everything is fake, except my hate for you [ft. Takamori]
Miyuki Fujiwara
Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
Susanoo
Miyuki Fujiwara
everything is fake, except
my hate for you
my hate for you
Feat.Takamori
Il faut le féliciter.
Tu soupires, observant ton reflet dans le miroir, cherchant à tout prix à repousser le moment où tu te retrouveras devant ton cousin, le nouveau chef du clan : Takamori. Tu aimerais ne pas avoir à le faire, tu voudrais pouvoir rester loin de lui, ne pas à lui reparler.
Mais c’est impossible.
Il faut faire preuve d’honneur, le féliciter pour son mariage, combien même tu le détestes. Ce n’est même plus à cause de son indifférence, c’est bien au-dessus de tout ça. C’est à cause de son indignité, de son infidélité, de son incapacité à rester honorable. Encore une preuve que tu pourrais faire mieux, bien mieux. Toi au moins, tu suis l’honneur du clan, tu le respectes, tu l’aimes, et tu fais ce que tes parents exigent.
Tu es de la mauvaise lignée.
Encore quelque chose que tu portes comme fardeau. Pas né fille, né brun, né d’une autre lignée. Beaucoup trop d’échecs pour tes seize bougies. Tu en aurais presque envie de briser ce miroir qui te renvoie une erreur. Mais, tu ne peux montrer aucun signe de faiblesse.
-J’arrive.
Ton père te somme de venir, il est temps de partir. Tu ajustes une dernière fois ton vêtement et tu consens finalement à suivre tes parents. Eux aussi ne sont pas heureux non plus de devoir lui souhaiter du bonheur pour son union, ils dénigrent ses choix depuis le début. Mais tu sais pertinemment que si ton cousin ne s’était pas couvert de déshonneur, tes géniteurs l’auraient aimé.
Plus qu’ils ne t’aimeront toi.
Es-tu seulement en mesure d’obtenir un regard autre que l’acerbité de leurs pupilles ?
Maintenant que tu es arrivé, tu ne désires plus que finir rapidement les choses pour pouvoir t’en aller. Mais c’est bientôt ton tour d’aller saluer ton cousin, d’affronter son regard, d’affronter sa réussite. Enfin, tu le rejoins. Il te domine de par sa taille, de par sa stature mais tu te retiens de t’affaisser. Tu restes droit, ne fléchissant pas sous son regard.
-Félicitations pour ton mariage, Takamori.
Tu dis, d’une froideur égale, sans trahir la colère qui bouillonne en toi. Tu te penches pour le saluer, déjà prêt à t’en aller.
GrimyTu soupires, observant ton reflet dans le miroir, cherchant à tout prix à repousser le moment où tu te retrouveras devant ton cousin, le nouveau chef du clan : Takamori. Tu aimerais ne pas avoir à le faire, tu voudrais pouvoir rester loin de lui, ne pas à lui reparler.
Mais c’est impossible.
Il faut faire preuve d’honneur, le féliciter pour son mariage, combien même tu le détestes. Ce n’est même plus à cause de son indifférence, c’est bien au-dessus de tout ça. C’est à cause de son indignité, de son infidélité, de son incapacité à rester honorable. Encore une preuve que tu pourrais faire mieux, bien mieux. Toi au moins, tu suis l’honneur du clan, tu le respectes, tu l’aimes, et tu fais ce que tes parents exigent.
Tu es de la mauvaise lignée.
Encore quelque chose que tu portes comme fardeau. Pas né fille, né brun, né d’une autre lignée. Beaucoup trop d’échecs pour tes seize bougies. Tu en aurais presque envie de briser ce miroir qui te renvoie une erreur. Mais, tu ne peux montrer aucun signe de faiblesse.
-J’arrive.
Ton père te somme de venir, il est temps de partir. Tu ajustes une dernière fois ton vêtement et tu consens finalement à suivre tes parents. Eux aussi ne sont pas heureux non plus de devoir lui souhaiter du bonheur pour son union, ils dénigrent ses choix depuis le début. Mais tu sais pertinemment que si ton cousin ne s’était pas couvert de déshonneur, tes géniteurs l’auraient aimé.
Plus qu’ils ne t’aimeront toi.
Es-tu seulement en mesure d’obtenir un regard autre que l’acerbité de leurs pupilles ?
Maintenant que tu es arrivé, tu ne désires plus que finir rapidement les choses pour pouvoir t’en aller. Mais c’est bientôt ton tour d’aller saluer ton cousin, d’affronter son regard, d’affronter sa réussite. Enfin, tu le rejoins. Il te domine de par sa taille, de par sa stature mais tu te retiens de t’affaisser. Tu restes droit, ne fléchissant pas sous son regard.
-Félicitations pour ton mariage, Takamori.
Tu dis, d’une froideur égale, sans trahir la colère qui bouillonne en toi. Tu te penches pour le saluer, déjà prêt à t’en aller.
Takamori Fujiwara
![everything is fake, except my hate for you [ft. Takamori] SW4L6K0](https://imgur.com/sW4L6K0.png)
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
Le domaine resplendissait de milles feux. Comme à son habitude, il s'était paré de ses plus beaux atours, pour plaire à la foule d'invités qui se pressaient au quatre coins du palais. Or, cette année-ci il était encore plus féérique car le seigneur se mariait, encore. Takamori épousait en seconde noce la belle et caractérielle Suiren, fille du Grand Argentier. Une union politique aux yeux de tous, et les ragots rapportaient déjà que les deux protagonistes ne pouvaient se supporter à tel point que personne n'attendait un nouvel héritier.
Signe que l'orage grondait déjà au sein du couple, le héros n'était pas avec sa belle lors de ce repas festif. Chacun avait choisi un chemin différent, feignant à peine le désintérêt pour l'autre.
Voici que s'avançait Miyuki, fils du directeur du cabinet F&F. Le père se comportait comme le pire des sang-purs aux yeux du professeur. Un menteur de grande envergure, capable, selon lui, de sourire à son pire ennemi juste avant de lui planter un couteau dans le cœur. Le fils, quant à lui, se rapprochait quelque peu de la figure de l'inconnu. Non qu'il ignorait son existence, cependant, ce garçon aux cheveux noirs de jais n'était qu'un cousin de plus sur la trop longue liste de ses parents. Takamori ne savait pas ce qu'il se tramait dans l'esprit du jeune garçon. Il n'avait jamais noté l'admiration sans borne flotter dans ses pupilles, avant de disparaître, remplacée par la colère et la jalousie. Ainsi, il s'adressa à son interlocuteur de la manière la plus conventionnelle possible, débutant une conversation qui avait pour unique but la politesse : « Merci beaucoup Miyuki. J'espère que tes parents et toi passez un bon moment au domaine. ».
Autour d'eux, les autres membres du clan parlaient forts, buvant des coupes du meilleur saké du pays, ou se délectant de mets plus savoureux les uns que les autres. Le personnel, discret, semblait voler de pièces en pièces pour remplacer les plats et les carafes vides.
Miyuki Fujiwara
Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
Susanoo
Miyuki Fujiwara
Everything is fake except my hate for you
Tu es habitué à feindre la politesse, c’est ce qu’on t’a appris depuis tout petit. Tu sais comment mettre les gens dans ta poche, comme un bon petit Fujiwara. Rien ne peut échapper à ton regard et toi-même joue ce rôle même lorsque tu es dans le domaine de ta famille. Tu n’es jamais vraiment naturel, constamment à porter ce masque qui t’alourdit parce que tu n’as droit qu’à une chose de la part de tes parents : de la haine. Tu ne connais que ce sentiment parce que c’est avec lui que l’on t’a élevé, tu l’offre aux autres parce que tu ne sais que t’exprimer de cette façon.
Et Takamori, ton chef, n’a lui aussi droit qu’à cela. Parce qu’il ne t’a jamais remarqué parmi toute la floppée de cousins que vous avez, parce qu’il était trop occupé à déshonorer la famille, parce qu’il préférait les autres plutôt que toi. Tu es hypocrite, ton sourire est bien en place sur ton visage, tandis que ton regard reflète toute la colère que tu ressens à son égard. Même ça, il n’est pas capable de le remarquer. Ou alors, peut-être que tu joues parfaitement bien la comédie ?
-Oui, nous trouvons le domaine très agréable. Je suis heureux d’être là.
Tu jettes un regard à tes parents qui discutent avec d’autres membres de la famille. Ton père a le regard rivé sur toi, alors que ta mère évite le plus possible de croiser le tien. Tu sais qu’il reste aux aguets de la moindre de tes erreurs, tu sais que cela te coutera cher si tu le déshonore. Tu déglutis et reporte ton attention sur Takamori, espérant te débarrasser de cette sensation horrible qui vient de t’envahir. Tu préfères regarder un peu partout, évitant constamment d’observer aux alentours d’où se trouvent tes parents.
-Suiren, votre épouse n’est pas avec vous ?
Tu regardes Takamori, aplatissant tes mots pour qu’ils ne sonnent pas moqueurs, ou que la jalousie ne transparaisse. Alors, tu te tentes un trait d’humour, choisissant la mort s’ils ne font pas mouche et que tu le vexes.
-Vous profitez de vos derniers instants de liberté ?
Tu ris un peu, priant tous les dieux du monde pour qu’il ne s’agace pas. Tu inspires ensuite, croisant tes mains dans ton dos. Tu les sens moites, c’est désagréable, tu angoisses et tremble sur place.
-Vous formez un beau couple, vous serez heureux, j’en suis persuadé.
Même si tu penses que Suiren sera bien plus heureuse à ton bras.
couleur : nervosité
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
En comparaison de son père, le garçon que Takamori avait sous ses yeux semblait bien fade. Le géniteur était charismatique, beau parleur et charmant, c'était un homme d'affaire d'envergure, et, même si ses idées politiques étaient bien trop extrême aux yeux du seigneur, il devait reconnaître qu'il était admirable. C'était un exemple pour tous les Fujiwara. Il fallait désormais espérer que le fils suive le même chemin.
L'évocation de Suiren crispa légèrement l'esprit du professeur. Sa seconde épouse n'était qu'un arrangement, un moyen de satisfaire les siens. Son visage resta cependant impassible et toujours aussi souriant. « Nous avons décidé de nous séparer, pour remercier plus rapidement tous les invités, mais elle ne doit pas être très loin. ». Mensonge, il n'avait aucune idée d'où il pouvait se trouver et il s'en fichait complètement. Il sourit poliment au trait d'esprit du jeune homme, pour ne pas le frustrer. « Il est vrai que le mariage peut être vu comme un manque de liberté par certain, mais ce n'est pas mon cas. J'étais fiancé à ma naissance, et mon père m'a toujours préparé à cela. », douce ironie que de parler du géniteur en bien tellement il le déteste encore, un an après sa mort.
Il était temps de changer de sujet. « Merci beaucoup Miyuki. Et toi alors, j'ai entendu des autres professeurs que tes résultats étaient satisfaisants dans la plupart des matières. J'espère que tu fais honneur à ton nom. », un coup de pression discret, une délicate manière de signifier à son interlocuteur que même s'il était un parent éloigné, le seigneur gardait un œil sur son troupeau.
Miyuki Fujiwara
Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
Susanoo
Miyuki Fujiwara
Everything is fake, except my hate for you
Ton regard se détourne de celui de ton père et tu reportes ton attention sur Takamori. Pourtant, tu sens toujours les pupilles de ton géniteur sur toi. Tu sens tes poils légèrement se hérisser et une goutte de sueur lentement rouler sur ton épiderme. Tu n’aimes pas le sentir t’observer, quand il est dans les parages, il t’est encore plus compliqué de jouer parfaitement la comédie. Tu as l’impression que tu fais plus aisément des faux pas. Tu angoisses quand tu es avec ton père, tu manques plus rapidement d’air, tu paniques plus facilement.
-Ah.
Tu lâches sans réfléchir avant d’inspirer profondément. Ne répond pas aussi stupidement, Miyuki. Montre que tu as plus d’éloquence… Tu déglutis et glisse tes mains dans ton dos, rendues moites par l’effort que représente une simple discussion avec ton paternel dans les parages. Tu ne sais pas ce que c’est, d’être préparé dès sa naissance à un mariage. Tu l’aurais su si tu avais suivi le plan parfaitement ficelé de tes parents, si tu étais né fille. Mais même ça, tu n’as pas été capable de le réussir. Abruti.
-O-Oui, évidemment. C’est votre rôle et vous le réussissez à la perfection.
Tu te flagelles intérieurement, il n’y a pas plus vide comme réponse, idiot. Après tout ce temps, tu n’as toujours pas appris à être parfaitement calme en présence de ton père. Que va-t-il te faire, hein ? Tu fermes les yeux un instant, te souvenant des quelques fois où il t’as puni pour t’être montré – à ses yeux -, insolent. Il n’avait pas forcément à en venir aux mains pour te faire peur, sa simple présence t’as toujours terrifié de telle sorte que même à 5 ans, tu faisais toujours en sorte de ne pas avoir à être seul avec lui. Quant à ta mère… Comment peut-on craindre quelqu’un qui vous voit comme un fantôme ? C’est son regard à elle, que tu as toujours recherché.
Tu lèves les yeux vers Takamori, ses derniers mots te piquant à vif. Cela ne t’ébranle pas mais tu sens une certaine menace dans sa voix. Bien sûr, tu n’oublies pas qu’avant de plaire à ton père, c’est à Takamori que tu dois plaire. Pourtant… Oserais-tu dire que tu le crains moins que tu ne crains celui qui t’as donné la vie ? Evidemment. Tu sais simplement qu’il y a encore quelques années, tu aurais souhaité que ce soit Takamori, ton père. Maintenant, la donne a changé, tu méprises ton chef de famille, tu le hais, tu es blessé que la seule fois où il te regarde, c’est pour te prévenir de ne pas déshonorer ton nom. Tu sais pertinemment qu’il ne dit pas de telles choses à ses favoris, à Naomi. Aujourd’hui, c’est davantage à Akihiro que tu veux faire honneur.
-Oui, j’ai de bons résultats, j’aime chacune des matières que nous étudions à Mahoutokoro, bien que j’ai mes préférences évidemment.
Tu prends une nouvelle inspiration.
-Et déshonorer notre famille, serait pour moi, plus horrible encore que la mort.
Tu parviens à garder ton regard dans celui de Takamori, te retenant d’encore une fois jeter un coup d’œil à ton père.
-Désormais, j’ai hâte de terminer l’école pour reprendre la F&F, et travailler aux côtés de mon père, et honorer davantage les Fujiwara.
Tu inclines légèrement la tête, priant pour que ce mariage se termine vite et que tu puisses enfin te cacher dans l’ombre à nouveau.
-C’est à vous que je ferai honneur.
Grimy-Ah.
Tu lâches sans réfléchir avant d’inspirer profondément. Ne répond pas aussi stupidement, Miyuki. Montre que tu as plus d’éloquence… Tu déglutis et glisse tes mains dans ton dos, rendues moites par l’effort que représente une simple discussion avec ton paternel dans les parages. Tu ne sais pas ce que c’est, d’être préparé dès sa naissance à un mariage. Tu l’aurais su si tu avais suivi le plan parfaitement ficelé de tes parents, si tu étais né fille. Mais même ça, tu n’as pas été capable de le réussir. Abruti.
-O-Oui, évidemment. C’est votre rôle et vous le réussissez à la perfection.
Tu te flagelles intérieurement, il n’y a pas plus vide comme réponse, idiot. Après tout ce temps, tu n’as toujours pas appris à être parfaitement calme en présence de ton père. Que va-t-il te faire, hein ? Tu fermes les yeux un instant, te souvenant des quelques fois où il t’as puni pour t’être montré – à ses yeux -, insolent. Il n’avait pas forcément à en venir aux mains pour te faire peur, sa simple présence t’as toujours terrifié de telle sorte que même à 5 ans, tu faisais toujours en sorte de ne pas avoir à être seul avec lui. Quant à ta mère… Comment peut-on craindre quelqu’un qui vous voit comme un fantôme ? C’est son regard à elle, que tu as toujours recherché.
Tu lèves les yeux vers Takamori, ses derniers mots te piquant à vif. Cela ne t’ébranle pas mais tu sens une certaine menace dans sa voix. Bien sûr, tu n’oublies pas qu’avant de plaire à ton père, c’est à Takamori que tu dois plaire. Pourtant… Oserais-tu dire que tu le crains moins que tu ne crains celui qui t’as donné la vie ? Evidemment. Tu sais simplement qu’il y a encore quelques années, tu aurais souhaité que ce soit Takamori, ton père. Maintenant, la donne a changé, tu méprises ton chef de famille, tu le hais, tu es blessé que la seule fois où il te regarde, c’est pour te prévenir de ne pas déshonorer ton nom. Tu sais pertinemment qu’il ne dit pas de telles choses à ses favoris, à Naomi. Aujourd’hui, c’est davantage à Akihiro que tu veux faire honneur.
-Oui, j’ai de bons résultats, j’aime chacune des matières que nous étudions à Mahoutokoro, bien que j’ai mes préférences évidemment.
Tu prends une nouvelle inspiration.
-Et déshonorer notre famille, serait pour moi, plus horrible encore que la mort.
Tu parviens à garder ton regard dans celui de Takamori, te retenant d’encore une fois jeter un coup d’œil à ton père.
-Désormais, j’ai hâte de terminer l’école pour reprendre la F&F, et travailler aux côtés de mon père, et honorer davantage les Fujiwara.
Tu inclines légèrement la tête, priant pour que ce mariage se termine vite et que tu puisses enfin te cacher dans l’ombre à nouveau.
-C’est à vous que je ferai honneur.
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