je l’ai toujours fait. Ne t’y habitue pas ou surprends-moi à ton tour. Je voudrais juste que tu ne t’en lasses jamais. De ses yeux ancrés dans les miens, je profite, mettant à profit mon avantage et ce souhait qu’il n’était pas dans l’obligation d’accepter. Rien n’était inscrit tant qu’il ne l’approuvait pas. Tant que nous n’y consentions pas à deux. Mon index passe sous son menton. Je réduis sensiblement la distance, mes lèvres dérivant à son oreille. « Et si plus rien ne te surprend, il y a de nombreuses limites que je n’ai pas encore franchies » pour ta sécurité ou pour la mienne ? Je m’étais hissée à sa hauteur naturellement, sans me rendre compte de la possible menace que je représentais à m’accaparer cet espace jusque-là très peu franchi. Et maintenant ? Si tu me permets de rester, je le fais, sinon, considère que je reprendrais ma tasse comme si de rien n’était, aussi confuse que toi sans doute. Tu n’as pas idéé… non, tu n’as pas idée de ce que tes mots ont fait de moi.


Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi
Lorsque la nuit tombe   Palpitant. Au centre de cette tranquillité, aussi étrangère que familière, il y avait dans ce courant habituel qu'était Hizaraki, des inconstances. Un rythme reposant qui défaillait pour devenir aussi effréné qu'un requiem de grande envergure. Silence avant le crescendo d'un instant.  Ses mots, ses gestes, tout allait dans ce sens. C'est au moment où il s'y attendait le moins, qu'elle agissait. Son coeur pouvait prétendre à l'injustice d'un jeu quel elle aimait mettre en place, elle était maître de la surprise. Cependant, l'étonnement traversait plus l'esprit que le visage du jeune Awataguchi.

Elle navigue sur le quotidien anodin, les journées tranquilles et l'excentricité de la divinité. Le thé réchauffe la fraicheur du premier jour du printemps. Les saisons change et eux aussi. Elle le lui fait remarquer, il n'est plus le même qu'avant. Il en a conscience, plus que quiconque. Avant même que leurs chemins ne se croise, il avait commencé à évoluer. Que ce soit l'avénement d'une bonne ou d'une mauvaise chose, il ne pouvait plus faire demi-tour. S'il avait décidé de rester inchangé, il aurait tout perdu. Son nom, sa vie, ses principes. Il aurait condamné ceux qu'il aimait. Ceux qu'il chérissait. Il aurait été un poids, pour tous ceux qui l'entourait. Il a réalisé qu'il préférait être rejeté, plutôt que d'emprisonner. De ses liens. De ses attaches.

Parce que comme tous les hommes, il n'est qu'un oiseau de passage.

Mes mots étaient sincères. Il a fait serment de ne jamais mentir en sa présence. Il était heureux d'avoir croisé son chemin, que son nom maudit soit lié au sien. Elle rendait sa vie bien plus facile qu'elle ne pouvait l'imaginer. Elle lui permettait d'être libre, sans ce monde fermé. Je m'habitue, peu à peu. J'évolue, mais je ne suis pas le seul. Elle aussi, avait changé. Son regard avait changé. La lueur dans ses yeux pouvait parfois l'emmener à l'effrayer, parce que son coeur ne pourra jamais l'accompagner dans ce jardin resplendissant d'orchidées.

Ses doigts glissent le long de sa chair, épousent la forme de sa mâchoire, sa respiration vient chatouiller le creux de son oreille. Ses mots comme ses lèvres restent en suspend et les flammes des bougies dansent dans l'atmosphère. Tu te trompes. Les intonations de sa voix sont aussi doux que grave. Tu ne cesses jamais de me surprendre. Il s'est habitué, mais elle explorait toujours de nouvelles terres, allait toujours plus loin. Son coeur est meurtri, parce qu'il viendra peiner celui de sa protégée. Ses phalanges viennent rencontrer de celle qui porterait son nom. Si c'est ce que tu souhaites. Je te laisserais les dépasser, je te l'offrais. Parce qu'il ne peut rien lui refuser. Il lui donnerait tout ce qu'il était en mesure de céder. Mais es-tu réellement sûre ? Je peux tout te léguer, mais probablement pas la seule chose que tu souhaites réellement. Le respect et l'affection était une chose, l'amour ne portait lui qu'un seul nom. Il pouvait le taire devant tous, mais pas devant elle. Ton regard a changé, mais mes sentiments sont immuables. Figé éternellement dans la glace. Son contact est brûlant, sa peau ardente, sa voix douce, son coeur est chaud. Pourtant, tout est froid. Ses doigts se croisent avec ceux d'Hizakari, son autre main vient caresser le creux de son cou, se mêler à ses cheveux rebelles. Je peux te donner l'illusion de tout, si tu me le demande, mais je refuse de te mentir. Alors, si tu le veux juste. Demande-le moi, n'use pas de malice. Il n'y a qu'à toi, que je peux le céder. Que pour elle, qu'il viendrait à tromper sa propre raison.



Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Lorsque la nuit tombe

It's time to cry ;u; ♥, mais t'inquiète pas c'est vraiment doux ~


21.03.98

De l’étincelle au l’incandescence d’un brasier, la flamme oscille et se heurte au souffle, ses courbes indomptables dansent sans crainte de se muer en fumée. Je ne tremble pas. Je ne suis pas effrayée, ni par lui, ni par les mots que je devine et pourtant je les évite pour l’instant. Confortablement installée près de lui, je laisse cette conversation disposer de nos habitudes, douces et chaleureuses là où je sais ce qui m’attend. Non, tu n’es pas le seul, j’en ai peur et si ce n’est de toi, c’est de moi-même. Je me croyais invincible, imperméable à l’émotion qu’aucune couleur ne pouvait dépeindre sans l’abimer, car il n’existe rien de comparable. Merci est tout ce qui me vient quand sur ta langue roule l’expression que j’attendais le plus.

« Oui, nous avons changé, pour le meilleur » quoi qu’il puisse en dire, il n’y avait nulle tristesse à nourrir. Une âme s’abreuvait sans cesse, assoiffée de joies comme de peine, de colère, mais surtout d’un écho particulier à celui que je ressentais et je m’en contentais. Mieux. Je m’en délectais. Alors, quand mes forces s’abandonnent à caresser sa peau, à sentir son parfum, à écouter sa voix chatouiller mon oreille, le temps se fige. J’inspire profondément, consciente au moment même que ma respiration se coupait pour l’imprégner à jamais. Cette confidence qui fait trembler mes doigts sur le tissu de son épaule et s’obstine à l’inaction.

C’est un sourire qui se noie dans le regret de ne t’avoir rencontré plus tôt. Il s’étire davantage lorsque ta main trouve la mienne et que tes paroles se fraient un chemin, guidées par une mélodie lointaine. Elle est incomplète, je la tisse avec amour, prenant ce temps qui nous a été volé pour en réparer les notes. Dans tes yeux, je lis ce dévouement indétrônable qui me rend fébrile. « Tu pourrais, en effet » et de ma main libre, je me hisse encore, frôlant ses lèvres sans y déposer la moindre empreinte. Je n'y avais pas droit. Je voudrais qu’un autre soi à ma place. « Mais il me semble, mon ange, que tu as déployé tes ailes, je ne veux qu’une seule chose » d’un rire échappé, je m’insurge, ce que j’allais prononcer il y a peu n’aurait été qu’absurdité sujette à moquerie, et voilà que je les comprenais pourtant. « Voler à tes côtés, rien de plus »

D’un soupir ils s’évadent tous. Il n’y a guère plus que cet amour d’immuable. « Fuyuki, tu ne t’en es peut-être pas rendu compte, alors laisse-moi te le dire plus clairement afin que dans tes yeux je ne lise plus cette peine à mon égard » car j’étais galvanisée par nombre de ses qualités. Comment voudrais-tu que j’y réagisse ? « Tu m’aimes assez pour que mon cœur ne manque et ne souffres de rien, je suis déjà comblée » d’un bonheur que tu n’imagines pas. « Je t’aime et je n’exigerais jamais que tu me le rendes » tant par un amour aussi ardent que celui que je te voue que ce cœur qui est désormais tien, en partie cependant. Sur sa joue se perd la tendresse de mes lèvres scellant en un baiser tout l’amour que je peux lui léguer sans semer le trouble en son esprit, âme et cœur. « Je t’aime pour celui que tu étais, que tu es et seras, parce que cette chaleur que tu préserves au fond de toi, elle, ne change pas » toi qui es prêt à te damner pour tous nous satisfaire, de ton essence candide, je veux être la gardienne. « Alors, ne te méprends pas, ne me fais pas cet affront, résiste-moi comme tu viens de le faire si tu veux faire de moi une reine » car entre ses bras, je l’étais déjà, dépossédée de cette flamme qui me consumait, je n’avais besoin de rien d’autre. Là, nos mains entrelacées par le fil du destin, tu pourrais faire ce que tu veux de moi, je te l'accorderais, si tu ne le regrette pas, tu en seras à tout jamais le roi.

Sourcil arqué, ma joue se creuse d’une fossette malicieuse lorsque je le me penche un peu plus dans l’espoir de le voir s’écrouler. « En tant que reine, il y a une chose sur laquelle je ne saurais tolérer aucun refus » il le faisait déjà, mais pour s’être résigné si vite, je lui réservais ce châtiment tout aussi dénué de sens. Il m’a promis sincérité, je lui offrirais tout. « Prends-moi dans tes bras. La seule peine que je possède c’est celle de te savoir malheureux. D’une certaine façon je suis désolée » son étreinte serait pour moi un réconfort, pour lui ma compassion et mon soutien. Si ma vie est un rêve, la sienne est bercée par les pétales d’une rose perturbant un courant calme. J’aurais souhaité qu’il puisse en être autrement, du plus profond de mon cœur, je t’aime et j’ai accepté depuis le premier jour celui que tu chéris tant.


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