— MAHOUTOKORO
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signs of love •• ange & mamoru
Mamoru Taka
signs of love •• ange & mamoru ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
Orochi
Mamoru Taka
https://mahoutokoro.forumactif.com/t782-hanahaki-oo-mamoru
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
signs of love overshadows my dreams

Baby, don’t worry coz you ain’t alone

only time running days without nights

tears pass through
La litanie silencieuse des fleurs cramoisies excite son âme et son coeur en peine. Encore une fois les pétales fêtent leur réunion, seuls témoins de la fable inconstante des adolescents.
(ce parreterre de fleurs
comme hier
cet air lourd de menaces
comme demain
tes lèvres vives
comme à chaque fois)

C'est un de ces jours -  comme ça - un jour d'été où la liberté le prend de court - un jour trop court pour courir après le temps. Un jour très gris un jour
tout seul
un jour où le soleil ne suffit pas
(j'ai froid)
C'est un trou dans son coeur qui le fixe de ses yeux béants, un coup de son coeur
qui détonne et qui déraille
et qui lui crie, carnivore :
"j'ai froid"

Mamoru toute la journée habillé de ces sourires charmeurs et de ces mots doucereux, tendrement paré de ce besoin d'amour, a espéré l'absente chaleur. Le temps s'allonge et joue des tours à ce garçon seul. Mamoru avant le dîner qui glisse le lycoris dans tes cheveux
(qui appelle à l'aide
qui te dit "ce soir"
ce soir j'ai besoin de toi - non
j'ai besoin de quelqu'un)
Toi son jouet
ou sa peluche
ou sa possession
sa dose (il n'est pas mieux que toi)
Toi sur commande toi si
facile.

Donne-moi
Donne-moi de quoi
Donne-toi

Le parfum de mauvais augure fait frémir le rouge artificiel de ses lèvres ; la satisfaction naît bientôt sur son sourire quand il s'approche. Les fleurs observent sa parade d'affection quand il enlace l'autre - "Tu m'as manqué", souffle-t-il à son oreille aussi sincère
que cruel.
tu m'as manqué
et je te connais
moi aussi je t'ai manqué
c'est pour ça qu'on s'arrange
c'est pour ça qu'on s'embrasse
(parce qu'on a besoin
juste
besoin
de quelqu'un)
ft. ange } jpp c'est chaotique et très emo tout ça oops
Ange Ueda
signs of love •• ange & mamoru 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
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Ange Ueda
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Ange Ueda
mon pauvre amour

La maussade récurrence de sa vie l’affligeait tant qu’il s’en surprenait à quêter le danger. Une insatiable fièvre de rehausser son quotidien d’un twist, si terrible aurait-il été - et c’était par le fait même qu’il justifiait sa descente en enfers, géhenne l’accueillant en son sein vipérin d’un festival de fleurs rouges. Il n’avait retiré celle qui chevauchait son oreille en indicible appel, savourant même l’électrisante sensation que vos secrètes rencontres générait sous sa peau trop tendue.

Il s’était élancé dans les escaliers comme un gracié s’évaderait de sa cellule - et sombrait dans la gueule béante de Cerbère avec l’entrain d’un suicidé, voué au Tartare comme à l’éternité misérable. C’était un élan emprunt de désespoir, ceinturé par sa perpétuelle inquisition de sensation, quand bien même l’aurait-elle alors guidé à sa perte. Un instant de bonheur semblait valoir l’impitoyable rechute et ces derniers temps, malgré tous ses efforts, tu t’incrustais dans ses os en ultime salvation. Qu’aurait-il fait d’un peu de poudre, quand il avait tes lèvres ?

Et ainsi s’enfonçait-il dans les entrailles nécrosées de la Terre, en caressant les murs vétustes et en muselant son souffle pour espérer s’amnistier de leur délétère fragrance - lorsqu’il céda à la supplique de ses poumons, son pied s’était déjà enfoncé dans le sol meuble du champ carmin, en appréciant subtilement la texture tendre. C’était un lieu qu’il avait bien vite associé à ta curieuse personne, y errant parfois pour s’y rappeler ton parfum ; un lieu qu’il abhorrait tant qu’il l’aimait, le poitrail comprimé d’une appréhension masochiste à l’idée de glisser ses doigts dans tes cheveux.
Il n’avait fallu qu’un instant - une inspiration, fugace - pour que tes bras l’aient enserré et ta voix tinté dans ses oreilles. Il enfouit bien vite son nez dans le creux de ton cou, se moquant de la plainte sourde de son dos tordu ; doigts roulaient déjà le long du tien, avides de familiarité et de chaleur. Ils la trouvèrent entre tes côtes et s’en abreuvaient déjà sans grâce, pressant la peau comme pour y laisser leur marque.

Toi aussi, murmura-t-il inutilement. C’était à la volonté de l’évidence qu’il se pliait alors, bien conscient qu’en aucun doute tu pouvais l’ignorer. Les phalanges remontèrent bien vite pour agripper la nuque et soulever le visage, ses lippes s’ourlant d’un sourire si tendre que résigné. Il déposa le fantôme mort-né d’un baiser contre ta joue, dégustant la frénésie de l’attente et poussant à bout ses plus profonds désirs. Chaque fois un peu plus, rajouta-t-il comme pour sceller son destin.

Si stupide était-il, il comprenait la nature de votre arrangement. Pire encore, il s’en satisfaisait au détriment de son fragile myocarde, l’organe agonisant sous la fausseté honnête de tes sentiments - et leur caractère presque fongible. Il s’était rué dans cette venimeuse affection en sachant pertinemment que ses conséquences s’apprêtaient à se repaître de ses lambeaux et, ce faisant, happait la moindre parcelle d’amour qui saurait dégouliner d’entre tes lippes. Ca n’avait rien de beau, mais Ange s’était souvent surpris à malmener la réalité pour la façonner à son image. Qu’on le réinvente orfèvre, il s’était juré d’un jour pouvoir enfouir la main dans ton thorax et y sentir ton coeur battre - pour lui, pour lui.
Pour l’heure, il s’étendait entre les fleurs rouges à tes côtés, bras enroulés autour de ta taille, nez consciencieusement fourré dans tes cheveux. Tu veux en parler ?


Mamoru Taka
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tears pass through
Un soupire en demi-teinte détend tout son être quand ton électrique amour est déposé sur sa peau et y galope en un doux frisson. Plus qu'on ne le croit, Mamoru aime le grain de ta peau et le battement du sang qu'il perçoit, saccadé, au travers. C'est ton nez rieur et le bout de tes doigts émerveillés - c'est l'amour qui fleurit plus fort encore à chaque toucher
(l'amour
explosif chez toi
curieux oxygène
pour lui)

Son sourire éclate quand déjà il s'abandonne à tes bras
tes bras qui lui rendent
cent flammes pour la brindille
d'affection
qu'il y a laissée
tes bras qui dans ce champ carminé
sont à moi
à moi.

"Bien sûr : il faut que tu reviennes." Et son regard implacable s'égare sous la tendresse de ton espoir
de tes caresses éperdues
de tes baisers
Il rit doucement.
(froidement)
Son assurance s'enorgueillit de ce reflet quémandeur résigné dépendant
dans tes yeux
Oh ! Je sais que tu m'aimes je sais que tu m'aimes et que tu voudrais que je
t'aime
(Mais je n'aime que l'amour, l'Amour qui n'aime
que
Toi)

Ses cheveux - doux parfum de cerisier - sont vite enfouis tout contre ton corps, juste ici
juste à toi
(pourtant si loin)
et tu es dans mes bras juste à moi juste
au bon endroit.
Ses doigts fins gravissent ta peau du dos à la nuque (ils palpent tes sentiments qui pulsent sous ta chair), offrent une pointe de douceur et s'emparent de tout le reste
donne-moi tout.
Mamoru niche un baiser brut au creux de ton cou.
"J'ai besoin de toi." (stricte vérité)

"Ange, j'ai besoin de toi, encore plus…"
Sourire prédateur.
"Embrasse-moi."
ft. ange } love
Ange Ueda
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Ange Ueda
mon pauvre amour

Bien sûr : il faut que tu reviennes. Il prit une tremblante inspiration, et murmura. Si je le pouvais, je ne partirais jamais. La réalisation était si étrange que naturelle - dégoulinante d’une infecte honnêteté, ses ailes brisées entre tes doigts ne rêvaient plus que de le porter à toi. Chaque carré de peau effleuré par tes doigts - tes lèvres - tes yeux brûlait de ta présence et s’en languissait dès lors que vos chemins se séparaient, en douleur lancinante nichée dans le creux de ses reins et à l’arrière désordonné de son encéphale.

Résigné, il confessait ses péchés et s’absolvait de toute culpabilité, douloureusement conscient qu’il n’avait pas le moindre contrôle sur son destin. Il l’avait placé entre tes mains avec le soin d’un orfèvre, et s’attendait sans doute à ce que tu ne lui rendes que d’épars fracas d’un coeur de fin cristal ; peu lui importait, si tant était qu’on lui laissait goûter à tes lèvres une dernière fois.

Comme un appel à l’amour, tu quémandais d’un soudain murmure ce qu’il désirait avec l’ardeur d’un mort de faim. Mais Ange, plus qu’un simple amoureux transi, était définitivement friand des baisers bien construits - il voyait plus de plaisir dans la construction de l’ambiance que dans l’acte en lui-même, d’ordinaire. Avec toi, pourtant, l’attente était rêche, douloureuse. Il n’aspirait plus qu’à se repaître de ta lippe et à savourer les soupirs mort-nés qui tentaient de s’en échapper, goulument dévorés par son insatiable frénésie.
De gestes contrôlés (et de succincts frissons), il porta ses deux mains à ta mâchoire, et l’emprisonna de la plus douce des muselières. Elle était faite de chaude peau et d’amour brutal, les ongles soigneusement coupés grattant le derme d’un curieux réflexe ; ses yeux léchaient d’une gourmande oeillade les détails de ton visage, s’en imprégner pour mieux l’imaginer dans tes insupportables absences.

Il en dégustait la routine, happé par l’ambiance électrisante. Le secret du champ pour enterrer vos vices, alors-même qu’il était prêt à serrer tes doigts et tes hanches à la vue de tous. Ange nourrissait la répugnante fièvre de t’embrasser en plein milieu du grand hall, devant pléthore d’élèves - comme pour te signifier sien, alors que la notion elle-même lui apparaissait étrangère.
Pour l’heure, c’était parmi les fleurs silencieuses qu’il effleurait tes lippes, les siennes étirées de l’ombre légère d’un sourire. Il avait toujours, toujours imaginé l’instant comme une mélodie consciencieuse et appliquée. Ses doigts contre tes pommettes en percevaient le faible tempo et c’était lui qui imposait alors la cadence, dans une effusion factice de pouvoir, de contrôle. Il se plaisait à sentir la tension s’élever sous ses phalanges, saigner entre ses côtes pour pousser le myocarde à palpiter si vite et si fort qu’il en devenait assourdissant ; avait appris à trouver l’instant T où initier le contact, quand l’appréhension poussait d’infimes plaintes par-delà la lisière de sa bouche et qu’il sentait le sol se dérober sous ses pieds impuissants.

Séraphin entreprit de frôler la carne tendre, de glisser un pouce à ta commissure pour en adoucir l’accès - il n’y avait rien de chaste dans son appétit primal et Ange se faisait violence pour ne pas simplement réclamer ce qui lui venait de droit. L’autre main se logea le long de ta gorge, la jugulaire battante contre sa paume fiévreuse - et les fleurs semblaient d’un coup plus vives, écloses sous le spectacle impi de vos déboires répétitifs.
Ange embrassait comme il t’aimait. Teinté de désespoir et à priori fataliste, jusqu’à ce que le corps prenne mécaniquement le dessus et ne devienne alors paré d’agressivité, d’une foi inespérée et irraisonnée. Il embrassait comme pour te convaincre, te persuader que dans l’arcane de votre pacte, tu pouvais l’aimer autant qu’il se déchirait le coeur pour toi. Et chaque fois, ce faisant, de vagues larmes luisaient derrière ses paupières closes, ravalées dans une inspiration tremblante au terme de son festin - alors il mordait, tendre mais prometteur, et reculait.

Il pourlécha ses lèvres et passa un pouce pensif le long de la tienne, collectant la rosée comme à l’orée du jour ; aujourd’hui elle lui semblait particulièrement rougie, débauchée par l’intensité de sa passion. Il en fut fier, et n’eut la délicatesse de le cacher. Satisfait ? Grands dieux - lui ne l’était jamais.
Son front pressé contre le tien, le souffle anarchique et le coeur battant à tout rompre, il en voulait plus. Au lieu de cela, il murmura, défaitiste. On se verra pas, pendant les vacances. Plus qu’une question, c’était une affirmation ; qu’étiez-vous, par-delà les murs opalins de ce maudit château ? Deux gosses perdus, condamnés. Loin l’un de l’autre - et ça le tuait.


Mamoru Taka
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tears pass through
Le sursaut de ton regard et tes mains aussi gauches que brûlantes sont autant de victoires pour ce noiraud qui s'improvise chef d'orchestre. Il t'a poussé du bout des doigts - du bout des lèvres
dans ce gouffre d'addiction
ce vide à la promesse d'amour
et les fleurs nommées choristes louent votre réunion, vos transgressions, vos égarements adolescents. Rien n'échappe à son oeil calculateur, il s'introduit dans tes pensées comme dans ton coeur, et en prend pleine possession
(l'ange est mien
mon unique bien
je n'admettrai pas le partage - quand bien même ce n'est pas
réciproque) Mamoru a l'esprit libre et le corps enserré d'une emprise
illusoire.

C'est Mamoru qui mène la danse et qui t'entraîne en deux figures de style
exactement
où il voulait. C'est dingue ! comme deux ou trois mots, comme un mouvement et puis un son peuvent avoir de
pouvoir
Il dévore ta frustration et tes rêves
ta dévotion et tes iris
ta dépendance et tes lèvres
en te laissant le retenir de tes mains chérubines (si douces, oh si douces)
Et son regard brûle à froid de ce qu'on appelle envie. Envie d'amour envie de toucher envie de plus envie de tout envie de
toi

Ses traits cristallins reflètent mille désirs et autant de dangers, à en faire oublier que la rose
a des épines, des dents, des griffes.
Ils détaillent ton visage intangible et s'engouffrent par-delà ton corps, jusque dans ton coeur émietté
pour en dérober jusqu'à la dernière goutte de sentiment
pour tout te prendre et jalousement
te faire sien (une fois de plus mais jamais
suffisamment) Mamoru t'offre un sourire bouffi de satisfaction.

Devenu impatient sous la douce course de tes doigts, il expire son caprice entre tes lèvres et savoure goulument leur tendresse. S'il te laisse mener la danse, c'est qu'il espère être emporté dans la tourmente de tes sentiments, renversé par leur force sauvage, retourné par ce chaos qu'il a lui-même fabriqué. Et ce qu'il y a chez toi ce que j'aime chez toi c'est la tempête le mouvement la violence à l'état pur de tes sentiments la force qui régit chacun de tes gestes et qui pourrait bien
me noyer
Il n'y en a
jamais
assez
Ses ongles délicats caressent ta nuque entre deux soupirs et certains se logent dans tes boucles claires, attrapées comme pour l'aider à s'élever encore un peu plus près de toi. Il s'accroche à toi et au temps en ta compagnie, aussi acquises qu'éphémères façons
de tromper
le vide.

Vide
qui déjà revient
se loger entre vous deux - sa carne rougie d'envie se trouve
bien seule
et l'honnêteté s'habille de sa voix pressée : "Assez pour en vouloir encore…" Tss, c'est bien là quelque chose que tu sais faire. Il descend la main dans ton dos pour emprisonner tes hanches, il joue avec tes cheveux en écoutant ta complainte
c'est en voyant pire chez l'autre que l'on se console
(ou qu'on entraîne
la chute)
"Tu survivras ?", tranche son sourire éternel.  L'enfant reprend ses droits et creuse la terre de ce terrain sensible - il ne l'a encore ni exploré, ni imaginé. Mamoru ne se pose pas ce genre de questions. "Moi, je crois que ce sera difficile." Son oeil s'évade contre ta peau et rumine d'étranges pensées.

"Ange, qu'est-ce que tu feras ?"
(dis-moi
que je vais te manquer
dis-moi
ta douleur
comme c'est insupportable
dis-moi encore
encore encore encore
combien tu m'aimes)

Un deuxième fois, il t'embrasse
si furieusement
Une deuxième fois, il succombe
si facilement
ft. ange } love
Ange Ueda
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Ange Ueda
mon pauvre amour

Jamais il n’avait senti pareille extase - effleurer la lèvre de Yue avait déchaîné sur eux des enfers innommables, quand embrasser Rin n’avait eu le goût que du sel des pleurs et de la mer, d’un mensonge diapré d’immaculée douceur et de résignation amère.
T’embrasser, toi, lui donnait l’irraisonné sentiment qu’il était capable de s’empiffrer du monde sans broncher. Les fleurs elles-mêmes semblaient en rougir, pudiques face à votre engouement d’adolescents soiffards ; lui se contentait de lapper jusqu’aux dernières gouttes de fièvre qu’il savait dénicher entre tes soupirs, de creuser dans la tendre chair de tes hanches d’allègres hématomes et de désirer, brutalement.

Le contraste, viscéral, l’effrayait - il te voulait comme jamais il n’avait convoité quoi que ce fût, ses phalanges tremblantes de désarroi à l’idée-même de se détacher de tes lascives étreintes. Cruel destin qu’il accusait alors, quand l’amour chevrotait derrière ses dents en confessions murmurées contre ta gorge ; là, il mordait ton pouls d’un croc délateur, l’hypocrisie dégoulinant contre sa nacre. Il t’aurait accusé d’avoir jeté sur lui mille sorts, si ça avait pu l’extirper de ses propres tourments.
Au lieu de ça il t’aimait, si férocement que ses os en gémissaient.

Au lieu de ça il te donnait tout ce qui faisait de lui ange, cédant sentiments et passions à ton bon vouloir - l’aurais-tu alors brisé qu’un merci se serait échappé de sa gorge rompue. A la supplique de ses poumons le baiser se rompit, son front misérablement pressé contre ta frange ; suffisance ronronnée sans qu’il y crût, quand ses propres ongles hurlaient de se nicher jusque sous ton derme. Jamais il ne se sentait suffisamment près, à portée de ta chaleur sans que son tendre appétit ne fût rendu. Ah, il suffoquait.

Tu survivras ? Et non, bien sûr que non - il en agonisait d’une avance exécrable, redoutant tant tes absences que tes présences. Tu le tuais déjà d’être là, peut-être plus encore qu’en ne l’étant pas ; mais à cette mort, Ange s’était résolu. Moi, je crois que ce sera difficile. C’était précis, violent - fracassant. Le brasier de ton amour, si feint fût-il, cautérisait les plaies ouvertes de son myocarde ; romantique désuet voyait son souffle se couper sous la simplicité de quelques paroles dispersées dans le vent, s’en emparait fébrilement quand il n’y avait plus sous ses doigts le tambourin subtil de ton sang.

La question roula dans l’air et, sans qu’il ne pût y répondre (et qu’y répondre! Ah, Mamoru, je me languirai), tu t’accaparais ce qu’il avait déjà fait tien. Plus que de souffler de vides liturgies païennes, il glissa au-delà de tes lèvres la force obscène de ses sentiments - langue lascive professait ses adages exempte de toute lexie et ses serres d’aigle captif sillonnaient le long de tes côtes en maximes silencieuses. Il avait depuis longtemps deviné qu’aucun mot n’aurait su traduire l’ardeur de ses sentiments, et s’était abandonné à la physique pour espérer en communiquer la préface.

Pourtant, terrorisé à l’idée que le message ne se fût échoué entre deux baisers, il en brisa la plénitude. Je t’attendrai murmuré contre la carne pulpeuse, ponctué de caresses éperdues. Ca me tuera, mais je t’attendrai. Car il n’y avait visiblement que toi, pour l’encaisser. Que toi, pour l’aimer assez.
Est-ce que tu m’attendras, Mamoru ? Est-ce que tu me reviendras ?


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L'envie s'évapore en un brûlant souffle contre ta peau immaculée, croissant au fur et à mesure qu'elle est satisfaite - c'est là son mauvais sort, l'éternelle fortune de l'adolescent qui feint l'amour. Jamais jamais ah non jamais je n'en aurai assez et il n'y a
que toi
pour toujours m'en donner plus
pour toujours s'offrir désintéressé
pour courir après le faussaire de sentiments
et en redemander
(j'ai besoin de toi)

Le fil de ses pensées s'égare et s'allonge, disparaît et s'échoue contre toi, entre les fleurs règnent toucher et odeurs, il n'y a pas besoin de mots dans votre royaume. Son coeur s'élance dans une course effrénée, dans au rythme des baisers que tu guides si avidement
ah
emporte-moi, emporte-moi
dans la rage
dans la fureur
pures émotions
brutales effusions
Mamoru soupire sous ce vibrant contact, c'est comme ça qu'il se sent
vivant
(ne me lâche pas)

Ses lippes se languissent dès lors que les tiennes s'écartent en paroles attendues, ses doigts courent contre ta nuque et s'emparent de tes épaules, tes omoplates, battent le rythme de ta voix contre l'épiderme brûlant - fermes, ils t'empoignent et te répètent que tu es
sien
et rien qu'à lui
(l'égoïste chapardeur)
Il se confond en creuse tendresse, sourit sous tes caresses, se repaît des délicieux démons qui débordent de l'ange - un mets de choix, assurément. Lové dans tes bras tremblants, il se fait idole et se plaît à être loué, indispensable dans tes phrases, déjà si loin quand bien même il n'est pas encore parti - nécessaire, unique, tout-puissant
(Tu serais si vite cassé en deux)

"Non, je ne t'attendrai pas." et c'est fatal que le glas sonne
il s'en délecte une longue seconde
le temps de hisser ses lèvres jusqu'à ton oreille,
leur chair se mouvant contre la tienne ;
"Je viendrai te chercher."
et tu seras à moi,
encore.
(tu es son dû et jalousement, il t'en insuffle le sentiment
hors de question
de perdre du terrain)

"Tu m'écriras ?", qu'il murmure encore
ce corbeau (avide et avare
jamais ne cessera la tourmente)
S'étire alors un sourire irrépressible, celui de l'homme riche, du conquérant, celui de l'homme qui sait sa victoire - Mamoru ne s'en lasse décidément pas. "Tu me manqueras." Oui, tu me manqueras
je n'ai jamais
envisagé
d'être privé
de cette marionnette énamourée - et un mois, c'est long.
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Ange Ueda
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Non, je ne t’attendrai pas et il lui sembla entendre, au-delà du bruissement des fleurs, la cassure de son coeur. C’était un son sourd, pareil à la douleur rêche qui lui déchira le thorax - mais Ange l’encaissa sur un sourire tremblant, ravalant péniblement la salive coincée dans le fond de sa gorge. Il resta silencieux sur ces terribles secondes, jusqu’à ce que tu le délivres enfin de ta vilénie, ton timbre dégoulinant le long de ses tympans en miel brûlant, et - |i]je viendrai te chercher.[/i]

Oh, Ange n’était pas dupe. Il était l’impuissant témoin de son âme rongée, les coutures arrachées une par une par la moindre de tes actions ; tu semblais t’enorgueillir de le désarticuler, et de panser chaque plaie causée par l’acidité de tes mots, l’aiguisé de tes gestes. Il se laissait façonner par tes doigts trop fins pour ceux d’un homme mais trop calculateurs pour ceux d’une femme - pire encore, il en quêtait les doses comme un toxico, s’abreuvait de tout ce que tu pouvais lui donner et réclamait le double. Et tant pis si cela le tuait, c’était une mort qui lui plaisait. Promets-le.
Il ordonnait peu, le renard vicelard ; se contentait de modeler les situations pour en tirer son avantage et attendait qu’on vienne à lui. Mais toi, oh- tu ne lui laissait d’autre choix que d’ordonner, et d’espérer. Jure-moi que tu viendras me chercher. Ce qu’il voulait autorité paraissait bien piteux quand il soupirait de ton simple pouce contre sa joue, si avide des caresses qu’il allait les quérir dans les bras de l’araignée.

C’était un défi, quelque part. Qui de celui qui aimait et de celui qui aimait l’être allait céder le premier ? A la naissance de cette rhétorique, Ange avait dévalé les escaliers des Enfers et, là où Orphée avait laissé à sa lisière Eurydice, lui s’était défait de toute logique pour plonger ses crocs dans la grenade qu’on lui tendait. Aucun dieu n’aurait su le tirer de ses aventures, et lui-même s’était juré de n’abandonner sous aucun prétexte. Il te ferait ployer, au risque d’y laisser sa raison.

Je compte bien te manquer, ricana-t-il contre ta nuque, le nez enfoui distraitement dans les mèches sombres. Je t’écrirai autant que possible, pour m’assurer que tu ne m’oublies pas. Ses mains dansaient le long de tes hanches, avant de s’y agripper dans un élan prédateur - il n’était pas lui-même, lorsqu’il n’y avait que ton parfum et celui des fleurs pour empoisonner ses poumons. Ne me remplace pas. Pas tout de suite, son corps exhortait ; pas tant qu’il n’avait pas gagné. C’était un sentiment à la singularité inquiétante, l’Ange amoureux de tous aspirant à la possession viscérale, complète. Laisse-moi encore un peu de temps.
Et si aucun s’il te plaît ne franchissait la bordure charnue de ses lèvres, ils résonnaient dans le souffle des lycoris, s’imprimaient contre ta peau sous l’insistance de ses phalanges pressées. Pour une fois si terrifiante qu’implacable, il désirait qu’on le désire en retour.


Mamoru Taka
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Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
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Mamoru Taka
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Mamoru Taka
signs of love overshadows my dreams

Baby, don’t worry coz you ain’t alone

only time running days without nights

tears pass through
promets-le
et je rirais presque tant tes espoirs sont naïfs
tant leur pureté est forte
jure-moi que tu viendras me chercher
oh mon ange ne sais-tu donc pas que ma parole
ne vaut pas un clou ?
elle vaut des maux et des blessures elle vaut son pesant de venin elle s'échappe et elle galope si facilement qu'elle se perd elle me perd parfois aussi
et Mamoru
finit par doucement rire
"Oui Ange, c'est promis"

et des âmes innocentes j'en ai dévorées je m'en suis délecté mais toi, toi c'est différent toi c'est plus fort encore (c'est ce qui me plaît) c'est l'innocence d'un candide espoir qui souvent explose en caresses et en supplications c'est insatiable et ni toi ni moi ne sommes jamais vraiment
comblés
mais jamais ne serai-je vide tant que tu seras là et si tu me désires autant c'est que je peux encore te
garder
(je ne veux pas encore t'oublier)

"Tu as intérêt, oui." un souffle dans tes cheveux
chanté par le sourire de l'enfant-roi qui passe ses doigts dans ta nuque
et presse ses hanches contre les tiens
(Rarement je t'ai vu si désespéré)
(ça me plaît, ça me plaît)
"Pas encore" s'égare une voix si peu habituée à la sincérité qu'elle pâlirait face à ta simple existence (mais son orgueil gonflé à en crever a pris le pas
oh non je ne suis pas las
de t'être nécessaire) "Tu me plais trop, je ne veux pas qu'on se sépare" tu ne m'as pas encore tout donné tout sacrifié et si tu n'es jamais vidé de m'aimer
je ne suis jamais repu

"Un peu de temps jusqu'à quoi ?" (l'araignée fait semblant
est-ce bien convaincant)
réelle et cruelle curiosité Dis-moi ce que tu veux ce que tu vas faire ce qui peut-être d'un geste te satisfera mais réduira
en éclats
une relation qui ne tient que sur
un manque infini
Où allons-nous ainsi Mamoru n'a jamais regardé plus loin que le bout de son nez et si déjà le mois prochain lui semble loin qu'en est-il de
nous ?
ft. ange } love
Ange Ueda
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Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
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Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
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Ange Ueda
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Ange Ueda
mon pauvre amour

Ses griffes émoussées se brisent contre ta toile comme autant de fragment de verres ; il le pile contre tes lèvres et s’y coupe les siennes sur quelques sourires faussement naïfs. Autruche nie le mauvais présage qui trône au-delà de vos têtes, ignore l’épée de Damoclès qui lui frôle déjà le crâne et qu’importe l’éphémère si tant est qu’il en tire le plaisir - Ange n’a jamais désiré l’éternité, juste le bonheur.

Mais même ça tu lui arraches tu le dévores et creuses des trous dans son âme pour en aspirer ce qu’il veut bien te céder et plus encore jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien à offrir, rien pour survivre. Si sa bouche ne s’agite pas tout son être crie ; tu me briseras le coeur et je te laisserai faire, j’en redemanderai pour me sentir vivant, une seconde de plus. Il plongerait la langue dans le pire poison, si on lui promettait une seconde d’euphorie.

Tu me plais trop, je ne veux pas qu’on se sépare et sa poitrine se gonfle de plaisir, le duvet dressé sur une nuque courbaturée de trop s’être pliée à ta guise princière. Je ne veux pas partir. Il voudrait rester et te garder et ne rien avoir autour qu’un champ de fleurs et deux ou trois gouttes d’eau pour noyer ses pleurs. Un peu de temps jusqu’à quoi ?

Sur ces mots un sourire - vicieux, prédateur - le goupil reprend ce qui lui revient de droit, ses serres enroulées autour de ton menton pour presser sur tes lèvres le plus ardent des baisers. Jusqu’à plus souffle, jusqu’à ce que ses poumons crient et qu’il y puise un courage factice. Jusqu’à ce que je gagne, bien sûr. Il murmure contre ta commissure, mordille la naissance de ta mâchoire et s’écarte dans un mouvement qui se veut dansant. C’est bientôt l’heure du couvre-feu. J’ai promis à Yume de lui souhaiter bonne nuit en personne, on devrait y aller. Ses phalanges craquent lorsque vers toi, sa main se tend.


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Mamoru Taka
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Orochi
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Baby, don’t worry coz you ain’t alone

only time running days without nights

tears pass through
au fond on sait tous les deux
on sait ce qui plane on connaît ces lames
et on joue, on joue
on danse entre les lycoris — c'est notre endroit parce qu'il est maudit
et un jour ou l'autre il nous cassera en deux (en quinze en mille)
mais toi et moi (un mince point commun !) on est comme ça on aime le danger
on aime aller trop loin
terrible curiosité ; inconsciente avidité

et tu espères gagner ! tu serais bien le premier
moi oh non je n'y crois pas trop
hé, tu es singulier — jamais encore lassé jamais encore dépassé
mais je me connais
(je ne fais que jouer)
et je me repais (encore, encore) de tes lèvres candides humides acides
les miennes jamais vides
qui soupirent et qui s'échauffent ah c'est si bon quand tu m'embrasses
quand sans un mot
il y a mille et une questions et autant de convictions — je ne veux pas que ça s'arrête
"Je t'attends."
(sourire) le sphinx a lancé son défi

et puis une mine boudeuse (à toi de décider
du degré de fausseté) "Déjà ?" un caprice infantile
et ma main dans la tienne (chaude, redevenue innocente) "Alors tu me raccompagnes jusqu'au bout" ou presque jusqu'à l'entrée
du palais des araignées
"J'en ai, de la chance." d'avoir un renard aussi
fidèle

encore un escapade égarée
déjà un souvenir carminé
une joute aux allures de danse (on va si bien ensemble !)
et des baisers volés
oh un mois devant nous
je ne pourrai que
me languir de mon ange
ft. ange } love
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