— MAHOUTOKORO
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Anybody around ft. Takashi
Yori Hayashi
Anybody around ft. Takashi 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
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Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi



Anybody around

« Une casserole et tout dégénère. »
And if I try to change my life for one day
There would be nobody else to save
And I can't change into a person I don't wanna be
Le mois de mars est surement celui que tu affectionnes le moins. Par pour sa rentrée scolaire, ceci étant le seul point positif que tu lui trouves. C’est un mois qui ne sait pas se positionner : ce n’est plus tout à fait l’hiver, mais pas encore le printemps. Les températures sont tantôt fraîches, tantôt réchauffée et le temps passe du soleil à la pluie, jusqu’aux légères chutes de neige, le tout en l’espace de quelques minutes.

Changeant, imprévisible et affligeant.
Ce n’est certes pas ton mois préféré, mais certainement celui qui te ressemble le plus, Yori. Ce n’est peut-être pas pour rien si tu es né en mars ; même s’il s’agit d’une raison supplémentaire pour toi de ne pas l’apprécier. Les années passent et te rapprochent de la vieillesse. De la mort. C’est prématuré comme façon de raisonner, pourtant tu ne cesse d’y penser.

C’est ta plus grande peur. Vieillir. Mourir.

Tu fêteras bientôt tes dix-huit ans – ou plutôt, tu ne les fêteras pas. Plus qu’une année et tu seras majeur. Tu ne sais pas si tu t’en réjouis ou non. Ne plus être dépendant de tes parents est l’une des choses que tu attends le plus, depuis ton enfance. Ce serait aussi la fin de tout ce que tu as connu jusqu’ici ; le début d’une nouvelle vie. La fin de tes études, bientôt.

Tu voulais simplement prendre un peu d’air, après les cours. Te reposer l’esprit. Chose dont tu n’es jamais capable, malgré tes tentatives. A défaut de repos, tu as rencontré les giboulées réputées en cette période, alors plutôt que de les affrontés tu as fait le choix lâche, mais logique, de te mettre à l’abri. En l’occurrence, le seul abri qui s’offrait à toi était celui que pouvait te donner les épais feuillages des arbres constituant la forêt.

La forêt profonde, oui. Quel bon choix d’abri, vraiment. Elle ne t’a jamais particulièrement effrayée ; d’ailleurs tu sais qu’il s’y trouve une clairière bien plus accueillante, pour y avoir déjà mis les pieds. Tu ne l’as jamais retrouvé ceci dit, mais tu n’as jamais réellement cherché non plus.
Pour l’heure, tu préfères rester à sa lisière, à attendre sagement que le temps se calme et que tu puisses rentrer sans être trempé jusqu’aux os. Il ne manquerait plus que tu sois malade et condamné à te rendre à l’infirmerie te faire soigner. Ce serait une occasion pour toi d’aller gêner Kuro, mais -

Kuro. Non, tu ne veux pas y penser.
Le temps est déjà assez désespérant.

Bon, il te faudrait juste quelqu’un, là, maintenant, pour te tenir compagnie. Te faire oublier tes pensées et te permettre de déblatérer. C’est fou ce que tu peux devenir sociable quand la solitude te contrarie. Même si, pour le moment, c’est surtout ta situation qui cause ton tourment.

Comme une réponse à ta demande muette, tu entends un bruissement de feuillages à quelques pas de toi. Quelqu’un d’autre ou un animal, difficile à dire. D’autant plus difficile que l’on n’aperçoit pas grand-chose à travers les branches.
Avec une certaine méfiance, tu gardes un œil sur l’obscurité derrière toi, allumant ta baguette avec le sortilège lumos pour y voir d’un peu plus loin.

Akshar Tsukino
à genoux
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Susanoo
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Le temps était insupportable, le soleil faisait place à la pluie en quelques minutes, puis les nuages délaissés à nouveau les cieux pour rendre son trône à l’astre du jour. Mars, c’est un mois incompréhensible, il n’a pas de sens, et tu n’aimes pas ça, tu n’aimes pas te dire que tu risques de finir tremper alors que juste avant le soleil était en train de te détruire la rétine. Non pas que tu n’appréciais pas le soleil, mais les temps nuageux restaient moins agressifs, cependant le vent et la pluie n’étaient pas tes amis pour autant, tu préférais largement quand le temps restait fidèle à ses envies, plutôt que ses périodes d’indécision catastrophique.

En somme, Takashi, tu avais hâte que le temps se fasse plus clément.

Seulement, alors que tu n’aimais pas le temps cataclysmique de mars, tu étais bien souvent dehors, trop souvent. Au fond, être en extérieur malgré le temps morose te faisait un grand bien, tu adorais prendre l’air et déambuler sur l’île sans réelle raison, alors même que tu passais une grande partie de ton temps à travailler, le fait de sortir t’apaisait, et puis, rien ne t’empêcher d’apprendre tes cours tout en profitant du dehors.

Le chant des oiseaux te rappelait tout de même le retour des beaux jours, tu savais que les changements soudain n’étaient pas interminables, qu’il allait faire bon et que le printemps s’installerait calmement. C’était à cause d’eux que tu étais sorti, tu avais eu ce désir étrange d’entrer dans la forêt et de t’y promener des heures durant, au point de ne plus savoir d’où tu venais alors. Tu avais pourtant trouvé la clairière où tu avais passé énormément de temps, à bouquiner tout en profitant de l’air frais que t’offrait la forêt.

Mais ce qui devait arriver arriva.

Le soleil s’était fait timide, et la pluie s’était abattu sur ta petite pause apaisante.

C’était pour ton bien que tu avais regagné la forêt, n’ayant aucunement l’envie de faire un tour à l’infirmerie pour cause de maladie, avec la chance que tu avais tu risquerais de tomber sur l’indéchiffrable Usui, ce type te donnait la chaire de poule, ce n’était pas dans tes plans de terminer dans la même pièce que lui en étant malade et donc faible.

Le sort s’acharnait pourtant, alors que tu approchais de la lisière de la forêt, tu aurais pu tomber sur n’importe qui d’autre mais non, le destin voulait que tu le croises même hors de votre chambre. Non pas que tu le haïssais, mais tu avais toujours en travers de la gorge le sale coup qu’il t’avait fait. Ce (con de) préfet avait au l’incroyable, l’indispensable, la magnifique idée de mettre une (putain) de casserole sur ton lit. C’est sans aucun doute que tu avais fait une crise d’angoisse monumentale, t’écroulant en panique au sol, des larmes dévalant ton visage et le corps tremblant d’effroi. Tu aurais dû lui vouer une haine sans limite, mais tu ressentais qu’il avait regretté son acte – quand bien même il ne s’était jamais excusé – alors tu ne faisais que te venger de temps en temps afin d’amplifier le soupçon de regret qu’il avait.

Ce chacal n’avait aucune raison d’utiliser cette ignoble chose contre toi.

Ton visage se décomposait à sa vue, tu avais envie de lui faire avaler sa baguette ou pire, de lui faire boire une potion de vieillissement pour le faire chier, ou pourquoi pas un filtre d’amour pour qu’il ait honte de lui, tu n’en savais rien. Tu sortais des feuillages avant de l’incendier du regard quelques secondes, calmant tes nerfs un bon coup, avant de sourire – hypocritement.

« Oh, quelle coïncidence que de tomber sur toi alors que je sortais à peine d’une forêt. »

Quelle malchance oui.




Yori Hayashi
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Tu hallucines de te retrouver encore coincé d’une façon aussi stupide. C’est presque pire que d’être piégé entre quatre étagères de la bibliothèque – chose que tu as testé il y a peu – puisqu’ici c’est ta propre volonté qui te condamne à la prison. Celle de ne pas finir trempé jusqu’aux os. De rester à l’abri en attendant que l’averse cesse. Tu as au moins trouvé un avantage à cette forêt : celle de servir de parapluie improvisé. Les feuillages sont tellement épais que c’est à peine si des gouttes parviennent jusqu’à toi. Ils ne laissent déjà pas entrevoir la lumière du jour, alors encore heureux qu’ils ne laissent pas non plus la pluie les franchir.

Tu supposes que tu n’es pas le seul à avoir cette merveilleuse idée, puisque quelqu’un se joint à toi, apparaissant dans la lumière produite par ta baguette. Tu l’abaisses en reconnaissant un de tes colocataires, pas mécontent qu’il s’agisse d’un élève et non d’une créature de la forêt. Même si ce n’est pas spécialement celui que tu aurais choisi parmi tes camarades de chambre pour se retrouver ici avec toi.

Tu n’as rien de particulier contre Takashi Tokoyami. Tout comme tu n’as rien de particulier avec 90% des personnes que tu assassines à coup de paroles sarcastiques. Takashi, pourtant, tu regrettes presque la façon dont les choses se sont déroulées. Tu as voulu faire ton chef, comme à ton habitude. Et au fond, tu adores les personnes qui te tiennent tête. Bien plus que celles qui courbent l’échine et n’osent rien dire.
Sauf que tu es allé un peu trop loin et que tu t’en es rendu compte un peu trop tard.

Tu penses avoir réellement traumatisé le plus jeune avec cette histoire de casserole et tu as ressenti cette émotion que tu connais un peu trop bien, mais que tu n’assumes absolument pas : la culpabilité. Tu n’as jamais recommencé et tu lui as même foutu la paix.
Tu n’as jamais pris la peine de t’excuser, non plus. Faut pas abuser.

« Le hasard fait bien les choses, Takashi. »

Comme découvrir une casserole sur ton lit.
Tu l’aurais bien ajouté à ta remarque, mais tu ne le fais pas. Tu as compris la leçon. Tu ne t’attaques pas aux sujets trop sensibles et celui-ci en est clairement un pour le jeune garçon.

Tu fais le malin, mais tu n’es pas aussi sûr que le hasard fasse aussi bien les choses. Sinon il ne s’amuserai pas à te coincer avec des personnes qui te détestent tels que Suzu Tezuka et Takashi. N’y a-t-il donc que des personnes qui ne te supportent pas, dans cette école ? A bien réfléchir, tu ne serais pas étonné que la réponse soit oui. Quoi que tu aies la chance d’avoir quelques personnes exceptionnelles de ton côté – pas exceptionnelles dans leur choix de relation, en tout cas. Emiko et Kuro sont beaucoup trop indulgent à ton égard. Tu ne les mérites pas. Surtout Kuro. Emiko, ça te paraît presque naturel de l’avoir à tes côtés.

« J’imagine que tu échappes à la pluie, toi aussi ? »

Au point où vous en êtes, autant faire la conversation. Vous n’avez que ça pour vous occuper le temps que l’averse décide de se calmer. Tu espères que ce ne sera pas trop long, tout de même. Tu n’as pas envie de rester planter là toute la journée.

« Autant dire les choses : on risque de rester là un moment. Tu es sûr que tu ne préfères pas affronter les intempéries ? »

La forêt pourrait aisément vous accueillir tous les deux à des distances raisonnables, aussi. Tu trouves l’éventualité un peu moins drôle. Finalement, tu n’es pas si mécontent d’avoir un peu de compagnie.

Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Ce n’est pas de la haine ce que tu ressens à son égard, ou tu essaies de t’en persuader. C’est simplement une personne que tu ne peux plus considérer en bien, totalement, une personne qui se jouent des faiblesses d’autrui comme d’un simple amusement, et il t’agace, t’énerve, t’insupporte que tu as envie de lui faire avaler sa langue plutôt que d’écouter ses sentences. C’est plus fort que toi, quand bien même il était ton aîné, il avait été infâme envers toi, s’attaquant à ta phobie comme pour se divertir et montrer quelque chose, alors tu ne pouvais plus le voir comme quelqu’un d’intéressant : il n’était qu’un con.

Et tu sais que cette vipère, tu ne sais clairement plus quel nom vicieux lui irait le mieux, n’était pas quelqu’un de méchant, mais tu ne peux pas le voir d’un bon œil, malgré qu’il soit ton colocataire – et c’est bien pour cela que tu daignes encore lui parler sans le fusiller constamment du regard. Un soupir t’échappe, dépité de le croiser après un si bon moment de détente, tu voulais soudainement affronter la pluie, mais c’était un coup à tomber malade : ce que tu ne veux clairement pas subir.

« Je ne suis pas certain qu’il fasse réellement bien les choses. »

Ta voix claque, il sait que tu as du mal avec lui depuis la casserole mais tu ne peux pas t’empêcher de lui rappeler qu’il est allé trop loin pour toi, qu’il a dépassé les limites, même si tu ne risques pas de baisser les yeux face à sa personne, bien au contraire. Tu plantes ton regard dans le sien, un regard agacé, plein de ressentiment envers lui.

« Quelle question, je n’ai pas envie d’être malade, avec la pluie actuelle ça ne sert à rien de vouloir courir vers l’école dans l’idée d’y arriver sans trop de dégât. »

Il doit s’ennuyer, tu peux comprendre, même si tu voudrais éviter de devoir lui causer trop longtemps, tu risquerais de dire des choses mauvaises et malgré l’agacement que tu ressens pour cet être, il reste un aîné et surtout le préfet de ta maison.

Mieux vaut ne pas devenir verbalement violent.

Même si c’est un abruti à tes yeux.

« Comme je te l’ai dit, sortir maintenant serait signer un aller direct à l’infirmerie, mais si ma présence t’est peu agréable, tu peux très bien affronter la pluie, je ne t’empêcherais pas d’être téméraire. »

Un nouveau soupir t’échappe, tu lèves les yeux au ciel en espérant secrètement qu’il ira prendre la flotte, histoire de te divertir un peu.

Ce n’est pas sympathique, tu le sais, mais qu’importe, tu ne l’aimes pas, il peut bien tomber malade pour te laisser en paix, non ?

« Et qu'est-ce que tu fiches ici, toi ? »



Yori Hayashi
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Quand on veut tester sa relation avec quelqu’un, le meilleur moyen de le faire est certainement de s’arranger pour se retrouver seul et cloitré pour une durée indéterminée avec cette personne. Tu n’avais pas besoin de ça pour déterminer que ta relation avec Takashi était loin d’être positive. Ni pour songer que vous retrouver seul tous les deux n’était pas la situation idéal. Cependant, la voix claquante du garçon suite à ta remarque sur le hasard rajoute du poids à tes pensées.

Non, le hasard ne fait peut-être pas si bien les choses. Le hasard est ce qu’il est, de toute façon : un juge impartial, qui se fiche bien de si ses décisions sont approuvées ou non. Appréciées ou non. Le hasard vous emmerde. C’est aussi simple que ça.

Tu n’avais de toute façon pas besoin de cette entrevue pour savoir ce que Takashi pensait de toi. Il t’en veut depuis des années et il n’est certainement pas prêt de te pardonner. Tu pouvais témoigner d’à quel point il pouvait se montrer rancunier. Quant à toi, tu pouvais te montrer particulièrement borné et fier – ce second adjectif aurait pu être ton deuxième prénom. Par conséquent, tu n’avais certainement pas l’intention de courber la tête face à son mécontentement, ni même à te montrer plus indulgent.

« Dis-toi que ça aurait pu être pire. Oui, il aurait pu se retrouver enfermer dans la cuisine de l’école. Tu aurais pu tomber sur une créature de la forêt. Il paraît qu’on trouve toute sorte de chose, ici. »

Tu aimerais bien avoir un peu plus d’informations sur les dangers qui guettent la forêt. Juste pour savoir. Pour pouvoir te préparer en cas de besoin. Pour songer à un envoyer certains gêneurs, surtout.

Il te renvoie ta proposition : celle d’aller braver la pluie plutôt que de rester ici. Tu es persuadé que ça l’arrangerait de te savoir à l’infirmerie. Tu lui réclamerais des chocolats par origami, pour la peine. Tu serais capable d’harceler tout le monde par origamis, si tu te retrouvais cloué dans un lit pour la journée.
L’éventualité serait tentante si tu n’aimais pas autant ta liberté d’action.

« Ça te plairait, non ? »

Même si t’en connais la réponse, t’aimes bien tester les autres. Provoquer aussi, mais tu es resté soft jusque-là. T’as suffisamment provoqué Takashi pour une vie entière. Pour qu’il t’en veuille jusqu’à sa prochaine vie, même. Ceci dit, au point où tu en es, tu peux aisément en rajouter une couche, finalement.

Il te demande ce que tu fiches ici et c’est une très bonne question, en fait. Tu te demandes pourquoi tu es venu te perdre aussi loin, par ce temps. T’aurais dû te douter que ça allait finir par te tomber dessus, franchement. Lui, ça ne t’étonne que moyenne, à la limite. Tu comptes quand même lui retourner la question, histoire de faire la conversation. Surtout sur un sujet neutre, pour une fois.

« J’étais dans le coin, alors je me suis mis à l’abri ici. Et toi, pourquoi t’es venu traîner du côté de la forêt ? »

Tu te croirais dans un mauvais sketch. Un de ceux qui ne fait rire que ceux qui l’ont écrit. Encore que tu serais capable de rire, là tout de suite. Juste devant l’invraisemblable de votre situation. Surtout qu’il vous suffirait de prendre chacun une direction opposée pour ne plus vous trouver au même endroit. La forêt est suffisamment grande pour vous éloigner l’un de l’autre, tout en restant à l’abri des feuillages. C’est aussi pour cette raison que tu trouves tellement ironique que vous vous retrouviez pile au même endroit, malgré la superficie du lieu.

« Alors, qu’est-ce que tu penses des dernières nouvelles du directeur ? »

Le sujet est sur la plupart des lèvres depuis son annonce, donc tu te permets de l’aborder. Tu n’en penses pas grand-chose, personnellement, mais puisque ton colocataire est à la fois né-moldu et attaché à sa famille, tu supposes qu’il doit avoir un avis sur la question.

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Akshar Tsukino
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Ça aurait pu être pire, il n’avait pas tort et tu le savais, Yori n’était pas mauvais, il fracassait simplement tes nerfs, t’agaçait, t’énervait, rien de plus. Il n’allait certainement pas faire preuve de méchanceté, tu osais le penser en tout cas, mais Dieu n’était pas le seul à connaître ta rancune envers le préfet des Tsuchigumo. Parfois, tu avais cette envie, soudaine, imprévisible, singulière, de lui mettre une claque : de le faire redescendre sur Terre et de lui montrer qu’il devrait se montrer moins fier. Car il n’avait aucune raison de l’être, à tes yeux.

Cependant, tu n’avais aucunement peur de tomber sur une créature, comme l’humain que tu restais, cet enfant né moldu, les créatures et yokais te fascinaient particulièrement, tu savais bien, que ce n’était pas sans danger parfois, mais qu’importe, tu voulais voir tant de choses. Ainsi, tu ne faisais que lever les yeux au ciel, lui faisant comprendre que tu te fichais de tomber sur lui ou un monstre, au fond, tu voulais simplement éviter de croiser une casserole, c’était tout.

Un ricanement s’échappait de ta gorge, oui, ça te plairait de le voir malade, cloué au lit.

« Oui, c’est mon rêve de te voir malade et sans merci. Quoique, je suis prêt à parier que tu es encore plus chiant. »

Tu n’allais pas mâcher tes mots pour sa « belle » gueule, c’était certain. Après tout, tu avais toutes les raisons du monde de lui en vouloir, de maudire sa famille et ses ancêtres, de maudire aussi sa descendance pour l’horreur qu’il t’avait fait subir.

Foutre une putain de casserole sur ton lit, alors que tu es phobique, à croire qu’il n’était pas facile dans cette école de comprendre ce qu’était une si grande peur. De comprendre que tu n’avais pas simplement peur de l’objet mais de ce que représentait la chose. Un traumatisme, une terrible erreur.

« Je passe beaucoup de temps dehors, c’est agréable, pour penser comme pour étudier. Je m’étais posé dans la clairière mais la pluie s’est montrée et j’ai décidé de m’abriter avant de rentrer, simplement. »

Sa question te faisait te tourner vers lui, il était rare depuis sa « mauvaise blague » que vous tentiez de faire une conversation, mais au fond, il fallait bien tuer le temps. Les sentences du directeur ne te touchaient pas vraiment, au final, tu n’avais pas d’avis clair sur la situation.

« Mes parents sont moldus, je n’ai rien à craindre pour eux, mais si certains d’entre eux nous attaque, peut-être sont-ils inquiets ? Je me demande surtout pourquoi tout ça, pourquoi attaquer les sorciers ? »

Dans un sens, tu le questionnes lui, curieux de son avis sur la situation.



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Tu n’es pas de nature optimiste. Tu es plutôt pessimiste, en fait. Mais tu préfères te qualifier de réaliste. Tout cela pour dire que tu ne te faisais pas d’illusion : ce n’était pas cette situation qui vous permettrait de mettre vos différents de côté, à Takashi et toi. Difficile de rattraper un avis négatif qui s’est construit sur des années. Nombreux sont ceux qui pourraient penser que l’ambiance dans votre colocation doit être pesante, mais en réalité ça t’est bien égal.

Tu as regretté ton geste dès que tu as réalisé l’impact qu’il pouvait avoir sur le plus jeune. Quand tu as appris qu’il était effrayé par les casseroles, tu ne pensais vraiment pas que le traumatisme pouvait être aussi profond. Tu n’y voyais qu’une blague mesquine, mais elle s’est avérée bien plus cruelle que tu ne pouvais le deviner. Et comme à chaque fois que la culpabilité t’envahi ou que tu ne sais comment réagir face à une émotion, tu as préféré dresser un mur de glace entre ton cœur et ton esprit. Tu as redressé la tête, puis tu as fait mine de ne pas te sentir coupable. Si on te posait la question, tu serais capable de répondre que tu ne le regrettes pas. Alors que tu regrettes toutes les peines que tu as pu commettre.

Depuis le temps, tu t’es habitué à sa rancœur. C’est devenu le refrain ordinaire d’une chanson à laquelle vous n’avez pas trouver de fin.

« Je t’enverrai des origamis toutes les heures, pour m’assurer que tu le regrettes. »

Ton sourire est empli de sarcasme, comme à ton habitude. Tu prends un certain plaisir à l’agacer. Surtout maintenant que la bienséance est levée.

Sa réponse sur le comment il était arrivé ici était aussi banale que la tienne. Vous ne faisiez que traîner dehors, chacun de votre côté. Rien de plus. Il ne fallait pas s’attendre à quoi que ce soit d’original, après tout, vous n’étiez pas de ces élèves qui faisaient les trente-six coups – comme organiser un feu d’artifice dans les toilettes des filles.

« Moi qui espérais être étonné. Tu aurais pu être à la chasse aux créatures magiques ou t’être fait kidnapper par un Yokai. Quelque chose d’un peu plus excitant. »

Tu soupires. Vous soupirez. La situation est aussi peu palpitante pour vous deux. C’est toujours mieux qu’un silence pesant, tu supposes.

Étonnamment le sujet que tu abordes ensuite rend votre discussion un peu plus normale. Un véritable échange. Une vraie curiosité sur l’opinion de l’autre. Étrange, presque, au vu de comment tournait votre dialogue jusque-là.
Tu te sens un peu blasé de ces guerres entre sorciers et moldus, mais tu as l’impression de connaître si bien le sujet que tu lui portes un peu d’intérêt.

« Pourquoi ? demandes-tu comme si la question te surprenait. Les moldus ont toujours cherchés à nous exterminer, il n’y a qu’en gardant le secret sur notre existence qu’on arrive à empêcher une guerre de se déclarer. Soi-disant, en tout cas. »

Soi-disant, oui. Parce que tu n’as jamais vraiment compris pourquoi vous vous cachiez. Pourquoi vous êtes autant persuadé que c’est la bonne façon de régler le problème. En cachant votre existence, vous rendez celle-ci d’autant plus surprenante et terrifiante aux yeux des non-mages qui la découvre. Vous vous transformez en sujet tabou et tout le monde sait qu’un sujet tabou est rarement vu d’un bon œil. On le craint ; on l’évite.

Tu sais aussi qu’il n’y a pas que des mauvais moldus dans ce monde. Que si certains refusent votre existence, d’autres sont prêt à l’accepter. A la bénir. De la même manière que des sorciers acceptent la leur, tandis que d’autres les rejettent. Vous êtes des humains avant tout. Votre vie n’est peut-être pas la même, mais vos émotions et votre façon de pensée restent similaires.
C’est peut-être d’avoir une famille anti-moldu qui te donne le recul nécessaire sur ce sujet.

« Nos pouvoirs peuvent effrayer ceux qui n’en possèdent pas. Tout comme l’inconnu engendre la peur. Et la peur engendre l’attaque, c’est un instinct de protection. »

Ça te fait bizarre d’expliquer tout ça à quelqu’un qui ne peut pas te voir en peinture – un jour, t’en afficheras une au-dessus de son lit. Mais la mésentente avec autrui ne t’a jamais empêché de faire valoir ton avis. Tu ferais un très bon politicien, comme tes parents. Capable d’hypocrisie et de beaux discours même devant tes plus grands ennemis.

« Tu viens d’une famille moldue. Comment on réagit tes parents quand ils ont appris que tu es un sorcier ? Comment est-ce que tu as réagis toi-même, d’ailleurs ? »

Bien, visiblement. Sinon il comprendrait d’où vient le problème.
Il y a des personnes qui ont de la chance.
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Souvent, tu avais la sensation que ton bras te brûlait encore, que ta peau était en train de fondre sous la chaleur d’une eau bouillante, de sentir encore et encore ton cœur s’emballer alors qu’il ne se passait rien. C’était ainsi, tu n’y pouvais rien, un cauchemar éveillé que tu vivais sans cesse, de jour mais aussi de nuit. Tu ne voulais pas, Takashi, lui pardonner d’avoir jouer avec tes peurs, tes démons, tu ne pourrais le pardonner à personne, au final, ça faisait bien trop mal, c’était bien trop effrayant pour que tu puisses oublier.

« Regretter de t’avoir souhaité malheur ? Certainement pas, maintenant j’ai espoir que tu sois tellement mal que tu ne pourrais même pas m’harceler d’origamis, que tu seras simplement terriblement seul, malade et pire encore. »

Tu ne faisais que lever les épaules, signe que tu te fichais bien de son avis, tu voulais simplement être tranquille dehors, pas chasser les créatures magiques pour tu ne sais quelle raison. La conversation semblait perdue, inutile avant qu’il ne lance le sujet de l’attaque moldue, tu soupirais, peut-être que lui aussi, cette histoire ne te touchait pas particulièrement au final.

Le regard maintenant porté vers ton camarade, tu écoutais ses paroles comme un enseignement, tu étais né moldu et tu ne comprenais pas toujours le ressenti de ceux étant nés comme des sorciers, tu comprenais qu’ils se sentaient certainement en danger face aux moldus, ou peut-être pas, au fond, tu ne savais rien Takashi, tu étais complètement ignorant.

Et ça te frustrait de ne pas savoir, de ne pas comprendre.

« Ma famille est très croyantes, au début ils pensaient à un cadeau des dieux ou à une sorte de malédiction, quand ils ont compris ce que c’était, c’est devenu une bénédiction pour eux. De mon côté, je ne comprenais pas vraiment au début, puis j’ai simplement été fasciné par ce qu’il se passait, j’étais très jeune, alors c’était un peu comme devenir un ‘héros’ ou quelque chose dans le genre. Ça ne te fait rien de savoir que ta famille est peut-être en danger, d’ailleurs ? »

Tu plantais tes yeux dans les siens, avant de reporter ton regard vers la pluie.

« Je n’ai rien à craindre pour les miens, mais tu viens d’une famille de sorciers toi. »



Yori Hayashi
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« Une casserole et tout dégénère. »
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Plus le temps passe et moins les intempéries ne semblent décidées à se calmer. La pluie n'en tombe que plus fort et tu as même l'impression qu'elle se transforme en grêle. Bien, avec un peu de chance vous réussirez au moins à rentrer avant la tombée du jour. T’as certainement pas l’intention de passer ta nuit ici.
Et au rythme où va la conversation, tu finis par penser que Takashi va finir par t'envoyer en sacrifice au soleil. Heureusement que tu ne crois pas aux malédictions, sinon tu aurais craint pour ta vie. De toute façon, tu dois surement être déjà maudis à vie et pas seulement par ton camarade de chambre.

« Même dans le coma, je serais capable de causer du tort. »

T’en sais rien, mais ça ne t’étonnerais pas vraiment. Tu ne penses même pas avoir grand monde à ton chevet.

Finalement, cette après-midi te semble assez à l’image du mois de février. L’espoir d’une période tranquille où tu pourrais disposer de ton temps comme tu le souhaites, balayé par un imprévu. La comparaison est peut-être bancale, mais l’émotion éprouvée est sensiblement la même. Le sentiment d’injustice et de frustration. Et si tu peux contester les choix du directeur – mais pas les empêcher, donc ça revenait finalement au même – tu es impuissant face à ceux de la météo.  

Malgré tout, tu as moins l’envie de te plaindre depuis que la conversation a dévié. Tu apprécies vraiment découvrir d’autres modes de pensées, d’autres croyances et d’autres cultures. C’est pour cette raison que tu aimerais voyager. Parfois, les avis font écho à ce que tu connais déjà. A ce qu’on a essayé de te mettre dans le crâne depuis ton enfance, sans te demander ton avis. Les premières paroles de Takashi en faisaient parties.

« Ma famille pense réellement qu’il s’agit d’un cadeau ou d’une bénédiction, quand un enfant sorcier né dans une famille de non-mage. »

Tu n’approuves pas. Pour toi, c’est juste la preuve qu’on peut être différent, quelque soit l’endroit d’où on vient et qu’importe les gênes. C’est une belle métaphore, mais les bénédictions et les malédictions n’ont rien à voir là-dedans. Néanmoins, cette opinion te dérange moins quand les raisons sont différentes de celles de tes parents. C’est une autre croyance, tout simplement. Comme celle de penser être un héros, comme Takashi quand il était enfant. Tu n’as jamais côtoyé la société moldu, alors tu ne sais pas grand-chose de l’image qu’ils ont des héros. Pour toi, c’est le nom que l’on donne aux personnages principaux des livres et aux personnes ayant accompli des actes courageux. Pas ceux qui possèdent des pouvoirs surnaturels – peut-être parce que dans la société sorcier, le surnaturel n’existe pas autant.

Son regard croise le tien, s’y implante, pendant qu’il te questionne à son tour et tu cilles sous la surprise. Un rire nerveux te prend, quand tu réalises que sa demande est sérieuse.
Evidemment qu’elle l’est. Il ne sait pas. Il ne peut pas savoir.

« J’espère sincèrement qu’elle se trouve en danger. »

Tu espères, mais tu es persuadé que ce n’est surement pas le cas. Quoi que. Tu ne serais pas étonné s’ils s’avéraient un jour être la cause de la colère des moldus et si ces derniers souhaitaient s’en prendre à eux en particulier.
Ça serait bien mérité.

« Je ne porte pas autant d’affection pour ma famille que celle que tu portes pour la tienne, comme tu le vois. »

Tu hausses les épaules, comme si ça n’avait aucune importance. Tu aimerais que ça n’en ait aucune.
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Yori avait la force de te paraître quasi constamment agaçant, tu ne savais pas comment il faisait pour être ainsi, il t’énervait particulièrement mais tu savais que tu n’étais pas le seul à avoir la haine contre le garçon. Alors quand il te dit que même dans le coma il arriverait à tes les briser, tu le crois, tu te dis que c’est totalement possible, qu’il serait capable de te faire chier même dans un sommeil profond. Tu osais même croire qu’il hanterait l’école s’il devait mourir un jour.

« Je n’en doute pas, même mort tu serais capable d’être chiant. »

Tu lèves les yeux au ciel, comme une évidence, il te saoule et tu aurais adorer partir, seulement le temps était contre vous, se faisant bien plus violent, beaucoup plus cataclysmique, en clair tu n’avais plus aucune envie de sortir sous l’eau.

Après tout, tu ne peux rien faire contre la météo, tu ne peux pas faire apparaître le soleil, tu n’en as pas ce pouvoir. Takashi, tu as envie de t’éloigner, mais tu voudrais surtout rentrer, être en paix, échapper à ce type qui te les brise, mais la curiosité était à la fois une qualité et un défaut, tu voulais entendre son avis bien que sa vision d’exaspère.

« Une famille de sang-pur pense ce genre de chose ? Après, ce sont des croyances, même si c’est à mes yeux qu’un coup de chance. »

Tu es quelqu’un de croyant, du moins dans les coutumes familiales comme l’est l’emblème sur ton visage. Pourtant, tu ne pensais pas vraiment à une bénédiction des dieux, ça te paraissait un peu étrange, sans que tu ne saches trop pourquoi, tu avais simplement eu de la chance, tu n’étais pas un simple moldu, simplement, bien que tu te plaisais parfois à penser comme tes géniteurs.

A ses morts, tu tournais ton visage dans sa direction, peut-être étonné, sans que ça ne te paraisse réellement choquant, tu ne savais rien de sa vie, tu ne le connaissais pas vraiment, alors il pouvait bien souhaiter le malheur de sa famille sans raison, comme il pouvait en avoir des solides : tu n’en savais rien et malgré la curiosité dont tu faisais preuve, tu n’avais pas à lui demander. C’était personnelle et tu doutes qu’il te réponde, tu ne le ferais pas dans son cas.

« C’est dans ton droit, tu peux les haïr, ce n’est pas mon problème. »

Tu n’allais pas mentir, car ce n’était vraiment pas ton problème, tu te fichais bien de s’il aimait ou non sa famille, de s’il se sentait seul, heureux ou bien désespéré : il n’était que ce mec insupportable et le préfet de ta maison, rien de plus.



Yori Hayashi
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Il n’y a pas à dire, tu aimes l’idée de rester dans les esprits, même quand tu ne seras plus là pour t’en apercevoir. Tu pourrais aspirer à devenir une personne connue, mais t'as vraiment pas la moindre idée de ce que tu veux faire après l'école. En tout cas, la remarque de Takashi te fait bien rire. Autant que tu apprécies l’hypothèse. Tu pourrais réellement songer à devenir un fantôme quand ton heure sera venue, histoire de pouvoir continuer à déranger les autres. Tu pourrais même traverser les murs pour les surprendre avec plus d'efficacité.

Dans l'absolu, tu serais plutôt du genre à préférer mourir seul et dans ton coin, comme les chats qui s'isolent quand ils savent le moment venu.

« Je reviendrais vous hanter, avec plaisir. »

Tu commences doucement à trépigner et regardant la pluie tomber avec plus d'ardeur au fil des heures. Tu te sens comme un lion en cage, malgré la taille de la forêt. Tu as envie de lancer un sort parmi l’eau qui s'écoule des nuages. Tu sais que ça ne servirait à rien, mais ça aurait au moins le mérite de te défouler.
Dommage que Nakagawa ne vous apprenne pas un sort permettant de vous protéger de la pluie. Ça pourrait vous être bien utile.

Ton colocataire s’étonne de ta réflexion sur les avis de ta famille, ce qui ne te surprend pas vraiment. Tu es classé comme sang pur et les sangs purs sont réputés pour la préservation de leur sang. Sinon ils ne le seraient pas, purs.

« Ma famille n’est pas vraiment de sang pur. Mes parents le sont. Mais on est surement la dernière lignée à l’être. Ma famille cherche à promouvoir la sorcellerie, alors un sorcier né de deux moldus, c’est comme une preuve de puissance pour eux. Dans le style "la magie est suffisamment forte pour naître là où il n’y en a pas". »

Tu hausses les épaules. Encore. T’es plus de l’avis de Takashi : tout ça c’est qu’un coup de chance. Un hasard. Peut-être qu’il y avait des antécédents de sorciers dans la famille, lointain. Peut-être pas. Après tout, il y a bien des enfants de sorciers qui ne présentent pas de pouvoir magique ou très peu. Certains sorciers sont naturellement plus puissants que d’autres aussi. C’est comme ça.

Y’a bien des enfants qui naissent avec des yeux bleus, alors que tout le monde dans la famille les a bruns. Ça c’est plus une question de génétique, bien sûr. Mais les mutations ça existe aussi. Comme les yeux vairons. Bref.

T’apprécies sa réponse à propos de tes parents. Ça peut être difficile pour un enfant aimé de ses parents de comprendre que tout le monde n’a pas le même rapport avec ses géniteurs. Hikari, entre autres, avait du mal à le réaliser. Et toi tu ne parles jamais de ta famille, donc c’est parfois difficile de savoir ce que tu penses d’eux. Même s’il suffit de t’en toucher quelques mots pour comprendre ce qu’il en est.
Bon clairement, c’est davantage de l’indifférence de sa part, mais ça t’es égal. Il a raison : c’est pas son problème.

« Bon Takashi. Tu voudrais pas déverser ta haine ? Là, maintenant. Ça nous occuperait quelques minutes, t’as surement plein de choses sur le cœur, et vu le temps ça me semble assez approprié. »
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Aucun doute que ce type serait capable de venir vous hanter pour vous emmerder, mort ou vif, tu es persuadé qu’il trouverait un moyen d’enquiquiner le monde. C’était dans sa nature, tu le savais bien, même si parfois il t’arrivait de te demander pourquoi il était si chiant, pourquoi il était ainsi. Ce n’était clairement pas tes affaires, malgré ta curiosité, les raisons qui poussait Yori à être tel qu’il l’est n’étaient pas ce qui t’intéressé le plus, ce n’était pas ton problème : car il y a, à tes yeux, toujours une raison à l’attitude d’une personne.

« Je n’en doute pas une seule petite seconde. »

Tu l’écoutais, ses histoires de famille n’étaient pas ce qui te semblait le plus enrichissant, mais tu restais curieux qu’une famille de sang pur puisse penser de la sorte, en général ils se vantaient de la pureté de la lignée, du fait qu’aucun sang mêlé ou né-moldu ne venait tâcher le magnifique tableau familial. Tu ne faisais que hocher la tête, n’ayant rien à rajouter, à vrai dire tu n’avais pas spécialement envie de lui causer des heures encore – la pluie ne semblant pas avoir l’envie de se taire. Ce n’est pas que tu voulais fuir sa présence, mais tu n’étais pas à l’aise avec lui, tu le voyais déjà de trop dans votre chambre et tu languissais qu’il quitte enfin l’école.

Pourtant, il ne semblait pas de cet avis, certainement ennuyé par le temps, il te demandait de mettre en parole la haine que tu avais pour lui : il avait joué avec ta phobie sans jamais s’excuser de la cruauté de son acte, ce n’était pas une simple peur mais un véritable traumatisme.

Cela datait de ta petite enfance, tu ne devais avoir que trois ans, tu ne te souviens pas très bien : mais c’est ton plus lointain souvenir. Ta mère discutait avec ton père, elle avait laissé l’eau sur le feu, ne se doutant pas que tu allais faire quoique ce soit, après tout elle te pensait dans ta chambre à jouer. C’était l’heure où elle cuisinait et tu voulais lui montrer ton dessin, un énorme sourire aux lippes, elle n’était pas là et l’eau bouillait, tu avais pris peur, tu avais pensé qu’il fallait absolument empêcher l’eau de bouillir encore plus et tu avais déposé ton œuvre enfantine pour attraper la casserole fumante. Elle était bien haute et tu t’étais hissé sur la pointe de tes pieds, une main sur le rebord et l’autre attrapant le manche de l’objet : mais tu n’arrivais pas à la bouger et basculant un peu à cause de ta position peu adéquate, l’eau s’était déversée sur ton bas, le brûlant terriblement, elle t’avait touché aussi et tu n’avais jamais connu pareille douleur.

Ça te brûlait comme si tes chairs cuisaient.
Tes cris larmoyants auraient pu blesser le cœur de quelqu’un.
Tu souffrais, l’eau gangrénant ta peau.

Cette réminiscence n’était guère agréable, un frisson d’effroi te secouant violement à te souvenir de cette horreur passée.

« Déverser ma haine ? Tu t’es joué de ma phobie Yori, d’un véritable traumatisme, tu penses vraiment que j’ai simplement peur des casseroles ?! Non, ce n’est pas une simple peur, ça me hante, ça m’effraie et me tourmente, et toi tu t’es dit que c’était une bonne idée de m’attaquer avec ça. C’est mon épouvantard merde, pas juste une peur ridicule des casseroles. »

Tu avais haussé la voix, et ton regard était haineux, effrayé, triste.

« Je te respectais tout de même, avant ça, bien que tu n’as jamais été bien sympathique je ne pensais pas que tu pouvais être un crevard pareil avec les autres, je me demande même comment ils ont pu te désigner préfet alors que t’es un con, ça t’a amusé de jouer avec la phobie de quelqu’un juste parce que d’avoir peur des casseroles ça vous parait ridicule ? Vous ne vous trouvez pas ridicules à rire de la peur des autres ? Même si celle-ci vous semble ridicule, y a souvent une raison surtout pour une putain de casserole d’en avoir peur. »



Yori Hayashi
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Tu as pris le risque. Tu lui as tendu le bâton pour te faire battre. Proposer à une personne qui te déteste de déverser sa haine sur toi, alors que vous êtes seul et coupé du monde extérieur par les intempéries n’est surement pas la meilleure idée que tu puisses avoir. Mais tu te sens confiant, nullement en danger. Vous n’êtes que deux adolescents, pas des adultes dangereux dont le conflit pourrait mal tourner. Bien sûr, un conflit entre adolescents peut mal tourner, tu penses qu’Ange pourrait te parler de son nez violenté par Tetsuya. Néanmoins, tu n’as pas la moindre crainte de Takashi.

Cette fois, c’est toi qui écoutes. Tu le laisse s’exprimer ; s’expliquer. Vous ne vous êtes jamais donné la chance de vous expliquer à l’autre. Surement parce qu’il n’y avait pas grand-chose à éclaircir : tu t’étais joué de sa peur. Tu avais fait une erreur. Il n’y avait rien de plus à en dire. Seulement, vous n’en aviez jamais parlé non plus. Le plus jeune avait entretenu toute sa rancœur sans jamais l’évacuer.

Son regard et son intonation passent par toutes les émotions pendant qu’il te rappelle ce que tu as fait. Qu’il l’explique de son point de vu. Il y a des choses que tu sais déjà : tu as bien compris que sa crainte des casseroles n’est pas qu’une simple peur. Tu ne peux pas penser autrement après avoir vu l’effet que leur simple vue pouvait avoir sur lui. Alors ça ne t’étonne pas qu’il s’agisse d’une phobie, même si tu n’en comprends pas les raisons.
Qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à avoir peur des casseroles ?

« Il faut croire que nos professeurs ne me connaissent pas comme d’autres me connaissent. »

C’est la seule justification que tu as trouvée pour expliquer ton nouveau statut de préfet. Au fond, c’est peut-être parce qu’au contraire, votre directeur sait te voir au-delà du masque. Malgré tout, tu ne comprends pas toi-même pourquoi on t’a confié ce rôle.

« Ce n’est pas ridicule. »

Tu te fermes. Tu préfèrerais lui donner confirmation, faire croire que t’es sans cœur. Tu en as blessé des personnes, volontairement. Tu l’as souvent porté ce masque d’impassibilité, à la limite de la cruauté. Sauf que Takashi est une victime involontaire. En partie. Tu voulais l’effrayer, mais pas l’abîmer. Pas à ce point.

« Je ne pense pas qu’il y ait de peur ridicule. Tu as surement tes raisons. Et même si tu n’en as pas, il y a des peurs qui ne s’expliquent pas. Tu soupires, pour une énième fois. Honnêtement, je voudrais te dire que ça m’a fait rire, mais ce n’est pas le cas. »

Tu as pris le risque de crever l’abcès, alors c’est aussi à toi de faire face à ta propre honnêteté. Tu ne comptes pas t’excuser. Tu n’espères pas spécialement arranger les choses entre vous. Mais maintenant que vous êtes lancés, vous pouvez au moins vous expliquer.

« Quand j’ai appris que tu étais effrayé par les casseroles, je me suis dis que c’était la bonne occasion de me jouer de toi. Je ne pensais pas que ça aurait cet impact. »
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Yori, c’est ce type que tu n’arrives pas à comprendre, ce gars qui semble être une enflure mais qui en même temps, ne l’est pas réellement, tu le sais qu’il y a bien pire que lui, qu’il est juste ainsi bien que tu ne saches pas pourquoi il s’amuse des autres, pourquoi il semble bien avec l’idée que beaucoup (comme toi) ne peuvent pas voir sa tronche.

« Il est certain qu’ils te connaissent mal. »

Puis, tu l’écoutes, attentif. Tu penses, même si tu n’en ais pas certain vu le spécimen, qu’il s’en veut tout de même, qu’il ne se sent assurément pas fier de ce qu’il t’a fait subir, d’avoir joué avec ta pire peur, avec celle qui te hante.

« Qui pourrait croire que j’allais réagir ainsi. Quand bien même, ce n’est pas une raison, vouloir effrayer quelqu’un c’est mesquin, terriblement vil. »

Ton regard est lourd de sens, et puis, te disant que tu avais l’occasion d’en parler un peu, de faire comprendre à certains que ta peur était raisonnable, normale, tu relevais les longues manches de ton uniforme, laissant à la vue de Yori ta peau meurtrie. Ce n’est pas beau à voir, tu le sais bien, c’est une peau brûlée, une peau qui jamais ne reprendra sa vraie forme, elle est déformée, une teinte étrange la parsème, elle est fripée, te rappelant ce douloureux moment.

« J’étais tout gosse. Trois ans de souvenir, et ma mère avait laissé une casserole sur le feu, l’eau était en train de bouillir, tant que l’eau débordait du récipient. Je l’ai appelé, mais elle était loin, parlait avec mon père et n’a donc pas entendu. Je me suis dit que j’allais l’aider, prendre cette casserole pour la décaler avant qu’elle ne déborde trop, alors je me suis mis sur la pointe des pieds, je l’ai attrapé, mais j’étais bien trop petit et je n’avais pas assez d’équilibre. Ça m’a ébouillanté, depuis, j’en suis phobique, bien que j’en connaisse les raisons, ça m’effraie, me rend mal. Parce que ce souvenir, il me hante. »

Un soupir, tu observes douloureusement ton bras, avant de baisser la manche, n’ayant clairement pas envie de voir ça plus longtemps.



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Tu pensais que Takashi se mettrait davantage en collège, qu’il garderait cette expression mêlée de haine et de tristesse. Qu’il hausserait de nouveau la voix. Il est resté bien plus calme que ce à quoi tu aurais pu t’attendre. Il a mis les reproches de côté pour pouvoir t’expliquer. Pas totalement, tu ne pouvais pas trop en espérer non plus. Tu n’espérais rien de particulier, en fait. Tu es juste étonné.

Tu hésites à lui répondre qu’il ne devrait pas être étonné que tu te sois comporté comme quelqu’un de mesquin et de vil, comme il l’a dit. Que c’est l’image qu’il a de toi, de toute façon. Sauf que tu choisi de faire profil bas. De ne pas tout gâcher, même si c’est ce que tu fais à chaque fois. Il n’a pas besoin que tu lui rappelle ce qu’il pense déjà de toi.

Tu observes avec attention le bras qu’il décide de te montrer. Cette vision qu’il choisit de te confier. Parce que depuis le temps que tu le connais, tu sais qu’il prend toujours soin de le cacher au mieux. Le résultat est là ; celui des brûlures qui ont gravement endommagées sa peau, au point de lui laisser cet aspect de chair brûlée. C’est assez impressionnant comme blessure. Tu n’es pas étonné que la vue soit difficile à assumer, pas seulement pour le regard des autres, pour son propre regard à lui aussi. Tu supposes qu’il lui rappelle de douloureux souvenirs, à chaque fois qu’il pose ses yeux dessus.

Ses explications arrivent avant même que tu n’ai le temps de faire le lien entre l’état de son bras et les casseroles. A seulement trois ans, ce n’est pas étonnant qu’un tel événement ai pu laisser une telle marque dans son esprit. On assimile d’autant plus facilement les objets aux émotions négatives qu’ils ont engendrés, à cet âge. Ce n’est pas une peur rationnelle ; c’est avant tout un traumatisme lié à l’instrument de cuisine.

« Je vois, dis-tu après un léger silence. Tu ne t’es pas loupé. »

C’est bien pour ce genre de risque qu’il existe de nombreux messages de prévention à propos des accidents de la vie courante. Evidemment, tu n’as pas tout à fait connu les mêmes conseils, étant issu de famille sorcière. Toi, on t’a plutôt appris à surveiller le feu de la cheminée quand tes parents n’étaient pas là, pour éviter l’apparition d’un Serpencendre. En revanche, on ne t’a jamais appris ce que tu devais faire si ça arrivait un jour. Heureusement que tu as eu l’idée de mettre les œufs dehors quand tu les as trouvés, sinon ta maison aurait pu connaître le même sort que l’arbre sous lequel tu les as déposés.

« Je ne me serais pas servi de cette peur si j’avais su tout ça. Je sais que c’est un peu tard, mais. Tu te coupes dans ta phrase, hésitant. Tu hausses les épaules, finalement. Je suis désolé. »

C’est un ton d’évidence, plus que d’excuse. Tu l’es, réellement, mais c’est trop tard pour rattraper ces dernières années. C’est une des raisons pour lesquelles tu n’aimes pas les excuses.
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Jamais tu n’avais été contre donner des explications sur ta frayeur, au contraire, tu pouvais comprendre qu’il était difficile d’envisager une peur si étrange, de plus quelques regards indiscrets s’étaient déjà posés sur ton bras, lors d’un bain ou d’une douche : bien qu’aucun ne te questionne sur son état, sur le pourquoi du comment, tu savais qu’ils jugeaient sans comprendre, que certains étaient certainement curieux. Pourtant, ce n’était pas eux qui te gênaient, mais bien les souvenirs que cette blessure faisait ressurgir, comme un effroyable rappel à la douleur que tu avais vécu.

Il parle, un peu pour rien dire, pour réagir seulement, parce qu’il ne dit rien de nouveau, tu ne t’es clairement pas raté, ton bras en est la preuve, preuve qui restera à jamais gravé dans ta peau, sur ton corps. Preuve qui te rappellera sans cesse ton erreur d’enfance, celle de tes parents aussi, pour ne pas avoir surveillé le feu. Bien que tu ne pouvais pas leur en vouloir, ils t’avaient certainement déjà dit de ne pas y toucher, tu n’en as pas le souvenir, mais ça te parait évident.

Le plus étrange, ce sont ces mots qui s’échappent des lèvres de Yori, tu ne le pensais pas capable d’excuses, pourtant il venait de t’en adresser, subitement, bien que ce soit un peu tard, tu ne peux qu’être satisfait de l’effort qu’il fait.

Parce que, c’est certainement un effort pour lui, de faire des excuses pour l’une de ses fautes.

Tu hoches la tête, pour lui faire comprendre que tu as entendu, ta main serre ton bras, il te pique étrangement, mais ça t’arrive plutôt souvent.

« Merci. »

Un simple mot, vrai, sincère, car tu avais bien besoin de ses paroles.



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Il suffit parfois d’un rien pour changer les choses. C’est l’impression que tu as, en tout cas : quelque chose à changer entre vous. Toi et Takashi. Tu ne sais pas encore s’il s’agit d’un changement important ou non, mais s’en est un, indéniablement.

Tu t’étonnes toi-même d’ailleurs. Tu ne te pensais pas réellement capable de t’excuser, après tout ce temps passé à faire comme si ça t’était égal. Elles te semblaient nécessaire, pourtant.

De son côté, il te remercie et tu te rends compte à quel point c’est simple, finalement. S’excuser, remercier et il n’en faut finalement pas plus pour éclaircir une situation. Dans certains cas, du moins. Parce que tu sais parfaitement que certaines de tes relations ne se règleront jamais avec ce simple procédé. Ou alors, il faudrait plus longtemps avant que tes excuses ne soient acceptées.
Ce n’est pas encore dit que Takashi t’a pardonné, ceci dit. Il est surement encore trop tôt pour ça. On ne peut pas effacer des années d’un claquement de doigt et ce n’est pas ce que tu demandes, par ailleurs.

Mais t’as la sensation que vous vous êtes un peu rapprochés, malgré tout.

Tu ne sais pas quoi lui répondre. Un « de rien » te paraît bien trop banal. Bien que ton « désolé » ne valait certainement pas mieux, si on veut faire la comparaison. Alors tu ne réponds rien, tout simplement. Tu regardes devant toi, le ciel qui semble étrangement s’apaiser à son tour, comme une métaphore un peu trop facile et bien trop utilisée dans les écrits.
C’est cliché.

« C’est pas que j’apprécie pas ces moments à se regarder dans le blanc des yeux, Takashi, mais je pense qu’on pourra bientôt rentrer. »

Tu as quand même hâte de pouvoir rejoindre votre chambre.
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