Je relève en essayant d'enlever le sable collé à mes vêtements du mieux que je pouvais et le plus possible sur juste les mots de mon camarade comme si cela déclencher le petit cœur d’enfant et non d’adulte qui bat en moi.

- Vraiment ? Je veux trop faire ça !!!

On avait la plage entière à utiliser pour le château géant, je m'imaginais bien dormir dedans en plein milieu avec juste les étoiles pour illuminer les lieux. Sauf que c’est contre règlement mais, bon abolir le règlement de temps en autre cela doit faire de mal à personne juste se voir donner une sanction.

Quoi de mieux pour redonner le sourire à n'importe qui que de rêver les grands yeux ouverts, tout ce que j'adore faire cela.

Cela me permet de me rapprocher de mon but de liberté que m'a inculqué Hiroshi u qu'on s'est pas mal rapproché sur les dernières années bien au détriment de Daiki qui n'était plus là pour me surveiller et dire mes moindre fait et gestes à mes parents.

Je commence à me mettre à l'action un peu impatiente quand même de pouvoir rentrer dans ce château tel une enfant pleine d'énergie et d'envie de faire ce que les adultes pensent impossible.

De solides blocs pour un château parfait, le sable humide est parfait pour cela une précision digne d'un maçon pour les blocs de départ.

Le rire d'Aritsune était communicatif vu que je riais tout aussi joyeusement, je pouvais être moi dans ce genre de moment.

Je ne me cachais pas derrière tout les murs que je m'impose toujours et encore comme une barrière protectrice comme on me l'a enseigné et que je continue à construire comme si c’était normal en soi.

Qu'importe les risques à prendre pour que ce château tienne, tant que cela puisse m'apaiser le cœur bien trop lourd de contraintes et surtout avec ce goût amer qui reste au fil des jours qui passent et surtout en ne voyant aucun parchemin arrivait...

Silencieusement et le plus concentré possible, je fais mes blocs de sables essayant de faire des formes parfaites même si c'est un peu compliqué à vu d’œil.

- J'ai trop hâte de le voir !

Même si mon imagination se fait déjà une idée précise le voir de ses propres yeux et encore plus magique que de l'imaginer et je ne dois pas être la seule à penser cela, je suis sur que mon aîné à aussi hâte que moi.

D'ici ce soir donc c'était bon pour moi, je construit les blocs petit à petit en montant les étages tout en vérifiant que tout cela va tenir correctement.

Le bruit de la mer qui vient toucher la plage de sable résonne dans tout l'endroit et provoque une sensation de calme malgré l'excitation du château de sable qui prend forme sous nos doigts d'enfants.

Heureusement que je n'avais aucun cours prévu en cet après-midi sinon j'aurais pu regretter de ne pas avoir assister à tout cela.

Demain, j'irais voir si Maura le hiboux d'Hiroshi n'est pas arrivé vu qu'il n'est pas venue jusqu'à ma chambre et comme j'ai rarement des lettres au manoir Kondo, il ne doit être que là bas.

Mais, pour le moment je dois me concentrer sur le moment présent que sur le futur même si j'aime beaucoup cela me concentrer sur le futur. Cela brise les barrières que je me fixe devant moi pour éviter d’être en contact avec les autres comme le souhaitent le clan Kondo. Je baisse un peu les épaules et recentre mon attention sur le château.

Je regarde d'un œil mon camarade yatagarasu et continue tranquillement mon petit travail dans ce silence qui est notre.

Alors là non c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase du rire, Aritsune bien digne de lui commence à danser comme s'il invoquait quelque chose...

Adieu la concentration et bonjour le fou rire à se tenir les côtes tellement tu ne pouvais faire que cela devant cette danse.

Tant pis si cela le château prends plus de temps à être bâtit, la santé est importante et tellement je ris que je m'en étouffe et pleure.

Sacré aîné, j'aurais aimé que Hiroshi soit là aussi ! A tout les deux, cela aurait été la danse du siècle et ils seraient vraiment aller faire du surf unijambiste sauf que voilà mon véritable aîné n'est plus là...

Je me calme petit à petit de ce fou rire qui a faillit me tuer, non franchement quel idée lui ai vraiment passé par la tête pour se mettre à danser comme cela.

Je devrais pouvoir me lâcher comme cela plus souvent mais, comment devant les autres qui m'ont toujours connu assez stoïque enfin quand Hiroshi n'était pas là pour m’entraîner dans ses bêtises et que Daiki était là pour me rattraper au vol ?

Je secoue la tête et reprends à corps perdus ma tâche donc construire le château avant la tombée de la nuit pour me rendre fière d'avoir fait quelque chose que peut-être jamais je n'aurais fait.

Aussi grand que moi ce château me fait bien sourire surtout que je dois me dépêcher, la lune commence à monter doucement dans le ciel pour mon plus grand des malheurs comme pour dire que cette magnifique journée s’achève sur une note triste.

Que reste-t-il à faire ? Juste deux trois petit tas de sable à mettre pour qu'il puisse tenir au moins jusqu'à demain ou bien la nuit entière tout dépendra si quelqu'un le trouve et le détruit...

Cela me briserais le cœur de voir le château réduit en miette de sable retournant à la mer sauf que pour le moment je crois que c'est bon, je m'éloigne un peu et regarde mon camarade.

- Tu crois que c'est bon ?

Une petite voix timide comme d'habitude qui fait voir le manque de confiance que tu as en toi Maiko, pourtant au vu de tes éclats de rire tu ne devrais pas avoir cette voix... Elle aurait du être bien plus forte et confiante comme pour prouvé que ce château est vraiment une œuvre que tu as fait avec cœur et passion, mais évidement cette petite voix ressortira encore et toujours qu'importe ce que tu verras.

Je n'ai plus qu'à attendre l'avis de Aritsune et de voir ce qu'on va faire par la suite, je n'ai pas tellement envie de rentrer... J'aimerais pouvoir dormir près de ce château et voir combien de temps il peut tenir pour combler mon petit cœur qui va sûrement être triste de laisser le château tout seul cette nuit.

Tu n'a pas comprit ce qui s'est passé sauf que tu fini dans les bras d'Aritsune pour finir sur le château...

- Fait moi descendre il va s’effondrer !

Mais, j'ai bien l'impression qu'il ne va pas me faire descendre de suite... Comme si je devais comprendre la raison du pourquoi j'ai fini la-haut !

Je me retrouvais au sommet telle une reine même si c'était plutôt difficile de me penser en reine, je fit un petit sourire quand je pu enfin me concentrer sur le ciel étoilé et la lune bien haute dans ce magnifique ciel aux couleurs noir parsemé de blanc.

Tu l'aimais énormément ce ciel vu que c'était le favoris d'Hiroshi, cela te fit encore pensées que tu n'avais pas de nouvelle du second Kondo.

Aucune parole n'allait encore sortir de ta bouche pour pouvoir profiter de ce petit moment de tranquillité et de bonheur éphémère comme tu les aimes tellement Maiko.

Le château comparé à ta panique tient bien ton poids donc il est solide et peut-être qu'il serait là encore demain pour que tu puisse lire le parchemin que tu aura enfin reçus.

Un sourire était peint sur tes lèvres rosés et tends tes bras minuscules à celui qui malgré tout, ta confiance lui été donné quoi que tu puisse en dire. Ton cœur le savait puisque vous aviez un peu le même modèle de personne en tête, c'est lui aussi qui vous a rapproché et que vous deveniez amis pour le jour où il ne serait plus là, vous ne serez pas seuls.

- Je veux descendre grand-frère Ari !

Ce sont de simples mots sortis de ta bouche mais, qui sont très important pour toi Maiko vu que pour toi Aritsune est un grand-frère aussi cool que Hiroshi, tu aurais clairement préférer l'avoir comparé à Daiki qui est bien trop comme votre mère à tout les trois les enfants Kondo.

- Tu n'as pas le droit !!!

Et voilà des mots que tu n'avais pas prononcé depuis bien longtemps, tu avais sentis en ton cœur juste sur cette petite scène un signe d'abandon alors qu'il s'était juste laissé tombé sur le sable aux couleurs foncé...

Pourtant, ton cœur se serrer encore une fois comme février dernier alors que Hiroshi partait faire son tour du monde alors que tu te retrouvais seule dans cette école alors que tu te demandais ce que tu allais faire et comment faire honneur à toutes tes valeurs qui sont tombées en ruines juste à cause de son voyage...

Tu retins tant bien que mal ses larmes qui veulent couler, l'amertume te gagne petit à petit et les mots dans la lettre de Daiki te vienne en tête comme pour te rappeler la dure vérité selon les Kondo et ton sort futur.

« Tu devrais mieux étudier ! »

« Père et mère sont fière de ce que tu va accomplir cette année encore »

« Profite que l'année soit plus longue pour t'améliorer en potion et au maniement du sabre »

« Tu n'a personne pour t'empêcher d'étudier maintenant »

« Ne suis pas trop les autres pour ne pas t'attirer d’ennuis »

Ta tête te fait mal puis tu remarque que tu peux descendre facilement de ton perchoir que tu déteste maintenant, tu espère que la mer l'emportera loin de toi. Que plus jamais tu doit faire ce genre de bâtiment fait à partir de sable sous la peine d'être en colère contre tout et surtout contre toi-même.

Tu saute tel une danseuse gracieuse, tes longs cheveux volant un peu dans tout les sens, tu regarde le corps de la personne avec qui tu a ris toute l'après-midi de ta petite hauteur et de tes yeux bruns clair qui ont prit une teinte noir comme si tu avais fermé personnellement la porte de la cage doré des Kondo.

Sans rien dire de plus, tu commence à marcher en direction du bâtiment qui te sert d'école, tu veux juste rejoindre ta chambre et oublier tout cela, oublier combien ça fait mal toute cette pression que tu met sur tes frêles épaules d'adolescente pour faire voir que tout va bien alors non tout ne va pas bien et rien ne sera bien de toute les manières.