— MAHOUTOKORO
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way down we go // préfets
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WAY DOWN WE GO
A l'ordre du jour : changement des chambres, les évènements qui se sont déroulés à l'école, la sécurité sur l'île (beaucoup ne s'y sentent plus en sécurité) et le besoin de réponses de beaucoup d'entre nous sur les évènements.

C'est ce que tu avais écrit, la veille, dans ta chambre trop vide pour toi. Tu avais toujours été habitué à être entouré. Sora, Yue, Aritsune. Désormais, tu étais seul. Seul dans la nuit, seul dans la pénombre, seul dans les ténèbres qui venaient enserrer ton cœur. Il n'y avait pas la respiration calme de Yue à quelques pas, il n'y avait pas les légers ronflements d'Aritsune après une grosse journée, il n'y avait pas la silhouette disparue de Sora. Il n'y avait que toi, seul avec tes propres démons, avec ta respiration, sifflante, et tes côtes douloureuses.

Assis sur le bord d'une table, tu attends que les autres préfets arrivent dans la position la moins confortables pour tes côtes. Une de tes mains glissent sur elles, non loin de tes poumons. Plus les jours s'écoulent, plus tu as l'impression de pouvoir un peu mieux respirer. Les inspirations profondes te sont encore interdites, mais au moins, tu peux respirer sans avoir l'impression d'être essoufflé à longueur de journée.

Un soupir, puis une grimace, avant que la porte ne s'ouvre.

« Salut. »

Et t'as déjà l'impression d'étouffer dans cette pièce qui te donne envie de hurler.
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Pour Akina, une réunion n'avait rien d'amusant. Elle était aussi incapable de sérieux que de se contenter du confort médiocre d'une chaise, laquelle excellait dans l'aplatissement de son splendide derrière. Ces chaises, en plus de lui ôter l'une de ses rares qualités, faisaient à l'occasion office de repose-pied, ne rassurant pas notre chère préfète quant à son hygiène fessière.

En fait, ce n'était pas seulement les chaises ; tout ici lui semblait horriblement vieillissant, et plus que les trophées, il aurait fallu mettre toute l'école en vitrine. La constatation lui sembla si déprimante qu'elle préféra rester debout dans un coin, se laissant engloutir par les ombres d'un oubli imminent. Discrète aussi, elle savait y faire - elle n'avait pas le choix, à vrai dire, depuis qu'elle avait accepté ce poste de préfète. Fini les escapades nocturnes ou les contournements de règles : ce qu'on ne l'obligerait jamais à faire, en revanche, serait de prendre place sur ces meubles antiques.

Mais avant de rentrer dans ce débat de repos anal, revenons un peu en arrière. Si la proposition lui avait été faite - pour une raison obscure d'ailleurs, mais elle n'allait pas se plaindre d'un peu de pouvoir - il y a de ça un moment, Akina n'avait pris le rôle en charge qu'à la rentrée-même. Elle hésitait encore dans son interprétation entre une partialité déprimante et un agaçant favoritisme assumé, mais elle avait fini par se rendre à l'évidence : elle n'y connaissait rien.  Faute de mieux, elle avait retrouvé Yori qu'elle hésitait cruellement à appeler "Aurore" depuis sa crise de narcolepsie.

« Sauve-moi, Yoriiii~ » lui avait-elle avoué. Si on pouvait formuler ça ainsi.
Ou, du moins, c'est ce qu'elle aurait voulu faire entendre. Ce son étrange, à mi-chemin entre la raillerie et la supplication, tenait davantage d'un cri animalier. Elle n'avait pas mieux choisi le moment que les mots, d'ailleurs (si tant est qu'on pouvait associer ça aux mots), puisqu'elle était arrivée chez lui à peine un quart d'heure avant la réunion de préfets.

Elle aurait voulu venir deux jours plus tôt, mais elle avait dormi, rattrapant miraculeusement de ses dernières insomnies. Et, le jour d'après, elle avait totalement oublié ses obligations.
Encore ce matin, elle craignait une intervention autoritaire quant à ses actions, oubliant qu'elle en était littéralement responsable. Finalement, une fois sa crise terminée, elle avait sagement suivi Yori jusqu'à la réunion, résolue à apprendre sur le tas. Marchant en chantonnant, elle gloussa d'amusement lorsque Yori lui ouvrit la porte et le remercia d'un sourire.

Son pas léger la porta jusqu'au sein des lieux où, après une longue pensée accordée aux alentours et sa place choisie, pour ne pas dire à ses fesses, elle gratifia Hajime d'une délicate courbette.

« Chef-en-chef~ » s'inclina-t-elle, avec une once d'ironie.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi



way down we goCela faisait un moment déjà que l'idée de réunir les préfets te faisait de l'œil. Pas seulement pour discuter de votre rôle – pas du tout même, tu n'y voyais pas grand intérêt et, concernant les événements, tu n'avais pas attendu ce genre de réunion pour en parler dans ton coin – mais surtout parce qu’assister – et participer ! – à un regroupement aussi improbable t'amusais. Ton enjouement s'avérait d'autant plus grand depuis que deux nouvelles préfètes avaient été choisies.
Sakurai, Nishimura, Kondo, Ichiari, Akina et toi dans une même pièce, c'était prometteur : autant en bien, qu'en mal. Votre potentiel catastrophe atteignait des sommets. Et c'est justement ce qui te plaît.

Concernant Akina, tu ne saurais affirmer s'il s'agissait d'un bon plan de l'avoir nommée, mais tu éprouvais un certain plaisir à l'avoir à tes côtés – et tu ne peux pas en vouloir à madame Ito, puisque tu doutes que ta propre nomination ait été une bonne  idée. Au moins, tu n'étais plus seul à devoir gérer les gamins ; vous pourrez vous les refiler, en échange de bons procédés.

L'origami proposant de vous retrouver venait d'Hajime, sans grande surprise. C'est déjà lui qui t'avait contacté, après les événements de ma sortie scolaire. Le voir se démener autant avait tendance à te faire ronronner.
Et c'est avec cette bonne humeur – devenue presque inhabituelle, à croire que tu reprends enfin du poil de la bête – que tu accueilles Akina, un faux air de détresse affiché sur ses traits, t'appelant à l'aide.

« N'ayez crainte, ma dame, je suis là. Mais nous devons nous hâter si nous ne voulons être en retard. »

À contrario du retard craint, vous arrivez en avance, mais il s'agit là de ta conception de la ponctualité. Avec une galanterie dont tu ne fais preuve qu'à ces rares occasions – l'envie de jouer – tu ouvres la porte à Akina et lui fait signe d'entrer dans un mouvement de bras orné d'une révérence.

« Après vous, très chère. »

Elle glousse et tu entres à sa suite, trouvant un préfet-en-chef sur le point de se décomposer, à l'intérieur de la pièce. Il a beau essayer de sourire, il ne semble pas dans son assiette – déjà ? Mais la partie ne fait que commencer. Mais tu repenses à votre échange d'origami de la veille et, bien sûr, tu sais que les événements de juillet l'ont marqué.

« Je finis par croire que tu ne peux plus te passer de moi, Sakurai. »

Il n'y a plus qu'à attendre les prochains.
Maiko Kondo
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Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
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Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Tu détache encore ce badge, tu n'es pas vraiment à l'aise avec, cela ne fait que cinq jour que tu l'as entre tes mains Maiko et pourtant, tu te demande si tu a bien fait d'accepter d'être la préfète des Kitsune.

Tu soupire, encore une fois de plus, depuis ton attaque et le début des vacances beaucoup de choses ont changé, que ce soit en bien ou en mal, même si pour toi Maiko, tout est bien, tu as l'air de t'ouvrir plus aux autres, de t'épanouir mieux qu'avant tout cela.

Tu as reçus un origami de Sakurai, le préfet un chef, pour une réunion sur les derniers évènement, tu reste bloqué sur la phrase « beaucoup ne s'y sentent plus en sécurité »… Tu es l’une des première concerné par cette phrase et voilà maintenant qu’on te confie la sécurité de tes camarades, tu ne sais plus quoi penser, tu réponds que tu saura là après les cours même si cela te fait bizarre et que cela te surprend un peu…

Se faire à se nouveau rôle est difficile, tu trouve Maiko sauf que tu ne peux pas te permettre de douter maintenant et puis tu ne veux plus douter de ce que tu dois faire ou non ! Tu vas donc en cours comme les autres alors que tu regarde les jours défilaient tranquillement comme si tout était redevenu normal que les vacances avaient tout effacés même si tu sais Maiko, tu le sais que trop bien que c’est encore dans la tête de certains étudiants.

Tu te lève en ce 5 septembre, te prépare pour une nouvelle journée de cours de plus, te posant quand même des questions sur cette réunion entre préfet. Cela ne t’inquiète pas plus que cela, c’est plus de la curiosité qu’autre chose, tu sais que Hayashi sera là vu qu’il est le préfet des Tsuchigumo avec Minami qui a été élu préfète en même temps que toi, tu n’en sais pas plus concernant les Yatagarasu, tu imagine que Rin sera là aussi, il est ton coéquipier maintenant et pour terminer Sakurai, préfet en chef.

Tu as finis tes cours et te dirige machinalement vers la salle des trophées, comme quoi tu n’es pas pressé par cette réunion sauf que tu dois d’être présente donc tu y va, tu n’arrive pas évidemment la première et ça te rassure, un signe de tête à ceux présent, tu balai du regard la salle de ton regard vide de sens puis va te placer dans un coin sans rien demander.

- Salut.

Tu ne sais pas s’il est timide ou autre chose, cela t’emporte peu, tu veux en savoir plus parce que les autres doivent en savoir des choses et surtout pouvoir discuter de l’école qui n’est plus vraiment ce qu’elle est dans ta tête Maiko même si cela t’a permis de changer un peu, tu ne dois pas oublier que maintenant tu es la sécurité de tes camarade Kitsune, tu ne veux plus en perdre et tu va essayer de tout faire pour réaliser cette promesse.
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Nidaime Kitsukage
ft. rin & les autres kage




Peu importe ce qui se passe dans l'école, t'es la pour protéger tes frères d'armes les Kitsune. T'as été rejoint récemment dans ta mission, mais c'est un truc que tu prends vraiment à cœur !  Et vu que c'est le bordel à Mahoutokoro, Hajime a demandé aux préfets de se manifester. Du coup, t'es arrivé en retard, parce que c'est le meilleur truc que tu sais faire.

Tu entres dans la pièce avec la discretion légendaire d'un gorille, et tu brailles déjà.

"Eh yooooo ! Pardon pour le retard, Hajime ! Tu voulais voir le préfet de la meilleure de toute les maisons ?"

Puis tu fais le pistolet avec les doigts. Pew pew, t'es le plus cool de tout les shinobis. A priori, il voulait pas voir que toi. Mais c'est pas grave, parce que t'es quand même le plus stylé d'entre tous, et c'est Yoshi qui te l'a dit.

Sora Nishimura
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Sora Nishimura
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Sora Nishimura
un jour, j'irais sur la lune, un jour, j'irais Et si j'disais que j'en étais sûr, j'te mentirais Et je sais qu'elle me voit, Parce que je la vois aussi Alors je la montre du doigt Et ça devient possibleLes cheveux tirés vers l'arrière, le dos vouté, la mine renfrognée ; démarche bien cadencée. Il déambule dans les couloirs après sa session de révision qui s'est terminé bien plus vite qu'il ne l'avait imaginé. Impossible pour lui de rester indéfiniment assis à une des tables de la bibliothèque ; les chuchotement qu'il a suscité ne l'on pas aidé à se concentrer. C'est stupide, tout ; cette situation, les événements. Il aurait aimé Sora, que tout se passe autrement ; mais il n'est qu'âme peuplant cette terre, pas le précurseur ((pas celui qui fait régir quoi que ce soit.)) Les mains dans les poches, sa chevelure ébène retombe finalement devant son seul oeil valide, lui obstruant quelque peu la vue - même s'il devenait aveugle, Sora saurait où aller, vers où se diriger ; car cette école, c'est sa maison désormais.

L'origami d'Hajime lui revient en mémoire alors qu'il se dirige avec nonchalance vers la salle des trophées - il sait déjà à quoi s'attendre ; il est préparé. Cette discussion, il l'avait envisagé ; avait songé à la proposée ; mais finalement il s'était rétracté ((comme résigné.)) A quoi bon ressasser et tenter de chercher des explications ? Ils ne les auront jamais ; quoi qu'ils fassent ; tous, les uns comme les autres - et ça valait aussi pour lui. Pourquoi les préfets déroberaient ils à la règle après tout ? Haussant les épaules en lâchant un profond soupir ; le jeune homme avance, lentement, pas pressé pour un sous d'être enfermé entre quatre murs. C'est dans ce genre de moment, précisément, que Sora regrette de porter encore l'insigne. Pas qu'il n'en n'est plus digne ; mais tout cela, le chagrine.

C'est après quelques minutes qui lui semblèrent être des heures, que Sora pénètre dans la salle ; son oeil balayant la pièce ; il était le dernier à manquer à l'appel. Refermant derrière lui après avoir jeter un dernier coup d'oeil rapide pour vérifier qu'il n'y avait pas âme qui vive, l'estropié prend place non loin de la porte, s'adossant au mur. « Salut. Et désolé pour le retard. » Et le voilà qui se terre encore une fois dans un silence de plomb ; s'il y a bien quelque chose qui a changé, autre que l'apparence de Sora, depuis l'accident ; c'est qu'il est redevenu taciturne ; comme avant.
kaspbarks


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WAY DOWN WE GO
Akina et Yori sont les premiers à passer la porte. Leur façon d'agir te surprend, semble beaucoup plus joyeuse que tu ne l'aurais pensé. La fausse pique de Yori étire un sourire sur tes lèvres, et tu te contentes de hausser les épaules sans vraiment lui répondre. Puis c'est au tour de Maiko, qui avait été surprise la veille par ton invitation. Elle s'installe à l'écart. Tu n'as pas trop le temps de dire quoi que ce soit, que Rin entre brutalement dans la pièce.

Sa bonne humeur te dérange.

Tu sais que Rin a toujours été comme ça. Mais tu n'es pas d'humeur a être tout sourire et tout pimpant. Si tous les préfets se réunissaient, il y avait plus de chance que vous ayez une explication sur les attaques, sur les mesures mises en place. Et puis, qu'allaient faire le directeur et les professeurs s'ils n'avaient plus d'élèves à qui enseigner ? Ton but n'était pas d'obliger tout le monde à ne plus aller en cours, mais si c'était la seule solution pour avoir des réponses, ou au moins pour avoir le choix d'en avoir ou non... oh tu étais presque prêt à tous vous enfermer dans la grande salle et à la bloquer jusqu'à ce que le directeur craque. Sûrement sous ce qu'il penserait être votre idiotie, mais tu quittais l'école dans si peu de temps, Hajime, savoir ce qu'il t'attendait à l'extérieur était la moindre des choses.

Tu ouvres la bouche pour dire quelque chose, mais de nouveau, la porte s'ouvre, et c'est Sora qui apparaît. Toujours assis sur la table, tu ouvres la bouche pour le saluer, pour dire quelque chose, mais rien ne sort. Déjà que votre relation était depuis longtemps sur le fil du rasoir, les attaques du mois de juillet avaient tout plus ou moins détruit.

« T'es pas vraiment en retard... » murmures-tu alors, quittant enfin la table.

Tu restes toutefois appuyé contre, tes doigts s'accrochent au plateau et tu regardes un instant le sol. Tu ne sais pas trop quoi dire, mais après tout, c'est toi qui les as... convoqué. C'est à toi de prendre la parole, Hajime, alors c'est ce que tu fais :

« Avec le départ de madame Kamishirai, il n'y a plus vraiment d'adulte vers qui l'on pourrait se tourner. Du moins, quelqu'un de qualifier. Je sais que y'en a beaucoup qui aimeraient parler des... incidents, » Pourquoi prends-tu des pincettes, Hajime ? Ça n'a jamais été ton fort. « qui se sont déroulés avant les vacances. »

Ta voix tremble un peu et tu détournes le regard, il se pose sur un trophée quelconque. Les incidents. Les attaques. La mort de Clovis.

« J'aimerais juste qu'on n'oublie pas ce qu'il s'est passé, et que même si c'était il y a un mois, certains ont du resté ici, ne sont pas partis, et beaucoup ont besoin de quelqu'un à qui en parler. Et c'est notre rôle à tous ceux ici de soutenir les autres alors... alors je voulais le rappeler. »

C'est votre rôle de soutenir les autres.
Et c'est terrible.
Parce que t'as l'impression,
D'avoir le poids du monde sur vos épaules. 
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Les incidents, entendit-elle.

Les morts, pensa-t-elle. Akina n’était pas idiote, pas plus que quiconque ici, d’ailleurs, et la seule façon d’agir de Hajime rendait le tournant un peu plus… personnel, ne serait-ce que pour lui. Sans réellement comprendre ses issues, elle s’était assise sur une chaise, profitant de ce préambule pour le moins déprimant, sans en être véritablement affectée.

Et alors ? eut-elle envie de rétorquer.

Ses yeux filaient sur des alentours grisâtres, comme cherchant l’attrait d’un quelconque point d’ancrage susceptible de retenir sa conscience ici bas. Pour un peu, elle se sentait prête à se laisser submerger par des pensées un peu trop évasives, allant jusqu’à en perdre les sensations de son propre corps, ses sens étouffés par cette absence inexpliquée, comme un moyen pour elle de s’évader de cet ennui devenu nocif. La monotonie la rongeait chaque jour un peu plus, et peu de choses lui faisait oublier la terrifiante perte de ses désirs même anodins.

Voulait-elle être ici ? Pas vraiment.

Mais peut-être était-ce cette vacuité sentimentale qui l’avait poussée à accepter.

Elle s’était toujours vue comme la vilaine de l’histoire, et comme une conséquence brutale de ses réflexions impulsives, avait perdu ses moindres repères. Le bien et le mal, le nécessaire et le désiré. De sa plus infime volonté, elle n’en tirait plus rien ; et elle se contentait de hocher la tête, appréciant ces instants ornés de la présence de Yori et les récentes ères d’une terreur qui ne l’amusait plus vraiment.

« Tout le monde a peur. Mais juste parler ne servira à rien. »

Ses doigts tapotaient sur la table à rythme régulier. Plutôt que la nervosité, elle y exprimait plutôt un clair ennui, ou l’envie expressive de se mettre aux percussions. Dans un cas comme dans l’autre, Akina n’était pas intéressée par la discussion. Du moins, pas pour le moment. Elle savait bien que, si tous les préfets avaient été ainsi réunis, il n’y avait que deux raisons possibles : soit Hajime suivait les procédures ou toute demande hiérarchique, soit il avait une idée en tête. Et du peu qu’elle connaissait de lui, elle aimait à croire qu’il avait décidé de prendre les initiatives.

« L’inaction n’est certainement pas synonyme de crédibilité. »

Elle énonça ça comme un fait évident en regardant, cette fois, directement Hajime. Cette parallèle, n’importe qui l’aurait faite, car le personnel en payait les frais. Si l’emprise des adultes sur l’humeur des élèves se laissait mourir, c’était en partie pour la terreur grandissante qu’il leur fallait contrôler.

« Mais tu as une idée en tête, n’est-ce pas? »
Yori Hayashi
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Yori Hayashi



way down we goVous les premiers – excepté Hajime – vous pouvez accueillir les prochains arrivés : parfait. L’intérêt dissimulés, pourtant pas tant caché, tu les observes arriver. Maiko, de son sérieux un peu raidi. Rin, fidèle à lui. Sora, taciturne aguerri. Votre disposition dans la salle en dit aussi long sur vous six : Hajime, juge de la situation, au centre de l’attention ; Rin, au beau milieu de la pièce, en quête d’une part d’intérêt ; Akina et toi, seuls à être assis, deux spectateurs face au spectacle ; Maiko, dans un coin de la pièce, se faisant discrète ; Sora, près de la sortie, prêt à s’enfuir.

Dans tes songes, tu t’imagines dessiner cette scène, lui donnant l’apparence d’un tribunal délirant.
Dans la réalité, tu tournes vers Hajime, pointant Ichiari du doigt.

« Je pensais qu’on aurait une discussion entre adulte. Ce n’est pas l’heure où les enfants doivent se coucher ? »

L’esprit à des milliers de kilomètres du sérieux, les envies toutes aussi enfantines que lui, tu te rends bien mal placé pour parler. Tu ramènes un genou contre ta poitrine, y cale ton coude et laisses tes yeux divaguer en direction de ta co-préfète. Ta main glisse le long de son épaule et attrape une de ses mèches de cheveux pour jouer avec de tes doigts.

Tu profites de la distraction pour te soustraire au regard sérieux du préfet en chef et de ses paroles vous ramenant à la réalité. Les incidents, hein ? Disons-le clairement, on risque tous de crever. C’est ce que la mort du gamin français signifiait.
Et le départ de Kamishirai. Il y a des sujets qui fâchent ; elle vous a tous abandonné, comme n’importe quel adulte le ferait – et ça t’as plus touché que ce que tu voudrais avouer.

Akina prend parole, résumant certaines de tes pensées. Tu as fait le premier pas – à ta façon – pour que les Tsuchigumo le souhaitant puisse te parler, mais soyons honnête : ni elle, ni toi, êtes les mieux placé pour remplacer une psychologue absentée.
Et ce n’est pas en rassurant que vous saurez trouver une solution. En temps de guerre, rassurer les mourant n’a jamais apporté la paix.

« Je pense qu’on connait tous notre rôle ici, Sakurai. Qu’on sache le porter à bien… c’est une histoire. Mais on a pas besoin de se l’entendre rappeler. Alors, concrètement, qu’est-ce que tu attends de nous ? »
Maiko Kondo
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Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Et voilà rin qui débarque, tu soupir évidemment, sa bonne humeur est de trop au vu de la discution qui va se lancer maintenant, celle qui te donne un regard sombre, qui t'a bien trop changer...

Sakurai entame les hostilité sauf que cela n'a pas l'air de plaire tant que cela à Minami, ce qui n'est pas faux, il à l'air aussi mal à l'aise que nous sur cette histoire et tourne autour du pot, ne sachant quoi dire qui aurait un impact réel sur nous tous.

Tu écoutes les voix des tsuchigumo qui s'élève dans cette petite sale, remplis de bric à brac, de quoi rendre nostalgique sauf que ce n'est pas clairement le moment.

- Je suis d'accord avec Hayashi et Minami, tu nous pas rassemblé pour nous remettre les pendules à l'heure, il y'a autre chose.

Tu t'avance pour ne plus être trop éloigné du groupe, évité la timidité qui t’envahis et surtout arrêter de jouer cette comédie qui dure depuis trop longtemps, autant montrer ton véritable visage.

Ton regard s'assombrit, parce que maintenant que tu es préfète maiko, ton statut de victime n'a pas grande importance, tu veux juste pouvoir enlever à ceux qui comme toi ont ce sentiment d’insécurité et qui n'ont aucune réponse à leur question.

- Donc concrètement à quoi sert ton rassemblement ?

Parce que pour le moment, tu as l'impression d'être venue pour rien, tu aurais pu faire autre chose, tu ne sais pas quoi maiko mais, tu aurais trouver de quoi t'occuper l'esprit pour éviter de penser comme maintenant.
Sora Nishimura
way down we go // préfets MICsnTl
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Sora Nishimura
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Sora Nishimura
I gotta say thanks 'cause you kick me when I'm down I'm bleeding out the mouth  I hope you know I'm stronger now I'm taking the hate, I'm turning it all around I wont go down 'til I'm six feet undergroundSi on lui avait dit, qu'il ferait tout ce chemin, pour se voir apprendre à bien-être à son post, Sora ne l'aurait pas cru. C'est d'ailleurs ce qui le fait soupirer lourdement, les bras toujours croisés sur son torse, le dos posé contre le mur. Il n'apprécie pas et ne le cache pas, mais il prend sur lui, parce qu'il y a une raison à sa présence aujourd'hui L'honnêteté est un trait de caractère qui a toujours primé chez lui, qu'il utilise cependant avec parcimonie - mais tu dois en bénéficier aujourd'hui Hajime, que tu le veuilles ou non. Les autres préfets disent tout haut ce que Sora songe tout bas. Ce rassemblement n'est qu'une farce à son œil, mais il ne dit rien, il se contente d'encaisser, d'écouter.

La phrase de Yori à le don de lui arracher un sourire ((jaune, mais un sourire quand même)) - une discussion entre adultes ? Mais pour en avoir une, il faudrait déjà l'être ; mais ici, il n'y avait encore que des adolescents se croyant capable de tout malgré la menace qui rôde. Jouer un rôle ne le rend pas vrai et encore moins réel. Des pantins, des pions sur un échiquier, voilà ce qu'ils étaient - et c'est ce qui le fait secouer la tête d'indignation. Oublier ce qu'il s'est passé ? Comme si cela était possible. Pour lui dû moins, c'est impossible, il y a tout pour le lui rappeler sans cesse depuis qu'il s'est réveillé. La venue du ministère pour lui poser quarante mille questions, la beuglante de son père qui lui rappelle ô combien il n'est qu'un crétin sans cervelle, son entrevue avec Kaede qui a tourné limite au vinaigre.

Non, il n'oublierait pas, jamais ; car il a frôlé la mort et il sait bien qu'il n'est pas le seul. Avoir les épaules ce n'est pas donné à tout le monde, mais s'ils ont tous été choisit pour être préfet, c'est qu'il y a une raison, ce n'est pas un choix fait sans mince réflexion. Soupirant de nouveau alors que le silence s'installe ; il décroise les bras Sora et lâche alors sur un ton cinglant en dirigeant son œil sur le plafond.« C'est une vaste blague, voilà ce qu'est ce rassemblement. » Les mains placées dans ses poches, le voilà qui déambule dans la salle des trophées, foulant le sol de son pas nonchalant ; il allait faire le malin, pour la première fois de sa vie, déblatérer ce qui lui passe par la tête sans se soucier des conséquences. Acteur d'une pièce de théâtre, qui évoque des faits, réaliste pour ceux qui veulent rester aveugle. « Sincèrement ? Une discussion entre adultes ? Soyons sérieux, on est que des adolescents malmenés depuis le début. Avoir une entrevue entre nous, cela rime à quoi concrètement ? Que sommes-nous face à la menace qui rôde ? »

Il laisse un temps suspendu dans l'air, avant de claquer des doigts, un sourire en coin, résigné. « La réponse est tout simplement "rien". Nous sommes des sorciers, mais ça ne fait pas de nous des dieux. » Et le voilà qu'il se tourne vers Hajime, le regard inquisiteur. « Et encore moins des héros. » Une pique qu'il ne peut s'empêcher de lancer, car il sait ce que c'est de vouloir aider tout le monde ; il l'a apprit à ses dépends. Haussant les épaules et continuant son spectacle d'orateur désabusé, il enchaîne en tournant sur lui-même. « Aucun adulte de confiance ? Et que penser-vous du professeur Uehara ? Ancienne auror ? Que pensez-vous du professeur Nakagawa ? Ou même du professeur Fujiwara ? Ou bien encore du professeur Tsukino ? On ne peut pas leur faire confiance selon vous ? Nous sommes entourés de "méchants adultes" ? » Nouveau soupir, encore des bras qu'il lève au ciel, excédé. « C'est bien beau d'voir des complots partout, mais faut être réaliste deux secondes et arrêter de jouer, parce que y'a un truc en jeu, des vies et j'sais pas pour vous, mais j'ai bien failli perdre mon cousin et la mienne par la même occasion. »

Le ton est monté, la colère gronde et elle raisonne dans l'enceinte de la pièce à l'insonorisation vaseuse. Elle claque, comme un poing sur une joue, parce que c'est ce qu'il essaye d'imprégner dans les esprits apeurés de ceux qui se trouvent avec lui ; vous. « Alors quoi ? Une psychologue part et on peut plus faire confiance à personne ? On joue les rats apeurés avec des entrevues fugaces pour trouver une solution ? On est préfet, pas professeur, pas aurors, pas membre du ministère, seulement des adolescents qui ont pour rôle de bien faire attention à ce que petits et grands soient rentrés dans leur dortoir avant le couvre-feu. Rien de plus. » Et sa langue claque sur son palais, son calme olympien revient. Sora sait très bien que ce petit jeu ne va le mener à rien, si ce n'est à de la colère. La confiance ? Elle n'existe plus désormais, car la peur prime sur le jugement. Il en a toujours été ainsi.

C'est avec mépris qu'il se détourne de ses auditeurs, les mains de nouveau rangés dans les poches, avant de lâcher avec un ton cassant en regardant leur cher préfet en chef du coin de l'oeil. « Jouer les grands frères ne t'apportera rien, ça allégera pas non plus la culpabilité. T'as rien vu, t'as rien vu, c'est un fait et faut que tu l'acceptes. Maintenant, comme tous ici présent le savent, notre rôle, c'est de soutenir ceux qui en ont besoin ; pour moi, ce sont les Yatagarasu, pour Yori et Akina les Tsuchigumo et pour Maiko, les Kitsune ; toi Hajime ? C'est d'aider les trois maisons et pas seulement ceux qui t'arrange. Attiser le feu de la peur ou de la méfiance aidera personne ici et j'pense qu'on est tous assez grand pour savoir qu'un truc louche se passe ici. Mais avant de vouloir partir en lutte contre le monde, occupe toi de ce que tu peux aider ; parce qu'à force de vouloir jouer les Sherlock ou les héros, tu vas chuter et clamser. »

Une main tendue vers la porte, il attrape la poignée avant de lâcher dans un soupir long et lassé. « J'ai rien à faire ici, non, j'ai mieux à faire. Remuer vous les méninges si cela vous amuse, mais y'a pas de solution miracle. » Et c'est sans attendre aucune réponse qu'il sort en claquant la porte, se dirigeant d'un pas assuré malgré ses épaules voûtées, vers sa salle commune.

hrp ; milles ans plus tard i'm sorry, tout ça pour que sora fasse sa diva et parte en claquant la porte en plus xDDD de l'amour sur vous
kaspbarks


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WAY DOWN WE GO
Alors non, non, ton but n'était pas de leur faire une leçon sur leur rôle, loin de là. Ce n'était pas ce que tu souhaitais, mais beaucoup voulait des réponses, tu voulais des réponses, et n'était-ce pas à vous de les donner ? N'étiez-vous pas l'intermédiaire entre la direction et les élèves ? Ou du moins, n'était-ce pas un de vos rôles ? Mais tu n'as pas vraiment le temps de répondre à leur accusation, et, à chaque fois que tu désires le faire, un autre continue, enchaîne, renchérit.

Et non, non tu n'as pas demandé à ce qu'ils viennent pour remettre les pendules à l'heure, loin de là. Tu veux juste des réponses, et tu sais que Yori – Hayashi – en souhaite aussi, et Minami semble en désirer aussi. Alors non, non ce n'est pas pour leur faire la morale, que tu les as réunis, mais peut-être pour leur dire qu'ensemble, vous êtes plus forts et que c'est ensemble, qu'il faut aller voir le directeur, ou n'importe quel adulte ; parce que vous aviez été attaqués, à de nombreuses reprises, Clovis était mort merde et peut-être que si vous, vous faisiez pression, alors peut-être, peut-être que vous auriez des réponses. Et c'est seulement ça que tu veux, des réponses : sur ce qui est mis en place, sur ce qu'il se passe, parce qu'on vous crie que vous n'êtes que des enfants, mais ce n'est plus le cas.

Et alors que tu veux répondre, leur dire que toi, toi, tu aimerais que vous alliez voir le directeur, parce que toi, tu veux des réponses, tu veux savoir ce qu'il se passe, et que, comme ça, vous pourriez donner les réponses à ceux qu'ils veulent savoir aussi... Sora prend la parole ; et bizarrement, tu t'y attendais, tu le savais, quelque chose te le murmurait au fond de ton esprit. Tu te retiens de lui répondre et pourtant, la colère monte déjà, elle vient réchauffer ton estomac, serrer ta gorge, et ta respiration s'accélère à peine pendant que tes doigts se referment un peu plus sur le bord de la table sur laquelle tu es appuyé.

Tu ne veux pas jouer les héros. Tu n'en es pas un. Tu ne l'as jamais été. Un héros ne fait pas pleurer ses amis, sait comment les faire aller mieux, n'enfonce pas une lame déjà trop profonde. Tu es loin d'être un héros, et l'insulte te fait pâlir davantage.

Et tu n'as jamais dit qu'il n'y avait aucun adulte de confiance, jamais, Hajime, mais juste, c'est toujours plus facile de parler à ses pairs qu'à un adulte. Tu fais confiance à beaucoup d'adultes, à vrai dire, le seul en qui tu n'as pas confiance est le directeur. Et tu as une confiance quasi aveugle envers le professeur Tsukino. Et tu serres les dents. Et lui, lui, ne veut-il pas des réponses à tout ça ? On l'a attaqué, sur l'île, qui est censé être protégée ! Ne veut-il pas des réponses sur ce qui a été fait pour qu'il soit protégé ? Tu n'as jamais, jamais dit que vous ne pouviez plus vous tourner vers les adultes, tu as juste dit qu'il n'était pas réellement qualifié pour parler de vos traumatismes, et c'est vrai. Et, à vrai dire, vu l'entrevue que tu as eu avec la psychologue...

Et alors, ah, tu l'attendais, ce moment. Ce moment où il se concentrerait sur toi. Et il ne t'épargne pas. Jouer les grands frères ? Parce qu'il pense que c'est un jeu ? Parce qu'il pense ça de toi, Hajime ? Il pense que tu n'as pas d'émotions et de sentiments et que ce n'est qu'un jeu ? Il faut aider toutes les maisons, Hajime, et pas seulement ceux qui t'arrangent. Comme si tu faisais du favoritisme. Ce n'est pas toi qui refuses d'aller vers les autres ou... Et tu ne veux pas partir en lutte, pas vraiment, tu veux juste avoir des réponses, était-ce trop demander ? Savoir ce qui avait été mis en place, ce que vous, vous pouviez faire, pour vous sentir plus en sécurité, pour l'être ? C'était seulement ce que tu voulais, ce que tu souhaitais. Tu ne cherchais pas à prendre les armes, ce n'était pas ton rôle et tu n'en étais pas capable alors...

Ni les Sherlock, ni les héros. Tu ne voulais être ni l'un ni l'autre. Puis le voilà qu'il part, claquant la porte et le silence s'installe. Il te faut quelques instants pour calmer les battements effrénés de ton cœur. Il bat si fort, car la colère est si violente que tu pourrais hurler, hurler, et frapper, frapper, frapper si fort que ça te terrifie. Tu es obligé de te racler la gorge pour reprendre : Hé bien, je pense que Sora a été clair sur ce que vous devez tous penser. Oh, ils ont juste été moins honnête, et bizarrement, ça t'étonne énormément. Mais pour qu'on soit clair, je voulais juste des réponses sur ce qui avait été mis en place pour notre sécurité, et je pensais qu'ensemble, on aurait été plus écouté. Mais vu que ça ne semble pas être le discours que je tiens, hein. Oh, tu es tellement, tellement, tellement en colère, et tu as besoin de sortir avant de le lâcher sur quelqu'un : Désolé de vous avoir dérangé, vous avez sûrement tous mieux à faire. Et c'est à ton tour de quitter la pièce, le pas trop rapide, et, sans le contrôler, tu claques également la porte, la colère beaucoup trop présente pour que tu te retiennes.

hrp : du coup, hajime s'en va aussi et claque la porte, désolée les amours
Maiko Kondo
way down we go // préfets 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
Rang : C3
Amaterasu
Amaterasu
Maiko Kondo
https://mahoutokoro.forumactif.com/t64-maiko-kondo-tout-ce-que-tu-decide-est-juste-termine
https://mahoutokoro.forumactif.com/t253-pensees-pliante-maiko
Maiko Kondo
La voix de nishimura s'élève dans cette salle, petite, au son trop fort pour toi maiko...

Cette colère est largement justifié, qu'il quitte la pièce après, ne t'étonne pas non plus maiko, finalement tu n'aurais pas du venir puis le cher préfet en chef qui s'énerve aussi et voilà que cette réunion se termine aussi vite qu'elle a commencé.

Dans un sens cela t'arrange et vu que tu ne veux pas rester avec le couple préfet des Tsuchigumo, tu quitte la pièce sans un mot.

Tu as autre chose à faire, oui, commencer ton rôle de préfète peut-être... Tu ne sais pas et tu ne veux pas réfléchir, de toute façon à quoi cela peut servir maintenant.

Rien.

Tu retourne dans ta salle commune pour ton bien, retrouver les Kitsune, retrouver ce non sérieux dans ils sont capable et surtout pour te vider la tête.

maiko s'en va aussi, dans le silence le plus total !
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Faisant balancer sa chaise d'avant en arrière, en équilibre sur deux pattes, elle observait la réunion avec un sourire absent, témoignant de l'ennui parasite qui menaçait de l'arracher à cette concentration. Pour Yori, en grande partie, elle faisait l'effort d'un intérêt particulier eut égard de leurs propos - et pourtant ses convictions, aussi fatalistes que pessimistes, rendaient inutiles le rôle de préfet.

Le futur n'était pas bâti sur le respect aveugle d'une bienséance dont personne ne voulait vraiment : le pouvoir ne s'obtenait ni ne se gardait sur base de sainteté. La violence, tout comme l'extrémité de certaines mesures, s'avéraient nécessaires en certaines circonstances. Sora l'avait compris - et son long discours avait mis fin à la respectueuse quiétude des préfets mécontents, ainsi qu'à l'espoir d'une quelconque entente.

Long soupir d'ennui à l'amorce de ses propres mots, Akina ne se lassa pas de voir les visages défiler, certains de colère, d'autres, entourés d'un silence embarrassé. Au terme de quelques instants de débat, il ne restait que le vide pour répondre à ses mimiques hyperactifs, et le regard amusé de Yori pour y assister.

Par défaut, le pouvoir nous revient, constata-t-elle, félin visage mué d'une avarice amusée. Elle fit pencher sa chaise vers lui, et l'objet céda ; avec un gloussement à peine surpris, la sorcière s'écrasa à moitié sur lui. Elle ricana bêtement, feignant une stupidité à laquelle lui non plus ne croyait pas vraiment et se redressa pour lui tendre une main galante.

Eh bien, ma princesse, rentrons ensemble.
Yori Hayashi
way down we go // préfets 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
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Yori Hayashi



way down we goC’est à balle réelle que tire le préfet des Yatagarasu, dans son long discours. Bien que tu n’apprécies guère d’être réduit au rang d’adolescent malmené – ainsi que de voir l’ambiance ainsi changée – tu ne peux que t’accorder avec le fond de sa plaidoirie : que cette réunion ne vous avancera à rien. Pour le reste, tu n’approuves ni sa critique sur vos recherches, ni sa confiance envers les adultes de cette école – qu’ils n’aient jamais rien fait pouvant amener des doutes sur eux ne signifie pas qu’ils en sont dignes pour autant.

Il quitte la pièce, sans demander son reste et tu ne savais pas que Nishimura pouvait être si théâtrale – c’est plutôt ta spécialité, en général – mais cette découverte laisse naître un sourire aussi amusé qu’amer, sur tes lèvres – cette scène n’est pas tant une comédie qu’un véritable fiasco.

C’est au tour d’Hajime de quitter la pièce, avec une rancœur visible, lui qui voulait bien faire. Tu pourrais le rattraper, surement ; ne serait-ce que lui rappeler que tu es de son côté. Mais tu n’en fais rien, te contentant de contempler son départ avec un ennui perceptible. Kondo suit la marche, sans un mot.

« Nous sommes donc seuls, prononces-tu, avec gaité. »

Par défaut, le pouvoir nous revient, répond-t-elle et la perspective te réjouis autant que lorsqu’elle s’écroule sur toi, emportée par l’élan catastrophique de sa chaise – essentiellement du à son bon vouloir.

« Je vous suis, mon prince. »

Tu prends sa main, avec une légère révérence lorsque tu te relèves, entrant dans ce jeu, mais quittant la pièce.
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