Tu l'avais ressentis, tu l'avais vu aussi sauf que tu n'a pas agis pensant que ce n'était que passager, que cela disparaisse comme c'est venu... Tu as eu bien tort Kazami de laisser ton frère dans la tourmente, tu aurais du allez le voir, le faire se confier à toi en cette rentré bien trop tôt pour tout le monde et puis tu l’a vu rentré de ce voyage bien trop tôt à ce qui était prévu.

Son visage était bien plus dur que ce que tu observais puis tu sentais ce stresse émaner de lui, bien plus fort que d’habitude, tu n’a pas voulu écouter les bruits de couloir vu qu’ils sont toujours exagérer par rapport à la réalité.

Enfin l’un des seuls que tu as pu croire et que tu as vu de tes propres yeux, c’est ton camarade de maison auquel on a amputé un bras, de là tu es encore plus inquiète pour ton aîné qui n’a pas du vivre la chose dans la joie.

Tu n’a montré à personne ton inquiétude évidemment sauf que celle-ci est entrain de te ronger le cœur donc tu veux en savoir plus, le faire parler et surtout pourvoir l’apaiser juste avec ta présence, tu l’a croisé au détour d’un couloir et lui avait glisser seulement quelque mots à l’oreille qui ne l’avait pas plus fait réagir que cela, habitué à tes messes basses pour que personne ne soit au courant de ce que tu avais à lui dire vu que cela ne vous regardez que tout les deux.

Mais, te voilà au Sakura Ancestral à attendre ton frère aîné dans cet espoir qu’il se livre à toi comme vous faites toujours quand vous êtes seuls et hors de porté de ce monde insipide et surtout pour ne pas avoir de mauvaises oreilles même si tu ne mets pas de prénoms sur celle-ci tu sais qu’elles sont partout à écouter la moindre de tes paroles pour la transformer et la retourner contre toi Kazami.

Tu n'a pas trop attendus comme d'habitude à vrai dire, tu te retourne sur le son de sa voix que tu sens désolé alors qu'il ne devrait pas l'être... Tu le vois aussi à ce sourire, ce sourire cassé qui dit bien des choses que toi seule comprends Kazami, que cette discutions va être longue et qu’elle va faire du bien autant à toi qu’à lui.

Tu secoue la tête faisant volé les plus longues mèches de ta chevelure argenté en t'approchant de quelque pas de lui, pas trop près quand même pour respecter son espace personnelle et qu’il ne se sente pas envahis.

- Je ne vois pas pourquoi tu t’excuse, c’est normal que je m’inquiète pour toi !

Un petit sourire apparaît sur tes lèvres et tu sais exactement pourquoi il s’excuse, parce que c’est l’inverse qui aurait du se produire et cela il n’aime pas, le grand-frère protecteur qu’il est avec toi l’a quelque peu forcé à s’excuser, tu le sais bien sauf que des fois il pourrait se laisser aller.

Tu soupire, tu a été peut-être un peu sèche sur tes paroles malgré que tu gardé ton petit sourire et finalement tu le détaille de la tête au pied en ne montrant rien qui puisse trahir cette inquiétude qui est tienne pour le moment et sienne maintenant vu qu’il remarque tout en ce qui te concerne aussi, tel le grand-frère qu’il est.

- Surtout avec ce voyage qui n’a rien arrangé avec le début d’année compliqué.

Tu appuie là où ça fait mal, exprès… Tu ne sais pas trop Kazami, tu veux juste qu’il se libère, qu’il crache ses mots qui le rende aussi instable, que tu prenne un peu des ténèbres vu que tu le comprends assez pour partager son mal-être vu que l’inverse se fait quand tu ose en parler évidemment Kazami.

Tu le regarde tout en l'écoutant, tu dois creuser un peu plus profond Kazami vu que tu sais que faire parler ton aîné est bien plus compliqué que ta relation avec les autres.

- un fiasco...

Tu répète ce mot parce que ce voyage est bien plus que cela, il est bien plus qu'un fiasco ! Sauf que tu ne saurais pas mettre de mot dessus vu que tu n'y étais pas, tu aurais aimé sauf aucune autorisation te fut donné par tes chères parents.

Tu aurais pu aider Yori à surmonter tout cela, à deux on est toujours plus fort sauf que vous voilà tout les deux à en discuter pour qu'il puisse se libérer de ce poids qu'à accentuer ce voyage maudit sauf que rien de tout cela n’est arrivé malheureusement.

Puis de ses derniers paroles tu retiens le « investis émotionnellement »… Cela t’étonne vu qu’il évite justement ce genre d’investissement, tu ne comprends pas vraiment ses paroles là, tu as du mal à le voir bon et tout mielleux avec autrui… Lui qui se protège d’habitude, tu es un peu en désarroi et essayer de comprendre te mets un peu dans l’embarras.

- comment ça ? Investis émotionnellement ?

Ces deux questions un peu bafouiller te mette sûrement dans une position délicate, mais qu’importe tu dois savoir ce qui tourmente ton frère parce que… Tu n’en sais rien là Kazami et ton regarde décide de se plonger dans le ciel pour que ton esprit se perde vers cette immensité qu’est le ciel…

Tu te maudit un peu de ne pas avoir cette discutions plutôt que tu en perds ce sourire qui te va si bien pour laisser la place à un visage neutre, pensant grandement que cette année n’est pas normal et que tout t’échappe, que tu à l’air d’être un fantôme qui apparaît après des mois d’absences, tu te maudit encore Kazami de ne pas avoir été assez présente pour ton frère qui avait grand besoin de toi.

Tu es surprise, très surprise vu que tu baisse la tête et que celle-ci peut se lire sur ton visage qui regarde ton aîné et en même temps tu l'envie un peu sauf que cela ne se voit pas sur ton visage.

Tu vois de visage le fameux Tetsuya et la première relation qu'il avait avec ton frère, des chamaillerie constante que tu avais bon jugé de ne pas te mêler que cela finirait par finir à un moment ou un autre comme à peu près toutes les relations qu'avait Yori sauf qu'il faut croire que non.

Tu ne sais pas trop quoi dire vu que tu as un peu de mal avec la relation aux autres, moins tu les vois Kazami mieux tu te porte dans un sens sauf que tu sais au fond de toi que cette situation te rend fébrile et que tu aimerais pouvoir parler à autrui aussi facilement que Yori le fait même si c'est avec sarcasme.

Puis ces mots, rien que ces mots te font reculer un peu, tu vois l'infirmier dont il parle, un adulte en soit quoi de plus normal alors pourquoi ce sentiment de jalousie grandis en ton cœur Kazami ?

La raison est simplement et que tu va devoir donner une vérité que tu cherche aussi, une véritable présence parentale qui te traiterait comme un véritable être humain et non une machine à futur génération.

Tu dois mettre ce sentiment de jalousie de côté Kazami pour répondre à ton frère, tu ne veux pas le brusquer sauf que peut-être que de voir l'infirmier en temps que paternel lui ferait du bien.

- Je pense... que tu devrais lui répondre positivement.

C'est dit et tu respire à nouveau comme si dire ces simples mots avaient été une épreuve sauf que ton cœur le sent comme cela, car tu vois bien encore l'écart qu'il y'a entre toi et ton frère Kazami même si vous êtes proches, il y'a toujours un petit fossé entre vous deux.

Il l'a ressentis, cette jalousie qui est naît dans ton cœur Kazami, rien que les mots qu'il prononce te le prouve, tu sert les poings… en colère contre toi même de cette pensée égoïste.

Tu es peut-être celle à protéger selon ses convictions sauf qu'il pourrait penser à lui, tu veux le voir heureux au vu du temps qui lui reste ici à Mahoutokoro.

- Ça ira, pense un peu à toi !

Oui, bien sur que ça ira après tout malgré ce regard qui s'ancre dans le tiens Kazami, tu veux qu'il soit heureux avant que cette famille ne le prive de tout.

Parce que sa dernière phrase ne te laisse pas de marbre, tu sais que cette famille va être constant sur son dos quand ce jour fatidique va arriver et tu ne pourras plus être près de lui parce que pour cette famille tu n'es rien d'autre qu'un outil.

- Donc va répondre positivement à Monsieur Okumura, s'il te plaît Yori.

Parce que tu veux le voir heureux avant ce sombre destin qu'il l'attend à cause des Hayashi, tu sais que toi tu as encore le temps de partager une relation qui te sera saine avec un adulte, celui qui guidera tes pas et peut-être t'apprendra plus que ce que tes parents t'offre.

- J'ai encore du temps ici alors que toi non donc s'il te plaît.

Tu prends timidement un bout de son uniforme et le regardant parce qu’il n’y a que comme cela que tu peux lui faire comprendre que pour toi tout ira bien.

C'était bien trop facile à ton goût, évidemment il va y songer, sauf que tu sais bien sur que ce ne sera pas sa première pensées et cela te fait soupirer. Tes pensées premières, comme quoi tu voulais qu’il se libère des tensions qui l’encombre sauf que tu as échouée dans un sens.

Tu lâche ce bout de tissus dans les mains et t'éloigne assez, parce que tu ne sais pas réagir, tu ne sais qu'est-ce que tu dois dire face à cela, face à ses phrases qui te font descendre un peu plus dans cette promesse faite à toi même... pour ne plus être un poids alors que là tu l'es clairement un poids Kazami, plus gros que les autres dans son esprit.

« moins à envier que moi »

Pourquoi tu retiens que ces mots Kazami ? Parce que c'est plus simple et le fait que tu es accepté ta situation est un simple mensonge, que la promesse que tu as fais à l'adolescente que tu allait devenir était juste ce que tout le monde attendaient de toi ?

Plus tu réfléchis, plus cela te parait clair... les magazines avec les mannequins ne sont pas mis sur ton chemin comme cela, ils ont été mis sur ton chemin... Parce que tout ce que tu peux faire c'est devenir jolie pour l'homme qu'on te choisira !

Puis sa dernière phrase te fait bien plus l'effet d'une bombe que ses aveux des minutes écoulés, cette jalousie est donc veine, tu n'a rien à envier parce que c'est ce que le monde autour de toi à décidé.

- Je vois.

Tes mots se sont perdus, évidemment tu ne peux pas faire plus parce que tu es trop jeune ou bien... Tu ne sais pas vraiment, tu ne veux pas te répéter, tu ne sais pas ce que tu dois faire... Partir ou bien rester planter là ? Tu ne veux plus vraiment croiser son regard, de perdre les moyens, balancer des mots qui ne te ressemblent pas réellement donc tu porte ton regard vers ce ciel qui est définitivement hors de ta porté.

Tu baisses la tête, tu l’observe sans une sourire, parce que tu va encore creuser ce gouffre malgré que vous soyez proches, tu étais venue à la base pour lui remonter le moral sauf que là tu es entrain de lamentablement échoué puis ton moral à toi se dégrade aussi. Tu espérais que pour une fois, cette maudite famille ne gâchent rien sauf qu’elle est toujours là, coincer dans vos cœurs et surtout dans le tien que le sien.

- Yori, je...

Tes mots se coincent dans ta gorge, tu as les yeux qui piquent sauf que tu le regarde de ta hauteur, tu sort cette fierté alors que tu devrais simplement te laisser aller et lui dire que tu aimerais être comme lui, pouvoir agir autrement que comme vos chères parents ont décidés, tu n'as pas su comme lui échapper à leurs paroles et le chemin qu'ils ont choisis pour toi.

- Je suis désolée de ne pas être comme toi !

Tu sers les points et sert les dents alors que tu sens bien ses larmes destructrices pointaient au coin de tes yeux, Kazami sauf que tu ne dois pas, tu ne peux plus pleurer devant lui, cela vous fait trop de mal alors tu te retiens, tu vas fuir parce que c'est comme cela.

- Je suis désolée de suivre le chemin Hayashi !

Un pas puis un autres pas et finalement tu lui tourne le dos parce que c'est mieux pour finalement laisser couler ses maudites larmes.

- Je suis désolée d'être un poids...

Et finalement tu fuis par ce pont de bambou, loin de tout, sangloter tel la petite fille que tu es encore, tu fuis en sachant que c'est le mieux à faire et surtout parce que cette discutions ne finira jamais si tu reste auprès de yori, tu dois maintenant te trouver un endroit où évacuer toutes ses larmes sans que yori ou même n'importe qui puisse te trouver.