L'ESTOMAC DANS LES TALONS, MAIS LA TÊTE SUR LES EPAULES

Les yeux sombres s’entrouvrent, pour se refermer aussitôt ; aussi sensibles aux rayons du soleil, s’infiltrant sous les rainures des volets, que le serait un vampire.
Quelle heure est-il, demande l’esprit, embrumé par un sommeil trop court pour être décent. Trop tôt, indique les membres encore engourdis ; trop tard, crie son horloge interne. Onze heure ? Midi ? Un coup d’œil téméraire en direction de l’horloge lui indique quatorze heure – ah, pas aussi court qu’il pensait, son sommeil, finalement. Natsuo n’a pas la moindre idée de quand il s’est endormi, exactement – aux alentours de neuf heure, peut-être. Après avoir entendu approximativement tous les membres du personnel se lever.

L’ensemble de ses neurones s’accorderaient bien à rester couché, dans l’espoir de se rendormir, mais son estomac – traitre – choisi ce moment pour crier famine. Un long combat eu lieu, entre sa volonté – de ne certainement pas bouger de ce matelas confortable – et ses besoins primitifs. Depuis quand se plaignait-il, d’ailleurs ? Natsuo n’avait jamais porté grande attention aux réclamations de son corps – son choix de métier n’était, décidément, qu’ironie – et rares étaient les fois où ses lamentations lui parvenaient. Il avait, par ailleurs, défié plus d’une fois les limites humaines à l’absence d’alimentation, sans avoir à fournir le moindre effort – au gré de séquelles qu’il avait mis des années à rattraper.

Fuyuki avait drôlement bien réussi son coup, s’il en venait même à éprouver quelque chose d’aussi naturel que la faim – il ne saurait dire s’il s’agissait d’une bonne ou d’une mauvaise chose ; actuellement, c’était surtout dérangeant.

L’adulte se dégagea de ses draps, avec un grognement qui en aurait fait sursauter Takeo devant tant d’émotivité de sa part, s’il avait été là. Il s’habilla et quitta ses appartements dans l’unique but de pouvoir se sustenter.

L’heure du repas était déjà passé, bien entendu ; mais l’infirmier savait que, quelque soit l’heure, un cuisinier devait se trouver dans l’antre qui lui est dédié – il avait d’ailleurs découvert les cuisines bien avant l’onsen ; pour une raison semblable.

« Excusez-moi ? »

Natsuo venait de frapper et interrogeait désormais le vide de la pièce, attendant de voir quelqu’un s’intéresser à sa présence.
Il n’avait jamais compris le principe même de la politesse – une technique de manipulation, parmi tant d’autres, dans le fond. Malheureusement, le commun des mortels ne jurait que par elle ; l’oublier revenait à tendre la perche pour se faire envoyer paître – avec nombre de sermon, la plupart du temps.

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CLANG

Alerté par le bruit, Natsuo passa la tête par l’entrebâillement de la porte, juste pour voir la douleur s’affichait sur les traits du garçon se trouvant dans la pièce. Puis, pour remarquer la louche sur le sol.
Est-ce qu’il devait s’excuser de l’avoir surpris, au point qu’il ne manque de s’assommer avec une louche… ? Pas qu’il se sente vraiment concerné, mais –

Bah, il souriait. C’est que ça allait.

Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Sur l’instant, la question lui sembla idiote. Que peut-on fait pour une personne s’amenant jusqu’à la cuisine, si ce n’est la sustenter ? Cette réponse lui paraissait suffisamment évidente pour qu’il se demande si la demande en était réellement une ou s’il ne s’agissait que d’une politesse – l’excessive utilisation de ces dernières avait tendance à le perdre, lui qui ne pouvait comprendre l’intérêt de toutes ces formules plus mystérieuses que celles appartenant à la magie.

Il s’apprêta à répondre lorsque l’autre, déjà, continua. Les premiers mots suffirent à le couper dans son élan : bien tôt ?
Les sourcils de l’infirmier se froncèrent.

« Tôt ? »

Se moquait-il de lui, parce qu’il était probablement le dernier levé, dans l’école ?
Il ne s’attarda pas sur cette interrogation, s’intéressant davantage à celle qui occupait son esprit depuis son entrée dans la pièce.

« Je croyais que les élèves n’avaient pas droit de mettre les pieds dans la cuisine. Y’a-t-il un cuisinier, ici ? »

C’est en approchant à son tour qu’il prononça ces mots ; le jaugeant du haut de son mètre quatre-vingt-trois. Il avait tout l’air d’un adolescent, bien que son visage lui soit familier.

Le brun releva finalement les yeux pour parcourir les plans de travail du regard – au cas où il verrait quelque chose d’intéressant y traîner.

« J’ai loupé le repas. Et le précédent aussi, d’ailleurs. Je venais chercher à manger. »

Qu’il n’ait plus besoin de cuisiner lui-même constituait, en soi, un avantage non négligeable. Néanmoins, le manque de liberté quant aux heures de repas s’avérait aussi être une contrainte dont il peinait à s’accommoder.

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Le regard scrutateur, dirigé sur l’endroit exacte où la louche avait frappé le crâne du plus petit, Natsuo s’assurait de ne voir aucune blessure – une déformation professionnel le rendant soucieux de devoir s’occuper d’un éventuel patient, davantage par ennui que par réelle préoccupation humaine. L’accident était stupide, de plus.
Il doutait même qu’il soit possible de se blesser avec un tel objet – sauf, peut-être en l’utilisant pour frapper quelqu’un, joint à la force musculaire et à la vitesse dégagée d’une action volontaire – mais le comportement de l’individu le faisait se questionner sur une possible commotion cérébrale. Avait-il toujours l’air aussi décalé ou était-ce le fruit d’une confusion suite au choc ?

Rapprochant ostensiblement son visage du sien – l’obligeant à se pencher assez peu confortablement – il plongea son regard dans le sien suffisamment longtemps pour s’assurer de la symétrie, ainsi que de la taille de ses pupilles. Il amena alors sa baguette entre leurs visages et l’alluma d’un lumos afin de vérifier leur réactivité face à la lumière.
Aussitôt après, il s’écarta, un dernier regard vers son crâne lui assurant qu’il ne devait rien avoir de plus qu’une bosse.

« Pour être réveillé à une telle heure, c’est que tu n’as déjà pas tant la notion du temps, à moins que tu ne sois particulièrement matinal. Le manque de sommeil peut expliquer ta maladresse, ceci dit… la surprise aussi, ajouta-t-il après réflexion. »

Trainant des pieds, il attrapa le premier objet lui venant sous la main : un couteau de cuisine, dont la taille l’intrigua. D’une oreille distraite, il entendant son cadet poursuivre la discussion, évoquant la disparition des cuisiniers et sa potentielle imposture.
One imposter remains – c’était pourtant bien Natsuo qui détenait l’arme.

« Ou alors, tu sais très bien te faire passer pour un élève. »

Bien qu’il ait douté, il se souvenait désormais de la petite tête rose qu’il remarquait par moment, à sa propre table. Mais aussi, qu'il avait entraperçu à une époque où ils étaient tous deux élèves.

« Mais oui, les plats ne sont pas mauvais. »

Il existait des compliments bien meilleurs que les siens, certainement. Malheureusement pour Akira, la nourriture n’évoquait, aux yeux de l’infirmier, qu’un confort relativement indispensable pour la survie – le relatif trouvait son explication dans l’absence trop régulière de repas qu’il s’était fait subir par le passé.

Déposant la lame, pour laquelle son intérêt s’était émoussé, il reporta son attention sur le plus petit, se permettant de lui faire la morale, lui valant un regard d’ennui.

« Oui, oui… balaya-t-il d’un ton peu convaincu. Je suis là, maintenant, alors il n’y a plus à s’inquiéter de ma santé. Comptes-tu me laisser manger ou non ? »

D’un accio il approcha un tabouret pour s’y assoir sans attendre d’y être invité. Ils en venaient enfin au sujet le plus intéressant – et surtout, celui qui l’avait amené ici, à l’origine – mais pourtant pas celui auquel il détenait le plus de réponse. Que voulait-il manger ? Généralement, Natsuo se contentait de prendre ce qui était mis à sa disposition.
Il réfléchit un vague instant.

« Des sobas. »

Il se serait contenté de fruit, s’il n’avait pas eu un cuisinier sur place – ou si ce dernier l’avait envoyé se débrouiller. Puisqu’il proposait, néanmoins, il n’y avait pas lieu d’hésiter.

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Il se débat, comme le ferait un enfant, accentuant encore la confusion possible avec un élève. Enfin, l’examen supposément médical se termine, aussi vite qu’il n’a commencé et Natsuo coupe la lumière à l’extrémité de sa baguette.

L’idée de se lever aussi tôt manque de le faire grimacer, mais l’envie n’en est pas moins présente. Ce n’est pas tant que l’infirmier rechignerait à se lever si tôt, seulement son horloge interne se trouve généralement tant décalé qu’il parvient à peine à dormir à l’heure où Akira, lui, est levé – la preuve en est sa présence dans les cuisines, alors qu’il devrait encore, comme tout le monde (sauf, surement, Takeo, qui n’a rien à lui envier en termes d’insomnie), se trouver dans son lit.

« Les élèves ne sont pas si fragiles, j’espère, pour périr en manquant seulement un repas, mais je saisi l’idée. »

Le second degré lui était souvent difficile à comprendre. De la même façon, il ne fi par le lien entre le soudain sourire d’Akira et le couteau se trouvant entre ses mains. Cependant, l’appui fait sur sa remarque, comme quoi les plats n’étaient pas mauvais, ne lui échappa pas. Devait-il y voir une certaine contrariété ? L’allusion, en tout cas, eu le mérite de lui arracher un rictus ; toujours plutôt amusé de se voir rabroué par des personnes ayant du répondant.

« Eh bien… je t’y mets au défi. »

L’occasion se présentant, il choisi d’en jouer. Un amusement qui lui paraît bien maigre, mais ce n’est pas comme s’il disposait d’autres divertissement, à une telle heure.

Il pourrait répondre que l’accompagnement lui est égal, lorsque le cuisinier lui en pose la question – il pourrait, aussi, faire l’effort d’y trouver une réponse – mais il le précède, en lui proposant de choisir pour lui. Alors, il hoche la tête, montrant son assentiment.

« Très bien. Je te fais confiance. »

Natsuo n’avait jamais accordé de grand intérêt pour la cuisine. Sans compter qu’elle n’avait été que très secondaire, à une période de sa vie où toute appétit se faisait oublier, par prévalence d’autres substances nocives à son organisme.

Le regardant s’activer à préparer le plat, le jeune adulte déposa ses coudes sur le plan de travail lui faisant face, appuyant son menton sur ses mains jointes. Derrière son air impassible, se remarquait une forme d’ennui, qui ne le changeait pas tant de d’habitude.

« Tout dépend. Que veux tu, en échange ? »

Car s’il demande, c’est probablement qu’il a déjà une idée en tête – c’est généralement ce que font les personnes intéressées (quoi qu’il ait déjà vu des personnes ne demander que pour plaisanter).
Quoi qu’il en soit, il n’était jamais fermé aux propositions qui pouvaient lui être faite, s’il y trouvait son intérêt – ou temps qu’elles ne lui étaient pas incommodantes.

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Un haussement de sourcil exprima toute la stupéfaction de l’infirmier à ce qu’un seul repas loupé puisse paraître insurmontable pour d’autres – il n’était probablement pas un exemple, comme pour de nombreuses autres choses.
Les toxiques avaient tendance à couper l’appétit et si le besoin de compensation aurait pu le pousser à se venger sur la nourriture, lui s’était davantage perdu en activité physique. Dénué de gourmandise, il lui arrivait encore de ne pas éprouver l’envie de manger – en plus de parvenir à l’oublier.

Ce n’était pas tant les capacités de cuisinier d’Hanaoka qu’il remettait en doute, que son propre goût pour la cuisine. Mais s’il n’éprouvait pas de plaisir particulier à manger, ses papilles n’en étaient pas moins fonctionnelles, lui laissant une légère curiosité à l’idée de goûter un plat fait avec autant d’application pour lui plaire.
La cuisine de Mahoutokoro était toujours de bonne qualité, il ne pouvait le nier et même lui, justement, le reconnaissait. Qu’il s’agisse d’Akihiro ou d’Akira, tout deux savaient manier leurs ustensiles avec dextérité.

Avec patience, il attendit sa réponse, sans s’inquiéter particulièrement de ce qu’il pourrait lui demander en échange de ce repas. L’occasion pouvait être profitable à de nombreuses personnes, mais Natsuo, comme à son habitude, ne s’inquiétait que rarement des répercussions possibles.

Apprendre à se connaître ; voilà finalement l’option qu’il choisit, surprenant l’aîné de tant de simplicité. La demande était assez simple, quoi que presque complexe pour un être dont la sociabilité le dépassait. Le compliment, quant à lui, le laisse dubitatif, presque suspicieux : bien qu’imperméable à de nombreux second degré, certains sous-entendus ne lui échappaient pas – certaines de ses connaissances lui avaient bien appris à les repérer, à force d’habitude.

Que veux tu savoir ? demanda-t-il, tout d’abord, ignorant par où commencer. Je ne suis pas si mystérieux. Peu loquace, serait plus exact – mais surement était-ce cette avarice en parole qui le rendait si énigmatique.

Une douce odeur commençait déjà à s’échapper de la préparation, lorsqu’une poêle se renversa, douloureusement rattrapée par une main du cuisinier. Vivement, bien que sans précipitation particulière, l’infirmier se rapprocha afin de constater les dégâts causé par la brûlure. Rien qui ne puisse être réglé d’un simple cura, mais la question d’Akira interrompit tout geste de sa part, le regard de Natsuo s’arrêtant sur le sien, avant de s’abaisser jusqu’à la peau meurtrie. Les moldus peinent à guérir rapidement les brûlures. Les moldus peinaient à guérir rapidement toute blessure, en comparaison des sorciers. Elles laissent généralement des cicatrices et je trouve presque dommage que ce ne soit pas toujours notre cas. Car pour une blessure aussi superficielle pour la magie, il savait qu’il ne laisserait nulle marque.

Délaissant l’usage de sa baguette, le brun attrapa sa main de l’une des siennes. Il effleura la brûlure de la seconde, se laissant subjuguer par la chair roussi. Ce doit être douloureux, constate-t-il finalement, presque désireux de la réponse.
La douleur défiait, généralement, qui que ce soit de se laisser toucher. La douleur, pourtant, rappelait aux Hommes qu’ils étaient vivants.

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C’est assez vague. Ce qu’il aime, ce qu’il déteste ; ces notions-mêmes ne lui étaient pas toujours claires. Futiles.
Nombreuses pouvaient être les choses parvenant à l’irriter. Parler inutilement, notamment. Les cris, les pleurs, particulièrement. Tout ce qui pouvait user sa patience, pareillement. Pouvait-on dire qu’il les détestait ou simplement qu’ils l’insupportaient ?
L’amour s’avérait d’autant plus complexe. Apprécier, supporter, lui semblait plus adapté.

D’expérience, il savait que la plupart des personnes usant de ces questions pour apprendre à se connaître, décrivaient principalement leurs goûts en matière de nourriture, d’art et d’occupation. Ses activités, cependant, autant que ses préférences, lui étaient ennuyeuses à décrire – il n’avait déjà pas d’attrait pour les passions des autres et n’en accordait pas plus aux siennes.

Quand ses yeux furent attirés par la blessure, cependant, il ne put nier y trouver un rare intérêt. La peau rougie ; le derme surélevé par endroit, en l’apparition de phlyctènes, avivait sa curiosité avec force.
La réaction du cuisinier, elle aussi, n’avait rien de commune. Plutôt que de témoigner sa douleur, il avait l’air amusé – presque satisfait. Nombreux sont ceux qui tournent en dérision leur propre maladresse, mais plus rares sont ceux qui, face à une souffrance physique, semblent prendre du plaisir. Et alors qu’Akira reprit la parole, l’expression de l’infirmier s’assombrie.

S’il appréciait ? Son regard appuyé sur la main mutilée avait probablement déjà répondu pour lui.
S’il les marquait de lui-même ? Si l’envie était parfois – souvent – présente, il ne s’en permettait pas le moindre écart.
Et pour cette raison, la plaie s’avérait être, à elle seule, une source terrible de tentation.

La toucher était déjà presque une erreur, mais puisqu’il n’était pas responsable de son origine, il en acceptait la fantaisie. La docilité – l’approbation, même – dont faisait preuve le cuisinier ne faisait que l’encourager dans son geste. Il avait effleuré les tissus meurtris, constatant leur chaleur et la texture si particulière d’une peau lésée par la chaleur.

Il désirait voir, découvrir, observer. Créer la blessure serait un plaisir supplémentaire, dans la fascination qu’il éprouvait à analyser les rouages du corps humain. Apercevoir l’affliction de la peau, au moment où elle est agressée, puis se repaître de toute réponse de l’organisme, face à la situation. Il y trouvait une beauté que l’on qualifierait de morbide mais qui lui paraissait, lui, empli de vie.
Etonnamment, les paroles de son congénère y faisaient écho.

Je ne crois pas que l’origine de leur peur soit aussi philosophique. La douleur n’est qu’un message neurologique, véhiculé pour avertir d’une agression physique. Elle est volontairement désagréable, afin d’entraîner une réaction de défense. Et c’est uniquement parce qu’elle est déplaisante, que le commun de ses semblables se refusaient à la subir sciemment. N’est-ce pas plutôt toi, qui as peur de disparaître ? Face au consentement tacite auquel Akira se vouait, ses doigts se refermèrent davantage sur sa main, leurs visages s’étant sensiblement rapprochés.

La provocation était suffisamment claire. Il ne lui en fallait pas davantage, alors que la situation, si particulière, avait déjà éveillé son appétit – et non plus celui pour lequel il s’était rendu en cuisine à cette heure incongrue. De sa main libre, alors, il repoussa le plus petit en arrière, tandis que son propre corps se pressait contre le sien. Ses lèvres se joignirent aux siennes, à la hâte, entrechoquant leurs dents quand le dos d’Akira percuta le mur vers lequel il l’avait entraîné.

Quand ils s’essoufflèrent de l’intensité de cette soudaine passion, Natsuo écarta simplement son visage, ancrant son regard dans le sien. J’en dis que je suis assez d’accord avec toi, malgré tout. A défaut de la douleur, l’adrénaline le faisait se sentir vivant. Et en ces moments, enfin, il se sentait exister.