Des clameurs montent en tohu bohu jusqu'à la lune. L'île est secouée, non par un de ses séismes habituels, mais par l'agitation de ses locataires.
Le lieu le plus sûr du pays s’est fait prendre sans crier gare par une armée de yokais. À peine entendent-ils l’ennemi, qu’il est déjà dans l’enceinte de l’école, déployant une rage jamais vue à Minami Iwo. L’odeur du sang et de la peur se répand dans les couloirs, et dans les sous-bois.
Dans un chaos assourdissant, certains fuient, d’autres décident de se battre, et d’autres encore de comprendre ce qu’il se passe. Une seule chose est certaine : pour voir le soleil se lever, il va falloir survivre à tout prix.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
elle n'a jamais été en danger -ou alors, elle ne l'a jamais réalisé. le plus souvent, c'était à elle-même qu'elle devait ses faux pas, ses flirts avec une faucille, et elle s'en remettait en riant, la tête rentrée dans les épaules ; fautive mais pas un seul instant coupable.
aujourd'hui, ce soir, cette nuit, elle fuyait les cris.
elle en avait sur le bord de la gorge, mais elle avait plutôt l'impression d'hurler avec ses pieds tant chaque pas faisait résonner sa peur. elle ne regardait pas où elle allait. soudainement, elle ne connaissait plus les chemins, et les couloirs n'étaient plus sa maison, et les murs semblaient avoir changé de place.
elle devait sortir de là. c'était un instinct qui parlait à sa place.
alors, elle décida que la première porte présentée devant ses yeux fût la bonne ; sans attendre, elle la traversa.
la pièce était vide, et les cris ne venaient que de dehors -elle se cacha derrière les gonds de la porte et, dos contre le mur, s'y effondra. le souffle court, elle se força au silence ; la respiration coupée, elle se demandait si ce qu'elle entendait était réel ou venait de sa propre tête.
résumé : florence est en panique totale, erre dans les couloirs, crie un peu avant de traverser au hasard la porte de la salle des sortilèges (qu'elle n'a pas reconnue de prime abord) et se cache de l'autre côté de la porte (genre, derrière, là où ça s'ouvre, donc svp ouvrez pas violemment la porte sinon on aura 1 crêpe florence)
elle fait une espèce de crise de panique ????? idk c'est flou
Lorsque la nuit tombe, les ombres sont maîtresses sous le règne d’un silence peu permissif. Seul le vent lui sert de cavalier, soufflant sur la verdure pour en récolter bruissement et craquement. Mais rien ne chante, pas un grillon. Pas un croassement pour éveiller les sens aiguisés du chat noir sans nom. Il a disparu sous les astres, annonciateur d’un désastre. Trop longtemps dans cette bulle de coton imperturbable, Akihiro trainait ses pas dans les couloirs baignés de lumières furtives à la recherche d’étudiants malicieux en mal d’aventure.
Le silence était un allier dont il fallait se méfier. Ainsi lorsqu’il était trop présent il précédait un danger dont l’intensité inconstante inquiétait le cuisinier. Perçant le dôme quiet, les cris se répandent comme une onde grondant sous les pas pressés et nombreux d’on ne sait quoi. Akihiro,surpris réagit, courant à l’opposé des pas et des lueurs plus vives à l’angle du couloir. Les ombres se projettent, menaçantes. Lui se sent petit, tournant les talons pour gagner au plus vite un endroit à l’abri si tenté qu’il y en ait. Il ne sait pas à quoi il a affaire, pas encore, il a besoin de temps pour préparer sa défense. La sienne lui importe peu si elle n’est pas au service d’autrui, notamment des étudiants dont la sécurité compromise doit altérer grandement le comportement.
Dans sa course, il pense à eux, à leur bien-être et serre les dents. Au-devant, une ombre se faufile. Comme lui, on cherche à se soustraire au risque. Les rayons fantomatiques de la lune inondent le corridor, lui offrant le temps précieux dont il dépendait trop. Le chef s’y engouffre, ne trouvant nulle âme qui vive et laisse la porte telle quelle afin de n’éveiller aucun soupçon. Si vide de son essence, aucun bureau n’est pris et si l’aura tranquille du lieu avait tendance à l’apaiser d’ordinaire, en cet instant son cœur battait une cadence rythmée au qui-vive. Au-devant de la salle, le bureau d’un professeur se dresse suffisamment pour qu’il pense y trouver refuge. Ce n’est que lorsqu’il y est qu’il aperçoit derrière la porte une silhouette fine aux cheveux pâles. Elle devait avoir peur, plus encore lorsqu’il était entré. Son réflexe ? Lui faire signe, pour qu’elle prenne sa place. L’ancien yata, accroupi sort sa baguette, mais n’en fait usage, tentant d’attirer à lui celle qui lui insuffle déjà le courage de faire face.
depuis déjà bien longtemps
dans son cocon de tissu
lourdes et paisibles sont ses nuits
et l’insouciance de l’été
certainement l’aurait conduit
à la plus cruelle des morts ;
bien loin encore est son esprit
des peurs des griffes des cris
— jinbei, zori, cheveux encore détachés
baguette, pendentifs amourachés
c’est l’apparat du rêveur que revêt Mamoru,
il suit ensommeillé
un ou deux camarades paniqués
mais qu’est-ce qui se passe ?
et l’innocent se frotte les yeux,
encore bien étourdi,
c’est la nuit.
les rumeurs vont bon train
les gémissements les hurlements
les grondements
et la peur résonne en malheureux échos
dans les couloirs qu’il parcourt au hasard
des youkai ? mais pourq- ah, Maria !
précipités apeurés entremêlés
ses doigts s’attachent à ceux de son amie
et le voilà à la dérive
on va où ? tu as vu les autres ?
mais presque réveillé
et puis voilà l’obscurité
le calme apparent, menaçant
d’une salle de classe méconnaissable
et d’un rayon de lune
dites-moi que je suis en train de rêver ?
s’étonne-t-il face aux quelques silhouettes
qu’il lui semble distinguer
— mirages dans la pénombre
alliés dans l’hécatombe
résumé : dormait, se casse de sa chambre encore en pyjama, croise marie-jeanne et la suit jusqu'à la salle, comprend rien et croit qu'il rêve
Le tumulte était enivrant, suffoquant. Incapable de mettre de l’ordre dans ses pensées, oppressée par l'effervescence et l’angoisse générale, elle avançait sans comprendre véritablement ce qu’elle cherchait, ou bien ce qu’elle fuyait. Elle entendait cependant ce que d’autres disaient avoir vus aux angles des couloirs, et par une fenêtre elle aperçut elle-même quelques ombres planantes et créatures tapies dans la pénombres. Dès lors, chaque grincement, chaque plainte, chaque raclement lui parut fondamentalement hostile.
Sur ses gardes, l’estomac noué, et pourtant incapable de hurler ni d’agir, elle ferait tout pour rencontrer un visage connu, aimé peut-être, quand une voix derrière une porte retint son attention. S’y engageant sans y réfléchir davantage, elle reconnut derrière quelques visages familiers—et grands dieux qu’elle aimerait croire elle aussi que tout ceci n’était qu’un rêve. Vous- vous êtes là. D’un regard, elle balaye la pièce, et dans les yeux de chacun elle lit la même inquiétude que celle qui l’habite ; sans-doute pire encore pour Florence, prostrée derrière le battant. Kayo se précipita à ses côtés, apposant sur son épaule une maine voulue réconfortante. Hey. J’ai- j’ai peur aussi, mais au moins on est ensemble. Enfin, elle se tourna vers le seul véritable adulte de leur petit groupe, figure quelque part rassurante par sa seule présence. Pas vrai ?
(hrp: kayo se pointe et tente de rassurer un peu florence mm si c'est pas fameux)
et devant elle, un fantôme. les cheveux blancs, la peau pâle, une bouche manquante. une vision de l'au-delà.
de ses grands yeux roses, immobiles, on voyait la panique. l'horreur.
peut-être que l'autre était méduse, et elle était devenue pierre.
l'écume (grées) que tu es n'arrivera qu'à l'éroder, qu'importe les sentiments qui font valser tes vagues dans l'air (sœur).
vous êtes ensemble, oui, mais pour combien de temps ?
c'est peut-être le temps qui bourdonne a ses oreilles, qui lui dit de ne pas tarder.
ses pupilles sont toujours glacées mais les sons sont trop forts, ça s'accumule et derrière le mur, ça tremble, ça se déchire et elle ne veut pas de ça. elle n'en veut pas.
ses bras croisés, plâtrés, se déchirent en un geste si violent ; la peur emmurée dans ses paupières, lourdes, lourdes : elles coulent, l'empêchent de regarder la réalité. une fois frappée, le bout de bois claque contre sa serrure femelle.
quand elles reviennent, ses mains de bronze prennent les tiennes. doucement. violemment. avec hâte. taisez-vous qu'elle chuchote. qu'elle hurle. qu'elle s'empresse de dire.
résumé : florence reste derrière la porte ; elle sait tjrs pas trop si c'est réel ??? mais mamoru + kayo qui viennent et FONT DU BRUIT ça trigger de la panique, donc elle claque la porte d'un coup violent, reprend les mains de kayo, crie à tout le monde de fermer sa gueule bc faut pas abuser (elle le dit vite comme si elle espérait qu'on ne l'entende pas dehors)
sinon oui j'ai pensé à alain finkielkraut en écrivant taisez-vous voilà vs savez tout
Le bruit d'un métal grinçant contre le sol se fait entendre et le son grisant se rapproche dangereusement de la salle de sortilèges. Les bruits de pas s'arrêtent face à l'entrée. La porte se détache soudainement et traverse de long et large la pièce avec violence. « Voyons ce qui se trouve ici. », sur un ton enjoué le nouvel arrivant examine la pièce. De son apparence, nul doute que c'était un yokai. Des cornes ornent le sommet de son crâne et en sa main se tient une lance couverte de sang à l'instar de ses vêtements. « Oh, de si mignon petits humains. Quelque chose à déclarer avant qu'on se mette à jouer ? Ça me changera du nouveau jouet d'Orochi. ». Sur son visage se lisait une étrange excitation.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
★ Un Yokai (Yasha) vient de faire son apparition.
Le cri perce et il ne s’approche pas davantage, quelques têtes supplémentaires pressent leurs pas jusqu’à ce que la porte se referme par la main de la première arrivée. Tétanisée. Son geste compréhensible rend par son fracas leur silence suspect. Plus un son. Et pourtant.
La projection assourdissante de la porte laisse le champ libre à la créature qui s’avance et dont les cornes se projettent avant la lance. Étincelante, elle est pourtant souillée d’un carmin pourpre à la lueur de l’astre nocturne. Les mots sont plus tranchants encore.
Au fond de lui, une colère gronde plus violemment que l’horreur. S’il n’intervenait pas, qui serait le prochain ? Combien avaient déjà trépassé sous le métal aiguisé ? Pourquoi ce carnage, il ne prit pas la peine de le demander, se doutant que derrière un massacre, il y avait toujours une influence profitant des plus vils sentiments de certains pour les pousser à agir et de ceux, même louables pour les tirer vers le fond.
Le cuisinier se dresse, non sans sentir la peur alourdir chacun de ses pas. « Laissez-les en dehors de ça » sinon quoi ? Il était prêt à faire barrière, à leur faire gagner du temps pour s’enfuir et s’accapara l’attention du yokai pour se faire. Akihiro avait plus d’un tour dans son sac.
il y a des songes et des étincelles
il y a des débris et un déni
brisé
quand il y a un cri et une bête
là juste sous son nez
— crier aux autres de se taire
en voilà une drôle d’idée
pense le fautif
et l’on peine à le croire encore en vie
nonchalant jeunot
tout droit sorti de la rêverie
mais,
ah
voilà que la porte claque et cède et bondit
et claque encore une fois et deux
et l’immense écho résonne,
réel,
jusqu’aux confins de ses rêves
et puis il y a cette lance qui brille,
rouge
et ce sang qui empeste,
rouge
et le collier qui s’allume,
rouge
Ange, s’étrangle maintenant son souffle
c’est réel c’est réel c’est réel
alors son oeil ah paniqué
entraîne son coeur
entraîne sa main
entraîne sa voix :
accio lance
bégaie l’éveillé dans un essai
voilà, je ne suis pas optimiste
alors voilà, s’il le faut
je me battrai
résumé : capte enfin que c’est pas un rêve, panique en voyant son pendentif briller rouge, accio la lance de yasha
Ses lippes bafouillent en silence quelques prières incohérentes, sans même savoir à qui elle les adresse, son voeu le plus cher en l’heure étant celui d’un peu de temps, un semblant de répit qui suffirait à leur offrir le temps de trouver une issue ; peut-être celui aussi de contacter ses proches, trop absents et sans doute en danger également. A son esprit viennent les figures de ses camarades, elle songe à Hoshi et Nagi, à Hotaru également, le reste est plus confus. Elle remarque à peine que son bras s’est déjà levé, et qu’elle tend sa baguette vers Yasha ; aussitôt ses lippes murmurent le premier sort qui lui vient à l’esprit. Obscuro. Ah ! elle a peur, peur d’échouer et d’empirer la situation, peur de tous les traîner à leur perte. Il ne faut pas rester là.
(hrp: kayo flippe, elle est kinda tétanisée mais parvient à lancer un obscuro en espérant gagner un peu de temps si le yokai est confus?? peut-être????? [screams internally] dsl)
et si elle venait de crier, sa gorge était encore marbrée de frayeur.
elle les voyait, les autres : tenter des sauvetages qui, elle le savait, n'avaient aucun sens.
elle avait compris des choses, perchées sur une montagne. elle avait appris l'impuissance et elle en connaissait déjà la saveur, à l'époque, mais maintenant elle pouvait même en discerner l'avant-goût.
de sa faible taille, de ses cheveux aux couleurs de vie, de ses joues pleines, elle se leva. elle était terrifiée, si et tant bien que son corps était fort. il avait l'air prêt à combattre des montagnes. écoutez, euh, monsieur. son gosier desséché ne laissa échapper aucune trahison ; sa voix stable, elle n'en avait pas conscience, donnait de merveilleuses informations pour quiconque serait aveugle. j'ai rencontré oroshi-o-kami au mont fuji. il n'avait aucunement intention de nous faire du mal. à vrai dire, il m'a protégée dans une certaine mesure. jamais un réel mensonge ; elle avait une prestance étrange -si petite, si fragile, si flamboyante. il a même appelé à nous revoir. ne serait-ce pas tragédie que de ne pas respecter les vœux du grand oroshi ? elle a beaucoup appris, sur cette montagne -et même plus encore, elle a ouvert des tonnes de livres, a tout lu et a tout gardé dans un coin de son cervelet. ou devrais-je également demander l'avis de yamakaze ? et si elle ne pouvait jamais comprendre les yokai, peut-être avait-elle supposé que l'honneur les entichait les uns ou autres.
résumé : florence est convaincue qu'ils ont zéro chance face au yokai (lol slt c le reste du trauma de l'event précédent) du coup elle tente la discut aka demander si oroshi veut vraiment ça (elle a eu l'idée puisqu'il a été mentionné) et elle tente de bluffer en faisant croire qu'elle a 1 pacte avec yamakaze, qui est sensé être respecté de tous les yokai ptdr (et aussi aider les faibles dcp ça colle pour florence aïe)
L'excitation de Yasha ne faisait que grandir en voyant ses faibles esprits se dresser face à lui baguette en main. C'était pour lui une extase sans pareille. Le plus vieux d'entre eux semblait si déterminé à vouloir protéger ces avortons qu'il s'imaginait déjà le plaisir de jouer avec eux. Lorsque l'accio fût lancé sur sa lance et qu'elle se mit en direction du jeune garçon, le yokai refusa de la lâcher. Au contraire, il se laissa porter avec son arme et se mit en position d'attaque. La lance se planta dans la main du jeune garçon l'empalant contre le mur. «Oh. Quel courage ! Splendide ! Magnifique ! » Il trépignait de plaisir. Les cris de douleurs sont la plus belle des mélodies qu'il lui ait été donné d'entendre. Il s'amuse à remuer sa lance alors que l'obscuro le prive certes de ses sens, mais en sa qualité de yokai, son ouïe et énergie spirituelle lui suffisait amplement pour situer ses adversaires. C'est alors que le nom d'Orochi et de Yamakaze sont portés par une douce petite demoiselle qu'il aurait bientôt le plaisir de briser. Il éclate de rire. « Yamakaze n'a pas plus de valeur qu'un chien galeux sur le bord de la rivière Shinano-Gawa. C'est un faible avec des convictions sans intérêts. Il ne connait pas le plaisir de trancher la chair, des symphonies de douleurs ! ». Sur son visage se lisait une étrange excitation. Un frisson d'europhie parcours son corps tandis qu'il décroche sa lame de la main de sa première victime. « Orochi me laisse profiter des plaisirs de la vie, c'est bien pour ça que je suis de son côté. Maintenant petite, laisse moi entendre le doux son de tes gémissements. » Il s'élance aussitôt vers la gamine la renversant au sol. Il pose son pied sur son frêle visage, écrasant sa face avec force contre le sol froid.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
★ Yasha empale la main de Mamoru et remue sa lance dans la plaie.
★ Obscuro est inefficace, Yasha peut se déplacer et sentir librement ses adversaires en sa qualité de yokai.
★ Florence se retrouve face contre terre et Yasha fait pression sur son crâne avec son pied.
Le sang coule au creux de la main de l’étudiant, trop proche du yokai aux yeux d’Akihiro. Quels que soient ses desseins, ils n’en sont que des pions de prime abord. Mais il est toujours possible de changer l’issue de la partie. Et son inaction réveille sa colère.
La culpabilité ronge déjà les membres de l’ainé. Guidé par son instinct, il lance un expulso lorsque le monstre décide d’une nouvelle proie. Il exécute rapidement la suite : un diffendo en profitant de la confusion du premier sort. Puis il relève l’ingénue téméraire afin qu’elle puisse se mettre à l’abri.
Il ne quitte pas des yeux Yasha, luttant contre l’envie d’accourir auprès des blessés. S’il l’avait fait, le danger qui les guettait tous aurait été plus grand.
Arriverait-il à maintenir l’attention sur lui en blessant cette abomination ? « Il sera difficile de t’extirper des cris, mais je reconnais que trancher ta chair m’apporte une certaine satisfaction » loin de sa nature pacifiste, le cuisinier ne tolère pas le sadisme avec lequel son opposant traite ses congénères.
Il ne doutait pas de la force de son adversaire, il n’avait cependant pas d’autre option. Il était hors de question qu’il le laisse faire à sa guise. Gagner du temps, ce n’est que le minimum envisagé. Akihiro vise au-dessus : le mettre hors d’état de nuire. Il n’était pas le seul à agir et malgré la peur qui tendait leurs muscles à tous, chacun avait contribué à la survie du groupe. Tout n’était pas perdu et il se battrait pour cela.
il n'y a plus de courage qui tienne.
il n'y a que la peur, et la stupidité, et l'instinct de survie.
florence est quelqu'un de gentil. elle se plie comme des origamis, ceux qu'elle envoie avec la plus raffinée des écriture, aux conventions, à ce qu'on attend d'elle, à ce qu'elle comprend du monde ; mais florence est une vie qui n'a pas envie d'être étouffée.
alors quand le ciel commence à s'embuer, quand son souffle vient à en manquer, quand ses ongles se cassent à force de griffer la jambe geôlière, quand la douleur n'est masquée que par de nouvelles souffrances -là, florence abandonne toute intention de réflexion.
elle s'agrippe à l'air comme un nouveau-né le respirerait pour la première fois ; sons d'étouffement, pas zigzagants mais fermes dans leurs intentions : elle ne regarde pas en arrière, laisse ses camarades dans son esprit plutôt que dans son champs de vision (oh elle ne veut pas savoir ce qu'il pourrait bien leur arriver, ça lui enlèverait tout ce qu'il reste d'elle), passe la porte pour aller
ailleurs
autre part.
résumé : florence manque d'air / est blessée après que yasha lui ait marché dessus mdrrrrr, elle se relève grâce à akihiro mais est trop choquée pour vraiment réagir ??? son instinct de survie se met en route x10000000 et elle décide de : se barrer par la porte grande ouverte
(dsl elle veut pas laisser les autres dans la merde mais :( )
quand le rêve devient cauchemar
quand le youkai s’élance à la suite de sa lance
regrette-t-il
quand le cauchemar devient réalité
quand sa main est perforée
quand la douleur le traverse comme un éclair
quand il sent plus qu’il n’entend
un ou deux os craqueler
quand il sent plus qu’il ne comprend
que son sang vient se mêler
à celui d’autres macchabées
regrette-t-il
quand il s’entend sourdement
percer l’air et les murs
d’insultes et hurlements ?
regrette-t-il mamoru
quand il sent sa main trembler
ni ouverte ni fermée
quand il glisse contre le mur, sonné
quand les larmes se condensent sous ses paupières
regrette-t-il mamoru ?
non, je ne crois pas
tu vas me le payer enfoiré
ah non il ne regrette pas
la douleur et la rage et
l’inconscience
avifors
c’est un murmure dirigé,
encore,
tant bien que mal
vers l’arme aux reflets carminés
hrp : hurle de douleur et insulte yasha quand il se fait planter + finit en pls par terre + avifors la lance de yasha
(hrp: kayo lance un ferula sur la main blessée de mamoru histoire qu'il ait au - un bandage en attendant des vrais soins ptdr, et presse tlm de se casser parce que sinon ils vont tous mourir voilà bisous)
Sous ses yeux transis se débat la vermine, saisie d'émotions qui jamais ne manquent de le ravir - Yasha, presque tremblant, paraît volontairement subir l'attaque du cuisinier. « Ah ! C'est là l'étendue de toute ta force, miséreux ? Tu ne saurais me divertir plus d'une poignée de secondes. »
Il en lâche l'ombre mauvaise d'un sourire, sa joue fendue d'une strie sanguinolente ; il en essuie les gouttes vermeil et s'apprête à riposter tout en sinistre gaieté, quand la menace risible d'un élève blessé s'agrippe à sa lance. Sortilège et magie yōkai s'entremêlent dans une plainte sonore, et de la lumière s'échappe un vol de gargantuesques rapaces, becs et serres diligemment dressés face aux insolents.
Lui pousse un rire tant rauque que funeste, l'exaltation terrible distillée par le moindre de leurs gestes. Les oiseaux, bruyants dans leur carnage, s'empressent d'une part d'arracher aux deux pauvres bruns des lambeaux de chair - tant aux bras qu'aux cuisses -, et d'autre part de ramener l'attraction de leur maître : la petite étrangère qui, dans sa hâte, avait cruellement manqué de politesse. « Pas si vite, jeune fille. Quel manque de raffinement ! La peur t'a-t-elle ôté jusqu'aux bonnes manières ? »
Yasha siffle, sans quitter des yeux l'humaine, sans doute terrorisée. Les rapaces, qui jusqu'alors avaient pris l'adulte pour cible, reviennent docilement à ses côtés, pour reprendre leur apparence originelle ; sans plus de cérémonie - mais tout en poursuivant son épouvantable sibilation - il plonge la lance dans l'épaule de sa victime et l'épingle au mur. « Là, c'est parfait. Tu tâcheras peut-être alors d'être sage comme une image. »
Finalement tourné vers le reste de sa distraction, il dévoile ses crocs dans un rictus atroce, et ses mains claquent sèchement. « Bien ! Qu'est-ce qu'on conclue de vos, mh.. un, deux, trois... quatre échecs monumentaux ? » tonne-t-il en agrippant la gamine à l'obscuro par la gorge. « Très juste, petite ! Vous n'avez pas la moindre chance. Par extension, la fuite était une riche idée. Mais là aussi, vous avez misérablement perdu. Alors, quelle déduction vous faites ? » Toujours sans laisser le temps à quiconque de répondre, il envoie valser sa poupée ensanglantée vers l'adulte, et s'accroupit devant le jeune sang-mêlé, glissant un doigt griffu sous son menton gracile. « Bien vu. Vous mourez. » D'une pichenette, il le propulse contre le mur, aux pieds de la française.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
★ Yasha est coupé à la joue.
★ Le sort de Mamoru change la lance de Yasha en rapaces, mais ceux-ci attaquent tout le groupe. Kayo, Mamoru et Akihiro sont blessés (à vous de définir la gravité des plaies)
★ Les oiseaux empêchent aussi Florence de s'enfuir et la ramène à Yasha, qui l'épingle au mur et la sermonne.
★ Yasha balance ensuite Kayo sur Akihiro en plein monologue, et conclue avec une pichenette qui fait valdinguer Mamoru contre le mur où est accrochée Florence.
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