J'ai un serpent dans ma botte ▬ Ishvar
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J'aiunserpentdansmabotte
Tu avais réussi à ne rien casser aujourd'hui et les cours s'étaient drôlement bien passés. Pour quelqu'un comme toi bien entendu. C'était rien de bien rutilant et pourtant tu te sens fière comme un paon avec tes petites étincelles au bout de ta baguette. C'est devenu ton sort de la victoire si on peut dire, même si tu l'utilises pour un oui ou pour un non. En même temps c'est le seul que tu peux lancer sans faire exploser un vase, faut bien que tu t'en serves. Tu sais que ça sert pas à grand chose, mais c'est plus fort que toi. C'est peut être grâce à ce sort d'ailleurs qu'on peut te voir au bout du couloir. Grâce ou à cause de lui, un jeune homme t'arrête, une bouteille tendue devant lui. Tu hausses un sourcil et tu le regardes à travers, les traits déformés par le liquide. Elle appartient à Ishvar et comme c'est ton cousin et que lui n'a pas le temps, il préfère te la donner pour que tu la lui rendes. Tu hausses les épaules et tu la prends alors que tu jubiles intérieurement. Ce n'est peut être pas grand chose mais tu vas pouvoir servir la famille aujourd'hui ! Une journée merveilleuse, tu n'en doutes plus à présent.
Le seul soucis, c'est que là, maintenant, tu ne sais pas où est ce qu'il peut bien se trouver. C'est l'heure de manger de toute manière, tu pourras sûrement le trouver dans la grande salle.
Tu laisses une nuée de paillettes derrière toi alors que tu fonces pour retrouver ton cousin. T'es obligée de te faufiler entre les gens, ta petite taille n'aidant pas la recherche de celui-ci. Parfois tu sautilles sur place pour essayer d'apercevoir sa silhouette mais sans grand succès. On te pousse pour prendre une place et voilà la bouteille qui tombe et qui roule entre les jambes des autres élèves. Tu cours après, penchée en avant, de peur que quelqu'un marche dessus. Quelle horreur ! Toi qui était si heureuse de pouvoir rendre un objet oublié par ton cousin ... Tu finis par la rattraper avec un cri de victoire mais tu perds l'équilibre et te voilà, tel un bélier donnant un coup dans le bas des reins d'un pauvre élève qui était sur ton chemin. Tu te redresse péniblement, frottant ta caboche d'une main, l'autre tenant fermement la bouteille contre toi. Les excuses que tu t'apprêtes à formuler, meurent sur ta langue alors que tu reconnais ton cousin.
Ô malheureuse.
Le seul soucis, c'est que là, maintenant, tu ne sais pas où est ce qu'il peut bien se trouver. C'est l'heure de manger de toute manière, tu pourras sûrement le trouver dans la grande salle.
Tu laisses une nuée de paillettes derrière toi alors que tu fonces pour retrouver ton cousin. T'es obligée de te faufiler entre les gens, ta petite taille n'aidant pas la recherche de celui-ci. Parfois tu sautilles sur place pour essayer d'apercevoir sa silhouette mais sans grand succès. On te pousse pour prendre une place et voilà la bouteille qui tombe et qui roule entre les jambes des autres élèves. Tu cours après, penchée en avant, de peur que quelqu'un marche dessus. Quelle horreur ! Toi qui était si heureuse de pouvoir rendre un objet oublié par ton cousin ... Tu finis par la rattraper avec un cri de victoire mais tu perds l'équilibre et te voilà, tel un bélier donnant un coup dans le bas des reins d'un pauvre élève qui était sur ton chemin. Tu te redresse péniblement, frottant ta caboche d'une main, l'autre tenant fermement la bouteille contre toi. Les excuses que tu t'apprêtes à formuler, meurent sur ta langue alors que tu reconnais ton cousin.
Ô malheureuse.
Ishvar × urako
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
Le cours de potion avait pour nature d’être ennuyant à en mourir quand le professeur se mettait en tête de vous parler de ses doux aromes floraux, ce qui avait pour conséquence de te laisser vagabonder aléatoirement dans les pages du manuel de potion et te t’essayer sans réel accord à un autre exercice. Voilà que la potion de somnifère trouvait grâce à tes yeux ; tu t’imaginais bien des utilisations possibles à cette douce liqueur et te lançait discrètement dans sa préparation ; futurs desseins ravivant ton esprit. Tu glisses la solution finale dans une gourde n’appartenant qu’à toi, une bouteille de métal gravé de l’emblème familial.
Te voilà tiré de tes images par tes camarades, la fin des cours sonnant, tu te fais emporter par les importuns de ta classe pour diverses raisons. Tout ça, pour des broutilles inutiles qui n’ont eu pour effet que de te mettre de mauvaise humeur. Incroyable. Au bout d’une demi-heure de pseudo-réunion dans la grande salle, tu finis par te lever annonçant que tu te cassais.
Agacé, mains au fond des poches de ton uniforme, t’as juste envie d’aller de t’en griller une. Collision. Coup brutal d’une tête violacée qui te coupe dans ton élan et déforme les traits de ton visage le rendant encore plus grave. Ta némésis porte le nom d’Urako, et dieu sait qu’elle ne trouve pas toujours grâce à tes yeux ; une calamité dont on ne peut se débarrasser ; mais qui vaut toujours mieux que la déception prononcée par les autres membres de ta tendre et chère famille. Tes yeux dérive sur ta bouteille oubliée et abandonnée.
« Tu sais, que si tu l’avais fait tombé t’aurais pu provoquer un coma général ? » A tout hasard. Ce n’est pas comme si tu avais volontairement augmenté la dose de Mucus de Veracrasse pour amplifier les effets de la potion.
« Et dis-moi, c’est quoi ta nouvelle vocation, Urako ? Faire le corrida ? Regarde où tu vas. »
Décevante en tout point.
Te voilà tiré de tes images par tes camarades, la fin des cours sonnant, tu te fais emporter par les importuns de ta classe pour diverses raisons. Tout ça, pour des broutilles inutiles qui n’ont eu pour effet que de te mettre de mauvaise humeur. Incroyable. Au bout d’une demi-heure de pseudo-réunion dans la grande salle, tu finis par te lever annonçant que tu te cassais.
Agacé, mains au fond des poches de ton uniforme, t’as juste envie d’aller de t’en griller une. Collision. Coup brutal d’une tête violacée qui te coupe dans ton élan et déforme les traits de ton visage le rendant encore plus grave. Ta némésis porte le nom d’Urako, et dieu sait qu’elle ne trouve pas toujours grâce à tes yeux ; une calamité dont on ne peut se débarrasser ; mais qui vaut toujours mieux que la déception prononcée par les autres membres de ta tendre et chère famille. Tes yeux dérive sur ta bouteille oubliée et abandonnée.
« Tu sais, que si tu l’avais fait tombé t’aurais pu provoquer un coma général ? » A tout hasard. Ce n’est pas comme si tu avais volontairement augmenté la dose de Mucus de Veracrasse pour amplifier les effets de la potion.
« Et dis-moi, c’est quoi ta nouvelle vocation, Urako ? Faire le corrida ? Regarde où tu vas. »
Décevante en tout point.
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J'aiunserpentdansmabotte
Les couleurs se succèdent sur ton visage. Il blêmit tout d'abord, parce qu'il ne l'a peut être pas vu, mais tu l'as déjà fait tomber. Puis c'est le rouge qui vient colorer tes joues, honteuse tu baisses la tête et tu fixes l'objet dans tes mains. Sans le vouloir, tu as tressaillis à la mention de ton prénom complet. Tu as beau le répéter, personne ne fais attention à tes paroles et dans ta famille tout le monde prononce le ko. A croire qu'ils aiment te voir sursauter à chaque fois.
Mais c'est avec une expression dubitative que tu relèves doucement les yeux vers ton cousin. Une demi seconde tout au plus avant de se poser de nouveau sur la bouteille de métal.
« C'est Ura ... Et puis c'est censé être de l'eau là dedans ... J'vois pas pourquoi ça provoquerait un coma. »
Tu réfléchis un instant, amenant ta main libre jusqu'à ta bouche et mordillant la pulpe de ton doigt. Une mauvaise habitude que tu as prit lorsque tu te concentres.
« Ah oui ! Il a échangé avec de l'eau fraîche ! J'ai pas tout écouté en fait mais ça je m'en souviens. T'as de la chance d'avoir des amis qui pensent à toi, tu l'as oublié derrière toi. »
Il l'avait certainement compris quand il a vu la bouteille. Mais tu préfères réagir comme si rien ne s'était passé. C'est plus facile pour toi de recommencer normalement après une bêtise que d'être honteuse pendant un quart d'heure. Et franchement, ça ne peut que lui faire plaisir non ? Tu as prit de ton temps pour le retrouver, c'est pas comme si t'étais en avance sur tes cours en plus ...
Sauf que tu oublies que c'est Ishvar qui se trouve devant toi, à te juger du haut de sa taille. Et son regard ne fait qu'accentuer le sentiment de malaise qui monte en toi. T'as l'impression d'avoir fait une autre bourde alors que tu voulais simplement un peu de sa sympathie. Pourquoi c'est toujours si dur de satisfaire un Tsukino ? A croire que c'est mission impossible. Tu devrais pouvoir y arriver pourtant, tu portes le même sang.
Mais c'est avec une expression dubitative que tu relèves doucement les yeux vers ton cousin. Une demi seconde tout au plus avant de se poser de nouveau sur la bouteille de métal.
« C'est Ura ... Et puis c'est censé être de l'eau là dedans ... J'vois pas pourquoi ça provoquerait un coma. »
Tu réfléchis un instant, amenant ta main libre jusqu'à ta bouche et mordillant la pulpe de ton doigt. Une mauvaise habitude que tu as prit lorsque tu te concentres.
« Ah oui ! Il a échangé avec de l'eau fraîche ! J'ai pas tout écouté en fait mais ça je m'en souviens. T'as de la chance d'avoir des amis qui pensent à toi, tu l'as oublié derrière toi. »
Il l'avait certainement compris quand il a vu la bouteille. Mais tu préfères réagir comme si rien ne s'était passé. C'est plus facile pour toi de recommencer normalement après une bêtise que d'être honteuse pendant un quart d'heure. Et franchement, ça ne peut que lui faire plaisir non ? Tu as prit de ton temps pour le retrouver, c'est pas comme si t'étais en avance sur tes cours en plus ...
Sauf que tu oublies que c'est Ishvar qui se trouve devant toi, à te juger du haut de sa taille. Et son regard ne fait qu'accentuer le sentiment de malaise qui monte en toi. T'as l'impression d'avoir fait une autre bourde alors que tu voulais simplement un peu de sa sympathie. Pourquoi c'est toujours si dur de satisfaire un Tsukino ? A croire que c'est mission impossible. Tu devrais pouvoir y arriver pourtant, tu portes le même sang.
Ishvar × urako
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
Si tu devais d’écrire la personnalité de ta chère et tendre cousine, tu la qualifierais d’arc-en-ciel de l’incertitude, tout comme les nuances viennent bercer la teinte de son visage, ses gaffes s’enchainent et quand bien même elle se démène, elle ne trouve grâce à tes yeux. Cependant, loin est l’idée de la détester ou de la mépriser comme tu aimes l’accorder à certains membres de ta famille ; non. La demoiselle avait juste le malheur de ne pas s’avérer être à la hauteur des tiens, des vôtres. Un oisillon qui peine à déployer ses ailes.
Le doute plane sur le contenu du récipient métallique. De l’eau de clame-t-elle ; pourtant tu en es convaincu : il s’agit bel et bien de là de ta potion de somnifère chaudement préparée. Tu poses ta main sur la tête colorée d’Urako, lui ébouriffant sa chevelure comme si tu avais une enfant face à toi, sa naïveté arriverait presque à attendrir le légendaire cœur d’Ishvar Tsukino, encore faut qu’il que tu en aies un. Le geste portait en son sens une forme de moquerie qui n’appartenait qu’à vous deux : elle n’était à tes yeux rien de plus qu’une enfant.
Laisse tomber. De toute façon, t’avais pas vraiment l’envie de lui expliquer ce que tu faisais et encore moins pourquoi. Tu n’avais de comptes à rendre à personne et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer.
En vient alors le tendre moment où elle te conte au combien tu es chanceux d’avoir des amis pareils. Nul doute que des amis, tu ne penses pas en avoir réellement. Peu de personne dans les quatre murs de cette école avaient les qualifications nécessaires afin d’accéder à ce titre. De toute évidence, tu ne croyais pas en les termes d’amitié. C’était une futilité dont tu refusais de t’encombrer. En écoutant d’une oreille, tu laisses ton regard se perdre dans le décor de la grande salle. Tu te permets d’emprunter un verre en levant les yeux au ciel avant de récupérer ta bouteille. Oui, oui. J’ai tellement de chance.
Elle te fait face nerveuse et le moulin à parole venait à peine d’être lancé. Tu ouvres le récipient avant de le tendre. Arrête de paniquer, je vais pas t’engueuler parce que tu m’est T’es essoufflé, Urako. Respire. Tiens, bois un peu d’eau. Une fausse tendre attention, tu te dis que s’il y avait vraiment de l’eau, tu aurais eu la bonté de faire une bonne action et s’il se trouvait qu’il s’agissait toujours de ton cocktail du sommeil, t’aurais fait une autre bonne action : épargner tes pauvres oreilles des discours de ta cousine.
Le doute plane sur le contenu du récipient métallique. De l’eau de clame-t-elle ; pourtant tu en es convaincu : il s’agit bel et bien de là de ta potion de somnifère chaudement préparée. Tu poses ta main sur la tête colorée d’Urako, lui ébouriffant sa chevelure comme si tu avais une enfant face à toi, sa naïveté arriverait presque à attendrir le légendaire cœur d’Ishvar Tsukino, encore faut qu’il que tu en aies un. Le geste portait en son sens une forme de moquerie qui n’appartenait qu’à vous deux : elle n’était à tes yeux rien de plus qu’une enfant.
Laisse tomber. De toute façon, t’avais pas vraiment l’envie de lui expliquer ce que tu faisais et encore moins pourquoi. Tu n’avais de comptes à rendre à personne et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer.
En vient alors le tendre moment où elle te conte au combien tu es chanceux d’avoir des amis pareils. Nul doute que des amis, tu ne penses pas en avoir réellement. Peu de personne dans les quatre murs de cette école avaient les qualifications nécessaires afin d’accéder à ce titre. De toute évidence, tu ne croyais pas en les termes d’amitié. C’était une futilité dont tu refusais de t’encombrer. En écoutant d’une oreille, tu laisses ton regard se perdre dans le décor de la grande salle. Tu te permets d’emprunter un verre en levant les yeux au ciel avant de récupérer ta bouteille. Oui, oui. J’ai tellement de chance.
Elle te fait face nerveuse et le moulin à parole venait à peine d’être lancé. Tu ouvres le récipient avant de le tendre. Arrête de paniquer, je vais pas t’engueuler parce que tu m’est T’es essoufflé, Urako. Respire. Tiens, bois un peu d’eau. Une fausse tendre attention, tu te dis que s’il y avait vraiment de l’eau, tu aurais eu la bonté de faire une bonne action et s’il se trouvait qu’il s’agissait toujours de ton cocktail du sommeil, t’aurais fait une autre bonne action : épargner tes pauvres oreilles des discours de ta cousine.
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J'aiunserpentdansmabotte
Ta cage thoracique se vide subitement à la phrase de ton cousin, comme soulagée d'un poids que seule toi aurait pu voir. Le soupir ne passe pas inaperçu mais de toute manière, le soulagement se voit directement sur ton visage. T'as même fini de fixer tes pieds pour l'observer en lui jetant de rapide coups d’œil. Beaucoup trop haut, tu es obligée de redresser la tête pour pouvoir le regarder et tu ne voudrais pas qu'il prenne ça comme un défi. Tu sais qu'il faut que tu fasses attention à tes faits et gestes quand un Tsukino est dans le coin. Et même si à tes yeux, Ishvar est certainement celui qui te rejette le moins, tu ne voudrais pas lui donner plus de raison de faire comme tout les autres : l'ignorer ou la brimer suivant les personnes.
Tu ouvres la bouche pour placer une autre de tes phrases sans rapport avec la situation mais il te prend de court pour une fois. Est ce qu'il essaie de te rassurer ? Pour toi, ça en a tout l'air. Est ce qu'une pointe de joie serait en train de colorer tes joues ? On dirait bien. Du coup tu le regardes verser le liquide dans un verre et te le tendre. Tu hésites un instant avant de tendre ta main et lui prendre la boisson, sans te douter un seul instant qu'elle n'aurait jamais dû se retrouver entre tes doigts. C'est pas que t'es pas très futée, disons plutôt que même après toutes ces années de galère, tu penses que les gens sont bons à leur manière. Sauf que certaines personnes aiment jouer des tours pour diverses raisons. Vengeance, fierté, les prétextes sont propres à chacun et surtout très nombreux. Tu fixes un sourire en biais sur tes lèvres comme pour le remercier et tu apportes ce que tu prends pour de l'eau, à tes lèvres. Tu bois quelque gorgées et tu hoches la tête comme pour lui montrer que tu avais raison.
« De l'eau. »
Tu hausses les épaules et tu finis ton verre sans ressentir de changement, le reposant à côté de toi. Tu en profites pour en prendre un autre et lui tendre. Un peu en retrait, le bras bien tendu, la tête tournée à demi vers lui. Tu veux lui rendre la pareille, sauf que c'est lui qui tient la bouteille. Tu ne peux que prier pour qu'il se serve ou au moins qu'il prenne le verre que tu lui tends. Ce serait affreusement inconfortable d'attendre le bras tendu ainsi. Pour tes pauvres petits muscles et surtout pour ton égo. Pour une fois que tu entreprends quelque chose avec ton cousin ... Surtout que tu sais que certains vous observent. Les élèves aiment tellement les ragots. Mais qu'importe, tu te fiches de ce que peuvent penser les autres. Ce qui t'importe c'est ta famille, point. Tu sais être patiente et tu as bien compris qu'Ishvar se lasse vite de tes babillages incessants. Lui qui réussit tout ce qu'il entreprend, il se demande peut être comment tu peux posséder le même sang ? Tu plisses les yeux en y pensant. A vrai dire tu ne sais pas ce qu'il se trame dans sa tête. Tu ne lis pas assez bien les gens, et surtout, il est très secret ce cousin.
Tu ouvres la bouche pour placer une autre de tes phrases sans rapport avec la situation mais il te prend de court pour une fois. Est ce qu'il essaie de te rassurer ? Pour toi, ça en a tout l'air. Est ce qu'une pointe de joie serait en train de colorer tes joues ? On dirait bien. Du coup tu le regardes verser le liquide dans un verre et te le tendre. Tu hésites un instant avant de tendre ta main et lui prendre la boisson, sans te douter un seul instant qu'elle n'aurait jamais dû se retrouver entre tes doigts. C'est pas que t'es pas très futée, disons plutôt que même après toutes ces années de galère, tu penses que les gens sont bons à leur manière. Sauf que certaines personnes aiment jouer des tours pour diverses raisons. Vengeance, fierté, les prétextes sont propres à chacun et surtout très nombreux. Tu fixes un sourire en biais sur tes lèvres comme pour le remercier et tu apportes ce que tu prends pour de l'eau, à tes lèvres. Tu bois quelque gorgées et tu hoches la tête comme pour lui montrer que tu avais raison.
« De l'eau. »
Tu hausses les épaules et tu finis ton verre sans ressentir de changement, le reposant à côté de toi. Tu en profites pour en prendre un autre et lui tendre. Un peu en retrait, le bras bien tendu, la tête tournée à demi vers lui. Tu veux lui rendre la pareille, sauf que c'est lui qui tient la bouteille. Tu ne peux que prier pour qu'il se serve ou au moins qu'il prenne le verre que tu lui tends. Ce serait affreusement inconfortable d'attendre le bras tendu ainsi. Pour tes pauvres petits muscles et surtout pour ton égo. Pour une fois que tu entreprends quelque chose avec ton cousin ... Surtout que tu sais que certains vous observent. Les élèves aiment tellement les ragots. Mais qu'importe, tu te fiches de ce que peuvent penser les autres. Ce qui t'importe c'est ta famille, point. Tu sais être patiente et tu as bien compris qu'Ishvar se lasse vite de tes babillages incessants. Lui qui réussit tout ce qu'il entreprend, il se demande peut être comment tu peux posséder le même sang ? Tu plisses les yeux en y pensant. A vrai dire tu ne sais pas ce qu'il se trame dans sa tête. Tu ne lis pas assez bien les gens, et surtout, il est très secret ce cousin.
Ishvar × urako
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
La bienveillance n’est jamais vraiment gratuite, notamment lorsqu’on se nomme Ishvar Tsukino. On pourrait même dire qu’elle est suspecte, dangereuse et calculée. Jamais il n’en ressort quelque chose de réellement positif, et si c’est le cas, c’est alors qu’une vous n’étiez que le simple sujet d’une expérimentation n’ayant pas si mal tourné. Malheureusement, il en va de même avec les échanges familiaux, notamment quand ces derniers sont dotés d’une incroyable naïveté tel qu’Urako. Un simple verre tendu, et pas une seule once de remord quand à ce que le liquide puisse provoquer chez ta cousine. Tu l’observes boire ce verre soi-disant généreusement offert. De l’eau, évidemment.
à ta grande surprise, il ne se passe rien, nada. Toi qui jurais avoir laissé ta potion de somnifère reposer dans ta bouteille, voilà qu’il n’en est rien. Tu t’étais raté ? Non, c’était peu probable. Les suppositions viennent hanter ton esprit, et ton regard ne se détache pas de ce verre souillé qu’Urako te tendait. La perplexité t’envahit et tu te penches en avant pour planter ton regard dans celui de ton interlocutrice et détailler son visage. Elle avait l’air de tout ce qu’il y avait de plus normal. Tu te sens bien ? Etrange question pour quelqu’un qui était supposé avoir proposé un simple verre d’eau. Tu te redresse soupirant, en acceptant celui qu’elle te tendait en échange. Cependant, nul doute que tu te refuses de boire ce que tu ne peux définir. Tu te contentes de simplement porter le verre sous ton nez, vérifiant l’odeur du liquide versé ; ça te crispe.
Composition chimique aux flagrances parfumées comme une odeur de fleurs, quelque chose d’aigre-doux, quoiqu’un peu sucré. Indéfinissable à vrai dire. Une chose était sûre, c’était qu’il était peu probable que la plus basique des boissons aussi plus communément appelée eau, dégage une senteur de ce registre-là. Dis-moi, à quoi ressemblait mon ami ? Tu sais, celui qui t’as passé ma bouteille. Non loin l’idée que tu n’aies aucun ami, même si la réalité s’en approche, mais en revanche le nombre de personnes qui te maudissant était des plus conséquent.
Tu te permets de tremper ton petit doigt dans le mélange inconnu avant de le porter à tes lèvres, curieux du type de mixture dont il pouvait s’agir. Il ne t’en faut pas plus plus grimacer et te rendre compte qu’il s’agissait d’une tout autre potion que la tienne. La question demeurait et tu ne pouvais pas agir sans en connaitre l’origine.
à ta grande surprise, il ne se passe rien, nada. Toi qui jurais avoir laissé ta potion de somnifère reposer dans ta bouteille, voilà qu’il n’en est rien. Tu t’étais raté ? Non, c’était peu probable. Les suppositions viennent hanter ton esprit, et ton regard ne se détache pas de ce verre souillé qu’Urako te tendait. La perplexité t’envahit et tu te penches en avant pour planter ton regard dans celui de ton interlocutrice et détailler son visage. Elle avait l’air de tout ce qu’il y avait de plus normal. Tu te sens bien ? Etrange question pour quelqu’un qui était supposé avoir proposé un simple verre d’eau. Tu te redresse soupirant, en acceptant celui qu’elle te tendait en échange. Cependant, nul doute que tu te refuses de boire ce que tu ne peux définir. Tu te contentes de simplement porter le verre sous ton nez, vérifiant l’odeur du liquide versé ; ça te crispe.
Composition chimique aux flagrances parfumées comme une odeur de fleurs, quelque chose d’aigre-doux, quoiqu’un peu sucré. Indéfinissable à vrai dire. Une chose était sûre, c’était qu’il était peu probable que la plus basique des boissons aussi plus communément appelée eau, dégage une senteur de ce registre-là. Dis-moi, à quoi ressemblait mon ami ? Tu sais, celui qui t’as passé ma bouteille. Non loin l’idée que tu n’aies aucun ami, même si la réalité s’en approche, mais en revanche le nombre de personnes qui te maudissant était des plus conséquent.
Tu te permets de tremper ton petit doigt dans le mélange inconnu avant de le porter à tes lèvres, curieux du type de mixture dont il pouvait s’agir. Il ne t’en faut pas plus plus grimacer et te rendre compte qu’il s’agissait d’une tout autre potion que la tienne. La question demeurait et tu ne pouvais pas agir sans en connaitre l’origine.
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Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
If this is love I don't wanna be loved
You pollute the room with a filthy tongue
Watch me choke it down so I can throw it up — Sarcasm // Get Scared
If I could be the devil, you could be the sinner
You could be the drugs and I could be the dealer
Everything you say is like music to my ears
La journée ne commençait pas si mal. Tu pourrais même affirmer qu’elle commençait bien. Trouver la bouteille personnelle – c’est bien un truc de narcissique, ça, d’avoir sa propre bouteille personnalisée ; ou de paranoïaque, au choix, et tu ne doutes pas qu’il puisse être les deux – de ce cher Ishvar Tsukino. Paranoïaque, peut-être, mais pourtant loin d’être discret d’avoir un objet aussi extravagant : facile, dans ces cas-là, de savoir à qui elle appartenait et d’en faire ce que l’on veut. D’autant plus quand une personne, telle que toi, n’éprouve pas le moindre scrupule à en profiter.
Ton plan n’était pas parfait, il s’agissait là de ta seule déception, mais l’occasion s’avérait trop belle pour ne pas en profiter. On n’a rien sans rien ; prendre des risques fait parti du jeu. Et, heureusement que sa cousine n’est pas aussi maline que lui, ça t’offrait une chance supplémentaire. A vrai dire, sans l’idiotie d’Urako, ton plan se serait certainement voué à l’échec.
La bouteille trouvée à l’abandon, tu l’en avais délesté de l’infame liquide qui l’occupait ; tu ne t’es pas attardé sur sa composition, mais elle t’a semblé bien trop louche pour être honnête. Et connaissant, un minimum, l’énergumène, tu n’en as pas été étonné. Le liquide avec lequel tu l’as remplacé ne l’était pas plus, honnête : un filtre d’amour. Par la suite, tu n’avais fait que comptais sur l’honnêteté de la jeune Tsukino et de son envie de bien faire pour qu’elle mène directement son cousin jusqu’à ta toile – Ishvar, méfiant comme il est, n’aurait jamais accepté le moindre breuvage de ta part, même si tu n’aurais fait que lui rapporter son bien.
Les observant de loin, tu es presque étonné de voir à quel point les choses se sont déroulées selon tes espoirs. Comme si la chance avait choisi de te sourire.
Pourquoi cet acharnement de ta part sur le sang pur ? La satisfaction de lui tendre ce piège ? Une certaine vengeance ? Un simple caprice de ta part ? Un mélange des trois, certainement.
Tu t’approches finalement, à pas de félin, après avoir finalement vu Ishvar déposer ses lèvres sur le breuvage. L’instant que tu avais fatalement attendue.
Urako a bu elle aussi, ce que tu n’avais pas réellement prévu – mais qui ne t’as pas tant étonné non plus. Et elle a certainement sauvé ton plan de cette façon alors, tu ne vas pas lui en vouloir.
« Permets-tu que je réponde à cette question à sa place, Tsukino ? tu lances à ton approche. Je suis le dit-ami. Surpris ? »
Savoure l’instant. Profite, tant que tu le peux.
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
ca sent mauvais, et tu ne faisais non seulement écho au liquide nauséabond qui reposait dans ta bouteille. La boisson était sucré et fortement parfumé. Tu détestes. Tandis que tu attendais une réponse à tes interrogations auprès de ta chère cousine, il semblerait que l’intéressé ait décidé de lui-même se présenter. Nul va sans dire que le protagoniste de cette blague de bas étage était à la hauteur de ton mépris. York Hayashi, une famille de sang pur entrée dans la disgrâce à se mêler aux êtres inachevés que sont les sans pouvoir. Il aurait pu être le dernier de sa lignée à sauver ce qu’il restait de sa misérable famille, cependant il n’y a aucun espoir à placer sur un abruti de la sorte.
Tu le toises de haut en bas, il respire la fierté, tu respires le mépris. Tu entrouvre les lippes pour lui cracher ta haine à la figure et alors que ton regard se plante dans le sien tu t’arrêtes. Tu sens une doucereuse chaleur remonter le long de ton échine avant de venir de se loger dans tes joues. Oh seigneur. Tu bénies ta peau sombre qui t’empêche d’aborder des couleurs cramoisies. Heureusement que tu n’avais pas réellement bu la potion, ça te permettait de te contrôler encore un peu.
Tu lâches ta bouteilles laissant le reste du philtre rosé se reprendre à tes pieds. Tu saisies son uniforme par le col et le tire a ta hauteur. Tu m’as fait quoi, Hayashi. Plus qu’une question, un ordre. Tu aimerais lui lancer un regard noir, mais tu n’es pas sur du visage que tu fais à l’heure actuelle. Ton cœur palpite étrangement. C’etait quoi ce bordel. Tu n’avais jamais ressenti de telles sensations. Plus que des papillons dans le ventre, Je vais vomir. Véridique. C’était contre nature, contre ta nature.
Prise encore bien en main, tu forces ledit Tsuchigumo a reculer de quelques pas venant faire heurter son dos violemment contre le mur. Les battements de ton cœur accélèrent contre tout attente. Répond. Tu ne comprends pas ce qu’il t’arrives, parce que Ishvar Tsukino n’a jamais aimé nul autre que sa propre personne.
Tu le toises de haut en bas, il respire la fierté, tu respires le mépris. Tu entrouvre les lippes pour lui cracher ta haine à la figure et alors que ton regard se plante dans le sien tu t’arrêtes. Tu sens une doucereuse chaleur remonter le long de ton échine avant de venir de se loger dans tes joues. Oh seigneur. Tu bénies ta peau sombre qui t’empêche d’aborder des couleurs cramoisies. Heureusement que tu n’avais pas réellement bu la potion, ça te permettait de te contrôler encore un peu.
Tu lâches ta bouteilles laissant le reste du philtre rosé se reprendre à tes pieds. Tu saisies son uniforme par le col et le tire a ta hauteur. Tu m’as fait quoi, Hayashi. Plus qu’une question, un ordre. Tu aimerais lui lancer un regard noir, mais tu n’es pas sur du visage que tu fais à l’heure actuelle. Ton cœur palpite étrangement. C’etait quoi ce bordel. Tu n’avais jamais ressenti de telles sensations. Plus que des papillons dans le ventre, Je vais vomir. Véridique. C’était contre nature, contre ta nature.
Prise encore bien en main, tu forces ledit Tsuchigumo a reculer de quelques pas venant faire heurter son dos violemment contre le mur. Les battements de ton cœur accélèrent contre tout attente. Répond. Tu ne comprends pas ce qu’il t’arrives, parce que Ishvar Tsukino n’a jamais aimé nul autre que sa propre personne.
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J'aiunserpentdansmabotte
Tout le monde le sait, les sorts ne sont pas vraiment ton fort. Quant aux cours de potions ? C'est légèrement mieux mais on comprend mieux pourquoi le goût sucré ne t'a pas mise la puce à l'oreille. La seule chose qui aurait pu te venir à l'esprit, c'est que tu n'aurais jamais pu imaginer que ton cousin était friand d'eau sucrée. C'est pas le genre de boisson que boivent ces filles habillées toujours en rose ? Mais tu n'as pas le temps de bien y penser. Du coin de l’œil, tu observes quelqu'un s'avancer vers vous. Quelqu'un qui vient se poster entre vous deux et répondre à ton cousin. Tu reconnais cette voix ! Il confirme tes pensées et tu hoches la tête. Puis tu te tournes vers lui pour lui dire que tu as bien accompli ta mission -et d'ailleurs pourquoi te l'avait-il confiée si c'était pour arriver cinq minutes après ?- mais tu changes d'avis. Ou plutôt tu ne t'en sens pas capable. Tu ne devais pas avoir fait attention tout à l'heure, mais maintenant qu'il se tient près de toi, tes yeux ne peuvent le louper. Ta bouche est sèche et tes joues se teintent de rose alors que ton cœur s'affole dans ta poitrine.
Boum, boum, boum.
Tu es prisonnière de son regard tourné vers ton cousin. Heureusement qu'il ne te regarde pas d'ailleurs, tu serais bien incapable d'expliquer ton air hagard et le rouge qui t'est monté aux joues. C'est donc ça ? Tu viens de tomber raide dingue amoureuse d'un ami d'Ishvar ? Parce qu'au vu de tes symptômes, on dirait vraiment une héroïne d'un de tes romans à l'eau de rose.
Un ami vraiment ? Voilà ton cousin qui le pousse contre un mur. Est-ce un jeu ? Non pas vraiment, Ishvar a l'air vraiment furieux. D'ailleurs toi aussi ça te met en rogne. Et tu n'as pas le temps de réfléchir, te voilà sur eux, attrapant le bras du brun pour te glisser entre eux. Ta petite taille aidant, tu arrives toujours à te faufiler dans les coins exigus. Sauf que là tu te jettes dans la mêlée au risque d'attirer la colère sur toi. D'habitude, tu préfères rester loin des yeux et des conversations qui pourraient t'attirer des ennuis. Mais là ... Tu veux vraiment faire obstacle de ton corps ? Tu penses vraiment qu'il va te laisser faire ? Et surtout, c'était le seul à être à peu près sympa avec toi; ça vaut vraiment le coup ?
Tu jettes un coup d’œil derrière toi et tes hormones te crient que c'est carrément le meilleur choix de toute ta vie.
Boum, boum, boum.
Tu es prisonnière de son regard tourné vers ton cousin. Heureusement qu'il ne te regarde pas d'ailleurs, tu serais bien incapable d'expliquer ton air hagard et le rouge qui t'est monté aux joues. C'est donc ça ? Tu viens de tomber raide dingue amoureuse d'un ami d'Ishvar ? Parce qu'au vu de tes symptômes, on dirait vraiment une héroïne d'un de tes romans à l'eau de rose.
Un ami vraiment ? Voilà ton cousin qui le pousse contre un mur. Est-ce un jeu ? Non pas vraiment, Ishvar a l'air vraiment furieux. D'ailleurs toi aussi ça te met en rogne. Et tu n'as pas le temps de réfléchir, te voilà sur eux, attrapant le bras du brun pour te glisser entre eux. Ta petite taille aidant, tu arrives toujours à te faufiler dans les coins exigus. Sauf que là tu te jettes dans la mêlée au risque d'attirer la colère sur toi. D'habitude, tu préfères rester loin des yeux et des conversations qui pourraient t'attirer des ennuis. Mais là ... Tu veux vraiment faire obstacle de ton corps ? Tu penses vraiment qu'il va te laisser faire ? Et surtout, c'était le seul à être à peu près sympa avec toi; ça vaut vraiment le coup ?
Tu jettes un coup d’œil derrière toi et tes hormones te crient que c'est carrément le meilleur choix de toute ta vie.
Ishvar × Yori × urako
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
If this is love I don't wanna be loved
You pollute the room with a filthy tongue
Watch me choke it down so I can throw it up — Sarcasm // Get Scared
If I could be the devil, you could be the sinner
You could be the drugs and I could be the dealer
Everything you say is like music to my ears
Tu te sens euphorique. Victorieux. Tu ne connais pas de sensation plus grisante, ni plus satisfaisante que celle-ci. Cela faisait longtemps que tu n’avais pu en profiter pleinement – même ta dernière confrontation avec Hitomi, n’avait été que supercherie, alors ne parlons pas de ton duel face à Aleksei, qui n’était qu’une vaste plaisanterie, grotesque.
Ishvar n’a pas suffisamment bu pour être sous l’emprise complète du philtre, tu le vois au mépris qu’il dégage, à la haine dans son regard et, surtout, à la poigne qui vient enserrer ton col – tiens, ça commençait un petit temps ; à croire qu’entre Sora et Hitomi, tu y prends goût. Tu sens une légère hésitation, pourtant. Il manque de hargne, te signifiant l’efficacité de la courte gorgée qu’il a recueilli entre ses lèvres. C’est bien, s’il cela signifie qu’il reste conscient de ce qui lui arrive. C’est mieux.
Tu m’as fait quoi, Hayashi ? Tu laisses tes lippes s’étirer dans un sourire acerbe, rapprochant ton visage du sien, juste là, à quelques centimètre du sien. Vos nez se frôlent tandis que tu prononces, presque tendrement :
« Allons, n’est-ce pas ce que tu ressens à chaque fois que tu te regardes dans le miroir ? »
Tu t’éloignes, tout aussi rapidement, repoussant son étreinte.
« Sois gentil. Si tu veux vomir, ne le fais pas sur moi. »
Tes doigts se dirigent tout naturellement vers ton col, afin d’en lisser les pans précédemment froissés, lorsque ton imprévu se décide à se mêler de la situation. Urako se place juste entre vous deux, sans que tu ne puisses définir si elle souhaite vous séparer ou seulement servir de bouclier. Bien qu’elle ne soit pas prévue dans le plan initial, tu trouves assez cocasse de t’être ainsi trouvé un garde du corps – pas que tu ne penses en avoir besoin, mais tu apprécies l’ironie de la situation.
« Tu n’étais pas obligé de te mêler de ça, Urako, tu souffles à son oreille, tandis que tes mains se déposent sur ses épaules. »
Ton regard, lui, n’a pas quitté Ishvar un seul instant.
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
Il y a dans l’existence de Yori Hayashi une insubordination qui te répugne en tout point, s’il devait être définit sur un plan uniquement mathématique, tu dirais qu’il est difforme, discontinu tout au plus et il n’est pas à l’image de l’acharnement avec lequel t’es parents ont polis la forme de tes pensées ; à l’image dont le monde a été façonné dans ton esprit. Rond, sans le moindre défaut ; sans matte, sans moindre reflet. Alors, tu réfutes son existence ce qui forme la tienne ; un être au rang aussi pur, n’a pas le droit de se donner ainsi à la misère. Pitoyable.
Miséreuses paroles indignes de son rang viennent compter que ces nouvelles sensations émergente se font à l’image de ton reflet dans le miroir. Acerbe au possible, ça te fait doucement rire. Il n’y a rien de plus qui ne pourrait te révulser plus que cette image erronée. Oh non, Hayashi. Tu me fais l’effet d’un de ces pathétique chien de sang de bourbe mourant à l’agonie. A chacun sa vision d’un tableau plaisant. Pour toi, rien ne valait que la peinture hiérarchique et ordonné à la manière d’une symphonie parfaitement orchestrée, chaque note se trouvant à sa place et ne jouant que son simple et humble rôle laissant aux crescendos l’émoi du publique.
Et voilà que la douce musique à une sonorité irrégulière ; et par malheur c’était là encore la faute d’Hayashi. Tu avais foi, en Urako malgré son incapacité apparente. Pourtant ce stupide breuvage l’emportait sur sa raison. Elle venait se placer entre toi et la difformité du monde sorcier, misère. La difformité n’ayant point de forme se répandait à la manière d’un poison, il venait s’approprier ce qui t’appartenait ; ta famille sans te quitter des yeux. Il y avait une forme malsaine dans son existence qui tambourinait contre ta poitrine. Et de la raison volée par l’élixir ou de ta hargne, il t’était impossible de définir qui l’emportait.
Urako. Sec tes paroles sont un rappel à l’ordre militaire alors que tes pupilles ne se détache pas de celle du Tsuchigumo. Une confrontation dorée à un égo qui ne saurait céder. Tu ne l’aime pas, c’est cette stupide potion. Recule. Parce que as ce stade, ton sang bouillonne dans ta chair ; et tu forces ta cousine à t’ouvrir un passage suffisant pour que tes doigts de malices viennent s’enrouler autour de la gorge de l’auteur de cet artifice. Malheureusement pour toi Hayashi, ça ne prend pas avec moi.
Miséreuses paroles indignes de son rang viennent compter que ces nouvelles sensations émergente se font à l’image de ton reflet dans le miroir. Acerbe au possible, ça te fait doucement rire. Il n’y a rien de plus qui ne pourrait te révulser plus que cette image erronée. Oh non, Hayashi. Tu me fais l’effet d’un de ces pathétique chien de sang de bourbe mourant à l’agonie. A chacun sa vision d’un tableau plaisant. Pour toi, rien ne valait que la peinture hiérarchique et ordonné à la manière d’une symphonie parfaitement orchestrée, chaque note se trouvant à sa place et ne jouant que son simple et humble rôle laissant aux crescendos l’émoi du publique.
Et voilà que la douce musique à une sonorité irrégulière ; et par malheur c’était là encore la faute d’Hayashi. Tu avais foi, en Urako malgré son incapacité apparente. Pourtant ce stupide breuvage l’emportait sur sa raison. Elle venait se placer entre toi et la difformité du monde sorcier, misère. La difformité n’ayant point de forme se répandait à la manière d’un poison, il venait s’approprier ce qui t’appartenait ; ta famille sans te quitter des yeux. Il y avait une forme malsaine dans son existence qui tambourinait contre ta poitrine. Et de la raison volée par l’élixir ou de ta hargne, il t’était impossible de définir qui l’emportait.
Urako. Sec tes paroles sont un rappel à l’ordre militaire alors que tes pupilles ne se détache pas de celle du Tsuchigumo. Une confrontation dorée à un égo qui ne saurait céder. Tu ne l’aime pas, c’est cette stupide potion. Recule. Parce que as ce stade, ton sang bouillonne dans ta chair ; et tu forces ta cousine à t’ouvrir un passage suffisant pour que tes doigts de malices viennent s’enrouler autour de la gorge de l’auteur de cet artifice. Malheureusement pour toi Hayashi, ça ne prend pas avec moi.
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Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
If this is love I don't wanna be loved
You pollute the room with a filthy tongue
Watch me choke it down so I can throw it up — Sarcasm // Get Scared
If I could be the devil, you could be the sinner
You could be the drugs and I could be the dealer
Everything you say is like music to my ears
Définitivement, tu ne pourras rien tirer.
Ce qui ne t’empêchera pas d’essayer.
Tu es mauvaise langue, au fond, vraiment. Parce que s’il ne s’était pas laissé tenter à boire une gorgée, tu ne pourrais surement pas l’approcher d’aussi près.
Tu me fais l’effet d’un de ces pathétique chien de sang de bourbe mourant à l’agonie. Toujours aussi charmant, Ishvar. Tu te mets doucement à rire.
« De ta part, ça sonne comme un compliment. »
Ton sourire ne cille pas, lorsqu’il écarte Urako pour venir entourer ta gorge de ses doigts ; pas plus que ton regard ne quitte le sien. Tu en oublies la deuxième Tsukino, ton attention entièrement accaparée à ce que tu t’apprêtes à faire, la malice brillant dans tes yeux.
Tu te rapproches de lui, jusqu’à presque venir coller ton torse contre le sien, son bras comme seul obstacle entre vos deux corps, et tu laisses une de tes mains rejoindre délicatement sa nuque pour t’assurer de ne pas le laisser se reculer. Malheureusement pour toi hayashi, ça ne prend pas avec moi.
« Je n’ai pas besoin que ça prenne davantage. »
Tu viens le murmurer près de ses lèvres, l’odeur du tabac imprégnant ton nez dans une désagréable sensation d’étouffement.
« J’espère que ça te déplaira autant qu’à moi. »
Enfin, tu romps la distance, venant l’embrasser avec lascivité. Tes lippes venant épouser les siennes, se mouvant, jusqu’à finir par les mordiller, avant de les aspirer entre les tiennes. Tu les lèches, quelques instants, hésitant à pousser le vice à envahir sa bouche. Mais malgré ta volonté à rendre le baiser plus inoubliable encore – pour lui, autant que pour toi, malheureusement – tu as tes limites. Et embrasser Ishvar te suffit à les atteindre bien vite.
Et le goût sur ses lèvres et l’odeur qui s’incruste jusqu’à tes poumons.
Tu l’imagines plus cancérigène encore que ses cigarettes.
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
Dégoût. C’était tout ce que l’entité de Yori Hayashi venait évoquer en toi. Mépris. C’était la seule chose à son égard que tu arrivais à ressentir. Pitié. Ce garçon qui ne savait pas accepter ce qu’il était et ce dont il avait hérité. Nombreux auraient été heureux d’être à la place de ce minable, et lui il ne fait que jeter l’honneur des sang-pur, il ne fait que piétiné ce qui fait votre fierté. C’était pour ça que tu ne pouvais que le mépriser.
Pathétique.
Si ça déviance se réservait à son unique et grotesque personnage, tu aurais pu daigner son existence. L’ignorer à l’instar de tous ces infirmes se pensant à la hauteur de ceux qui ont baigné et préserver la magie durant des décennies. Cependant, l’idiot ne sachant faire que le pitre ne peut se contenter de cacher sa déviance comme il se le doit. Il fait de sa maladie un spectacle.
La bêtise est contagieuse et maudit soit ce philtre de t’empêcher de t’en éloigner.
Tu n’avais daigné qu’à en boire qu’une gorgée par curiosité et te voilà condamné. Tes pupilles n’arrivant pas à le quitter, ta gorge s’en retrouvant assécher. Soif. Ses mains viennent se glisser doucereusement dans la nuque et la caresse te donne des frissons. Dégoût. Attirance.
Foutu philtre.
Et ces lippes indésirables viennent se livrer à toi. Ses formes rosées viennent épouser celles de ta chaire. Révulsé et pourtant tu réponds à se baiser, ton coeur palpite, mais ces émotions ne t’appartiennent pas. Factice. Tu déteste cet instant, mais ton esprit embaumé refuse de le repousser, au contraire. Le charme se rompt et l’information doucement remonte dans tes veines jusqu’à ton cerveau. La chaleur de ses lippes s’efface. La rage.
Tu l’attrapes par le col avant de le repousser contre le mur. Bras sous sa gorge, tu brûles. Pourtant, tu n’es pas de ceux qui brodent dans la violence, mais cette haine là tu l’avais rarement ressentie.
Déviant. Déviant. Déviant.
Ce chien.
T’as envie de mourir, Hayashi ? Ton poing s’écrase entre ses côtes avant que tu le jette le corps de bâtard au sol, là où est sa place légitime. Tu t’ennuies à ce point, baltringue ? Ta semelle s’écrase là où ton coup s’était logé et quel plaisir tu prenais à piétiner ce qui devrait l’être. Si c’est ça, je peux te m’occuper de toi de bien des façons. Et cette fois-ci, c’est de ton pied qu’il se prend une envolée.
T’as envie de le crever.
Pathétique.
Si ça déviance se réservait à son unique et grotesque personnage, tu aurais pu daigner son existence. L’ignorer à l’instar de tous ces infirmes se pensant à la hauteur de ceux qui ont baigné et préserver la magie durant des décennies. Cependant, l’idiot ne sachant faire que le pitre ne peut se contenter de cacher sa déviance comme il se le doit. Il fait de sa maladie un spectacle.
La bêtise est contagieuse et maudit soit ce philtre de t’empêcher de t’en éloigner.
Tu n’avais daigné qu’à en boire qu’une gorgée par curiosité et te voilà condamné. Tes pupilles n’arrivant pas à le quitter, ta gorge s’en retrouvant assécher. Soif. Ses mains viennent se glisser doucereusement dans la nuque et la caresse te donne des frissons. Dégoût. Attirance.
Foutu philtre.
Et ces lippes indésirables viennent se livrer à toi. Ses formes rosées viennent épouser celles de ta chaire. Révulsé et pourtant tu réponds à se baiser, ton coeur palpite, mais ces émotions ne t’appartiennent pas. Factice. Tu déteste cet instant, mais ton esprit embaumé refuse de le repousser, au contraire. Le charme se rompt et l’information doucement remonte dans tes veines jusqu’à ton cerveau. La chaleur de ses lippes s’efface. La rage.
Tu l’attrapes par le col avant de le repousser contre le mur. Bras sous sa gorge, tu brûles. Pourtant, tu n’es pas de ceux qui brodent dans la violence, mais cette haine là tu l’avais rarement ressentie.
Déviant. Déviant. Déviant.
Ce chien.
T’as envie de mourir, Hayashi ? Ton poing s’écrase entre ses côtes avant que tu le jette le corps de bâtard au sol, là où est sa place légitime. Tu t’ennuies à ce point, baltringue ? Ta semelle s’écrase là où ton coup s’était logé et quel plaisir tu prenais à piétiner ce qui devrait l’être. Si c’est ça, je peux te m’occuper de toi de bien des façons. Et cette fois-ci, c’est de ton pied qu’il se prend une envolée.
T’as envie de le crever.
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Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
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Mais les pires, comme les meilleurs moments, ne durent jamais éternellement. Le charme non plus et il ne faut pas plus de temps à Ishvar pour retrouver ses esprits. Tu pressens l'impact avant même de le rencontrer, lorsqu'il te repousse contre le mur.
« Ah, tant de passion, Tsukino ! »
Tu t'esclaffes, t'étouffant à moitié de ce bras appuyant sur ta gorge – ne serait-ce pas la troisième fois de cette année, que quelqu'un tente de t'étrangler ?
Le rire se meurt définitivement quand son poing heurte ton estomac, te repoussant ensuite au sol. Tu pourrais prolonger, encore, ta répartie, mais ta respiration se coupe sous la violence de ses coups et tu t'arques sous la douleur, dans une position instinctivement défensive. Tu t’ennuies à ce point, baltringue ? Si c’est ça, je peux te m’occuper de toi de bien des façons. Tu roules sur le dos, éclatant d’un rire éraillé par la brûlure de tes côtes meurtries, te redressant finalement pour lui refaire face.
« Malheureusement, je n’ai pas tout mon temps à perdre avec toi, Ishvar. »
Et avec un dernier sourire tordu, tu tournes les talons, gardant contenance malgré l’endolorissement de tes membres.
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