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fb / même les monstres rêvent d'amour (naomi)(nsfw)
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
les monstresmême les monstres rêvent d'amour Baignée de soleil, tout de satin vêtue, Eirin jubilait ; entre ses doigts reposait un verre de saké nûment mérité qu’elle sirotait gaiement, le regard tourné vers la fenêtre et de bien tendres horizons. Elle était lâche, étendue de tout son long sur une confortable couche, stratégiquement placée pour que Phoebus la caresse de sa langoureuse chaleur. Et là, dans l’intimité que lui réservait son rang, elle méditait.

De blanches étoffes lui ceinturaient la taille, le deuil encore apparent dans son allure princière ; mais un espiègle sourire dansait sur ses lèvres des valses enjouées, et la malice qui luisait dans son iris n’était que souligné par les faisceaux du jour. Les victoires se multipliaient et, dans sa juvénile insouciance, Eirin se laissait aller à des célébrations macabres.

Elle t’avait convié dans ses quartiers, non pas pour essuyer des larmes de chagrin mais bien pour consommer ce bref engouement, apaiser l’appétit mirobolant qui consumait ses chairs à la triste nouvelle ; et Eirin, en ce jour d’été béni, n’avait su trouver de meilleur tableau que l’objet de sa convoitise la plus taboue, se prélassant dans ses draps.
Vidant son verre d’une voluptueuse gorgée, elle se hissa sur de douces sandales et s’installa à tes côtés, dessinant sur ton poitrail quelques symboles nus de sens - le bout de ses doigts rapidement remplacé par la caresse chaude de ses lèvres, elle pressa d’alanguis baisers contre l’albe de ta peau crémeuse, et soupira mille euphories entre tes côtes.

Que cet instant dure toujours, susurra-t-elle subitement, le ton si velouté qu’il en était presque étouffé par les murmures environnants, c’est là mon seul souhait. Demi mensonge paré d’une blanche candeur, et la princesse se glissa lascivement jusqu’à toi, toute la tension de ses épaules s’en échappant en vagues de réconfort. Mmh, je retire. Rien ne me ravirait plus que d’immortaliser ma présence ici, chuchota-t-elle, ses griffes appuyées contre la tendre carne de ta gorge. Et de pouvoir hurler au monde que tu es mien.



Naomi Fujiwara
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Citation : la vengeance se mange froide
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Naomi Fujiwara
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Naomi Fujiwara
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nymphe chatoyante, son galbe sublimé par l'astre inondant la belle de lueur céleste. les bijin de sukenobu envieraient l'exquis portrait que sa simple présence engendrait. béatitude pour unique maquillage et caractère mis à nu, exhibant ses sincères vertus. le portrait frappé contre les rétines, qu'elles l'impriment dans sa mémoire pour l'éternité. que les parois de ce crâne ne soient décorées que d'elle. images, senteurs, dires—qu'importe, tant qu'eirin les tapisse.

la tempe reposée sur l'avant-bras, immobile si ce ne sont l'étirement d'un sourire et les iris hypnotisés de bonheur savourant la moindre gestuelle. l'amante s'avançait, résolue à regagner sa place promise à tes côtés. le tracé de son ongle puis l'empreinte humide de ses lippes spiritueux sur l'épiderme furent la germe d'un frisson suave qui pris possession tes sens. dans un susurre bourgeonnent ses mots doux et s'éclosent dans l'oreille, une main accueillit la désirée, se déposant contre la naissance de ses hanches, pressée de réunir vos corps. le seconde prit la nuque en otage et tes lèvres se hâtèrent rencontrer les siennes. valse langoureuse de langues, ta poigne se fit ferme pour élever ton enveloppe par-dessus la sienne.

se déplaçant dorénavant parmi les contrées sinueuses de son tronc, le bout des doigts ne se lassait de sa chair de soie. l'excitation s'érigeait maestro de tes actes, envieux de clore même les plus étroites intervalles, obstacles à l'union de vos cœurs en magma. scission momentanée des bouches, tes yeux s'exaltant du minois leur faisant face j'irai le conquérir s'il en est le prix pour crier à tous notre amour. allée et venue de ta phalange sur son hélix, tu te damnerais pour cette fille.


Eirin Fujiwara
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les monstresmême les monstres rêvent d'amour Adonis étendu sur sa couche tirait de son échine de délicieux frissons, la vision en psychotrope qui l’enivrait de bonheur et injectait directement dans son thorax un surplus ineffable d’endorphines ; t’avoir à ses côtés matérialisait sous sa peau des désirs dont elle n’avait jusqu’alors pas conscience, et le prurit irrésistible de te toucher y réveillait un hérissement si tendre que stupéfiant. Ses yeux devenaient insatiables, gravaient la scène dans les tréfonds les plus secrets de son coeur et elle n’aspirait à rien de plus que de te conserver à ses côtés.

Sous le joug de l’euphorie, d’intrépides promesses jaillissaient d’entre vos lèvres—et Eirin se surprenait à en penser le moindre mot, dévouée sans réserve à la conquête du monde si, à son terme, elle pouvait se satisfaire d’un peu plus de toi. La douceur des coussins sous son crâne n’était rien face à celle de tes lèvres, qui s’emparaient des siennes dans un appétit inégalé ; chaleur du soleil risible, quand ses reins flambaient de titanesque envie.

L’iris luisait d’amour, la pupille dilatée de désir—elle pourléchait ses lippes dans la douceur d’un rire, la pointe tendre de ses doigts perdues dans tes cheveux. Pas sans moi, réprimanda-t-elle entre deux baisers, ponctuant ses phrases de langoureuses pressions. Même si te voir batailler pour moi me rend positivement folle. Et les mains naviguaient contre tes flancs, exploraient l’étendue laiteuse de ta peau pour en mémoriser les courbes ; elles y imaginaient quelques cicatrices causées par d’autres, et les remplaçaient d’éraflures calculées, cherchaient à tirer les plus belles réactions.

Là, niché si étroitement contre elle que rien n’osait séparer vos corps, elle te trouvait plus beau que jamais—un seul regret, cependant : ne pas t’avoir eu plus tôt. Si j’avais pu prédire ton intensité, crois-moi, je t’aurais happé dès le premier jour. Elle soufflait contre ta gorge et sa langue tâtait tendrement la jugulaire, ressentait les vibrations délicates du myocarde jusque dans l’artère. Et à sa lèvre se bousculaient des voeux insensés, des désirs fous d’évasion ; elle se surprenait à souhaiter jusqu’à l’avenir dans tes bras, repoussait l’échéance piteuse en pressant ses hanches contre les tiennes.
Entre ses jambes et sous le satin de sa literie, rien n’avait plus d’importance que l’amour, infiniment humain, qui saturait le moindre de ses souffles et s’échouait sur ton derme pâle. Je n’aimerai jamais que toi, jura-t-elle, haletante, jusqu’à ce que la mort m’arrache à toi. Et c’était bien là sa seule certitude.



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son rire éclatant te contamine. ses doigts se perdant dans ta chevelure, au toucher amoureux, rassurent ce corps carencé d'affections réelles. et sa rétorque vêtue de baisers solidifie ce niais sentiment menaçant de détruire ta cage thoracique. ah, tu l'aimes tant. tellement. trop. qu'une âme et un corps ne peuvent contenir un si intense amour. la suite de ses dires suivante provoqua un rire abrupte aux sonorités taquines Vraiment, je te fais autant d'effet ? tandis que les commissures se sucraient d’un sourire et le derme entier tressaillit à l’exquise ventouse conquérant ta gorge.
crescendo voluptueux à l'ondoiement en chœur de vos bas-ventre, enfiévrant l'appétit génésique cru rassasié et le veilleur se relevait de son somme ; reprenant son service. et un rire doux s'échappait à sa tendre déclaration. Moi aussi qui s'accompagna d'un sourire nigaud.

ta paume dégringola le long de ses flancs et se blottit contre sa cuisse, malaxant le velouté de sa chair, pendant que la bouche se promenait contre une clavicule et fit halte sur un monticule. puis l'oreille s'y colla contre quelques instants. la percussion du cœur contre la cage thoracique de son amante résonnant de tes tympans. en prenant appui sur le coude, tu redressas le torse afin d'entrevoir à nouveau le visage d'eirin. ton front se déposa contre le sien, décortiquant les abysses de ses rétines de tes iris, et le pouce se pressa contre sa lippe. salive ravalée sous la tension du face-à-face. C'est fou, il n'y a que ta présence qui m'apaise.
elle était un baume. un pansement. une madone dont l'embrassade repoussait tes démons. aux litanies conjurant tes maux. et tu désirais être l'épaule sur laquelle son âme éreintée se repose. être le pilier auquel se raccrocher lorsque tout s'effondre. être l'oreille à qui chuchoter les aveux corrodant son existence.

sur sa pommette. sur sa tempe. sur son arcade. sur son arête s'échouaient tes baisers. le pouce se retira et les lèvres reprirent le flambeau de sa bouche. lenteur et langueur, la langue peu hâtive reconquérir sa gorge. des doigts retraçaient l'affluent de sa jambe, gagnèrent son delta et jetèrent l'ancre. tes lippes intensifiaient leur pression, humectant sa bouche qui se teintait d'un pâle et délicat rouge. la langue, lassée de taquiner ses gencives, revint se lier à celle d'eirin. l'excitation tambourinante dans tes cochlées, rien n'arrivait à étouffer le brasier de votre union.
vous n'étiez que deux moitiés séparées, réunies par une ironie du destin, désespérées d'être un.


Eirin Fujiwara
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les monstresmême les monstres rêvent d'amour Elle n’avait jamais été réputée pour son honnêteté ; mensongère de haut vol, manipulant la langue pour en formuler ce qu’elle souhaitait sans pour autant trahir ses intentions, Eirin avait subtilisé jusqu’au plus petit détail de ses victoires, parfait la moindre pierre de ses édifices et muselé son coeur d’un ardent désir de vaincre. Jusqu’alors, rien n’avait brûlé le creux de ses reins plus violemment que sa supériorité sans équivoque, et les maigres regards que lui accordaient son père laissaient sur la pointe sensible de sa langue une saveur d’ambroisie obscène, un fumet si tendre qu’il ne l’encourageait qu’à poursuivre son office, quitte à lester sur son sillage une poignée d’âmes qu’elle eût appelées amis.

A ton contact, c’était un incendie à la passion mielleuse qui la prenait—elle en oubliait jusqu’à son nom, et se savait candidement prête à signer sa mort pour de vagues secondes supplémentaires à tes côtés. Les gouttes qui perlaient à tes tempes avaient le piquant d’un interdit différé, et le temps perdait toute sa valeur lorsqu’elle serrait entre ses mains impies tes hanches étroites, qu’elle les pressait de toute sa maigre force dans le creux de ses reins. Vraiment, je te fais autant d’effet ? Elle esquissa le plus tendre de ses sourires et, arquant le dos en une courbe licencieuse, dévoila des crocs à l’émail luisant de lascivité. Constate, souffla-t-elle presque péniblement, l’esprit embué de désirs aliénés.

Plus que l’envie, c’était l’amour qui parasitait tout son être ; Eirin abandonnait la raison et la prudence, chaque sécurité érigée autour de son cour fracassée par le moindre de tes souffles, l’ingénue contact de ta peau nue contre la sienne. C’était un sentiment qui ne l’avait jamais harassée, et elle s’en voyait ferme victime, l’impatience à peine voilée derrière la tempête brumeuse de son regard ardent. C’est fou, il n’y a que ta présence qui m’apaise. Quelque part, elle en comprenait le sens—mais un instinct taquin la poussa à faufiler sa main jusque dans tes recoins les plus secrets, quêtant la fièvre singulière écho au brasier qui la consumait. Mmh. Es-tu bien sûr d’être apaisé, mon amour ? Et ses lèvres espiègles, hissées jusqu’à ton hélix, en effleurèrent le derme sensible. Permets-moi d’en douter— mais à peine la plaisanterie susurrée qu’un soupir dardait d’entre ses lippes timidement closes, quand d’autres t’accueillaient de bonne grâce.

Naomi, scandait-elle donc en plaintes pantelantes ; elle se surprit à savourer tout ce que tu voulais bien lui donner, jusqu’à ce que l’avide péché ne reprît le dessus sur sa docilité. Bien loin de passive, l’impératrice s’empara de ton trône dans une poussée résolue de ses hanches—sans piper mot, elle traça de sa langue vorace un sillon jusqu’à ton coeur, et plus bas encore, s’attardant à peine pour se délecter de ton goût si fiévreusement unique. Les literies se pliaient à son bon vouloir, cerclant à peine la chute de ses reins frêles ; Eirin, quant à elle, ployait sous le poids de son appétit, prostrée au-dessus de la sentinelle aux aguets. Son souffle chaud la caressait délicatement comme une arrière-pensée, un souvenir d’une vie antérieure—elle levait vers toi une oeillade gourmande et, de vous deux, ne sut qui avait l’avantage.

Et c’était là que, de sa néophyte voluptée, elle s’attelait à t’offrir ce dont peu avaient pu profiter ; car Eirin n’était pas âme à céder, mais à exiger. Ses serres se refermaient sur une proie bien tremblante, l’oeil vicieusement levé vers toi—si l’oeuvre était primale, c’était voulu. Tu attisais en elle des feux bien animaux et des amours fauves, et elle n’était retenue que par le gracieux caractère qui persistait à diaprer ses épaules, chaque geste empreint d’une délicatesse princière. Le piège paraissait parfait, tant bien pour toi que pour elle : elle avait pensé t’obtenir de quelques faveurs largement méritées, mais se constatait dépendante de ton bouquet, prête à en récolter la rosée si tu te risquais à la lui servir.
Emotion terrifiante qui s’engouffrait dans sa gorge lorsqu’elle la refermait dans un déglutit pervers, manquant de l’étouffer dans son terrifiant enthousiasme ; elle pourlécha ses lèvres perlées de salive, ne plongeant plus que pour marquer de ses canines l’intérieur de tes cuisses, en morsures joueuses soulagées de tendres liches. Je t’aime, répétait-elle entre deux baisers, deux ecchymoses. J’ai bien peur d’être incapable de te prouver la force impérieuse de ce sentiment. Sans doute n’avait-elle jamais été plus vulnérable, soûle d’un plaisir étonnamment nu d’égoïsme—là, subitement hissée sur ton bassin et si tumultueuse qu'une déité, elle n’était pourtant plus qu’humaine.



Naomi Fujiwara
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