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Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7)
Kazami Hayashi
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
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Kazami Hayashi
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Kazami Hayashi
Ton cœur tambourine dans ta poitrine Kazami, le stress de combattre des camarades même si pour le moment tu es sous protection, te fait te sentir mal quand même...

Puis les choses s’accélèrent encore une fois, la lance dans les mains dans des deux abrutis maintenant et ueda qui fuit tu ne sais où....

C'est un cauchemar, ta tête vrille avec le sabre à la main, tu ne sais pas quoi faire... Quand tu sens un poids sur ta main enfin Jian qui se relève...

Tu comprends les mots qu'il essaie de te dire sauf que dans ta tête, cela t'est impossible... Tu aurais voulu ajouter ton mot, dire que non, que tu partirais pas sans lui retrouver yori mais, tu te résigne et les larmes coulent le long de tes joues...

Une fois sur tes jambes, tu cours aussi vite que tu peux... Finalement tu te retourne et regarde Jian en le menaçant avec le sabre.

- JE TE JURE QUE T'AS INTÉRÊT A REVENIR VIVANT !!!

Ou alors ce sera toi qui l’achèvera Kazami parce que là, pour toi tu sacrifie le bonheur de ton frère pour ta sécurité... Et essuyant tes larmes, tu recommences à courir en direction de ton frère, priant que lui ainsi que les personnes avec lui aillent bien... Priant aussi au fond de ton cœur que Eijiro aille bien aussi…

hrp :Kazami fuit sous les ordres de Jian, le menace quand même de revenir vivant puis court retrouver Yori
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gone
qu'il fuit qu'il s'en aille qu'il quitte mon espace vital les coins où se posent mes yeux ça me fait enrager rien que de savoir qu'il y aura toujours l'air qu'il faudra partager est-ce si compliqué de se faire comprendre ? c'en est assez est-ce si mal de rêver ? et alors j'en redeviens égoïste, à manger tout ce qu'on peut me laisser, à prendre ce qu'on veut m'enlever, à incendier ce qu'on souhaite me refuser
qu'elle s'en aille aussi, la gamine ! ce n'est pas les fuyards qui seront durs à abattre. ces faux rebelles trop tremblants pour se tenir debout.
et il reste donc le seul et l'unique -jian. lui, il n'a pas le droit de s'en aller. c'en devient presque personnel. il n'a pas le droit. n'est-ce pas héroïque, de toutes manières, que de céder au combat après s'être sacrifié ? ah. pour sûr, on en entendra parler dans les livres d'histoire, de ce taichi -le dernier de sa famille- qui n'a pas assez d'ego pour être décent et qui, peut-être, s'en est enfin rendu compte.
pleutre.
tempest. pour y voir clair -mon roi a ses griffes, et moi j'ai ma couronne. et parce qu'il est tout sauf honnête, protego, sûr et certain que ce sera bien plus qu'utile.
t'es prêt, jian ? à faire ton chevalier servant pour une illusion de liberté qui ne sait même pas que tu salis cette terre de tes dérives.

résumé : kiyo laisse yume et kazami s'enfuir, se focus sur jian, créer une bourrasque de vent pour enlever la fumée et lance un sort de protection en prévision de ce qu'il va arriver.
Mamoru Taka
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7) - Page 2 ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
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Mamoru Taka
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https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
et soudainement la tension s'épaissit
comme cette fumée qui brouille ma vue
qui rend l'air sale — sale de lâcheté sale de peur sale sale sale
et j'entends la tête blanche qui gueule des conneries (que moi aussi j'aurais
lâchées si c'était Kiyo)
j'irais bien la chercher
j'ai un ou deux mots à lui dire (une ou deux conneries)
mais la fumée ; mais la barrière ; mais mon coeur de lion qui a déjà subi
un abandon
on frappera à l'unisson

et puis le vent béant
un tardif lever de rideau si l'on veut mon avis
et — oh
mon pendentif qui brille (blanc, blanc, tout va bien)
Ange pense à moi ah le sien ne s'est probablement
jamais éteint
Ange va bien
deux joyaux illuminés à mon cou
suffisent à ma foi : il faut se battre

et Kiyo je sais que tu nous protèges
je sais tu ne veilles qu'à moi
je sais que tu es toujours là
un pilier un château un rempart — toute ma confiance, tu me défendras
je ne me retourne pas
je n'hésite pas
la lance fend l'air las ;
elle touchera

résumé : mamoru laisse yume et kazami partir, attaque jian avec la lance une fois la fumée partie


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Invité
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Tu ne sais pas si elle sera plus en sécurité avec Yori qu'avec toi. Tu n'en sais rien du tout, tu n'es pas sûr du tout, même, mais tu ne peux pas lui dire de rester ici. Et peut-être qu'ainsi, elle pourra aider Yori, et Yori la protègera, oui. Elle te crie de revenir vivant, et tu as envie de rire un instant, Jian, parce que tu doutes que Kiyo, ou même l'autre adolescent, soit capable de jeter un avada sans faire foirer le sort. Et pourtant... tu sais que même s'ils n'en sont peut-être pas capable par rapport à leur niveau de magie, tu ne doutes pas que leur envie doit les titiller. Et c'est bien pour ça que tu as demandé à Kazami de s'en aller.

La fumée ne reste pas longtemps. Coup de vent et tu fais de nouveau face à tes deux ennemis. Baguette bien serrée, tu les jauges du regard. Kiyo ne t'attaquera pas de prêt, Mamoru, lui, le fera forcément, la lance dans ses mains va l'obliger à le faire.

Il y a un moment de flottement, court, et Mamoru attaque. Tu esquives le premier plus par pur instinct qu'autre chose, et le sort s'échappe de tes lèvres : Diffindo ! Oh, tu n'es pas là pour leur faire du mal, mais entre eux et toi, le choix est vite fait. Et alors que le sort découpe vêtement et peau, tu te tournes vers Kiyo, déjà prêt à lancer un second sort.

hrp : jian esquive comme il peut le coup de mamoru, lance un diffindo et va pour attaquer kiyo  
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somebody catch my breath
la fumée le révèle -l'idiot. j'ai le ventre qui gronde d'un tonnerre de colère d'incompréhension de logique qui semble échapper au monde ; le mensonge est si attrayant pour tout le monde ?
il y a des idées pour lesquelles on doit accepter quelques dégâts.
(et c'est la seule manière de garder dans mon coeur le père et son père avant lui, qu'ils soient fiers chacun à leurs manières, qu'ils arrêtent leurs discours à double (tranchant) sens et qu'ils enfin se mettent d'accord -qu'importe le comment)
le roi rate, mais ce n'est qu'échauffement, il sait brandir haut ses couleurs et son drapeau et sa rage est de celles qui brillent toujours -j'en suis sûr, elle sera exacerbée par ces milliers de coupures de papier et ça me fait saigner le cœur en même temps alors
jian
regarde-moi.
pare-moi.
je ne t'autorise pas à toucher mon roi.
immobilus, et je t'oblige : c'est la parade ou la fin, on le sait tous les deux et ton incroyable et surprenante affinité pour la magie te le soufflera assez.
viens pour m'attaquer ; n'est-ce pas la seule idée qu'il reste ? deux contre un, ça n'est que le début d'un enfer.

résumé : kiyo est vnr parce que mamoru est blessé et il lance un immobilus pour obliger jian à le parer (:
L'Éventail
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7) - Page 2 Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
Au songe du trépas31 janvier 1997.

Séisme infernal, comme une impression de fin, et puis soudain une lumière, le soleil et le vent de la mer. Les adversaires finissent à terre, incapable de se tenir debout. Soudain, un être étrange sort de la forêt et s'avance vers eux. Ce yokai au corps de cerf, au buste d’humain et à la tête ornée de longs bois, s’avance vers eux d’un pas lent. Il n’est pas là pour se battre, ça se sent dans l’air. Sur son sillage, la nature reprend vie, à chaque foulée des glycines se mettent à pousser et fleurir.

Il dit d’une voix douce : « J’apporte la parole d’Iwo. Elle vous remercie d’avoir arrêté les mauvais êtres, et implore votre pardon pour ne pas avoir pu vous protéger. Elle se sent coupable d’avoir été trompée par la gentillesse d’Hidenori, mais il l’a endormi avec sa magie empoisonnée. Heureusement, par deux fois il a été affaibli, et par deux fois Elle a pu reprendre conscience pour vous aider. C’est Elle qui a déclenché le tremblement de terre pour s’engloutir sous les flots, pour piéger les méchants, confiante que vous finiriez par les avoir. Et lorsque vous avez affaibli Hidenori, elle a pu retrouver toute sa puissance, comprendre que vous étiez en train de gagner. Alors, Elle est remontée vers le ciel et a levé les barrières pour que ceux venus de loin puissent vous sauver. Ils arriveront bientôt. ».

La créature se tait un instant, laissant une larme brillante comme un diamant rouler sur sa joue et s’écraser au sol, « Maintenant humains, vous devez partir. Prenez vos morts et vos blessés et rejoignez le quai au plus vite. La trahison d’Hidenori et le retour de Seimei ont mis fin au pacte de dame Yao. Certains des miens ont le cœur rempli de rage désormais, et je crains qu’ils ne soient prêts au pire. Ceux qui, comme moi, croient encore en une coexistence pacifique feront tout pour vous protéger, mais vous devez être très prudent. Hâtez-vous maintenant ! ». Et sur ces mots, Shishio repart dans l'ombre et disparaît.
HRP :★ Après un post, vous avez 48h maximum pour répondre.
★ Les rp doivent être courts avec un résumé de quelques mots à la fin.
★ L'île est remontée après un violent séisme.
★ Vous pouvez réagir ici en attendant l'ouverture du sujet au quai.
Mamoru Taka
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7) - Page 2 ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
Orochi
Mamoru Taka
https://mahoutokoro.forumactif.com/t782-hanahaki-oo-mamoru
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
kshhh
il m'énerve il m'énerve
— qu'est-ce qu'il croit
est-ce qu'il pense
que jouer au héros
ça va tout arranger ? — essaie, essaie et tu verras
qu'on ne s'oppose ni au roi, ni au coeur de lion
(et pourtant le roi couine et saigne et putain ça pique
mes bras mes joues mes mains
comme des dizaines de zébrures carmin)
ça m'énerve encore plus

ça m'énerve et je referme mes serres
sur le métal froid (à peine un pas en arrière
demi-pointe, un quart de tour
elle s'élève à nouveau comme un étendard)
— et l'adrénaline qui déborde de chacune des coupures
et Kiyo la rage monte (on danse ensemble sur sa musique)
ouverture, un silence : cette fois-ci elle se plante
(tout droit dans la jambe gauche ;
il n'y a plus que mon sang qui coule)

ah
peut-être ai-je courroucé les dieux quand ce sont mes propres jambes
qui se dérobent qui m'emmènent à terre
l'arme lâchée je mords la poussière
mais je crois voir la lumière
— qu'est-ce qui se passe ?
trahison poison sous les flots ils arriveront méchants vous devez partir
je reste coi (comme écrasé devant ce qui brille comme une fontaine de vie)

oh je pensais pas — je ne fais que réaliser (je crois)
tout, tout, tout ce que ça implique
d'instinct je lève les yeux "Kiyo ?" toujours je te suivrai
mais coeur de lion je crois "On devrait pas rester ici" — j'ai un mauvais
pressentiment
(peut-être oh
peut-être ai-je un peu peur)



résumé : mamoru s'énerve en étant touché par diffindo, plante sa lance dans la jambe de jian, se casse la gueule à cause du tremblement de terre et reste confus après le passage de shishio


Invité
Invité
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
L'immobilus ne t'atteint pas. Tu le contres d'un protego, bien trop vite, bien trop instinctif, mais tes yeux ont lâché Mamoru et, ah. Ah. Tu ne pensais pas qu'il irait jusque là. C'est bête, mais dans ta tête, Jian, t'as toujours l'espoir qu'ils se rendent compte, parce que merde, merde ce sont que des gosses, trop enfermé dans un monde de terreur. Et tu aimerais leur montrer qu'il y a une vie derrière, une vie ailleurs, que c'est possible, d'être heureux, même sans la suprématie des sangs-purs. Surtout sans elle, à vrai dire.

La lame traverse ta chair, et tu ne retiens pas le gémissement de douleur, le cri, tu ne sais pas trop, car tout va trop vite ensuite. La terre tremble tant que tu te laisses tomber au sol, comme Mamoru en face de toi et, la lame toujours fichée dans ta cuisse, bordel bordel bordel, tes dents grincent à t'en faire mal à la mâchoire. Le yokai, puis les mots, le conseil de fuir, et tu n'as envie que d'une seule chose : retrouver Yori. Il faut que tu retrouves Yori. Ton cœur bat si vite, si vite.

Tes mains retirent la lame. Vite, si vite et ça saigne, et ça fait mal, et tu marmonnes un : Ferula, comme tu le peux. Ton regard se porte sur Kiyo, puis sur Mamoru, au sol, comme toi. Mais vous êtes toujours ennemis, pas dans le même camp, et tu sais que ta fuite n'en seras que plus difficile.

Ah, et t'es bête, Jian, mais tu penses surtout que ce sont que deux gosses, un peu perdus, qui veulent juste se sauver et sauver ceux qu'ils aiment, alors tu tentes, vraiment, la voix la plus calme possible malgré les tremblements, malgré la douleur à ta cuisse, et malgré la peur qui serre tes tripes : Ecoutez... on peut juste, fuir, ensemble, pour le moment. Ou juste, vous partez de votre côté, je pars du mien. Je veux juste... je veux juste retrouver Yori. Et tes doigts ensanglantés serrent ta chemise, là où tu peux sentir le pendentif. Quelle couleur a-t-il ? Tu n'oses même pas regarder. Et vous avez des gens à retrouver aussi, non ? Oh, et tu essaies, Jian, tu essaies vraiment de calmer leurs ardeurs, de calmer ta colère, parce que tu es si, si en colère, mais tu n'as pas le temps.

Tu veux juste retrouver Yori.

hrp : jian se fait embrocher, il a mal, puis tente de dire à kiyo et mamoru que fuir c'est bien  
Invité
Invité
Invité
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i'm a goner
les dents qui choquent et le sol qui tremble : c'est la fin d'un monde,
ou une fin du monde, peut-être.
mamoru chevalier, fièrement relevé, aussi coupant que mes griffes, harponnant l'ennemi les idées folles et les choses qui n'ont pas de sens, et ce jusqu'à ce qu'encore on vienne voler toute réalité à ce qui existe :
il n'y a plus que les arbres
et aveuglé par des rayons que je ne voulais plus jamais voir, on vient apposer sur mes joues des baisers salés (ils me feraient presque pleurer avec leur violence bien cadenassée)
il sème du violet
(des ecchymoses qui guérissent des améthystes qui trompent l'ivresse des aconits aussi belles que mortelles)
ce n'est pas une couleur en laquelle je crois -mensonge mensonge, vous voulez garder les vérités pour vos propres idées, et les larmes de crocodiles n'ont de valeur que quand on sait ce qu'elles sont sensées cacher
c'est pas vrai hein ?
pourtant le monde est le monde à nouveau, et le ciel chante pour de vrai, et le soleil brûle autant qu'il peut, et les poissons en ont fini de jouer aux oiseaux, et mon roi dit qu'il faut y réfléchir, et moi
moi j---
je --
regarde, mamoru
des rayures sur ton torse
ne font pas de toi un tigre
est-ce que tu veux fuir ? est-ce que ça aurait un intérêt ? est-ce que ça dirait qu'on a perdu ? ou qu'on fait semblant de gagner ?
mais tu vois j'en ai marre j'en peux plus je suis à bout et je sais que tu le sais et je sais que tu essaies d'imaginer mais putain j'ai tous ces fils d'araignées qui viennent me planter des épines dans les yeux je pleure sans m'en rendre compte parfois juste en regardant ce qui m'incombe et les promesses que je veux réaliser et ces histoires que je ne comprends pas et tout ce qui est au-dessus de moi et tout tout tout ce que les gens ne savent pas
tu te trompes, jian
ce n'est pas une lubie de sang-pur, ce n'est pas de l'ego qui sature
c'est une délivrance
vraiment -tu crois mieux savoir qu'eux ? est-ce qu'ils préfèrent vraiment la fausse-sécurité de ces illusions ? est-ce que ça les empêche d'être tués ? est-ce que ça pourrait les sauver, s'ils savaient ?
voilà la vérité.
mais vous avez tous trop peur.
voilà la vérité.
ce n'est pas notre faute si nous avons une longueur d'avance.
voilà la vérité.
la vérité :
j'en ai rien à foutre de yori on parle de changer le monde mais vos égoïsmes sont là à prendre tout l'espace dans l'air et tant que vous allez tous bien qu'importe ce qu'il peut se passer hein vraiment une bulle un dôme c'est au final un habitat qui nous convient terrés comme des lapins avec ces gens qui compte et de l'air à respirer mais te laisser partir c'est abandonner mes idées oh crois-moi je ne suis pas un vrai chevalier, cœur de lion c'est pour rigoler, mais j'essaie j'essaie j'esSAIE DEPUIS DES MOIS et rien n'arrive y a rien qui bouge vraiment je sais
que le monde ne change pas avec les peines d'un enfant
mais peut-être qu'avec la foi d'un tyran --
ne sont-ce pas eux qui nous apprennent ce qu'on ne doit pas faire ?
je ne veux pas te tuer mais parfois il y a des idées qui valent le coup de s'oublier
les gens que je pourrais vouloir chercher préféreront m'oublier
j'ai tout ce qu'il faut ici (mon roi à moi) et pourtant il faiblit il tremble il frémit et moi
et moi
tu sais comment c'était, il y a quelques mois ?
ferme ta gueule
tout pareil. des gouffres tout partout. des miroirs tout autour dans lesquels se casser le nez et sa sanité et son identité et sa sensibilité et sa vitalité et sa vulnérabilité et son empyrée et toute sa probité et everte statum depuis mes genoux mal fixés
et ton corps qui va valser
là-bas, près du tronc à moitié cassé
ta tête ta nuque qui va sûrement craquer
et ton torse qui reste fixé
les pieds qui lévitent les mains qui s'agrippent
et qui relâchent
la paume vide
vers un ciel qui, lui,
respire
(thusia)

résumé : kiyo en débat intérieur, complètement flingué et perdu ; les paroles de jian l'embrouillent et le vénèrent grave donc il lance un everte et jian reste, euh, disons, accroché sur l'arbre (:
L'Éventail
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7) - Page 2 Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
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L'Éventail
L'Éventail
Au songe du trépas31 janvier 1997.

À fleur de peau et confus, les trois élèves ne remarquent pas immédiatement l'arrivée d'une de leur camarade. C'est la préfète des Tsuchigumo, Akina qui arrive au milieu de la clairière chevauchant un balai appartenant au professeur de vol.
HRP :★ Après un post, vous avez 48h maximum pour répondre.
★ Les rp doivent être courts avec un résumé de quelques mots à la fin.
★ L'île est remontée après un violent séisme.
★ Vous pouvez réagir ici en attendant l'ouverture du sujet au quai.
★ Akina rejoint le groupe assise sur un balai.
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Les échos d’une voix familière tintent à ses oreilles alors qu’elle glisse sur le sol, un vague sourire sur ses lèvres. Ses instants auprès des Fujiwara lui ont laissé un agréable souvenir, et elle fait face au mur du silence, nostalgique, comme si sa propre voix lui ôterait les si douces sensations des instants précédents. Le contact d’Eirin, la colère de Ryuu, la menaçante méfiance de Takehiko.
Un gloussement lui échappe, Akina se débarrasse de la poussière sur ses manches de quelques gestes précis.

Ses yeux ambrés se cabrent sur la tension de l’instant et elle peine à délaisser ses instincts pour retrouver toute sa contenance. Elle observe intelligemment les alentours, se délecte de l’odeur du sang qui frôle l’omniprésence. Les combats ont duré, et elle n’a besoin que d’un regard pour jauger la fatigue des acteurs de la scène qu’elle vient de surprendre. Elle détaille d’abord la détresse de Jian, la peau lacérée à l’aide d’une lame vers laquelle se porte son intérêt. Mamoru Taka en tient le manche - elle connait son nom, comme celui de bien des élèves.

Sa langue glisse ses lèvres, elle retient le sourire froid d’une prédatrice affamée. Pourtant, lorsque ses yeux s’attardent sur Kiyo, elle ne masque qu’à moitié le soulagement de le voir en pleine forme. Une brève hésitation, comme un message implicite, mais Akina se garde bien de le partager de vive voix. Elle vient se placer entre les deux camps, main posée sur le manche de sa courte arme, le regard perçant.

« On arrête ici. Il faut quitter l’île. »

Elle tourne le dos à Jian qu’elle protège de son corps, non pas par esprit chevaleresque, mais parce que joindre le camp perdant lui semblait d’autant plus intéressant.

« Mamoru Taka, tu es sous ma responsabilité. Tes actes méritent une punition, mais je vais faire l’impasse pour cette fois. »

Elle le fixe sans détour, immobile, dans une forme encore olympique ; tous ses sens la démangent, réclament satisfaction. Akina veut se battre, mais réfute ses instincts. Elle laisse ses doigts se promener sur le manche du tanto, à l’affut d’un geste, assez rapide pour n’avoir besoin que d’un instant. Son expression reste semblable lorsqu’elle se tourne vers Kiyo, et leur échange semble durer une éternité avant qu’elle ne le brise d’un triste sourire.

« Mon doux Kiyo, tu connais tes chances contre moi, même à deux. Quitte l'île avant qu’il ne soit trop tard, et veille sur mon Tsuchigumo. Je te fais confiance. »

Ses mots sont délicats, mais presque imposés - comme une menace silencieuse. Elle n’hésitera pas. Son sourire est réel, mais ses yeux ne se détachent pas de l’insensibilité qu’elle se sait capable de déployer, sans même avoir besoin d’y penser.


(akina se place entre les deux camps et menac— pardon, propose de partir en paix)
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moonlight
mais qu'est-ce que tu fous jian ?
pourquoi tu-- qu'est-ce que tu fais vraiment c'est pas le moment de prendre une pause de t'adosser contre un arbre je sais que le soleil est de retour mais crois-moi ça sera mieux là-bas en-dehors de la clairière,
près du quai,
on verra les vagues mais jian faut d'abord que tu m'expliques
pourquoi tu poses pas le pied par terre ? pourquoi t'as la tête en arrière ?
pourquoi t'essaies pas de-- tu sais
ce que tu sais toujours faire
le héros,
comme si t'étais pas important et comme si l'avenir avait pas besoin de mecs comme toi
jian, pourquoi t'essaies plus de me convaincre avec tes idées stupides et tes mots qui supplient et tes yeux qui coupent et
pourquoi tu- (veux plus croire en moi ?)
pourquoi t'as l'air de plus savoir ce que tu veux
pourquoi tu clames pas encore encore que tu l'aimes et pourquoi tu l'embrasses pas jusqu'à ce que je vomisse mes tripes et pourquoi tu continues pas pour qu'un jour j'arrête d'être dégoûté et pourquoi tu-
qu'est-ce que tu fais, hein ?
tu peux pas être déjà ko
t'as pas le droit. c'est jamais comme ça
(s'il te plaît dis-moi que ça va)
dans les bouquins au cinéma
(ying, yang)
jamais -------
je rigolais quand je disais que tu devais te taire mais c'est
comme les enfants, tu sais ? c'est jamais trop vrai je te jure et
regarde : je me suis brûlé la main, et ça continue de cuire, et j'ai lâché ma baguette mais c'est un feu d'artifice qui a explosé droit dans mon bras et je
tu veux pas venir voir ? et avoir foi et nous dire de nous en aller et nous couvrir et

est-ce que je suis allé trop loin cette fois ?
je veux dire : on se connaît pas
et papa il a dit que t'étais
enfin, tu sais.

et akina pourquoi t'es là je le vois plus je vais rater le moment où il se relève d'un coup et où tout va bien et tout va mieux et qu'est-ce qu'il s'est passé de toutes manières ? rien c'était juste
c'était
c'était un sort c'était rien c'est un truc qu'on apprend quand on a dix-sept ans comment est-ce que ça pourrait faire autant de --
c'était que dalle c'était juste une onde de choc et une nuque ça se bascule en arrière et une écorce c'est un peu dur mais ça va et les branches c'est
c'était rien ! c'est sorti tout seul ! et les fleurs c'est beau pour décorer et regarde c'est mieux ça que
qu'un
trou
béant
hein ?

c'était moi.
c'est moi.
c'est moi. c'est moi c'est moi
c'est moic'est moic'est moi
c'est moic'est moic'est moi
c'est moi.

je t'entends pas akina tu dis quoi ? mes oreilles elles sifflent c'est bizarre c'est comme si j'hurlais dans ma tête mais vraiment pourquoi je ferais ça hein ? c'est pas si grave -c'est comme si j'étais encore sous l'eau, mais juste moi et un scaphandre inversé, et peut-être que je vais battre mon record de plongée, et j'ai toujours aimé voir les bulles remonter, et peut-être que ça sera l'occasion de les compter jusqu'au million ah tu vois ? ma vision aussi elle devient flou et ma main elle se colle contre mon costume d'astronaute, de cosmonaute des océans, pour essayer de baisser le feu alors elle continue en haut en bas en haut en bas ah ça veut pas partir alors encore en haut en bas en haut en bas et ahahah viens on va tester un nouveau truc on va se balancer de l'avant vers l'arrière en même temps pour voir les mouvements que ça peut bien faire, allez
avant arrière avant arrière
bas haut bas haut

ça fait rien
et pourquoi il-- jian tu déconnes allez c'est pas drôle
c'est toi le grand non ? t'en as pas marre de jouer ? moi je te le dis, c'en est assez
mais d'accord
j'ai compris
tu peux arrêter.
je sais
que c'est moi qui t'ai cassé.

-kina ma main, en haut en bas en haut en bas ça brûle, il faut mon corps, avant arrière avant arrière,
il faut le faire descendre il joue pas bien à chat perché il a encore un pied au sol ah vraiment il n'a rien compris il faut le cura et moi je peux tu sais, vraiment ça ne me gêne pas même s'il a triché et le revigor et il a joué le jeu mais il a mal perdu je peux t'aider à le décrocher regarde regarde comme je n'arrive pas à me mettre debout et comme je tremble et comme ma main, en haut en bas en haut en bas, et l'autre qui fouille dans mes poches, qui trouve et qui lance de la vie en fiole si tu me fais confiance et toi, akina,
tu mens ?

résumé : kiyo est en délire total, capte r, a lâché sa baguette, se frotte la main frénétiquement sans s'en rendre compte, tiens debout grâce à un miracle, pleure,
seule action constructive : balance sa potion de soin vers jian/akina
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Peut-être aurais-tu pu éviter le sort, plonger au sol pour l'éviter. Peut-être que s'il ne t'avait pas atteint de plein fouet, tu aurais eu le temps de lâcher un protego. Peut-être. Peut-être. Peut-être. Mais ce n'est pas le cas, et le sort t'a atteint de plein fouet, t'as projeté, si loin, si fort. Et peut-être que tu aurais préféré t'écrouler sur le sol, faire craquer certains de tes os.

Accroché. Pendu. Cloué à l'arbre comme un cadre sur un mur. Jambe. Bras. Mais tu n'as pas eu le temps d'avoir mal, Jian, pas vraiment. Sonné quand l'arrière du crâne a rencontré l'arbre, quand le sang s'est mis à s'écouler. Oh. Partout, partout, partout. Et le rouge te va si mal, Jian, il rend ton teint blafard. Et tu sens, des bras te descendre, tu n'es pas réveillé, pas vraiment, et c'est comme si tu avais la tête sous l'eau, et lorsque tu ouvres les yeux, c'est un voile noir qui s'ouvre à toi. Et tu les refermes, les rouvres de nouveau. Galaxie de points noirs qui dansent devant tes yeux, qui s'éparpillent pour rendre ta vue floue.

Ah. Et peut-être que tu fermes les yeux, sans les rouvrir cette fois.

hrp : jian est toujours vivant, juste........ évanouis, faites ce que vous voulez de lui, tant qu'il reste en vie, bisous les amours, c'est tout pour moi ici  
Mamoru Taka
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 7) - Page 2 ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
Orochi
Mamoru Taka
https://mahoutokoro.forumactif.com/t782-hanahaki-oo-mamoru
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
il y a le soleil qui brûle mes yeux et mes pensées et toujours au sol j'ai rien
j'y vois rien et putain
je suis énervé
mais qu'est-ce que j'ai fait — j'ai rien vu j'ai tout vu j'ai rien compris j'ai tout
ah
je suis confus tu sais j'aurais pu
céder abandonner prendre mes jambes à mon cou mais tu vois
tu vois c'est toi et c'est
fini, je crois
(quand je te vois en proue macabre fiché dans l'arbre inerte ensanglanté mais on n'est plus sous la mer tu sais tu pourrais juste
t'envoler
pourquoi tu t'envoles pas ?)
il y a encore le sang
des milliers de piqûres (j'ai la tête qui tourne)

j'ai la tête qui tourne et des centaines de mots qui l'accompagnent qui font la valse et qui ricanent qui se moquent de moi qui s'embrassent et qui s'emmêlent c'est Ah Quitter l'île Cura Tu me fais confiance Je ne veux pas me battre Diffindo Tes actes méritent une punition Ta gueule Yume casse-toi Reprendre la place due aux sorciers On saura se
retrouver
Mais dis-moi que tu m'aimes
— et mon pendentif qui brille et
Et vous avez des gens à retrouver aussi, non ?
"Kiyo" Ange
"Kiyo" Ange "Kiyo" Ange "Kiyo" Ange Ange Ange "KIYO !"

Kiyo Kiyo Kiyo
un claque un coup de fouet sur mes mille coupures une énième blessure
(pourquoi tu pleures qu'est-ce qui t'arrive qu'est-ce que tu fais à quoi tu penses qu'est-ce qui te fait mal qu'est-ce qui te fait peur pourquoi tu
pourquoi pourquoi
Kiyo pas toi
pas toi me laisse pas
j'ai peur) "On se tire"

on réfléchit pas (on réfléchit jamais ça fait mal de réfléchir) moi j'agis par instinct et pour toi et par toi parce que toi tu
je te suivrai jusqu'au bout de l'univers mais quand tu es cassé comme ça y a tout qui remonte (l'île et mes angoisses et mon instinct et ma carcasse de démons blancs) faut qu'on parte faut qu'on parte
regarde elle l'a dit elle a raison
on avait raison aussi
on avait
je crois
je sais pas
je sais plus rien j'écoute démon qui me crève le coeur et qui hurle dans mes veines
démon qui t'aime et qui me dit que c'est à moi de t'emmener
jusqu'au bout de l'univers (de la mer)
le roi donnerait sa tête pour toi

le roi ramasse ta baguette
attrape ta main (arrête arrête) et la conserve comme le plus beau des bijoux
et maintenant
plus un seul regard en arrière
on laisse la reine des araignées on laisse la proue
derrière
on court (je cours
je tire sur ton bras
c'est lourd)
on tombe mais on se relève je te relèverai à chaque fois
à chaque fois tu m'entends
alors viens coeur de lion
on quitte notre royaume




résumé : mamoru est sous le choc, s'inquiète à mort pour Kiyo, ramasse sa baguette et l'entraîne en courant hors de la forêt


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Anonymous
Ses iris étaient froids lorsqu’ils balayaient avidement la scène à la recherche d’une raison, d’un pas de travers, le moindre indice à même de guider ses désirs de folle violence. Elle se tient si impassible et droite, si inaccessible et tendue, lorsque ses pensées ne voient qu’une volonté de plaisir. Ses fins doigts ne peuvent se détacher du besoin de caresser l’objet d’un danger imminent, absurde et pourtant nécessaire à ses yeux.

La fin viendra du ciel, de ces eaux menaçantes - mais elle reste concentrée sur cet instant qui s’oppose à tout ce qu’il convient de faire. Trancher ses sentiments, ce garçon qu’elle n’était pas loin d’épouser. Trancher les éclats de son devoir, d’un garçon qui porte ses couleurs.

Elle a choisi Jian par pure caprice, attirée par l’odeur du sang qu’elle veut lécher pour se laisser emporter par le rêve doucereux d’être ainsi malmenée. La douleur l’obsède, parce qu’elle voit de telles festivités - et ce qu’elle regrette, bien que si tiraillée par son devoir, est de conclure ainsi ce si beau tableau.

Il ne reste que du sang asséché, qu’une haine encore grondante et les vestiges d’une lutte acharnée. Il ne reste que ce cadavre respirant et la folie d’une accablante culpabilité. Kiyo prend la parole, sa voix vacillante - elle se sent revigorée mais ses dents sont grinçantes ; la méfiance gronde, comme habituée à ses belles paroles. Il semble si charmant, mais ses certitudes lui échappent, et Kiyo n’est plus que l’ombre de lui-même.

Elle le jauge, le regard humide d’une pitié nouvelle, un sourire qu’elle ne peut vraiment expliquer.
Elle le juge, réfute ses mots par sa seule présence, se dresse comme le rempart à ses illusions de bienséance.

C’est toi qui doit redescendre, a-t-elle envie de hurler. Je crois qu’on peut continuer à deux lui disait-il autrefois, et tout lui semble si loin - sa sanité, ses projets de futur, lorsque leur monde n’était pas encore ruiné.
Sa rancoeur de tout à l’heure lui semble dérisoire, les instants paisibles sifflés par la présence d’une entité qu’elle se sent haïr plus que jamais. Non. Elle se voulait forte mais sa voix semble différente, caresse les tympans comme la rassurante alternative qu’elle s’en veut d’imposer.

Pour autant, Akina n’hésite pas : elle n’a pas cillé et ses mots sont cruels. Si tu t’avances, je te considèrerai comme un ennemi. Et je te trancherai, et nos liens avec. Sa voix déraille presque et elle se force au silence, les lèvres brûlant d’une haine qu’elle voue à cette situation, à la perte de tous ce qu’ils possédaient. Kiyo, son Kiyo, peut-être aurait-elle dû accepter. Est-ce que tu resteras là ? lui avait-il demandé, avant d’avouer - et en un sens, elle avait failli à elle-même.
Toujours, pensait-elle, sans en avouer la réalité.
Toujours, car leur lien existait : par-delà les intérêts, la peur qu’il cultivait et son bonheur, cette nostalgie qui la clouait à l’inactivité.

Elle s'en veut tant. Elle s'en veut tant, de l'avoir ainsi perdu.
Et ce malheur, peu à peu, se dilue dans un plaisir encore trop peu assumé.

Enfin, il lui lança une potion qu’elle saisit d’un geste vif, sa main toujours prête à dégainer, par dédain - son regard ne le quittait pas, et elle sentit, dans l’instant, la peur de le voir s’envoler. Mais Kiyo partit. Kiyo s’enfuit, traîné loin d’elle, traîné loin des souvenirs encombrants d’une préfète qui n’avait pas besoin de ce poids. Laisse-moi vivre pensa-t-elle alors. Car elle ne l’épouserait pas, elle s’y refusait.
Elle resterait libre, mais sa tristesse l’avait enchaîné à une responsabilité qu’elle n’expliquait pas - comme si elle lui appartenait ; alors qu’il lui appartenait, à tout instant, de se dédouaner de cette culpabilité absurde.

Ce n’est pas mon problème, se dit-elle alors, comme une conclusion nécessaire. Lorsqu’ils furent hors de vue, elle se tourna enfin vers Jian dont elle examina les plaies. Avec un soupir résolu, Akina murmura : Wingardium Leviosa. Sa baguette serrée dans sa main, elle leva le bras pour intimer au corps de Jian de suivre le mouvement. Sa magie était trop instable pour qu’elle ne puisse le transporter assez loin, aussi le déposa-t-elle, un peu trop abruptement peut-être, à l’arrière de son balai.

Ce n’est qu’une fois installé dessus qu’elle essaya, autant que faire se peut de lui faire boire la potion. Ensuite, elle déchira quelques parties de son vêtement pour en faire des bandages qu’elle serra autour des plaies de Jian. Une maigre médecine peut-être, mais qui sait, l’infirmier se trouvait peut-être à la gare. D’une pensée, elle intima le départ et tous deux filèrent vers leur destination.


(akina refuse toute aide, fait léviter Jian jusqu'à son balai, lui fait boire sa potion, couvre ses plaies et l'emmène à la gare)
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