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La honte qui accable [ft. Hanru]
Miyuki Fujiwara
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Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
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Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara

La honte qui accable

Depuis cette après-midi où tu t’es fait humilier par Hanru Awataguchi et que tu as baissé les armes, tu ressens une horrible honte qui ne cesse de te dévorer les entrailles. Tu as cette journée en travers de la gorge et tu ne parviens plus vraiment à te regarder dans le miroir sans être embarrassé. Tu es heureux que personne n’a été témoin de cette situation dans la forêt, mais chaque jour qui passent, tu crains que Hanru ne révèle ce qu’il s’est produit à ses amis, et qu’un effet boule de neige soi mis à l’œuvre. Tu appréhende cette douloureuse réalité à chaque instant et ne pas savoir te détruit à petit feu.

Pourtant, ce n’est pas pour autant que tu cherches à en avoir le cœur net. Tu ne connais pas cet Hanru, et il a beau t’avoir laissé tranquille au moment-même où tu as capitulé, et t’avoir aidé à te relever, la pilule ne passe pas. Immédiatement, tu as pris la fuite sans même lui accorder un regard, et tu refuses d’avoir la moindre occasion pour le recroiser. Dès lors, tu t’es mis à l’éviter, à faire en sorte de ne plus le croiser, et devenant extrêmement vigilant, prenant garde à entrer dans le dojo lorsqu’il n’est pas là. Tu es encore plus épuisé car tu es encore plus alerte, tu es entré dans un cercle vicieux.

Actuellement, tu te trouves dans le dojo, en train de t’entraîner avec ton bokken, tu es concentré et tu as un petit peu perdu de ta vigilance. Tu ne penses qu’à tes mouvements, les yeux rivés sur ton bokken. Tu ne prête tout d’abord pas attention à la porte du dojo qui coulisse, mais t’arrête lorsque tu entends les pas. Tu redresse le visage et ton regard tombe sur la silhouette d’Hanru et tu te crispe. Il te salut comme si de rien était et tu serres les dents, les mains commençant à trembler légèrement.

Lorsqu’il pénètre dans le dojo et libère la porte derrière lui, tu t’exécutes. Tu ne lui réponds même pas et tu t’empresses de ranger tes affaires sans jeter aucun regard à Hanru, rassemblant tes biens. S’il te parle, tu l’ignore davantage et ne lui répond pas, ne lui offrant que ton dos en réponse, alors que tu te dirige déjà vers la porte pour prendre, une énième fois, la fuite.

Grimy
Hanru Awataguchi
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Hanru Awataguchi
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la honte qui accable

11.11.96

Rien n’est plus imprévisible que la mémoire des gens, des sentiments et l’effet que chaque souvenir produit sur l’ensemble d’un être. Les cours d’histoire avaient pour but de multiplier cet effort en partageant une certaine connaissance des évènements. Si le temps effaçait la vérité, les grandes lignes demeuraient toujours les mêmes, peu importe la façon dont elle était racontée. Il en était de même pour chaque chose jusqu’à l’éducation même d’un enfant, répétant les gestes appris de parents et devenant à leur tour esclave des fils invisibles parfois nécessaires.

Hanru était hanté par les fantômes au même sang que lui et qui avaient péri dans le silence absolu, incapable de réaction. Il avait développé cette capacité méprisante à oublier ses démons pour se concentrer sur l’essentiel. Opportuniste plus que stratège, il ne s’encombrait pas de pensées futiles. Savoir comment d’autres l’appréhendaient n’était guère plus intéressant que l’heure du souper. Si les intrigues fantasques de ses camarades l’indifféraient plus qu’elles ne le débectaient, il y avait une exception. Car dans son propre intérêt, il était en conflit avec un sang pur.

Depuis leur altercation, le Fujiwara avait cessé de l’importuner au point qu’il n’y ait plus signe de vie de lui. Au moins dans les parages de Hanru. Fort agaçant selon lui, particulièrement lorsqu'il avait déjà laissé entendre l’intention d'une discussion. Non en plus de ne pas l’obtenir, le kitsune avait cru bon de s’en tenir là, ruinant ainsi ses plans d’avenir sans tâche auprès des familles qui seraient plus tard à ses côtés et ceux de son clan. Être responsable d’une telle chose en laissant l’abcès gonfler le rendait malade. Cet imbécile aux cheveux courts et au regard plus noir que la garde de son katana allait apprendre les bonnes manières et l’Awataguchi allait devoir s’en charger en personne.

Sachant parfaitement où le trouver pour avoir à plusieurs reprises aperçu l’ombre de sa chevelure hirsute au travers du papier de la salle, il s’y rendit dans l’intention de le confronter à ce problème majeur : réputation et amitié entre les clans étaient les mots d’ordre, il n’y couperait pas. Sans surprise, lorsqu’il fit coulisser le panneau, il constata que le concerné était bel et bien là et cherchait à fuir sa présence comme un rat en face d’un chat. Le courage n’était définitivement pas la force des renards, mais il ne doutait pas de cette dernière au rappel du coup porté si mal placé. Le plus calme possible malgré l’ambiance devenue électrique par sa simple présence, il se dirigea vers l’adolescent, le coinçant entre la paroi de papier sur son côté et le mur derrière lui. Hanru posa une main sur le mur, l’autre non lui de son corps pour parer tout coup bas. « Bonsoir, je viens pour parler, rien d’autre et tu n’y échapperas pas » il lui devait plus que des explications étant donnée leur dernière rencontre et l’odeur de sournoiserie qu’avait répandu la disparition du kitsune aux yeux de l’aigle.

Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara

La honte qui accable

Tu penses pouvoir réussir à partir, après tout, tu as si bien réussi à éviter ton ennemi depuis toute cette semaine que tu penses qu’il ne va pas pouvoir te retenir. Tu penses aussi avoir été aussi rapide, l’avoir surpris pour qu’il ne se rende compte de rien. C’était mal connaître ton adversaire qui ne semble pas l’entendre de cette oreille. Sans que tu ne comprennes pourquoi, le brun est sur tes talents et te saisit par le bras, te plaquant contre le mur, la paroi en papier à ta gauche. Ton dos frappe le béton et tu fronces les sourcils, levant les yeux en direction de l’Awataguchi, surpris de son geste. Tu serres les dents, refusant de te faire de nouveau humilier, comme lorsque vous étiez dans la forêt.

Tu as capitulé, tu as avoué qu’il était le plus fort et pourtant… ça ne lui suffit pas ? Il veut encore plus te briser ? Il vient pour parler ? Toi, tu n’as pas envie de parler. A quoi est-ce que ça peut lui servir de discuter ? Qu’est-ce que cela apportera de plus ? Il l’évitait, ils ne se voyaient pas, ne se parlaient pas, tout était parfait pour eux. Il ne te forcera pas à parler, cette fois, il ne pourra rien faire. On ne t’as jamais rien imposé, et ce n’est pas aujourd’hui que cela commencera.

-Ne me donne pas d’ordres.

Tu rétorques, entre tes dents serrées. Sans un mot de plus, tu te penches, passant sous le bras tendu du bras. Immédiatement alors, tu frappes son bras pour l’abaisser, lui faisant perdre l’équilibre.

Tu observes avec délectation son front frapper le mur, et tu en profite pour t’échapper. Tu ne te retourne même pas, bifurquant dans le couloir et profitant du monde pour rendre ta poursuite difficile. Tu ne mets pas bien longtemps à courir, essayant de mettre le plus de distance entre toi et ce malade mental, qui déjà, te poursuit. Il est hors de question qu’il te rattrape, c’est une question de vie ou de mort. Et ce n’est pas aujourd’hui que tu as choisi la mort.

Grimy
Hanru Awataguchi
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Hanru Awataguchi
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Hanru Awataguchi
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la honte qui accable

11.11.96

Le clan est un temple rassurant où chaque pierre désigne un membre. Il en suffit d’un seul qui ne soit pas suffisamment fort pour supporter les suivants pour que l’édifice s’effondre et pour rien au monde Hanru ne voudrait être de ce genre-là par la faute d’un Fujiwara. Tant d’efforts pour bâtir un futur solide par les relations établies durant sa scolarité ? Il était héritier et n'en était pas digne, il en avait conscience. Pourtant on l’avait accepté au sein des Hogokage tel qu'il était et avait été élevé comme tous. Sa reconnaissance il la vouait à ceux dont l’indulgence lui avait permis de vivre jusqu’à ses dix-huit ans et sans doute au-delà. L’Awataguchi, de sang et d’esprit contemplait dans le regard onyx toute la dureté dont avait surement hérité son homologue sang pur et admis secrètement qu’il s’agissait d’une raison à sa provocation.

Comme il s’en était douté, de son aura meurtrière, le kitsune refusait d’entendre raison, allant jusqu’à croire qu’il s’agissait d’un jeu de pouvoir. Si derrière eux l’ombre de leurs ancêtres respectifs se toisaient, il ne s’agissait pour l’Awataguchi que de querelles adolescentes qui n’avaient pas lieu de rester en l’état. Sans même connaître le nom du plus jeune, il lui sommait d’entendre raison avec toute la douceur – inexistante lorsque déterminé il était – dont il était capable et sa requête se solda par sa main glissant le long du mur et son corps qui suivit le mouvement jusqu’à heurter ce dernier. Sa surprise fut de courte durée tant il avait soudainement envie de mettre à exécution tout l’enseignement de son père, faisant appel à toute sa raison pour l’en dissuader. Ça ne l’empêcha pas de courir à la suite de l’agaçant renard, poussant sans délicatesse la moindre personne sur son chemin. La foule sembla s’écarter sur son passage, lui donnant l’avantage.

Enfin à portée, sa main tire violemment sur le tissu autour du cou du fuyard et à eux deux ils s’engouffrent dans une salle de classe ouverte, vide par chance. Plaqué contre le mur de nouveau, Hanru voit rouge et pourtant il se force à desserrer les poings. « Ne me fais pas perdre mon temps, je veux discuter, rien de plus et j’y tiens assez pour me retenir de te tuer, ne me le fait pas regretter » bien, maintenant qu’il avait son attention, il se permit de jeter un rapide regard pour dénicher la baguette de son adversaire pour la lui dérober et la jeter en même temps que la sienne à bonne distance. Lui n’en avait pas besoin, formé pour être onmyoji, il privilégiera cependant la diplomatie à l’usage intempestif de toute querelle physique ou magique. « Commençons par le début. Hanru Awataguchi, onzième année. À ton tour » allait-il enfin pouvoir l’appeler de façon plus familière ?

Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara

La honte qui accable

Tu quittes le dojo d’un pas pressant, profitant du coup que tu as indirectement mis à Hanru pour prendre la poudre d’escampette. Immédiatement, tu te fraies un passage parmi le monde dans le couloir. Tu bouscules les gens qui ne semblent pas décidés à se pousser, visiblement, tu as moins de charisme qu’Hanru car lorsque tu regardes par-dessus ton épaule pour vérifier qu’il ne te suit pas, et lui, te poursuit avec une aisance déconcertante et surtout… C’est presque si tous les autres élèves lui faisaient une haie d’honneur ! Tu écarquilles les yeux, outré de voir que tu as bien moins de leadership.

Serrant les dents, tu accélères le pas, espérant le distancer davantage mais, ton poursuivant te rattrape. Il se saisit de ton poignet et t’attire avec aisance dans une salle de classe, heureusement vide. Plaqué contre le mur, tu lâches un grognement de douleur et lève les yeux en direction de l’Awataguchi. Tu serres les dents, l’écoutant en silence et tu détournes le regard, agacé qu’il ne veuille pas te laisser tranquille. Désarmé de ta baguette, ne voyant aucune échappatoire, tu es coincé et tu aimerais pouvoir le frapper dans les parties mais tu sais qu’il est indéniablement plus fort que toi. Tu ne t’es pas entrainé au combat, toi, mais au sabre.

-Pourquoi est-ce que tu ne veux pas me laisser tranquille, Awataguchi. Le monde, mon monde se portait bien mieux quand j’ignorais ton existence !

Tu détournes le regard, observant le mur derrière Hanru, rougissant de cette soudaine proximité qu’il semble constamment vouloir créer entre vous deux. Il ne faut pas oublier que tu ressens de l’attirance pour toi, chose qui a tendance à te rendre fou de colère. Tu refuses de ressentir de nouveau ce genre de sentiments. Tu soupires, il ne semble pas décidé à vouloir te laisser tranquille. Mais peut-être que s’il connaît ton nom, il acceptera de te lâcher la grappe ? La chose peut être tentée.

-Miyuki Fujiwara, dixième année.

Tu inspires, attendant quelques secondes mais, il ne bouge toujours pas. Tu grinces des dents et place tes mains sur son buste. Tu grommelles, tu aurais préféré ne pas avoir à le toucher, son buste… Et tu tentes de le repousser. Tu espères qu’il daignera bouger, et qu’il n’est pas ancré sur ses pieds, telle une statue de pierre.

-Arrête de me coller, tu me donnes envie de vomir.

Grimy
Hanru Awataguchi
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Hanru Awataguchi
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11.11.96

Finis les jeux, finis la patience, il venait à en manquer et ça n’avait rien d’un exploit en soi d’y parvenir. Mais il devait bien avouer que ce garçon arrivait à le faire en un temps record. Courir pour le rattraper parce qu’il refusait le dialogue, c’était inconcevable. Il se souvenait que le renard avait parlé d’honneur, qu’il en fasse preuve à son tour en l’affrontant dans une discussion tout ce qu’il y avait de plus banal au lieu de prendre ses jambes à son cou et d’éternellement l’esquiver. C’était de toute façon impossible. Pris finalement entre quatre yeux, il n’avait plus d’autre choix et détournait quand même le regard, mal à l’aise face à Hanru, dans son élément. On voyait clairement que son sérieux ne serait pas une nouvelle fois troublé par une diversion, quelle qu’elle soit.

Il se portait mieux sans lui ? Première nouvelle, comment pouvait-on détester quelqu’un qu’on ne connaissait pas ? Pour une personne qui accordait autant d’importance aux relations entre familles, c’était tout bonnement impossible. Par ailleurs, même ses ressentis il les gardait pour lui, judicieusement pour ne compromettre ni son avenir, ni celui d’un membre du clan. Il réparait une erreur dont il n’était pas responsable, mais qu’il avait dû commettre en se défendant. Revenir sans la victoire n’était permis que dans de très rares cas et si ça ne mettait pas en péril son statut ni son nom, ça pourrait avoir des conséquences à l’avenir. Autant l’éviter.

« Pourquoi ? On ne se connaissait pas, tu l’as dit. Alors pourquoi tu me détestes ? » encore ce regard qui le fuit. L’Awataguchi ressent la furieuse envie de lui saisir la mâchoire pour le forcer à regarder droit devant lui. Il cherche à être plus amical cependant et se présente, de sorte que le Fujiwara fasse de même.

« Miyuki Fujiwara » répète-t-il, acquiesçant enfin en l’inspectant d’un seul regard, comme s’il le voyait pour la première fois. C’était un peu le cas. Outre ses différences notables avec ses pairs, il restait un Fujiwara. Hanru sent les mains du plus jeune sur son torse et ne bouge pas pour autant. Aucune volonté de tenir tête ou de reculer ne se fait, il réplique simplement aux provocations.

« Je ne suis pas si proche. C’est quoi ton problème ? Franchement. » Demande-t-il. Il lui fallait une réponse claire et il ne sortirait pas de cette classe avant de l’avoir obtenu ou tout du moins que les tensions entre eux soient assez minimes pour être ignorées de tous. Peu importe s’il ne souhaitait pas qu’ils soient amis, même si Le yatagarasu était un minimum curieux, il n’était pas certain que ce soit une option possible, en tout cas pas pour l’instant. Le plus jeune avait l’air assez fier pour vouloir ravaler sa honte à la moindre occasion en se terrant dans un trou de lapin dès que l’occasion se présentait, nul doute qu’après leur conversation, il allait de nouveau raser les murs et se priver tout seul de vivre librement, puisque Hanru n’était pas du genre à courir après les gens et encore moins capter les signaux.

Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara

La honte qui accable

Tu serres les dents, refusant de donner la véritable raison de pourquoi tu le détestes. A quel moment est-ce que tu pourrais le révéler, en espérant qu’il n’y a pas de conséquences à cela ? C’est tout bonnement impossible. Tu restes persuadé que même s’il t’attire, c’est uniquement parce qu’il t’intrigue et qu’il représente peut-être ce que tu voudrais être ?

Plus calme et en osmose avec tes émotions ? Mais en tout cas, c’est impossible que ce soit parce que tu le trouves physiquement beau. De toute manière, tu ne t’avoueras jamais que tu es homosexuel, tout bonnement parce que ce n’est pas le cas. Tu te cherches seulement un peu, tout reviendra à la normale une fois que tu te seras trouvé une femme. Voilà, rien de plus simple. Et puis, l’autre raison qui peut te pousser à détester Hanru, c’est aussi parce qu’il refuse de te laisser tranquille et veut jouer les preux chevaliers en mettant fin au malaise qui règne entre vous deux. Mais toi, tu ne veux pas qu’il s’en charge, tu te portes mieux en le haïssant de tout ton être et en ignorant son existence.

-Je n’ai pas besoin de raison pour te détester. Mais si tu en veux une, actuellement, ce serait parce que tu es incapable de me laisser tranquille !

Tu grognes, levant ton regard enragé dans le sien. Mais soutenir son regard t’est un peu plus difficile que tu ne le pensais et lui, ne semble pas décidé à faiblir. Observer ses pupilles noires te donne une réaction que tu ne voulais pas avoir devant lui. Tu rougis furieusement et en le réalisant, tu détourne le visage en espérant stupidement qu’il ne s’en sera pas rendu compte.

-Mon problème, c’est toi et ta stupidité supérieure en tout point à tout le monde !

Tu es de plus en plus rouge quand tu te rends compte que tu touches son torse, et que tes mains ne semblent pas refuser ce contact. Tu sens le relief de ses muscles sous tes paumes et la chose augmente la température de ton corps. Immédiatement, tu abaisses les mains, et déglutit, le cœur battant.

-Cesse d’envahir mon espace personnel.

Maintenant, c’est son parfum que tu remarques, pourquoi est-ce que tu y penses à cet instant précis ?! Il est trop proche, beaucoup trop proche. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il soit à une telle proximité, et ce n’est pas bon, vraiment pas bon pour toi. Et c’est typiquement ce que tu cherchais à éviter. Tu ne peux plus rester aussi proche de lui. Soudainement, ton cœur s’emballe davantage, et tu as l’impression que tes joues brûlent. Là, si Hanru ne s’en est pas rendu compte, c’est qu’il est attardé, et/ou aveugle, ce qui t’arrangerait.

Tu prends de nouveau la fuite. Aussi rapide que la lumière, tu passes sous son bras toujours appuyé sur le mur et tu mets une immense distance entre vous deux. Tu ne cherches pas à quitter la pièce parce que tu sais qu’il te rattrapera avant même que tu ne parviennes à sortir. Alors, tu te contentes de te poster à l’extrémité opposée de la classe et tu tournes le dos à l’Awataguchi. Tu te forces à prendre plusieurs inspirations pour ramener le calme dans ton corps et ton esprit. Tu espères que tes joues auront repris une couleur normale lorsque tu te retournes, braquant ton regard en direction d’Hanru.

-C’est bon… Je suis désolé de t’avoir fui.

Tu cherches à jouer les hypocrites pour qu’il accepte enfin de te laisser tranquille à tout jamais.

-De quoi est-ce que tu veux discuter, je n’ai vraiment rien à te dire. Et si tu as peur que l’on remarque notre rivalité, ne t’en fait pas pour ça, je ne dirais rien.

Tu inspires et serre le poing dans ton dos.

-Je ne dis jamais rien.

Tu marmonnes pour toi. Tu roules des yeux, continuant de garder cette distance ridicule entre vous deux, si tu pouvais ajouter dix mètres, tu le ferais. Tu ne laisseras pas ton corps craquer de nouveau, avec Ange, c’était la première et la dernière fois. Sois un homme, Miyuki.

-Si tu préfères que je joue les hypocrites avec toi, pour te rassurer, très bien. Mais je refuse que tu t’approches encore. Je ne supporte pas la proximité avec mes congénères, en particulier les hommes.

Qu’est-ce que tu espères ? Que tu feras davantage croire que ça te rend encore plus hétéro ? Tu es pitoyable.

Grimy


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Hanru Awataguchi
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11.11.96

Il l’énervait très sincèrement à fuir de cette façon, à le forcer à courir. C’était un petit jeu exaltant pour être différent de ses relations les plus calmes comme les plus agitées. Qu’est-ce qu’il lui voulait après tout ? Et plus il ouvrait la bouche, plus c’était pour gaspiller encore et encore sa salive. Pourquoi gaspillait-il son temps et le sien par la même occasion ? Il le lui avait dit qu’il n’aimait pas ça. Peu importe les mots, les sommations, Hanru restait là et sans forcer maintenait la distance qui les séparait. Il ne voulait pas le regarder dans les yeux, pourtant lorsqu’il le fit, les couleurs qui s’emparaient du kitsune s’accordaient parfaitement à la couleur de sa maison. Hanru arqua un sourcil, le laissant dériver en observant le dos, remontant sur ses cheveux ébène et les oreilles dont un bout dépassait de la crinière, redevenant peu à peu aussi opalin que lui. C’était donc ça ? L’Awataguchi s’était apprêté à barrer la route dans un réflexe, placé au niveau de la seule issue, il dévisageait le plus jeune qui avait repris ses moyens sans pour autant se rendre aimable. Bien, au moins il ne cherchait pas à lui offrir un visage différent et à prétendre être son meilleur ami quand deux minutes plus tôt ils entraient en trombe l’un à la poursuite de l’autre.

Discuter ? Était-ce ce qu’il voulait ? À l’origine peut-être, maintenant les pièces s’assemblaient et le tableau lui semblait plus clair, torturé par son affiliation à l’un des noms les plus puissants du monde magique et à son besoin d’être. Hanru pouvait comprendre dans une certaine mesure les codes de conduites qu’on imposait aux sangs purs et s’il ne se sentait pas menacé, il n’en savait rien pour les autres familles. Pour autant, il restait l’un des leurs et le yatagarasu qui avait entretemps croisé ses bras s’était approché plus rapidement dans le but de le faire reculer. Il n’avait aucune ambition à tourmenter davantage le renardeau. Mais il lui donnait une leçon pour avoir usé ses nerfs pour si peu.

« La proximité avec les hommes hein ? » il acquiesce, plus pour lui-même que pour son homologue et plante une fois de plus son regard bleuté vers lui. « Tu m’as provoqué parce que je te plais ? » ce n’était ni l’amusement, ni la colère qui le rendait si calme. Il était ennuyé soudainement, bien que le carmin n’était pas loin derrière. « Ne cherche même pas à démentir. Toute cette histoire pour ça ? » Quand il n’y a plus nulle part où aller, Hanru s’arrête et fait claquer sa langue contre son palais. « Tu peux dire merci au contrôle absolument merdique de tes émotions pour avoir parlé à ta place » et c’était plus sérieux qu’ironique, puisque dans l’esprit de l’aîné, ça n’avait aucune importance qu’il lui plaise ou non, qu’il préfère les hommes ou non. « Je sais pas ce que ça fait » ressentir quelque chose de fort pour quelqu’un, bien sûr qu’il le savait, mais dans ce sens, il ne pouvait décemment pas comprendre. Pourtant, il désapprouvait complètement. « Mais t’en prendre à moi pour ça ? Juste ça ? » était-ce douloureux à entendre ? Car lui n’en savait strictement rien et se souciait peu des états d’âme d’autrui. Clairement, ce qui lui importait ce n’était pas de comprendre. « Si tu as peur d’aimer, peu importe qui, tu n’es pas un homme. Alors, assume au moins pour en être un, c’est tout ce que j’ai à te dire »

Il s’éloigne, lui laissant un peu plus d’air et le dévissage toujours, attendant une réaction en conséquence peu importe laquelle, il lui donnerait l’exemple en ne fuyant pas ce dont il était apparemment responsable. « Une dernière chose, je ne suis pas du genre bavard. Une chance pour toi, je n’ai donc aucun intérêt à parler de ce qui se passe ici et maintenant » alors crie, pleure, mets-toi en colère, qu’importe, tu as quartier libre pour laisser tes émotions te trahir une fois de plus.

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Tu mets de la distance entre Hanru et toi, tu refuses d’avoir de nouveau cette proximité qu’il t’a forcé à avoir parce que tu ne veux pas craquer… Tu ne veux pas te trahir, faire comprendre ce que tu es réellement. Ce mensonge que tu enfouis au plus profond de toi-même, que tu ignores aussi, cette attitude que tu adoptes, croyant que tu es bien mieux ainsi alors que tu te trompes sur toute la ligne.
Ah, si tu savais à quel point tu te trompes… Mais tu es trop jeune, trop faible et brisé pour le savoir.

Alors, tu recules, tu t’éloignes du Yagatarasu parce que tu crains bien plus tes réactions que tu ne le crains. Tu es terrifié à l’idée qu’il le découvre, qu’on le découvre, tu ne veux pas que cela se produise parce que tu sais que n’importe qui se dépêcherait d’aller le crier sur tous les toits. Faire tomber un Fujiwara parmi tous les Fujiwara, quelle joie, non ? La fuite, tu la connais si bien, tu vis avec elle depuis tant d’années, tu as été élevé avec elle, après tout… la lâcheté s’incarne dans le regard de tes deux parents. Alors, tu forces la distance, et tu jettes un regard à la porte, te demandant si tu es capable de l’atteindre plus vite que l’Awataguchi.

Tu y penses tellement que tu n’entends d’abord pas les paroles de ton homonyme. Pourtant, tu devrais écouter… Déjà, tu tournes la tête en sa direction, tes iris sombres croisant les siens et tu te forces à soutenir son regard. Visiblement, te voir fuir n’est pas à son goût. Et en fait, tu aurais aimé ne pas l’écouter, tu aurais aimé pouvoir saisir ta baguette et prendre la fuite, tu aurais aimé être sûr d’être le premier à la porte et être en mesure de disparaître. Tu aurais voulu être sourd, tu aurais voulu mourir. Hanru fait mouche, pas complètement. Mais, oh oui, il fait mouche sur le plus important. Il te plaît, plus que tu ne voudrais l’avouer, plus que tu ne voudrais l’accepter.

Il t’attire terriblement, alors même que tu t’étais juré de ne plus jamais ressentir ce que tu as ressentis pour Ange, alors que tu t’évertuais à te dire dans le miroir que tu n’es pas un monstre, que tu es un hétéro, un vrai. Pitoyable phrase lancée sans conviction parce que tu sais que la seule fille avec laquelle tu as couché, ne te faisait rien ressentir et qu’il te fallait penser au Ueda pour parvenir à garder ton honneur. Les paroles d’Hanru agissent comme une main qui te plongerait brusquement sous l’eau et t’empêcherait de regagner la surface. Soudainement, tu suffoques et tu sens ton rythme cardiaque s’accélérer. Pourtant, tu n’en montre rien. Tu n’as pas encore le souffle court et tu sais que toutes ces années à jouer la comédie n’ont pas été vaines. Tu as beau avoir les joues rouges et les yeux humides, tu réussi à ne laisser aucune larme rouler sur ta peau rosée. Tu continues de le laisser parler.

Tu ne peux faire que ça de toute manière parce que tu te sais bien trop faible pour parvenir à le faire taire par la seule force de ton regard, ou de tes poings… Alors, tu le laisses te rabaisser, te mépriser, te frapper alors que tu es à terre. C’est lâche ça, Miyuki, mais tu le sais ça, non ? Qui d’autre qu’un lâche peut reconnaître la lâcheté ? Pourtant, tu ne dis rien parce que tu sais que tu le mérites, toi le couard qui préfère éviter plutôt que d’affronter. Alors, tu le laisses t’attaquer, te faire mal, arracher morceaux par morceaux la carapace que tu as construite si difficilement alors même que tu n’étais encore qu’un nourrisson. Le voilà qui détruit tant d’années de travail. Ah ! Ce n’est pas lui qui va devoir travailler ardemment pour recoller chaque morceau. Petit Hanru égoïste…

Donc, il parle, il débite des vérités que toi-même n’avoue pas. Il te plaît, toute cette histoire pour ça, ne dément pas. Depuis lors, il s’est assez avancé pour te faire reculer, alors même que tu lui as demandé, - ou plutôt supplié – de ne plus t’approcher. Il grignote, il dévore un peu plus de ton espace personnel à chaque fois, il rend ton air chaque fois un peu moins respirable, un peu plus toxique. Oh oui, tu peux dire merci au contrôle absolument merdique de tes émotions pour avoir parlé à ta place, c’est une certitude. Parce que tu as merdé Miyuki, tant merdé que ça ne t’étonne plus. Tu es devenu habitué à l’échec. Tu entends le ton ironique qu’il arbore, tu te sens piqué à vif et ce coup-là, il est douloureux, mais il y a encore de la marge, hélas. Le poing se serre, tu le serres beaucoup ces derniers temps et tu fixes le mur à ta gauche.

Tu as depuis longtemps détourné les yeux parce que tu es incapable de trouver le courage de confronter ses pupilles noires. Tu as bien compris qu’il se fichait pas mal de tes ressentis, voire-même qu’il méprise ton attitude ridicule de gamin. Oh et la honte t’accable, ça, pour t’accabler, elle t’accable. Ton cœur est serré, comme si un géant s’apprêtait à le broyer sous ses paumes et là, tu commences à t’essouffler. Tu respires plus rapidement, plus bruyamment, et tu as l’impression que l’espace se réduit, comme si bientôt, tu allais manquer d’air.

Il a compris.

Oui.

Il sait.

Oui !

Il l’a découvert.

O U I !

Ta gorge se noue et soudain, les barrières lâchent, tout bonnement. Ah Miyuki, le grand Miyuki Fujiwara qui regarde le monde avec toute l’arrogance dont il est capable à 16 ans. Ah, celui qui déteste Takamori pour le déshonneur qu’il a apporté au clan, qui se promet de mettre fin à ses jours, qui OSE mépriser son chef de famille et qui a l’audace de vouloir épouser Suiren, fond en larmes.

Le petit, tout petit Miyuki pleure, sous les yeux de quelqu’un d’autre, incapable de retenir le torrent qui vient se déverser sur ses joues.
Voilà, tes barrières sont tombées, une à une, en mille morceaux et il ne te reste que tes yeux pour pleurer, et la honte comme ressentit. Aujourd’hui, Hanru Awataguchi a compris le mal qui te ronge depuis tant d’années, la raison qui fait que tu ne seras jamais un bon Fujiwara, qui fera que tu déshonoreras toujours ta famille. Il a compris ce que tu ne comprends toujours pas : tu aimes les hommes, tu es attiré par ton homologue. Et là, tu es seul devant ce fait accompli. Démuni, tu le laisses t’attaquer sans savoir comment arrêter ces larmes que personne, pas même tes parents, ont vus. Qu’est-ce que tu peux bien faire contre ça, hein ? Et le voilà qui continue de t’assaillir de son incompréhension, de ses piques, de son mépris.

Ah, Miyuki, tu n’es pas un homme vu que tu n’es pas capable d’assumer les sentiments que tu peux ressentir à son égard, qu’il soit homme, ou femme… tu entends ? Tu n’es pas un homme. C’est ironique, terriblement ironique parce que cette phrase aurait presque pu te faire plaisir. Toi qui aurais voulu être une femme pour avoir l’amour de tes parents. Voilà que quelqu’un, en l’occurrence ton pire ennemi – comment pourrait-il en être autrement ? – qui t’offre la joie de te dire : tu n’es pas un homme ! Tu pourrais presque ricaner si tu ne t’étouffais pas dans tes propres sanglots.

C’est trop, beaucoup trop, tu ne peux plus le supporter. Alors, comme d’habitude depuis si longtemps, tu prends la fuite. Tu parviens à te soustraire à son imposante stature et te rue sur ta baguette. Durant une seconde, tu es tenté de lui faire un Oblivieto, pour qu’il en oublie jusqu’à ton existence, mais tu te souviens que tu ne sais pas en faire… alors, tu te diriges vers la porte par impulsivité. Tu ne penses qu’à une chose, disparaître à tout jamais, et tu ne songes même pas à l’état dans lequel tu apparaitras sous le regard de tes camarades. C’est Hanru qui y pense pour toi et qui verrouille magiquement la porte. Tu te crispes, secouant la poignée, alors qu’il continue à te parler, t’autorisant à pleurer, à hurler, à te mettre en colère. Tes épaules retombent, ta baguette au bout des doigts et le cœur au bord des lèvres.

-Pourquoi est-ce que tu ne me laisses pas tranquille ?

Tu murmures de ta voix rauque. Il n’entend rien, évidemment et tu es obligé de parler plus fort, plus distinctement.

-Si tu as compris, toi qui vient aussi d’une famille de sang-purs qui est soumis aux mêmes règles que moi, pourquoi tu ne me laisses pas tranquille ?

Tu finis par te retourner, affrontant enfin le regard d’Hanru.

-… Ah, tu ne diras rien, tu te tairas, tu emporteras ce secret dans ta tombe… Toi, le grand Hanru Awataguchi a qui tout réussi et qui est adoré de sa famille, ça ne sera pas difficile de garder ça pour toi, hein ? C’est sûr…

Les doigts autour de ta baguette tremblent. Le calme ne revient pas en toi. Une chaise en face de toi que tu pourrais briser contre le mur, de colère, mais tu te retiens… Tu retiens encore tes émotions dévastatrices qui te détruisent de l’intérieur.

-Non, de toute évidence, tu ne sais pas ce que ça fait.

Les excuses pendent sur tes lèvres, tu voudrais lui demander pardon, le supplier de ne rien dire… Après tout, tu n’es plus à ça près, le ridicule t’a déjà anéanti, tu es déjà la honte des Fujiwara, Miyuki.


-Juste pour ça…

Tu souffles, répétant ses mots… Comme si c’était facile, comme si c’était simple de marcher la tête haute tout en assumant la monstruosité de sa maladie. Quel soutien as-tu pour être aussi fort ? Pas l’amour de tes parents, en tout cas.

-Ne parle pas de choses que tu ne comprends pas, connard.

L’insulte est sortie toute seule, la baguette est tombée, tu n’es plus en mesure de la tenir tant ta main est prise de tremblements.

-Parce que oui, tu ne sais pas, alors ferme-la ! Laisse-moi t’ignorer, si tu as compris ! Laisse-moi me cacher et fuir, si tu es si intelligent pour l’avoir découvert ! Bravo, tu es le premier ! Tu veux que je te décore ?! Si tu as compris, tais-toi, et laisse-moi partir ! Laisse-moi vivre seul, et ne pas assumer ! Qu’est-ce que tu sais, toi, de qui est un homme ou non ? Est-ce que tu sais seulement ce que font les Fujiwara à ceux qui sont homosexuels ? Est-ce que tu le sais seulement ? Non, toi tu dois avoir une belle famille, aimante et qui te soutient !

Là, c’est tout le corps qui tremble. Ce que tu aimerais t’acharner sur cette chaise, ou alors, sur Hanru ? Mais tu te retiens, encore, au risque de faire éclater ton cœur et tes nerfs.

-Peur d’aimer… Oui, c’est ça… Tu ignores combien déshonorer son clan coûte cher, crois-moi, je le sais…

Tu inspires à plusieurs reprises, il te faut de longues minutes pour parvenir à te calmer, et puis, tu penses à la situation, ce qu’il va se passer si tu sors. Tu ne peux pas avoir confiance en lui, comment le pourrais-tu ? Il va tout dire, il va tout raconter… C’est du pain béni pour lui, un Fujiwara gay, c’est la fierté de tous ses paires qu’il obtiendra en annonçant ça. Et le déshonneur pour tous les Fujiwara. Tu ne peux pas le permettre… Alors, tu saisis ta baguette et t’avance, la levant en sa direction.

-Un serment inviolable.

Tu répètes.

-Je veux faire un serment inviolable pour être sûr que tu te tairas.

Il refuse, évidemment, il refuse et ce non catégorique avec cet air hautain – que tu prends pour un air hautain -, te fait sortir de tes gongs. Bravo Hanru Awataguchi, tu es le seul et l’unique à avoir vu Miyuki Fujiwara fondre en larmes, et se perdre dans sa colère sourde. Plus rien n’a d’importance. L’honneur n’existe plus, la droiture est perdue, seule persiste la terreur à l’état pure, celle que tes parents t’ont instauré dès ta naissance. Tu te jettes sur lui et tu le percutes d’une manière si brutale que tu en es toi-même surpris. Tu arrives à le faire chuter, c’est dingue à quel point les émotions primales peuvent donner de la force, quand on les laisse exploser. Tu n’es plus un Fujiwara, tu n’es plus un sorcier, la baguette a roulée plus loin, tu es juste un adolescent de 16 ans perdu, terrifié, qui ne sait plus quoi faire. Et tu frappes. Ton poing touche son visage. Tu craques sans penser aux terribles conséquences qui te tomberont dessus.

Tu aurais aimé que Akihiro soit là.
Tu pries fort pour qu’il apparaisse, et parvienne à effacer tout ça.

Grimy


couleur : rage.
Hanru Awataguchi
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Orochi
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Hanru Awataguchi
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Hanru Awataguchi
hanru

la honte qui accable

11.11.96

Pourquoi est-ce qu’il n’écoutait plus soudainement, après avoir craché son venin, le Fujiwara s’était tu et zieutait sans honte la porte qu’il rêvait surement d’atteindre. Hanru ne le laisserait pas faire, refusant une nouvelle fuite. S’il paraissait comme acharné sur l’étudiant à présent, il ne démentirait pas. On pouvait coller des étiquettes si facilement qu’il devait y en avoir accroché à la veste de son uniforme dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Et lorsqu’il les découvre, sans sourciller, il les époussette d’une main. Pourquoi serait-ce différent cette fois-ci ? Il pouvait être aisément pris pour le bourreau d’un autre sang pur, quand bien même il suffirait de lui poser la question pour comprendre que ce n’était pas le cas et que les quelques comptes à régler avec le kitsune se passaient mal seulement pour ce grand besoin de mélodrames dont a besoin cette illustre famille. Des divas, vraisemblablement quand ils le voulaient. Quand il ne fuyait pas, il l’attaquait par surprises, était-ce là son mode opératoire ?

L’Awataguchi parle avec pour toute motivation de lui faire comprendre que c’était stupide d’être autant à fleur de peau pour si peu. Il avait gaspillé leur temps à tous les deux. Une horreur à laquelle il ne peut remédier et être enfermé ici le rendrait presque malade à devoir user encore et toujours de sa salive. Le manque de patience se fait d’autant plus ressentir qu’il ne s’exprime pas aussi clairement qu’il l’aurait souhaité sans doute où alors, le renard s’était-il senti menacé par des mots qu’il ne voulait accepter ? Hanru était loin de s’imaginer dans la tête de son homologue, déjà fatigué de devoir se justifier. Le rouge aux joues et le regard fuyant de nouveau, les yeux s’inondent et les larmes ne roulent pas. Mais elles menacent de le faire à mesure qu’il s’approche et qu’il pousse le plus jeune dans ses derniers retranchements.

Même si lui ne savait pas ce qu’on ressentait à aimer quelqu’un, tout juste attiré par quelques personnes, non pas pour leurs apparences, mais pour ce qu’elles provoquent chez lui, il n’était pas en mesure de se sentir proche des paroles du Fujiwara. Alors les mains se serrent quand il parle d’émotions, parce que lui ne se force pas à les cacher, il en a très peu l’utilité depuis tout jeune. Si son impulsivité transparait, c’est qu’elle lui est nécessaire, si ses mots tranchent autant que la lame de son sabre pourrait le faire s’il avait eu le droit de l’emporter à Mahoutokoro, c’est qu’il exècre les détours et être confronté à son exact opposé le rend aussi curieux qu’il en est effrayé. Sans même le savoir, cette sensibilité qu’il ne possède pas l’attire et le révolte, car lui ne ressent la force de ses émotions que dans les pires instants quand tous sont amenés à vivre en couleurs, lui ne le fait qu’au travers de nuances.

Il ne l’aimait pas, incapable de lui retourner des sentiments qu’il ne possédait pas à son égard et il se demandait si le garçon pleurait pour cette raison ou parce qu’il visait juste. Il lui avait pourtant fait comprendre que ce n’était pas la peine de le cacher et que ça n’avait à ses yeux d’importance que pour le fait qu’il avait perdu du temps à le lui avouer. L’avait-il complètement rejeté ? Non, sans quoi il ne se tiendrait pas là. À défaut de ressentir la même chose, au moins, il ne lui tournait pas le dos, même si ça n’était pas de son fait. Culpabilité ? Plutôt l’honneur. Il ne comprenait pas pourquoi l’autre sanglotait, comme à bout. Sa vie dépendait-elle de ses sentiments ? Peut-être ne devait-il pas les montrer, bien, c’était raté et il ne comprendrait pas plus une telle mesure. Était-ce si différent d’être Fujiwara plutôt qu’Awataguchi ?

Nulle réflexion autorisée, son corps réagit presque plus rapidement que sa pensée et il verrouille la porte de sa baguette en voyant le renard avide de furtivité qui échoue lamentablement à se faire plus petit qu’il ne l’est déjà. L’ombre de l’aigle se dresse à nouveau dans l’inconfort de cette fuite. Était-il si intimidant pour qu’on ne veuille pas d’un simple dialogue et que les mots fassent encore pleurer ? Il grince presque des dents en écoutant les mots sortir péniblement. Il allait répliquer avant qu’un éloge ne soit fait ironisant sur son statut. Était-ce vraiment ce qu’il pensait ? Les sangs purs doivent honorer leurs dieux et leurs familles, ce n’était un secret pour personne. Cependant, sur les épaules de chacun d’eux pesaient des responsabilités, celles mêmes qui accablaient peut-être le jeune homme en face de lui et le rendaient pour une fois muet. Non, il ne savait pas ce qu’on faisait aux Fujiwara, peut-être devait-il le demander si tenté que son père le sache, c’était une option. Pour lui, il y avait des injustices, mais seulement dans cette dimension humaine auxquelles ils faisaient face. La réincarnation était cette solution à laquelle croyait fortement le yatagarasu, mais ça n’était peut-être pas le cas du Fujiwara. Ceux qui cherchaient à nuire d’une façon ou d’une autre il connaissait leur sort mieux que personne et sans pouvoir en dire mot, il serre les poings à son tour. En quoi aimer devait-il être un crime si tenté qu’ils étaient adolescents ? Était-il fiancé pour prétendre n’avoir plus cette liberté de flirter avec qui bon lui semblait ? Crispé, l’Awataguchi retient sa haine de devoir lui faire fermer sa bouche une fois de plus, mais voilà qu’il fallait se retenir. Et quand le pacte est proposé, Hanru lui rit presque au nez en secouant sa tête. « Non » tout simplement. Il réfléchissait à d’autres alternatives, mais fut surpris par la proximité qu’il avait délaissée pour lui permettre de respirer. Se retrouvant à terre, l’ainé encaisse un premier coup et râle en voyant le second arriver. Il le défait immédiatement, inversant les rôles en le dévisageant de toute sa hauteur. « Tu m’as cherché encore » et il aurait voulu lui dire qu’il l’avait mal compris, mais dans son état le comprendrait-il ? C’était un imbécile, rien de plus.

Si les actes valaient plus que ses mots, il se pencha sur lui pour dérober un baiser, sans amour, sans le moindre sentiment autre que cette empathie qu’il pouvait léguer. Enfin, il la fermait. C’était au moins ça de gagner quand il se redressa. « Maintenant tu as quelque chose sur moi aussi, une raison pour se la fermer tous les deux » parce que ça ne voulait strictement rien dire. Il lui révélait avoir possiblement des relations ou en tout cas ne pas être gêné par les hommes et lui montrait l’exemple. Mais le prendrait-il comme ça ? Tant de questions qui l’agaçaient…

Miyuki Fujiwara
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Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
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Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara

La honte qui accable

Tu sens les jointures de ton poing écraser le si beau visage d’Hanru Awataguchi. Le contact avec sa peau te surprend, tu ne t’attendais pas à pouvoir le toucher… Tu pensais qu’il allait l’éviter, après tout, il est plus fort que toi, il t’en a donné la preuve lors de votre premier affrontement et un peu plus tôt. Mais là, tu parviens à le frapper, et c’est presque une délivrance pour toi. Déjà parce qu’il t’a poussé à bout, mais surtout parce que c’est la toute première fois que tu laisses échapper tes émotions depuis si longtemps contenues.

Tu aurais frappé une nouvelle fois si Hanru n’avait pas saisit ton poignet. Il met rapidement fin à ta colère en t’écrasant au sol, te surplombant de tout son poing. Haletant, tu n’en démords pas et tu contractes tous les muscles de ton corps, tentant de te débattre pour vainement prendre le dessus. Pourtant, Hanru ne bouge pas, il n’a pas besoin de beaucoup d’efforts pour te maîtriser mais cela ne calme pas ta colère, elle augmente même en intensité.

Mais c’est un moment fugace qui se produit et te vole ta rage en un instant. Les lèvres du Yagatarasu te coupent dans ton élan et se déposent sur les tiennes. La chose est rapide, et sans émotions, tu le sens et la chose ne te fait pas mal. En fait, le geste de ton homologue t’arrache toutes tes émotions, tu as soudainement l’impression d’être libéré de tout le poids qui nouait ton cœur et t’empêchait de respirer. En fait, il ne reste plus que le calme et la surprise. Tu l’observes d’en-dessous, le souffle toujours court mais la colère absente.

Tu ne savais pas qu’un simple baiser pouvait autant calmer tes nerfs. Tu as quelque chose sur lui, et tu as beau être souvent aveuglé par tes propres pensées, tu sais ce que cela signifie. S’il t’embrasse, c’est qu’il ne renâcle pas à la chose. C’est la pensée qui traverse ton esprit alors que tu observes son regard sombre, tandis que tu sens l’apaisement te parcourir. Avec son geste, tu as une arme contre lui, au même titre qu’il en a une contre toi. Vous êtes quittes.

- … Sérieusement …

Tu souffles, l’intonation de ta voix dénoué de toute ironie. Tu es juste choqué et tu as l’impression que le temps c’est un peu arrêté. Tu ne pensais pas que la personne pour lequel tu ressens des sentiments amoureux t’arracherait autant de sentiments forts, d’émotions dévastatrices que tu retiens constamment depuis trop longtemps. Tu ne sais pas quoi lui dire, tu te sens juste mieux et brusquement, tu as juste envie de retourner dans ton dortoir pour à jamais rester dans ton lit.

-Je ne comprends pas pourquoi tu fais ça, surtout après ce que je t’ai fait. Tu ferais mieux de simplement m’humilier.

Tu ajoutes, quittant déjà son regard pour observer la fenêtre. C’est vrai, tu ne comprends pas ce qui le pousse à agir de la sorte alors que vous n’avez pas d’intérêt commun et surtout, après ce que tu lui a fait subir. La notion même d’honnêteté et d’acte désintéressé t’échappe complètement. Tu as toujours cru que chaque acte n’était mené que par intérêt. Et tu n’arrives pas à percevoir celui d’Hanru, si ce n’est l’amitié entre vos deux familles. Mais ce n’est pas comme si ton clan chercherait à te protéger des Awataguchi. Il te laisserait simplement tomber. Tu inspires, alors que Hanru te libère enfin et s’essuie les lèvres. Tu essayes d’ignorer ce geste et tu te redresse, restant néanmoins assit.

-Est-ce que tu vas enfin me laisser partir, maintenant ?

Tu demandes, finissant par te relever, jetant un œil à la porte. Tu as juste envie de te coucher.

-Je ne raconterai rien de tout ça, et je ne risquerai pas ta place chez les Awataguchi.

Tu souffles, espérant pouvoir mettre fin à cette journée éreintante et ne plus être amené à recroiser Hanru dans les jours, les mois ou les décennies à venir.

Grimy
Hanru Awataguchi
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la honte qui accable

11.11.96

Le bois ne s’émousse plus vite que l’acier, mais on peut tout de même trancher et en garder des cicatrices. Si ce n’était pas physique, il y avait toujours la mémoire qui faisait cet effort d’associer les éléments entre eux et de relier Miyuki dont la panique avait été aussi soudaine que violente aux évènements que l’Awataguchi avait lui-même vécus. Il avait craint sur l’instant d’être à la place des traitres dont il avait vu le meurtre passé pour disparition ou pour suicide. Il connaissait des secrets qui pourraient mettre en péril les fondations mêmes de son clan pour les liens si étroits qui existaient entre les familles et malgré cela n’effaçaient pas la peine. On pourrait le supprimer pour si peu qu’il ne pouvait en vouloir à l’adolescent impulsif qui était parvenu à le sortir de sa torpeur à coup de poing. Une fois, pas deux.

Et il l’avait calmé avec autant de facilité qu’il s’en satisfaisait lui-même, non sans contenir tout ce qu’il ne pourrait jamais dire à personne, même à son paternel pour garder cela le plus secret possible. Il inspire profondément, se redresse lorsqu’il fait face à la crédulité du regard assassin qu’avait eu le Fujiwara quelques secondes plus tôt. « Réfléchis un peu, je n’aime pas me répéter » il n’avait aucun intérêt à humilier le renard, tout comme il lui avait laissé entendre n’avoir aucun intérêt à le trahir ni à trahir sa propre parole. En revanche, ce que l’aigle ne dit pas, ce qu’il a ses raisons de céder quelque chose et que pour une fois c’est de son propre intérêt qu’il s’agit. Sans plus de manière, ne comprenant pas la totalité de ce pour quoi il venait d’agir si bêtement, il avait au moins réussi à ce qu’un dialogue soit possible.

Il se redresse, essuyant ses lèvres du dos de sa main et tend l’autre pour expliciter un peu plus l’indifférence avec laquelle il considère leur précédente dispute. « Maintenant que tu es calme, oui » par ailleurs, il ajouta à l’intention des derniers mots du garçon un sourire en coin dont lui seul avait le secret. Sa confiance transparaissait sans effort. « De toute façon, je ne suis pas celui qu’il faudrait faire tomber » une façon discrète malgré la tristesse de la signification de ses paroles, de lui indiquer qu’au même titre que lui, il n’avait aucune clé en main, si doué qu’il pouvait être et dévoué aussi. « Mais… même si tu l’avais voulu, je doute que tu puisses et que tu le veuilles vraiment » ça n’en valait pas la peine et ils le savaient tous les deux : essayer d’atteindre un clan peu importe la manière était possible, cependant ne resterait pas impunie. Si le kitsune avait craint les serres du yatagarasu, celles de son père étaient bien plus terrifiantes si tenté qu’il les sorte. Il hausse les épaules, observe la fenêtre à son tour et dans son champ de vision passe un papillon. Une ligne invisible le transperce et sa pomme d’Adam se met à danser frénétiquement tandis que son regard se fige. Une goutte se forme à sa tempe et il soupire en abaissant ses paupières. Il n’avait décemment rien à cacher.

« Je ne suis pas ton ennemi et je ne tiens pas à l’être. Maintenant tu le sais » qu’étaient-ils alors ? Lui-même ne le savait pas, mais ils étaient sang pur et par ce lien qui n’existait que dans sa tête, il avait envie de creuser un peu plus, animé pour une fois par autre chose que ses cours et ses petits jeux avec les jumeaux Tsukino. D’un coup de baguette, la porte s’ouvre et il s’élance calmement à l’extérieur pour laisser le brouhaha bourdonner à ses oreilles et lui remplir l’esprit d’autre chose que ses sombres idées.

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