— MAHOUTOKORO
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Glycine // Akihiro
Azrael Nakagawa
Glycine // Akihiro 190307035802705969
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 33 (7/07/64)
Rang : 92
Susanoo
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Azrael Nakagawa
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Azrael Nakagawa
GLYCINE
L’origami lui avait apporté chaleur et joie devenues précieuses durant ces vacances symbolisant, encore une fois, le deuil. Azrael avait perdu toute stabilité émotionnelle et ne cherchait, d’ailleurs, plus tant à la retrouver. Il s’épuisait entre pics d’énergies aléatoires, tristesse – si profonde qu’elle creusait son cœur de sillons douloureux – et la colère, sourde, qui résonnait à ses oreilles, à l’image des acouphènes dont il souffrait encore.

Il ne gardait contrôle que pour épargner à ses enfants l’image d’un père défait, aussi amer que ses larmes étaient acides. Jamais il n’avait eu honte des pleurs et ne voulait qu’ils le croient trop fier pour avouer ses faiblesses – car nulle fierté n’avait sa place dans les émotions, si ce n’était celle d’en posséder – mais s’il ployait, comment pourrait-il les rassurer ? Pour cette même raison, ce trente janvier, il avait attendu que la bataille cesse, que ses fils soient à l’abri et qu’il soit enfin seul, pour déverser le torrent mêlant la peine et la frustration accumulées.

Sa reddition lui importait peu.
Sa véritable défaite avait été la perte d’Hoshi.
Son combat était vain, s’il ne pouvait sauver ses élèves.

Depuis les premières tueries, rien ne lui importait davantage que de garder proximité avec ses proches. S’il était toujours resté particulièrement fusionnel avec sa mère, jamais il n’était autant resté entre ses pattes, depuis l’âge adulte, pour autant. Jamais, non plus, ne s’était-il à nouveau trouvé à essuyer ses sanglots entre ses bras.
Il se demandait comment elle parvenait à rester aussi forte – plus qu’il ne le serait jamais – mais devinait qu’il ne s’agissait peut-être que d’une façade car, tout comme lui, elle s’évertuait à rester un pilier inébranlable pour son fils.

Le professeur n’avait eu de temps pour lui et n’avait pu ni ressasser les événements – hormis les flashs s’imposant à son esprit – ni reconsidérer sa profession. L’absence de magie, quoi que courte avec le recul, l’avait agitée, lui rappelant les souvenirs d’une époque aussi difficile que révolue. En retrouver une forme différente, bien qu’il ne doute pouvoir s’y adapter, l’avait frustré. Réapprendre à user d’une chose s’apparentant, pour lui, à un organe vital, l’affligeait.

Si les liens sociaux lui paraissaient, eux aussi, devenus étrangers – un retour à la vie sauvage, aussi brutal qu’inéluctable, pour l’homme ayant souffert d’autant de trahison que de perte – il n’avait cependant besoin de se les réenseigner pour entraîner Akihiro entre ses bras, lorsqu’ils se retrouvèrent. Mon ami ! Comment te portes-tu ? Les embrassades passées, il l’invita à entrer, sans plus tarder. J’espère que tu as de l’appétit ; j’ai prévenu ma mère que tu es cuisinier, elle va vouloir t’impressionner. Son ton est léger ; la crispation de son sourire témoignant cependant son effort pour rester enjoué.
Akihiro Mori
am I pretty ?
Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
Age : 30 ans
Rang : B2
Seimei
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Akihiro Mori
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Akihiro Mori
sucre fondant
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Mais elle était inévitable et de ce fait, la douleur ayant brûlé ses poumons l’avait étouffé si fortement qu’il avait hésité à remonter. La surface avait pourtant été percée dans les toussotements, non sans les goulées d’air avalées à grandes inspirations.

Les nuits déjà courtes s’étaient faites épuisantes, bercées de cauchemars où la mort venait l’envelopper dans un frisson et provoquer les sueurs et les battements erratiques à l’en faire demander si sa cage thoracique tiendrait le coup. Mais il était là et lorsque la porte s’était ouverte, le souffle qui lui manqua fut salvateur par l’étreinte reçue. Il ne s’en défit que pour constater avec cette douceur mélancolique, l’état d’un ami dont le sourire était effectivement une ombre. « Mieux quand tu es là et toi ? »  Réchauffé par la présence, même éteinte de son ami, Akihiro se contente de suivre le mouvement, souriant à son tour à l’idée qu’on ait cuisiné pour le recevoir. Il s’inclina respectueusement, inquiété de ne pouvoir ingurgiter un repas entier malgré une volonté de se remettre. « J’espère lui faire honneur, je n’ai aucun doute sur les talents de cuisinière de Madame Nakagawa »

Une main sur l’épaule du professeur, accompagnée d’un regard amorça leur descente. Il ne pouvait guère le voir ainsi retenir ses émotions et ses raisons Akihiro les comprenait parfaitement. « Pas avec moi Azrael, ne te retiens pas, tu as le droit de te laisser aller, de te confier, de crier, de pleurer si tu en as envie. Je suis là » et il le lui avait promis depuis leur discussion. Elle semblait si lointaine, cette envie de voir sur leurs visages s’épanouir des sourires et l’envie de vivre qui leur avait été une fois encore arrachée. Ils faisaient de leur mieux, mais face à ces dieux que pouvaient-ils bien faire ? Si l’ennemi était sorcier, ils auraient eu une chance. Mais derrière s’était profilé un monstre aux pouvoirs divins, les rendant impuissants d’agir en conséquence.

« Allons-nous asseoir, nous avons à parler » voir son ami ainsi le peinait énormément. Un vase qui se fissurait peu à peu, laissant les fleurs à la merci d’un soleil qui leur était essentiel et en même temps les asséchait. Azrael était ainsi, brisé et maintenu par ses enfants, tout comme Akihiro se nourrissait de voir toutes ces générations passer les battants de sa cuisine sans être père d’un seul. Pourtant, il se sentait coupable et imaginait très bien ce qui se tramait derrière la tête du professeur. « Je t’interdis de t’en vouloir, tu n’y es pour rien »

#73B099
un câlin d'Az c'est énorme pour Aki..., ça le tue de savoir qu'il a été mal lui aussi orz