Easter candy corn - Ft. Lyam
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Seizan
Lyam
04.04.98「 Easter candy corn 」
Non, mais quel culot de ne pas me répondre depuis trois heures ! D’accord, je n’étais pas le meilleur placé avec les vents que je t’avais mis en fin d’année, mais quand ça concernait Mochi et que je m’inquiétais pour lui, tu pourrais au moins avoir la décence de me dire s’il allait bien ou pas !
Toute la matinée des origamis avait volé jusqu’à toi, impossible que tu puisses y échapper. Moi qui pensais que tu m’avais donné la permission de venir quand j’en avais envie, je m’étais bien mis le doigt dans l’œil à t’avoir cru.
Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête que tu essayais de me cacher quelque chose car mon petit compagnon avait eu un problème… Si ce n’était pas de ta faute et que Sei lui avait fait du mal, tu en seras tout de même tenu responsable de ne pas l’avoir protégé !
C’était rare que je sois dans un tel état de frustration et d’impatience, moi qui le suis pourtant énormément. Ce dernier origami envoyé, je n’avais pas menti et je me suis mis à le suivre le plus rapidement possible depuis les cuisines, dans des ruelles avant de petit à petit reconnaitre le chemin jusqu’à l’endroit où je logeais.
Fronçant un coup les sourcils de surprise, je ne me suis pas arrêté en si bon chemin avant de voir mon petit mot se glisser sous ta porte.
Une minute, deux minutes…
Aucun signe alors que tu devais pourtant bien l’avoir lu.
« Lyam ! » Voilà que je me suis mis à toquer à la porte.
Aucune réponse.
« LYAM ! »
Toujours rien…
Tu le faisais exprès, aucune autre raison n’était possible à dix heures du matin un jour de semaine. Alors dans mon impatience et surtout ma frustration (comprenant la peur de perdre Mochi) je me suis mis à tenter d’ouvrir ta porte et… Bingo ! Le verrou n’était pas enclenché. (Ce n’est pas ce qui m’aurait retenu bien longtemps.)
Un regard sur la droite, puis sur la gauche en ne voyant personne. L’origami ne m’étant revenu, il ne pouvait n’avoir qu’atteint son destinataire et sans aucune gêne, je me suis mis à te chercher dans ton propre appartement.
Salon, cuisine et chambre : Personne ! A croire que tu étais en train de jouer à cache-cache. Peut-être avais-tu pris l’habitude des tueurs en série et tu attendais le bon moment pour m’arracher la vie ?
Ah… Que je ne prenne pas mes fantasmes pour des réalités dans une telle situation.
Une dernière pièce attira mon attention et encore une fois sans attendre, j’en ouvris la porte pour tomber sur ta salle de bain et…
…
Tes paroles qui m’expliquaient l’amour des bains me revint en tête, cette soirée où tu avais fait disjoncter mon corps d’une façon si cruelle...
Et aujourd’hui, c’était endormi à l’intérieur dans lequel je venais de te retrouver. (Aucun signe d’une mort ou tentative de suicide, je ne me suis pas inquiété.)
Je savais très bien que la situation dans laquelle je me trouvais ne se faisait pas et pourtant, je me suis simplement approché de toi et t’observer dans ce calme qui nous entourait. Peut-être était-ce car ce n’était pas la première fois que je te voyais nu ?
Pourtant, mes yeux eurent le réflexe de te scruter, te détailler… Comme pour comparer avec ce passé maintenant si longtemps (mais toujours gravé dans ma mémoire) et voir si ton corps avait changé ou pas. (La dernière fois, dans les bains, je n’y avais pas tant prêté attention que ça.)
Même si j’avais souvent fait des blagues sur ta chevelure, elles n’avaient jamais été négatives même si tu l’avais toujours pris ainsi. Car même si je te déteste, je ne pouvais mentir que je t’avais toujours trouvé un charme hardant.
Sentant mes joues rougir un coup, je me suis rapidement secouer la tête pour revenir à la raison première de ma venue.
« LYAM !! » Ai-je à nouveau dit en élevant la voix, un peu penché au-dessus de toi pour être certain de te réveiller et que tu me vois.
Depuis quand on dort aussi tard dans une journée ??
Toute la matinée des origamis avait volé jusqu’à toi, impossible que tu puisses y échapper. Moi qui pensais que tu m’avais donné la permission de venir quand j’en avais envie, je m’étais bien mis le doigt dans l’œil à t’avoir cru.
Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête que tu essayais de me cacher quelque chose car mon petit compagnon avait eu un problème… Si ce n’était pas de ta faute et que Sei lui avait fait du mal, tu en seras tout de même tenu responsable de ne pas l’avoir protégé !
C’était rare que je sois dans un tel état de frustration et d’impatience, moi qui le suis pourtant énormément. Ce dernier origami envoyé, je n’avais pas menti et je me suis mis à le suivre le plus rapidement possible depuis les cuisines, dans des ruelles avant de petit à petit reconnaitre le chemin jusqu’à l’endroit où je logeais.
Fronçant un coup les sourcils de surprise, je ne me suis pas arrêté en si bon chemin avant de voir mon petit mot se glisser sous ta porte.
Une minute, deux minutes…
Aucun signe alors que tu devais pourtant bien l’avoir lu.
« Lyam ! » Voilà que je me suis mis à toquer à la porte.
Aucune réponse.
« LYAM ! »
Toujours rien…
Tu le faisais exprès, aucune autre raison n’était possible à dix heures du matin un jour de semaine. Alors dans mon impatience et surtout ma frustration (comprenant la peur de perdre Mochi) je me suis mis à tenter d’ouvrir ta porte et… Bingo ! Le verrou n’était pas enclenché. (Ce n’est pas ce qui m’aurait retenu bien longtemps.)
Un regard sur la droite, puis sur la gauche en ne voyant personne. L’origami ne m’étant revenu, il ne pouvait n’avoir qu’atteint son destinataire et sans aucune gêne, je me suis mis à te chercher dans ton propre appartement.
Salon, cuisine et chambre : Personne ! A croire que tu étais en train de jouer à cache-cache. Peut-être avais-tu pris l’habitude des tueurs en série et tu attendais le bon moment pour m’arracher la vie ?
Ah… Que je ne prenne pas mes fantasmes pour des réalités dans une telle situation.
Une dernière pièce attira mon attention et encore une fois sans attendre, j’en ouvris la porte pour tomber sur ta salle de bain et…
…
Tes paroles qui m’expliquaient l’amour des bains me revint en tête, cette soirée où tu avais fait disjoncter mon corps d’une façon si cruelle...
Et aujourd’hui, c’était endormi à l’intérieur dans lequel je venais de te retrouver. (Aucun signe d’une mort ou tentative de suicide, je ne me suis pas inquiété.)
Je savais très bien que la situation dans laquelle je me trouvais ne se faisait pas et pourtant, je me suis simplement approché de toi et t’observer dans ce calme qui nous entourait. Peut-être était-ce car ce n’était pas la première fois que je te voyais nu ?
Pourtant, mes yeux eurent le réflexe de te scruter, te détailler… Comme pour comparer avec ce passé maintenant si longtemps (mais toujours gravé dans ma mémoire) et voir si ton corps avait changé ou pas. (La dernière fois, dans les bains, je n’y avais pas tant prêté attention que ça.)
Même si j’avais souvent fait des blagues sur ta chevelure, elles n’avaient jamais été négatives même si tu l’avais toujours pris ainsi. Car même si je te déteste, je ne pouvais mentir que je t’avais toujours trouvé un charme hardant.
Sentant mes joues rougir un coup, je me suis rapidement secouer la tête pour revenir à la raison première de ma venue.
« LYAM !! » Ai-je à nouveau dit en élevant la voix, un peu penché au-dessus de toi pour être certain de te réveiller et que tu me vois.
Depuis quand on dort aussi tard dans une journée ??
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
La matinée avait tout pour être parfaite. Je n'avais pas besoin de me lever, car Sei n'avait pas besoin de moi ce matin. Par habitude, je m'étais pourtant réveillé à l'heure habituelle, mais rapidement, un bain chaud fut prêt à m'accueillir. Le bonheur de pouvoir me glisser dedans, de sentir la mousse plus fraiche contre moi et les odeurs délicieuses des produits mis dans l'eau était tout simplement exquis. Et rapidement la fatigue pris le dessus et je m'endormis dans l'eau, sans crainte aucune de me noyer grâce à la divinité à laquelle je m'étais lié.
Les bruits lointains étaient comme des effets dans mes rêves. Je tournais la tête et c'était comme si tout disparaissait.
Jusqu'à un cri. Mon prénom.
Je me redressais d'un coup, réveillé abruptement. Mais dans une baignoire, glisser est chose facile. Et c'est ce qui arriva. Dans le grand bain confortable, je glissais, retombant dans l'eau en arrière. Mon seul réflexe fut de m'accrocher à ce qu'il y avait de plus proche, poussant un cri rapidement étouffé. Je le sentis alors plus que je ne le vis, même si la tignasse rose frappa mon esprit une seconde. Saisissant Akira comme une bouée de sauvetage, je l'entrainais vers l'eau. Sa proximité et mon sursaut nous avait bien rapproché, trop rapproché. Involontairement, le contact de nos lèvres si fit alors que l'eau nous submergea. Est-ce que je l'avais entrainer entièrement avec moi ? Aucune idée. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Le contact était doux, l'eau était restée chaude grâce à la magie et, excepté le cri qui m'avait sorti du sommeil, je me sentais bien et détendu. Tout cela n'était que la suite d'un rêve, non ?
Sauf qu'il n'y avait pas cette brume inexplicable et impalpable que l'on ressentait autour de nous dans les rêves. Je lâchais prise sur l'individu et le laissais regagner la surface alors que je restais dans le fond de l'eau. Bien que rendu flou par les mouvements du bain, je vis alors son visage et le rouge s'empara de mes joues. Que faisait-il ici ? Là, dans ma salle de bain, chez moi ?
Ressortant instantanément, je mis d'abord mes cheveux en arrière avec mes deux mains, pour qu'ils ne me dérange pas en me plaquant le visage n'importe comment, avant de le fixer, visiblement contrarié.
-Bon sang, Akira ! Je peux savoir ce que tu fiches ici ?!
Je constatais également que la mousse avait disparue au fil des heures écoulées dans l'eau. Le rougissement de mes joues persistait quand je me mis debout et saisis une serviette de bain pour enrouler ma taille dedans. Je pointais ensuite la sortie de la pièce du doigt.
-Sors immédiatement !
Je n'étais habituellement pas gêné par ma nudité, mais être ainsi surpris dans mon intimité sans mon accord, c'était déstabilisant.
Je n'avais pas encore remarqué les origami qui gisaient au sol, attendant que je les lise, ni même les premiers envoyés qui avaient fini dans l'eau, capturés par la mousse quand il y en avait encore.
Les bruits lointains étaient comme des effets dans mes rêves. Je tournais la tête et c'était comme si tout disparaissait.
Jusqu'à un cri. Mon prénom.
Je me redressais d'un coup, réveillé abruptement. Mais dans une baignoire, glisser est chose facile. Et c'est ce qui arriva. Dans le grand bain confortable, je glissais, retombant dans l'eau en arrière. Mon seul réflexe fut de m'accrocher à ce qu'il y avait de plus proche, poussant un cri rapidement étouffé. Je le sentis alors plus que je ne le vis, même si la tignasse rose frappa mon esprit une seconde. Saisissant Akira comme une bouée de sauvetage, je l'entrainais vers l'eau. Sa proximité et mon sursaut nous avait bien rapproché, trop rapproché. Involontairement, le contact de nos lèvres si fit alors que l'eau nous submergea. Est-ce que je l'avais entrainer entièrement avec moi ? Aucune idée. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Le contact était doux, l'eau était restée chaude grâce à la magie et, excepté le cri qui m'avait sorti du sommeil, je me sentais bien et détendu. Tout cela n'était que la suite d'un rêve, non ?
Sauf qu'il n'y avait pas cette brume inexplicable et impalpable que l'on ressentait autour de nous dans les rêves. Je lâchais prise sur l'individu et le laissais regagner la surface alors que je restais dans le fond de l'eau. Bien que rendu flou par les mouvements du bain, je vis alors son visage et le rouge s'empara de mes joues. Que faisait-il ici ? Là, dans ma salle de bain, chez moi ?
Ressortant instantanément, je mis d'abord mes cheveux en arrière avec mes deux mains, pour qu'ils ne me dérange pas en me plaquant le visage n'importe comment, avant de le fixer, visiblement contrarié.
-Bon sang, Akira ! Je peux savoir ce que tu fiches ici ?!
Je constatais également que la mousse avait disparue au fil des heures écoulées dans l'eau. Le rougissement de mes joues persistait quand je me mis debout et saisis une serviette de bain pour enrouler ma taille dedans. Je pointais ensuite la sortie de la pièce du doigt.
-Sors immédiatement !
Je n'étais habituellement pas gêné par ma nudité, mais être ainsi surpris dans mon intimité sans mon accord, c'était déstabilisant.
Je n'avais pas encore remarqué les origami qui gisaient au sol, attendant que je les lise, ni même les premiers envoyés qui avaient fini dans l'eau, capturés par la mousse quand il y en avait encore.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Seizan
Lyam
04.04.98「 Easter candy corn 」
Je vais finir par croire que tu aimes me faire crier aujourd’hui, Lyam ! C’était quand même la troisième fois que je criais ton nom et que tu ne me répondais pas.
Enfin, cette troisième fois était tout de même différente car même si je n’avais eu réponse, c’était une réaction que tu venais d’avoir devant moi.
Un sursaut suivit d’un cri étouffé qui me laissa échapper un pouffement de rire et alors que j’allais lâcher un « enfin ! » je n’en eu pas le temps que je sentis ta main s’accrocher à ma chemise et n’ayant aucune prise possible, je me suis retrouvé entrainé dans ton bain, au-dessus de toi.
La maladresse se passant bien trop rapidement, je n’eus le temps de prendre mon souffle que l’eau s’infiltra dans mes narines et doucement dans mes poumons. (Est-ce que finalement tu allais me tuer en me noyant ? Je ne demande que ça, Lyam…)
Au contraire, la brulure de mes poumons ne dura à peine que deux ou trois secondes avant que mes lèvres rencontrent quelque chose de doux, de chauds… Une sensation que je ne connaissais que trop bien : les lèvres qui se pressaient contre mes lippes. J’avais l’impression d’être dans une bulle magique que personne ne pouvait venir faire éclater.
N’ayant pas vraiment le temps d’assimiler la situation, je ne les décollais pas, profitant de l’air que ce baiser pouvait me transmettre par un réflexe de survie humaine que je ne devrais même pas avoir en lien avec mes principes.
( Pourtant, je ne pouvais me mentir : qu’est-ce que c’était agréable…)
Doucement, je sentis l’emprise autour de mon corps se desserrer, me libérer pour me permettre de remonter à la surface ce que je fis pour comprendre ce qui c’était réellement passer.
Une fois la tête émergée, la toux me prit violemment et l’eau ingurgitée finit par ressortir et ainsi retrouver mes esprits. Toi, toujours la tête dans les profondeurs, mes idées devinrent claires et mes joues s’empourprèrent sans que je ne puisse les retenir.
J’avais pour habitude d’être celui qui drague, qui tourne autour de mes proies, de mes futurs amants… Mais quand la situation se retournait, je pouvais facilement perdre mes moyens. (Je n’avais pas l’habitude qu’on s’intéresse à moi sans que je n’aie lancé ce petit jeu. Après tout, on peut si facilement trouver mieux que moi.)
Cet accident en faisait maintenant partie et quand tu sortis en fin la tête hors de l’eau, je ne pus retenir un rire gêné et une expression qui allait parfaitement avec.
(Bon d’accord, je dois avouer que te voir ainsi remettre tes cheveux en place ne m’a pas laissé indifférent.)
Il en fut de même quand tu finis par te lever, mes yeux ne purent se détacher de toi jusqu’à que cette serviette t’entoure et que mes prunelles fixent ce mur qui était drôlement joli.
Quand tu pris la parole, je finis enfin par sortir de ce bain improviser et de manquer de trébucher à mon tour à cause de mes vêtements complètement trempés. Je ne me fis pas prier et sortit de la pièce en me dirigeant vers le salon pour m’assoir sur le fauteuil le plus proche de la porte.
« Qu’est-ce que je fiche ici ? C’est ta faute ! Ça fait trois heures que j’essaie de t’envoyer des origamis et que tu ne me réponds pas ! On ne s’endort pas comme ça dans son bain, surtout aussi tard dans la matinée ! » J’avais pris une voix geignarde, chouineuse… Sans me retenir de me plaindre et commencer à essorer mes vêtements sur ce pauvre support qui n’avait rien demandé.
« Et tu aurais pu me demander au lieu de m’inviter ainsi dans ton bain… Je suis trempé maintenant ! Et je n’ai pas d’habits de rechange sur moi… » Oui, j’habitais à côté, mais le temps que j’y aille, je pouvais encore plus tremper ton appartement et attraper froid.
Pour le moment, j’allais simplement attendre que tu sortes de cette pièce et profiter que tu ne vois pas cette expression confuse que j’avais encore incrustée sur mon visage.
Deux doigts posés sur mes lèvres, les rouges avaient peines à partir et cette douceur, ce parfum m’avait rappelé des souvenirs…
Non ceux de cette guerre que nous avions partagés lors du coup d’état… Ce jour-ci, c’était le fer qui avait envahi ma bouche et mes narines.
Mais plutôt cette délicate saveur sucrée que je n’avais pas eu le droit de regoutté depuis des années. Je ne pus retenir un rire jaune et me secouer la tête pour ainsi remettre mes idées en place.
Enfin, cette troisième fois était tout de même différente car même si je n’avais eu réponse, c’était une réaction que tu venais d’avoir devant moi.
Un sursaut suivit d’un cri étouffé qui me laissa échapper un pouffement de rire et alors que j’allais lâcher un « enfin ! » je n’en eu pas le temps que je sentis ta main s’accrocher à ma chemise et n’ayant aucune prise possible, je me suis retrouvé entrainé dans ton bain, au-dessus de toi.
La maladresse se passant bien trop rapidement, je n’eus le temps de prendre mon souffle que l’eau s’infiltra dans mes narines et doucement dans mes poumons. (Est-ce que finalement tu allais me tuer en me noyant ? Je ne demande que ça, Lyam…)
Au contraire, la brulure de mes poumons ne dura à peine que deux ou trois secondes avant que mes lèvres rencontrent quelque chose de doux, de chauds… Une sensation que je ne connaissais que trop bien : les lèvres qui se pressaient contre mes lippes. J’avais l’impression d’être dans une bulle magique que personne ne pouvait venir faire éclater.
N’ayant pas vraiment le temps d’assimiler la situation, je ne les décollais pas, profitant de l’air que ce baiser pouvait me transmettre par un réflexe de survie humaine que je ne devrais même pas avoir en lien avec mes principes.
( Pourtant, je ne pouvais me mentir : qu’est-ce que c’était agréable…)
Doucement, je sentis l’emprise autour de mon corps se desserrer, me libérer pour me permettre de remonter à la surface ce que je fis pour comprendre ce qui c’était réellement passer.
Une fois la tête émergée, la toux me prit violemment et l’eau ingurgitée finit par ressortir et ainsi retrouver mes esprits. Toi, toujours la tête dans les profondeurs, mes idées devinrent claires et mes joues s’empourprèrent sans que je ne puisse les retenir.
J’avais pour habitude d’être celui qui drague, qui tourne autour de mes proies, de mes futurs amants… Mais quand la situation se retournait, je pouvais facilement perdre mes moyens. (Je n’avais pas l’habitude qu’on s’intéresse à moi sans que je n’aie lancé ce petit jeu. Après tout, on peut si facilement trouver mieux que moi.)
Cet accident en faisait maintenant partie et quand tu sortis en fin la tête hors de l’eau, je ne pus retenir un rire gêné et une expression qui allait parfaitement avec.
(Bon d’accord, je dois avouer que te voir ainsi remettre tes cheveux en place ne m’a pas laissé indifférent.)
Il en fut de même quand tu finis par te lever, mes yeux ne purent se détacher de toi jusqu’à que cette serviette t’entoure et que mes prunelles fixent ce mur qui était drôlement joli.
Quand tu pris la parole, je finis enfin par sortir de ce bain improviser et de manquer de trébucher à mon tour à cause de mes vêtements complètement trempés. Je ne me fis pas prier et sortit de la pièce en me dirigeant vers le salon pour m’assoir sur le fauteuil le plus proche de la porte.
« Qu’est-ce que je fiche ici ? C’est ta faute ! Ça fait trois heures que j’essaie de t’envoyer des origamis et que tu ne me réponds pas ! On ne s’endort pas comme ça dans son bain, surtout aussi tard dans la matinée ! » J’avais pris une voix geignarde, chouineuse… Sans me retenir de me plaindre et commencer à essorer mes vêtements sur ce pauvre support qui n’avait rien demandé.
« Et tu aurais pu me demander au lieu de m’inviter ainsi dans ton bain… Je suis trempé maintenant ! Et je n’ai pas d’habits de rechange sur moi… » Oui, j’habitais à côté, mais le temps que j’y aille, je pouvais encore plus tremper ton appartement et attraper froid.
Pour le moment, j’allais simplement attendre que tu sortes de cette pièce et profiter que tu ne vois pas cette expression confuse que j’avais encore incrustée sur mon visage.
Deux doigts posés sur mes lèvres, les rouges avaient peines à partir et cette douceur, ce parfum m’avait rappelé des souvenirs…
Non ceux de cette guerre que nous avions partagés lors du coup d’état… Ce jour-ci, c’était le fer qui avait envahi ma bouche et mes narines.
Mais plutôt cette délicate saveur sucrée que je n’avais pas eu le droit de regoutté depuis des années. Je ne pus retenir un rire jaune et me secouer la tête pour ainsi remettre mes idées en place.
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
Alors que l'intrus s'enfuyait de la pièce, je sortais également du bain. Frictionnant rapidement mon corps, j'enfilais sous-vêtement et pantalon. Je gardais une serviette autour de mon coup, pour mes cheveux qui avaient fini complétement mouillé avec ma glissade dans le fond de l'eau. Je l'écoutais tout en me dépêchant. J'avais senti son regard sur moi et j'étais gêné et mal à l'aise d'avoir ainsi été surpris et observé. Depuis combien de temps avait-il pénétré chez moi ? Est-ce qu'il m'avait regardé dormir aussi ? Je secouais la tête de gauche à droite pour chasser ces idées.
Il me parlait d'origami et je vis alors les morceaux de papiers dans la pièce. Je poussais un soupir. Si je dormais, c'était évident que je n'avais pas pu les lire et donc encore moins y répondre. Je sortis de la pièce, tenant dans la main un autre drap de bain. J'allais vers lui et le lui tendis, avant de froncer les sourcils en voyant qu'il trempait en toute impunité mon intérieur.
-Ce n'est pas une raison pour ruiner mon mobilier. Je dois avoir un peignoir, si tu veux. Ça fera l'affaire pour que tu cesses de tout mouiller. Surtout que ton appartement est juste à côté.
Quelque peu agacé, je m'écartais de lui et séchais négligemment mes cheveux.
-Bon. Je crois qu'on va devoir remettre les points sur les i. Si quelqu'un ne te répond pas, c'est qu'il est occupé.
Ou qu'il lui est arrivé quelque chose de plus grave...
-Mon bain, c'est mon second lit. Alors oui, j'y dors. Et oui, même en matinée. Je ne travaillais pas ce matin.
Et ça devait être un matin relax et tranquille. Tu parles, ce réveil fut stressant, angoissant, gênant. Je le voulais aussi désagréable, mais une part de moi s'y refusait.
-Et surtout. Je ne t'ai pas invité. D'où on entre comme ça chez les gens ? D'où tu te penches de la sorte sur quelqu'un qui se repose ? D'où tu cries pour réveiller ? Évidemment que j'ai paniqué !!
Je me retournais vers lui, plongeant mon regard dans le sien mais ne parvenant pas à l'y ancrer. Ce type avait vraiment le don pour me déstabiliser et m'agacer.
-Enfin, soit. Maintenant que tu es là, qu'est-ce qu'il y a de si urgent ?
Je m'étais radouci dans ma façon de parler. Je regardais par la fenêtre fermée, une main posée sur la hanche.
Il me parlait d'origami et je vis alors les morceaux de papiers dans la pièce. Je poussais un soupir. Si je dormais, c'était évident que je n'avais pas pu les lire et donc encore moins y répondre. Je sortis de la pièce, tenant dans la main un autre drap de bain. J'allais vers lui et le lui tendis, avant de froncer les sourcils en voyant qu'il trempait en toute impunité mon intérieur.
-Ce n'est pas une raison pour ruiner mon mobilier. Je dois avoir un peignoir, si tu veux. Ça fera l'affaire pour que tu cesses de tout mouiller. Surtout que ton appartement est juste à côté.
Quelque peu agacé, je m'écartais de lui et séchais négligemment mes cheveux.
-Bon. Je crois qu'on va devoir remettre les points sur les i. Si quelqu'un ne te répond pas, c'est qu'il est occupé.
Ou qu'il lui est arrivé quelque chose de plus grave...
-Mon bain, c'est mon second lit. Alors oui, j'y dors. Et oui, même en matinée. Je ne travaillais pas ce matin.
Et ça devait être un matin relax et tranquille. Tu parles, ce réveil fut stressant, angoissant, gênant. Je le voulais aussi désagréable, mais une part de moi s'y refusait.
-Et surtout. Je ne t'ai pas invité. D'où on entre comme ça chez les gens ? D'où tu te penches de la sorte sur quelqu'un qui se repose ? D'où tu cries pour réveiller ? Évidemment que j'ai paniqué !!
Je me retournais vers lui, plongeant mon regard dans le sien mais ne parvenant pas à l'y ancrer. Ce type avait vraiment le don pour me déstabiliser et m'agacer.
-Enfin, soit. Maintenant que tu es là, qu'est-ce qu'il y a de si urgent ?
Je m'étais radouci dans ma façon de parler. Je regardais par la fenêtre fermée, une main posée sur la hanche.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Seizan
Lyam
04.04.98「 Easter candy corn 」
Rah, mais qu’est-ce qu’il m’énervait celui-là ! Tu allais encore combien de temps, Lyam ? Tu sais, ton eau ne reste pas chaude sur mes vêtements ! Et je n’avais aucun moyen de me sécher correctement alors j’essorais le peu que je pouvais…
Te voyant ressortir de ta salle de bain, mes yeux eurent le réflexe de scruter quelques secondes ton corps que je n’avais jamais trouvé repoussant, bien au contraire. Je crois même que la situation m’excite un peu, mais je n’étais pas d’humeur à ce genre de petit jeu et encore moins avec toi.
« C’est pas ma faute ! Tu m’as entrainé dans ton bain sans me demander ma permission… Et je ne peux pas rentrer chez moi comme ça. Je vais encore plus tremper ton appartement en marchant et imagine si quelqu’un sort en même temps et que je porte ton peignoir ??? On risque de croire qu’on a fait des choses ! Olalala » Ai-je dit en entourant mes joues de mes mains.
Est-ce que j’en avais quelque chose à faire ? Absolument pas. Je ne compte pas le nombre de fois où en un mois, tu as dû m’entendre m’envoler pour le septième ciel en compagnie bien différentes. Mais je sais que tu ne pourras jamais comprendre cette adrénaline dont j’ai besoin pour ne plus sentir la maladie qui me dévore.
« Mais trois heures c’est long ! Surtout en jours de semaine ! Et le sujet était important ! Je m’inquiétais et on sait jamais, si tu voulais me le cacher… » J’avais à nouveau pris une mine boudeuse, j’y tiens à Mochi, tu sais !
Et alors que tu étais en train de me faire la morale, je t’écoutais à moitié en commençant à me déshabiller doucement.
Mon manteau me quittant, mon nœud et ma chemise le suivant.
D’une main j’avais attrapé la serviette que tu m’avais lancé pour me sécher un peu les cheveux et sans aucune pudeur, mon pantalon avait retrouvé le reste de mes vêtements.
« Il faudra plus qu’un sort pour les sécher… » Pas comme cette fois où tu nous avais fait tomber dans ce petit étang.
« Et c’était ouvert ! Alors, oui je me suis permis. Si tu avais été en danger, tu aurais préféré que je te laisse te noyer ? » Simple remarque curieuse de connaitre ta réponse et si tu allais me remballer.
Doucement, je continuais de me sécher le corps, passant ce linge sur mon torse, mes jambes sans aucune pudeur j’avais l’habitude qu’on m’observe, je ne connaissais pas vraiment le mot pudeur. Puis elle passa sur cette cicatrice que tu m’avais faite lorsque ton épée avait transpercé mon épaule. (Je me demande ce que tu penses de pouvoir apercevoir ton œuvre sur mon corps ?)
« Je voulais venir voir Mochi. Tu avais dit que tu m’autorisais à venir le voir quand je le désirais, alors je voulais, pour une fois, être poli et te prévenir… J’espère que tu ne me caches pas quelque chose et qu’il va bien ! Ou que Sei ne lui a pas fait de mal ! » Ma voix avait commencé sur un ton un peu boudeur, comme si j’avais de la peine à te dire ma véritable raison qui pouvait être enfantine.
Mais cette peur avait été bien réelle, comme si quelque chose m’avait empêché de la calmer, de me changer les idées… (Je ne savais pas encore que ma maladie eût évolué à un point de m’englober de phobie soudaine et passagère.)
Et alors que j’allais dire quelque chose en plus, je ne pus retenir un petit éternuement.
Super, si j’attrapais un rhume maintenant, je ne suis pas sûr d’y survivre… Il faut dire que je n’avais pas vraiment de quoi me sécher les cheveux, avec une simple serviette pour me réchauffer, j’allais bien vite attraper la mort…
(Pourtant, par moment, je sentais que mes joues se réchauffaient étrangement.)
Te voyant ressortir de ta salle de bain, mes yeux eurent le réflexe de scruter quelques secondes ton corps que je n’avais jamais trouvé repoussant, bien au contraire. Je crois même que la situation m’excite un peu, mais je n’étais pas d’humeur à ce genre de petit jeu et encore moins avec toi.
« C’est pas ma faute ! Tu m’as entrainé dans ton bain sans me demander ma permission… Et je ne peux pas rentrer chez moi comme ça. Je vais encore plus tremper ton appartement en marchant et imagine si quelqu’un sort en même temps et que je porte ton peignoir ??? On risque de croire qu’on a fait des choses ! Olalala » Ai-je dit en entourant mes joues de mes mains.
Est-ce que j’en avais quelque chose à faire ? Absolument pas. Je ne compte pas le nombre de fois où en un mois, tu as dû m’entendre m’envoler pour le septième ciel en compagnie bien différentes. Mais je sais que tu ne pourras jamais comprendre cette adrénaline dont j’ai besoin pour ne plus sentir la maladie qui me dévore.
« Mais trois heures c’est long ! Surtout en jours de semaine ! Et le sujet était important ! Je m’inquiétais et on sait jamais, si tu voulais me le cacher… » J’avais à nouveau pris une mine boudeuse, j’y tiens à Mochi, tu sais !
Et alors que tu étais en train de me faire la morale, je t’écoutais à moitié en commençant à me déshabiller doucement.
Mon manteau me quittant, mon nœud et ma chemise le suivant.
D’une main j’avais attrapé la serviette que tu m’avais lancé pour me sécher un peu les cheveux et sans aucune pudeur, mon pantalon avait retrouvé le reste de mes vêtements.
« Il faudra plus qu’un sort pour les sécher… » Pas comme cette fois où tu nous avais fait tomber dans ce petit étang.
« Et c’était ouvert ! Alors, oui je me suis permis. Si tu avais été en danger, tu aurais préféré que je te laisse te noyer ? » Simple remarque curieuse de connaitre ta réponse et si tu allais me remballer.
Doucement, je continuais de me sécher le corps, passant ce linge sur mon torse, mes jambes sans aucune pudeur j’avais l’habitude qu’on m’observe, je ne connaissais pas vraiment le mot pudeur. Puis elle passa sur cette cicatrice que tu m’avais faite lorsque ton épée avait transpercé mon épaule. (Je me demande ce que tu penses de pouvoir apercevoir ton œuvre sur mon corps ?)
« Je voulais venir voir Mochi. Tu avais dit que tu m’autorisais à venir le voir quand je le désirais, alors je voulais, pour une fois, être poli et te prévenir… J’espère que tu ne me caches pas quelque chose et qu’il va bien ! Ou que Sei ne lui a pas fait de mal ! » Ma voix avait commencé sur un ton un peu boudeur, comme si j’avais de la peine à te dire ma véritable raison qui pouvait être enfantine.
Mais cette peur avait été bien réelle, comme si quelque chose m’avait empêché de la calmer, de me changer les idées… (Je ne savais pas encore que ma maladie eût évolué à un point de m’englober de phobie soudaine et passagère.)
Et alors que j’allais dire quelque chose en plus, je ne pus retenir un petit éternuement.
Super, si j’attrapais un rhume maintenant, je ne suis pas sûr d’y survivre… Il faut dire que je n’avais pas vraiment de quoi me sécher les cheveux, avec une simple serviette pour me réchauffer, j’allais bien vite attraper la mort…
(Pourtant, par moment, je sentais que mes joues se réchauffaient étrangement.)
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
Je m'indigne qu'il ose dire que c'était ma faute ! Ce n'était pas volontairement que j'avais agis ! Qu'y pouvais-je s'il se trouvait être l'appui le plus proche que ma main avait trouvé ?! En revanche, il marquait un point. Si quelqu'un le croisait en peignoir, sortant de ma chambre, connaissant Akira, ça pourrait finir un rumeur désagréable. Je soupirais, encore. J'avais besoin d'un café ou de quelque chose pour occuper mes mains. Malheureusement, je n'en avais pas. Je lui jetais un coup d'oeil pour m'apercevoir qu'il faisait tomber ses vêtements. J'ouvris la bouche pour parler puis la refermais de suite. Non, finalement, c'était une bonne idée qu'il les retire. Même s'il aurait pu le dire.
-Eh bien, vas-y, fait comme chez toi...
Je n'avais pas pu m'empêcher de le dire malgré tout. Je m'approchais de lui et me penchais pour ramasser les habits abandonnés. Je ne souhaitais pas devoir tout nettoyé car il laissait ça là, en plan. Je disparus dans la salle de bain, les y déposais et revenais avec un drap de bain bien plus grand. Il pourrait s'enrouler à volonté dedans.
-En aucun cas je ne me serai noyer, tu sais ? Mais c'est.... gentil ? de t'inquiéter pour moi.
Par contre, s'il y avait le feu, j'aurai été ravi qu'il vienne m'aider. Quoique vu ma magie, j'aurai pu l'éteindre facilement, tout dépend du feu.
Et enfin, il expliqua la raison de sa venue, qu'il avait auparavant fait sentir sans pour autant dire de quoi il ressortait.
-Ah. C'est donc pour Mochi ? Hm... Hier, il allait bien, donc je ne vois pas pourquoi il irait mal aujourd'hui ? Et Sei ne lui ferait pas de mal. Je ne pense pas que ce soit le type de créature qui l'intéresse le plus. Donc, ne t'en fait pas. Mais même en prévenant, tu aurais pu aller le voir. Pourquoi venir directement jusqu'à chez moi ? Enfin. Ce n'est pas grave.
Il y avait pire dans la vie. Comme la bataille que nous avions livré et cette cicatrice que je t'avais laissée. J'avais évité de la regarder. Sans doute était-ce pour cela que j'avais été dans la salle de bain pour y mettre les vêtements d'Akira, pour me soustraire à la vision de la blessure infligée.
-Tu avais absolument besoin de ma présence pour voir Mochi ? Je vais croire qu'en réalité c'est toi qui tente de nous faire nous rencontrer si souvent.
Je tentais de l'humour. Je tentais de changer. Je tentais d'appliquer des conseils reçus et te montrer que je n'étais pas si coincé que ce que tu pensais. Mais cela faisait bizarre, surtout avec toi. Cela aurait plus naturel avec mes proches, mais là... Pouvait-on dire que nous étions proches au vu de ce que nous avions vécu ensemble ?
Comme si je ne pouvais tenir en place, j'allais dans ma chambre pour chercher une chemise propre que j'enfilais sans pour autant la fermer. Je revenais vers lui, avec dans les bras d'autres habits.
-Enfile ça si tu veux. C'est trop grand, mais si tu ne veux pas traverser un couloir en peignoir, c'est le mieux. À moins que tu préfères le traverser nu ? Si quelqu'un te voit, il se dira sûrement que c'est normal, après tout, non ? Mais comme tu l'as si bien souligné, il est tard. Hm... Peut-être presque midi ? Un peu avant ? Je ne sais pas. Mais en somme, ils sont ailleurs et ne t'observe pas.
Puisque c'était moi qui pouvait t'observer en ce moment. À mon plus grand désespoir.
-Eh bien, vas-y, fait comme chez toi...
Je n'avais pas pu m'empêcher de le dire malgré tout. Je m'approchais de lui et me penchais pour ramasser les habits abandonnés. Je ne souhaitais pas devoir tout nettoyé car il laissait ça là, en plan. Je disparus dans la salle de bain, les y déposais et revenais avec un drap de bain bien plus grand. Il pourrait s'enrouler à volonté dedans.
-En aucun cas je ne me serai noyer, tu sais ? Mais c'est.... gentil ? de t'inquiéter pour moi.
Par contre, s'il y avait le feu, j'aurai été ravi qu'il vienne m'aider. Quoique vu ma magie, j'aurai pu l'éteindre facilement, tout dépend du feu.
Et enfin, il expliqua la raison de sa venue, qu'il avait auparavant fait sentir sans pour autant dire de quoi il ressortait.
-Ah. C'est donc pour Mochi ? Hm... Hier, il allait bien, donc je ne vois pas pourquoi il irait mal aujourd'hui ? Et Sei ne lui ferait pas de mal. Je ne pense pas que ce soit le type de créature qui l'intéresse le plus. Donc, ne t'en fait pas. Mais même en prévenant, tu aurais pu aller le voir. Pourquoi venir directement jusqu'à chez moi ? Enfin. Ce n'est pas grave.
Il y avait pire dans la vie. Comme la bataille que nous avions livré et cette cicatrice que je t'avais laissée. J'avais évité de la regarder. Sans doute était-ce pour cela que j'avais été dans la salle de bain pour y mettre les vêtements d'Akira, pour me soustraire à la vision de la blessure infligée.
-Tu avais absolument besoin de ma présence pour voir Mochi ? Je vais croire qu'en réalité c'est toi qui tente de nous faire nous rencontrer si souvent.
Je tentais de l'humour. Je tentais de changer. Je tentais d'appliquer des conseils reçus et te montrer que je n'étais pas si coincé que ce que tu pensais. Mais cela faisait bizarre, surtout avec toi. Cela aurait plus naturel avec mes proches, mais là... Pouvait-on dire que nous étions proches au vu de ce que nous avions vécu ensemble ?
Comme si je ne pouvais tenir en place, j'allais dans ma chambre pour chercher une chemise propre que j'enfilais sans pour autant la fermer. Je revenais vers lui, avec dans les bras d'autres habits.
-Enfile ça si tu veux. C'est trop grand, mais si tu ne veux pas traverser un couloir en peignoir, c'est le mieux. À moins que tu préfères le traverser nu ? Si quelqu'un te voit, il se dira sûrement que c'est normal, après tout, non ? Mais comme tu l'as si bien souligné, il est tard. Hm... Peut-être presque midi ? Un peu avant ? Je ne sais pas. Mais en somme, ils sont ailleurs et ne t'observe pas.
Puisque c'était moi qui pouvait t'observer en ce moment. À mon plus grand désespoir.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Seizan
Lyam
04.04.98「 Easter candy corn 」
Je ne pus me retenir de te tirer la langue à la suite de ta remarque concernant le fait que je n’étais pas vraiment gêné à me changer chez toi. Si tu préférais que j’en mette partout, c’était ton problème ! Moi qui essayais de faire quelque chose de bien, voilà que tu râlais encore. Tu ne changeras jamais de ce côté, n’est-ce pas ?
Par contre, je ne pus retenir une expression surprise à l’entente que j’avais été gentil de m’inquiéter pour toi… HEY ! Comment oses-tu changer la tournure de mes phrases ? C’est pour Mochi que je me suis fait du souci, pas pour toi ! Mais comme à chaque fois que je ne m’attendais pas à ce qu’une situation gênante me tombe dessus, je perdais un peu mes moyens.
« Je ne me suis pas inquiété pour toi ! Tu m’as déjà dit que tu appréciais beaucoup les bains et que ta divinité était en lien. C’est pour Mochi que je m’inquiète ! » Avais-je réagi d’une voix à nouveau enfantine, croisant un peu les bras en détournant le regard. ( Était-ce réellement le cas ?)
Te voyant ramasser mes habits, je me suis demandé si j’allais être coincé dans ton salon jusqu’à qu’ils soient réellement sec. Est-ce que tu étais en train de me prendre en otage ?? Woah ! D’accord, j’ai encore les pensées qui partaient bien trop loin et qui furent calmer par un grand linge que tu venais de me tendre. Sans perdre une seconde, je me suis emmitouflé dedans tel un burrito.
Ah, il fait quand même bien moins froid maintenant…
« J’ai essayé d’aller le voir, mais c’était fermé… C’est pour cette raison que j’ai encore plus cru que tu me cachais quelque chose ! » Mes sourcils froncés, mes yeux rivés dans les tiens. La confiance n’était clairement pas encore là.
Et la suite de tes paroles.
« Hey ! Menteur ! » Je tombais droit dedans.
« C’est plutôt le contraire, c’est toi que je croise souvent alors que j’étais en premier sur un lieu. Est-ce que tu m’espionnes depuis aussi longtemps, Lyam ??? » Tout était dit sur une intonation de blague, mais il y avait tout de même des doutes que cela soit la vérité.
Depuis notre réunion avec Yori, je savais que n’importe qui pouvait être en voie à surveiller mes faits et gestes… Mais ce n’est pas ce qui allait me priver de m’amuser. ~
ET VOILA QUE TU PARTAIS ENCORE ???
Mais cette fois-ci mes pensées n’eurent pas le temps de s’envoler car ce fut une drôle de proposition que tu venais de me faire. Prendre dans tes habits ? Est-ce que tu étais sérieux ? Mine interrogatrice implantée, je penchais un peu ma tête sur le côté.
« Oh tu sais, moi ça ne me dérangerait pas ce genre de rumeur. Ce n’est pas comme si je cachais réellement que j’avais plusieurs partenaires pour m’amuser. » J’avais lâché d’une manière presque trop naturelle.
« C’est plutôt toi que cela risque de gêner, non ? A moins que tu aies changé d’avis sur la question ? » Encore un ton ironique, je connaissais déjà la réponse, mais c’était si amusant de te voir reprendre ce ton sec quelques instants. En tout cas, pour agrémenter mes paroles, mes yeux ne s’étaient pas détournés de cette chemise toujours ouverte.
Comme je n’étais tout de même pas un batard -enfin de ce point de vue- j’ai accepté tes vêtements que j’enfilais après avoir brisé mon petit cocon. Je ne pus retenir un frisson entre les deux étapes et alors que j’allais à nouveau retourner au chaud, je fronçai un peu les sourcils comme surpris.
« Elle porte toujours ton odeur. » Pourquoi est-ce que je l’avais dit ? Surtout le coup de la surprise, certainement.
Parfois, j’oubliai que j’avais une très bonne mémoire des odeurs et la tienne n’avait jamais été désagréable. (Dommage que ton comportement et ton humeur ne soient pas aussi léger que ton parfum.)
Par contre, je ne pus retenir une expression surprise à l’entente que j’avais été gentil de m’inquiéter pour toi… HEY ! Comment oses-tu changer la tournure de mes phrases ? C’est pour Mochi que je me suis fait du souci, pas pour toi ! Mais comme à chaque fois que je ne m’attendais pas à ce qu’une situation gênante me tombe dessus, je perdais un peu mes moyens.
« Je ne me suis pas inquiété pour toi ! Tu m’as déjà dit que tu appréciais beaucoup les bains et que ta divinité était en lien. C’est pour Mochi que je m’inquiète ! » Avais-je réagi d’une voix à nouveau enfantine, croisant un peu les bras en détournant le regard. ( Était-ce réellement le cas ?)
Te voyant ramasser mes habits, je me suis demandé si j’allais être coincé dans ton salon jusqu’à qu’ils soient réellement sec. Est-ce que tu étais en train de me prendre en otage ?? Woah ! D’accord, j’ai encore les pensées qui partaient bien trop loin et qui furent calmer par un grand linge que tu venais de me tendre. Sans perdre une seconde, je me suis emmitouflé dedans tel un burrito.
Ah, il fait quand même bien moins froid maintenant…
« J’ai essayé d’aller le voir, mais c’était fermé… C’est pour cette raison que j’ai encore plus cru que tu me cachais quelque chose ! » Mes sourcils froncés, mes yeux rivés dans les tiens. La confiance n’était clairement pas encore là.
Et la suite de tes paroles.
« Hey ! Menteur ! » Je tombais droit dedans.
« C’est plutôt le contraire, c’est toi que je croise souvent alors que j’étais en premier sur un lieu. Est-ce que tu m’espionnes depuis aussi longtemps, Lyam ??? » Tout était dit sur une intonation de blague, mais il y avait tout de même des doutes que cela soit la vérité.
Depuis notre réunion avec Yori, je savais que n’importe qui pouvait être en voie à surveiller mes faits et gestes… Mais ce n’est pas ce qui allait me priver de m’amuser. ~
ET VOILA QUE TU PARTAIS ENCORE ???
Mais cette fois-ci mes pensées n’eurent pas le temps de s’envoler car ce fut une drôle de proposition que tu venais de me faire. Prendre dans tes habits ? Est-ce que tu étais sérieux ? Mine interrogatrice implantée, je penchais un peu ma tête sur le côté.
« Oh tu sais, moi ça ne me dérangerait pas ce genre de rumeur. Ce n’est pas comme si je cachais réellement que j’avais plusieurs partenaires pour m’amuser. » J’avais lâché d’une manière presque trop naturelle.
« C’est plutôt toi que cela risque de gêner, non ? A moins que tu aies changé d’avis sur la question ? » Encore un ton ironique, je connaissais déjà la réponse, mais c’était si amusant de te voir reprendre ce ton sec quelques instants. En tout cas, pour agrémenter mes paroles, mes yeux ne s’étaient pas détournés de cette chemise toujours ouverte.
Comme je n’étais tout de même pas un batard -enfin de ce point de vue- j’ai accepté tes vêtements que j’enfilais après avoir brisé mon petit cocon. Je ne pus retenir un frisson entre les deux étapes et alors que j’allais à nouveau retourner au chaud, je fronçai un peu les sourcils comme surpris.
« Elle porte toujours ton odeur. » Pourquoi est-ce que je l’avais dit ? Surtout le coup de la surprise, certainement.
Parfois, j’oubliai que j’avais une très bonne mémoire des odeurs et la tienne n’avait jamais été désagréable. (Dommage que ton comportement et ton humeur ne soient pas aussi léger que ton parfum.)
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
Ce n'était donc pas pour moi, mais pour Mochi qu'il s'inquiétait. Mais alors, que faisait-il là encore à se perdre en parole avec moi ? Je le scrutais curieux de ses gestes et décisions. D'ailleurs, j'avais bien vu ses regards sur moi. Je pris appui le dos contre le mur, croisant les bras sur mon torse.
-Je pourrais aller t'ouvrir, si ce n'est que ça. Mais rassure toi. Mochi va bien. Tu es pire qu'une mère poule...
Et c'était quoi ces mots ? Comment ça "j’ai encore plus cru que tu me cachais quelque chose !" Comme si j'avais déjà caché des choses. Il pouvait bien parler. Puis je fronçais les sourcils.
-C'est sûr. Je t'espionne depuis le début évidemment. Comme une ombre tapie dans l'ombre. Sans même savoir qui tu étais vraiment. Sans même savoir où tu te trouvais. Sans rien savoir, en réalité. Comment tu veux que j'espionne quelqu'un sans même connaître la vérité sur lui dès le départ ?
Je poussais un soupir. Je m'étais pourtant dit d'arrêter de ressasser cette histoire.
Je détournais les yeux de lui le temps qu'il s'habille, si du moins il acceptait de se vêtir avec ce que je lui proposais. Je râlais encore en l'écoutant parler. Comment pouvait-il être aussi libertin ? Comment j'avais pu me faire berner ? Ou bien avait-il simplement changé avec le temps pour devenir ce qu'il est désormais ?
-Oui, ce genre de rumeur me dérangerait, en effet. Et non, je n'ai pas changé d'avis. Alors, ne m'implique pas dans ce genre d'histoire, je te prie.
C'était suffisamment dérangeant comme ça que d'imaginer ce que pourrait penser les autres. D'ailleurs, pourquoi je m'en souciais maintenant alors que petit, les remarques sur ma sang à demi étranger me laissait presque indifférent ? Cependant, je n'eus pas le temps d'y consacrer réflexion, car ta voix porta des mots étranges à mes oreilles. Je tournais la tête vers toi, tandis qu'un léger rouge gagnait mes joues.
-Évidemment que ça a mon odeur. Tu voudrais que ça sente celle de qui d'autre ?
Comment cela se faisait-il qu'il dise ça ? Nous ne nous tenions jamais si proche pour qu'il puisse me sentir ou même me renifler un peu.
-Comment tu peux te souvenir de mon odeur ? Je t'avais tant marqué que ça ?
J'étais curieux de savoir, mais également gêné. Voulais-je réellement savoir ? Comme pour détourner le sujet, je quittais mon mur et allait vers la porte d'entrée, sans pour autant l'ouvrir.
-Si Monsieur est prêt, peut-être peut-il retrouver des vêtements à sa taille dans son appartement de l'autre côté du couloir ?
Puisqu'il avait fait comme chez lui, j'avais choisi d'utiliser cette formulation, pour lui faire comprendre qu'il me dérangeait. Même si, quand il ne m'ennuyait pas, c'était comme s'il manquait quelque chose.
Et d'un ton plus doux, je poursuivis.
-Je peux t'attendre pour aller voir Mochi. Sauf si tu préfères que j'y aille d'abord pour que je ne t'espionne pas.
Puisque tu avais semblé si convaincu, ou du moins tu le paraissais assez pour que j'y crois à demi et choisisse d'appuyer dessus.
-Je pourrais aller t'ouvrir, si ce n'est que ça. Mais rassure toi. Mochi va bien. Tu es pire qu'une mère poule...
Et c'était quoi ces mots ? Comment ça "j’ai encore plus cru que tu me cachais quelque chose !" Comme si j'avais déjà caché des choses. Il pouvait bien parler. Puis je fronçais les sourcils.
-C'est sûr. Je t'espionne depuis le début évidemment. Comme une ombre tapie dans l'ombre. Sans même savoir qui tu étais vraiment. Sans même savoir où tu te trouvais. Sans rien savoir, en réalité. Comment tu veux que j'espionne quelqu'un sans même connaître la vérité sur lui dès le départ ?
Je poussais un soupir. Je m'étais pourtant dit d'arrêter de ressasser cette histoire.
Je détournais les yeux de lui le temps qu'il s'habille, si du moins il acceptait de se vêtir avec ce que je lui proposais. Je râlais encore en l'écoutant parler. Comment pouvait-il être aussi libertin ? Comment j'avais pu me faire berner ? Ou bien avait-il simplement changé avec le temps pour devenir ce qu'il est désormais ?
-Oui, ce genre de rumeur me dérangerait, en effet. Et non, je n'ai pas changé d'avis. Alors, ne m'implique pas dans ce genre d'histoire, je te prie.
C'était suffisamment dérangeant comme ça que d'imaginer ce que pourrait penser les autres. D'ailleurs, pourquoi je m'en souciais maintenant alors que petit, les remarques sur ma sang à demi étranger me laissait presque indifférent ? Cependant, je n'eus pas le temps d'y consacrer réflexion, car ta voix porta des mots étranges à mes oreilles. Je tournais la tête vers toi, tandis qu'un léger rouge gagnait mes joues.
-Évidemment que ça a mon odeur. Tu voudrais que ça sente celle de qui d'autre ?
Comment cela se faisait-il qu'il dise ça ? Nous ne nous tenions jamais si proche pour qu'il puisse me sentir ou même me renifler un peu.
-Comment tu peux te souvenir de mon odeur ? Je t'avais tant marqué que ça ?
J'étais curieux de savoir, mais également gêné. Voulais-je réellement savoir ? Comme pour détourner le sujet, je quittais mon mur et allait vers la porte d'entrée, sans pour autant l'ouvrir.
-Si Monsieur est prêt, peut-être peut-il retrouver des vêtements à sa taille dans son appartement de l'autre côté du couloir ?
Puisqu'il avait fait comme chez lui, j'avais choisi d'utiliser cette formulation, pour lui faire comprendre qu'il me dérangeait. Même si, quand il ne m'ennuyait pas, c'était comme s'il manquait quelque chose.
Et d'un ton plus doux, je poursuivis.
-Je peux t'attendre pour aller voir Mochi. Sauf si tu préfères que j'y aille d'abord pour que je ne t'espionne pas.
Puisque tu avais semblé si convaincu, ou du moins tu le paraissais assez pour que j'y crois à demi et choisisse d'appuyer dessus.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Seizan
Lyam
04.04.98「 Easter candy corn 」
Comment ça j’étais pire qu’une mère poule ? Est-ce que je m’inquiète aussi rapidement pour rien ? Je ne pris pas le temps de répondre, comme si je réfléchissais si mes pensées étaient actuellement réellement les miennes ou alors était-ce ma maladie qui me les faisait encore se décupler… ? A force, je commençais à avoir de la peine à discerner le vrai du faux.
Et je crois que nous devrions rapidement changer de sujet car t’entendre ainsi parler d’espion allait jouer sur mon cerveau, me faire imaginer que tu disais peut-être une réalité et je n’avais actuellement pas envie de redevenir violent avec toi. Cela serait bête que tu tâches encore plus ton tapis en me tuant dessus n’est-ce pas ?
Ah… Voilà que je recommence…
Je me suis rapidement secoué la tête pour ne pas me laisser envahir…
« Roh… Quel dommage… » Une fausse larme essuyée pour se refus d’un petit amusement qui pourrait être bien sympa.
Cependant, je fus plus surpris par la suite de tes questions me demandant si j’avais réellement retenu ton odeur. Il est vrai que maintenant que tu le dis, malgré mon odorat développé, ai-je pu réellement retenir une senteur aussi particulière malgré le temps… ?
« Ow, tu sais ! C’est normal ! Je suis cuisinier après tout. Le goût passe aussi par l’odorat. Il faut croire que j’ai une très bonne mémoire des senteurs et saveurs » Un petit clin d’œil qui te glissait un sous-entendu particulier. (Je savais toujours aussi bien détourner la conversation.)
Enfin bon ! Te voir ainsi te diriger vers la porte de sortie me soulignait que ce petit jeu allait sûrement être fini pour aujourd’hui.
Il n’était qu’une heure de l’àprès-midi et j’avais encore beaucoup à faire pour le repas de ce soir. J’ai donc sauté sur mes deux pieds dans un hochement de la tête et laissant la grande serviette reposer sur le canapé.
Par contre…
« Oh ? Tu serais d’accord de m’escorter ? Comment dois-je le prendre ? C’est si galant de ta part, Lyam ! Cela serait plus simple d’y aller ensemble, oui. ~ Mais seras-tu réellement capable de me supporter jusque là-bas ? » Ai-je ricané en me penchant en avant.
« Et n’oublie pas de fermer ta chemise, cela serait bête que tout le monde te voit comme ça ! » Un rire soufflé avant de me glisser à l’extérieur.
« Je reviens vite ! ~ »
Et l’espace de quelques secondes, si peu qui montrait que je n’avais pas besoin de tes vêtements (et pourtant) je me suis glissé chez moi, fermant la porte derrière moi.
Est-ce que tu avais tant été marqué par cette histoire d’espion pour que tu appuies à nouveau dessus ? Avais-je raison ou pas ? Est-ce que j’en avais ne serait-ce qu’envie…?
M’avançant dans ma chambre, un miroir croisant mon chemin. Je pris quelques secondes pour m’observer dans tes vêtements, me demander ce que je faisais dedans. Pourquoi est-ce que j’appréciais particulièrement cette odeur, cette sensation… ?
Doucement, je me suis mis à les retirer, ma tête pensante et deux doigts venant caresser de leur bout mes lèvres.
Cette sensation, cette douceur et chaleur.
Elles ne voulaient l’oublier.
« Ahahaha… C’est donc ça ? » Un rire aucunement retenu, comme si je me moquais de ma propre personne.
« Il faut croire que je suis encore plus débile que ce que je pensais ! Je ne tourne vraiment pas rond… » Mes yeux se perdant dans mon reflet si répugnant.
« Au moins, avec toi, je ne risque rien. »
Il fallait simplement que je fasse comme d’habitude, que j’enfouisse tout ça dans la paranoïa de mon cerveau, ma démence camouflée sous des rires, des sourires… Mes mains qui tremblent, qui m’empêche de m’habiller rapidement.
De toute façon, je vais bientôt mourir. (Alors pourquoi mon expression est-elle devenue si triste ? Heureusement que je me suis éloigné du miroir.)
Environ une dizaine de minute plus tard (voir même plus, je n’ai plus notion du temps), me revoilà dans le couloir.
« Lyaaaam ! Tu viens ? Il faut se dépêcher ! Je suis sûr que Mochi m’attends. ♪ » Un sourire affiché, un voix toujours aussi joviale.
Pourtant, mon nœud avait été fait n’importe comment.
Et je crois que nous devrions rapidement changer de sujet car t’entendre ainsi parler d’espion allait jouer sur mon cerveau, me faire imaginer que tu disais peut-être une réalité et je n’avais actuellement pas envie de redevenir violent avec toi. Cela serait bête que tu tâches encore plus ton tapis en me tuant dessus n’est-ce pas ?
Ah… Voilà que je recommence…
Je me suis rapidement secoué la tête pour ne pas me laisser envahir…
« Roh… Quel dommage… » Une fausse larme essuyée pour se refus d’un petit amusement qui pourrait être bien sympa.
Cependant, je fus plus surpris par la suite de tes questions me demandant si j’avais réellement retenu ton odeur. Il est vrai que maintenant que tu le dis, malgré mon odorat développé, ai-je pu réellement retenir une senteur aussi particulière malgré le temps… ?
« Ow, tu sais ! C’est normal ! Je suis cuisinier après tout. Le goût passe aussi par l’odorat. Il faut croire que j’ai une très bonne mémoire des senteurs et saveurs » Un petit clin d’œil qui te glissait un sous-entendu particulier. (Je savais toujours aussi bien détourner la conversation.)
Enfin bon ! Te voir ainsi te diriger vers la porte de sortie me soulignait que ce petit jeu allait sûrement être fini pour aujourd’hui.
Il n’était qu’une heure de l’àprès-midi et j’avais encore beaucoup à faire pour le repas de ce soir. J’ai donc sauté sur mes deux pieds dans un hochement de la tête et laissant la grande serviette reposer sur le canapé.
Par contre…
« Oh ? Tu serais d’accord de m’escorter ? Comment dois-je le prendre ? C’est si galant de ta part, Lyam ! Cela serait plus simple d’y aller ensemble, oui. ~ Mais seras-tu réellement capable de me supporter jusque là-bas ? » Ai-je ricané en me penchant en avant.
« Et n’oublie pas de fermer ta chemise, cela serait bête que tout le monde te voit comme ça ! » Un rire soufflé avant de me glisser à l’extérieur.
« Je reviens vite ! ~ »
Et l’espace de quelques secondes, si peu qui montrait que je n’avais pas besoin de tes vêtements (et pourtant) je me suis glissé chez moi, fermant la porte derrière moi.
Est-ce que tu avais tant été marqué par cette histoire d’espion pour que tu appuies à nouveau dessus ? Avais-je raison ou pas ? Est-ce que j’en avais ne serait-ce qu’envie…?
M’avançant dans ma chambre, un miroir croisant mon chemin. Je pris quelques secondes pour m’observer dans tes vêtements, me demander ce que je faisais dedans. Pourquoi est-ce que j’appréciais particulièrement cette odeur, cette sensation… ?
Doucement, je me suis mis à les retirer, ma tête pensante et deux doigts venant caresser de leur bout mes lèvres.
Cette sensation, cette douceur et chaleur.
Elles ne voulaient l’oublier.
« Ahahaha… C’est donc ça ? » Un rire aucunement retenu, comme si je me moquais de ma propre personne.
« Il faut croire que je suis encore plus débile que ce que je pensais ! Je ne tourne vraiment pas rond… » Mes yeux se perdant dans mon reflet si répugnant.
« Au moins, avec toi, je ne risque rien. »
Il fallait simplement que je fasse comme d’habitude, que j’enfouisse tout ça dans la paranoïa de mon cerveau, ma démence camouflée sous des rires, des sourires… Mes mains qui tremblent, qui m’empêche de m’habiller rapidement.
De toute façon, je vais bientôt mourir. (Alors pourquoi mon expression est-elle devenue si triste ? Heureusement que je me suis éloigné du miroir.)
Environ une dizaine de minute plus tard (voir même plus, je n’ai plus notion du temps), me revoilà dans le couloir.
« Lyaaaam ! Tu viens ? Il faut se dépêcher ! Je suis sûr que Mochi m’attends. ♪ » Un sourire affiché, un voix toujours aussi joviale.
Pourtant, mon nœud avait été fait n’importe comment.
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
Je fronçais les sourcils à sas paroles. Surtout à un mot. La manière dont il l'avait dit et le clin d'oeil qu'il m'avait fait... Le rouge s'empara de mes joues alors que je détournais la tête. Il était sérieux ? Il pouvait se souvenir de ça ?? Vraiment ? Mais alors l'odeur, ça pouvait aussi être autre chose que simplement parce qu'il était cuisinier. Même si cela devait être lié. Franchement, pourquoi je pense à ça moi ???!!!
-Prends le comme tu veux. C'était juste de la politesse. Et si je ne supporte pas, je n'aurai qu'à te planter là et retourner à mes affaires !
Le seul problèmes étant que je ne pouvais mettre mes origami sur silencieux. Je les recevrai toujours de manière intempestive et indésirable. Et puis, il fit remarquer ma chemise et précipitamment mes mains commencèrent à la fermer. Un oubli, car je me sentais à l'aise avec simplement le tissus sur moi, sans être trop entravé, une sensation agréable. Je ne lui répondis rien, car je ne voulais pas me justifier. Je n'avais surtout rien à justifier.
-Va te rhabiller aussi...
J'avais soufflé ces quelques mots alors qu'il s'esquivait déjà. Il était toujours aussi insupportable. Je me mordis les lèvres en pensant que la situation entre lui et moi semblait redevenir comme avant. Même si je me serai passé de ce baiser. Bien que, je devais l'avouer, il était agréable. Sur ce point, cela n'avait pas changé non plus.
Je poussais un soupir. Pourquoi tout me ramenait toujours à ce temps révolu ? Qu'est-ce que je cherchais à la fin ??
Je l'attendis dans le couloir et en le voyant apparaitre, je fis quelques pas vers lui, pour me stopper devant lui et saisir son noeud entre mes doigts pour le refaire.
-Eh bien, toi aussi tu devrais apprendre à t'habiller correctement...
Puis je m'éloignais et me rendis auprès de Mochi, subissant sa compagnie.
-Prends le comme tu veux. C'était juste de la politesse. Et si je ne supporte pas, je n'aurai qu'à te planter là et retourner à mes affaires !
Le seul problèmes étant que je ne pouvais mettre mes origami sur silencieux. Je les recevrai toujours de manière intempestive et indésirable. Et puis, il fit remarquer ma chemise et précipitamment mes mains commencèrent à la fermer. Un oubli, car je me sentais à l'aise avec simplement le tissus sur moi, sans être trop entravé, une sensation agréable. Je ne lui répondis rien, car je ne voulais pas me justifier. Je n'avais surtout rien à justifier.
-Va te rhabiller aussi...
J'avais soufflé ces quelques mots alors qu'il s'esquivait déjà. Il était toujours aussi insupportable. Je me mordis les lèvres en pensant que la situation entre lui et moi semblait redevenir comme avant. Même si je me serai passé de ce baiser. Bien que, je devais l'avouer, il était agréable. Sur ce point, cela n'avait pas changé non plus.
Je poussais un soupir. Pourquoi tout me ramenait toujours à ce temps révolu ? Qu'est-ce que je cherchais à la fin ??
Je l'attendis dans le couloir et en le voyant apparaitre, je fis quelques pas vers lui, pour me stopper devant lui et saisir son noeud entre mes doigts pour le refaire.
-Eh bien, toi aussi tu devrais apprendre à t'habiller correctement...
Puis je m'éloignais et me rendis auprès de Mochi, subissant sa compagnie.
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