En cette rentré où ce monde devrait t'apporter sécurité et confiance, tu as du mal à le croire, celui qui cri à l'imaginaire de vos dires te font encore plus doutés.

Cette femme pourtant si confiante, sur son trône, aspirant à un monde en paix, ignore la cruauté que vous avez subis en votre dernier jour d'école, celui sonnant les vacances et le début d'une futur année scolaire.

Et le vent qui caresse tes cheveux timide, tes yeux rivés sur ce bleu océan qui éclairait tes journées il y'a peu de temps encore, ce sable jaune pâle qui chatouille tes pieds...

Et tes souvenirs de vacances, bon ou mauvais, ta mémoire ne te fait pas défaut comme tu aimerais de temps à autre...

Et tu grandis encore, tu prends des décisions encore, tu ne fais que réfléchir, te poser des questions.

Qui doit prendre ta place ?
As-tu le droit d'être heureuse ?
Est-ce que tu fais les bons choix ?

Et un soupir sort de tes lèvres, qui depuis ton retour, affiche un sourire devant autrui alors que comme à ton habitude, ce sourire s'efface quand tu es loin d'autrui.

Tu porte une de tes mains sur cette chevelure, rattrapé pendant tes vacances, courte, signe de conviction, signe d'une révolution, même si cela n'est que dans le cadre familiale.

Puis maintenant tu n'es pas vraiment seule, tu as accepté cet union, vous vous êtes accepté mutuellement, vous avez parlé et c'était le mieux à faire autant l'un que pour l'autre.

Et finalement, Maiko, rien autour de toi n'a réellement changé, tes pensées sont toujours aussi flou, tes questions restent sans réponses et tu reste éternellement seule malgré les personnes avec qui tu parle.

Tu te rapproche doucement de la mer qui vient frapper des pieds, nu de chaussette, tu laisse le vent balayer tes inquiétudes et tes peurs, chasser ses larmes que tu déteste toujours autant.

L'eau froide te ramène vite à la raison et te fait t'éloigner pour remettre chaussette et chaussure puis le temps aussi, te ramène plutôt dans la réalité.

Il est temps de partir suivre tes cours, le petit-déjeuner dans la grande salle doit être fini depuis bien longtemps, n'ayant plus ton rôle de préfète, tu peux te permettre d'arriver un peu en retard.

Un dernier regard sur la plage de sable et sur la mer et une nouvelle question...

Est-ce l'endroit où tu va venir verser tes larmes pour les deux prochaines années ?

Et un sourire naît sur tes lèvres pour rejoindre autrui maiko, parce que cette question à déjà sa réponse qui déborde de ton cœur.