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beautiful day (+) Hiiro
Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

beautiful day

heya, je sais que c'est court, mais je me rattraperais pour les prochaines réponses, j'ai du mal à commencer les rps, j'ai hâte qu'ils papotent ~


17.11.97

Après correction de certaines copies sous la surveillance du professeur Nakagawa, j’ai eu la merveilleuse idée d’observer par la fenêtre le cours de vol et me suis immédiatement mise à penser à une sortie bien méritée auprès de ce très cher collègue. Il avait cette joie communicative et espiègle que j’appréciais beaucoup et je l’avais un peu esquivé ces derniers temps avec pour nulle autre raison que l’envie de me partager en plusieurs. Si j’avais eu ce don, je l’aurais usé jusqu’à ce que mort s’ensuive, et ce de façon pas toujours lucrative. J’envoyais donc aussitôt un origami à l’intention du professeur, bien que je me dirigeais déjà vers l’extérieur pour le retrouver, c’était bien plus facile. Au moins, il avait quelques minutes pour se préparer à passer une soirée avec moi ne serait-ce que pour profiter du contraste entre la fraicheur du temps et une bonne tasse de thé.

J’enfile mes chaussures et soupire. Il faisait relativement beau, impossible de ne pas profiter de cette journée, je ne sais pas dans quel état était monsieur Oikaze, mais j’avais grandement besoin d’aller me dégourdir les jambes et de me remplir la tête d’autres choses que de sorts. Mes poignets sont douloureux à force d’avoir répété les gestes et j’ai atrocement soif de quelque chose de plus satisfaisant que de l’eau. Il faudrait que je m’entretienne avec les cuisiniers de l’école concernant leur règlement qui ne me permet pas d’aller voler des fruits entre les cours d’ailleurs. Mais je le ferais plus tard. Pour l’instant, je m’approche de l’expert sur un balai. « Bonsoir, j’espère que mon origami n’est pas arrivé trop tard pour profiter de votre compagnie ~ comment allez-vous ? »


Hiiro Oikaze
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Susanoo
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Hiiro Oikaze
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Hiiro Oikaze

Ses journées étaient bien rythmées. Au doux son du vent, s’ajoutaient les nombreuses voix croisées et entendues, le bruit des corps, des joies, des peurs, des cris et des chutes. Il n’y avait rien de répétitif dans sa vie de professeur, il lui fallait toujours innover pour contrer les peurs des élèves dont le vertige les paralysaient. De plus, c’était sans compter les cours du soirs, les repas, les pauses thés, les balades, les bains à l’onsen, les lectures, les discussions… Il n’y avait pas assez de 24h pour Hiiro qui ne vivait que pour vivre; dormir était mourir aussi ne dormait-il que juste assez pour se régénérer - ou laisse quelques sorts et potions agir en conséquence.

Aussi l’origami reçu, il savait déjà que la suite de la journée allait être tout aussi géniale. Il ne prit pas la peine de se rediriger vers ses appartements car tout ses essentiels étaient dans la besace en perles qu’il avait accrochée à sa taille; petite tente où tout le nécessaire se trouvait grâce au sort d’un sans fond, il se dirigea en volant jusqu’à ici, face à qui il descendit de son balais d’un saut gracile, délicat, maîtrisé : Hiiro n’était pas maître du vent pour rien. Il range alors son balais dans la sacoche comme on rangerait un sabre dans son fourreau. « Ah, Hizakari je me suis dépêché ! » Il enroule son bras autour du sien et l’entraîne déjà dans les rues commerçantes. Hiiro avait quelques plaisirs à dépenser l’argent qu’il gagnait dans des futilités, des vanités, dans des présents pour autrui; il était quelqu’un de coquet à l’affût des nouveautés cosmétiques, des nouvelles tendances vestimentaires - même s’il était plutôt avant-garde dans sa manière de concevoir l’esthétique - faisant fi du genre des habits. Son physique lui permettait de portait tout type de vêtements, féminins comme masculins et il prenait un certain plaisir à tout essayer. « J’espère que tu n’es pas trop fatiguée, et puis je t’ai déjà dit de me tutoyer, voyons ! J’ai beau avoir le double de ton âge, mais là-dedans » Il se toque la tête. « Je suis comme toi. Allez, raconte moi ta journée, j’ai les doigts qui me démangent de rentrer dans les magasins, sais-tu que je me suis rendu compte que je n’avais pas de vêtement zinzolin ? J’ai découvert cette couleur en faisant le tour des magasins de meubles, j’ai vu un fauteuil velours vraiment magnifique ah si j’avais plus de place dans ma chambre écoute, il aurait été fier près de la fenêtre… Bon peut-être aussi, tu me diras, je n’avais pas assez de sous; il est vrai ! Mais du coup, je suis à la recherche d’une belle pièce zinzolin, je pensais à une cape ou un pantalon ! Qu’en penses-tu ? Ahhh je suis tout excité ! Oh bien sûr nous prendrons le goûter au salon de thé, je t’invite, non non ne dis rien ! Cela me fait plaisir, j’ai envie de mochis en ce moment c’est terribles, mais si on y va de suite, je te le dis : je vais m’empiffrer et aucune potion d’amaigrissement n’y fera quelque chose ! J’ai déjà essayé, oh oui je suis superficiel mais qu’y puis-je ! Tant d’efforts pour un corps comme le mien, si je prends un bout de gras, je déprime […] Tiens, rentrons là-dedans. »

Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

beautiful day

Elle fait exprès de l'appeler de cette façon pour le plaisir de l'embêter ~


17.11.97

Lorsqu’il arrive, très honnêtement, je me demande pourquoi cet homme est seul ? Il est incroyablement gracieux, sait faire la conversation pour deux et ne lésine jamais sur la bonne humeur qu’il tend à léguer à ses comparses. Dois-je vraiment parler de son aisance sur un balai et de mon envie irrépressible de lui proposer une balade ? Je n’ai pas pensé à prendre le mien. Inutile cependant, nous ne manquons pas d’occasion pour nous voir et je garde à l’esprit l’organisation d’un petit match amical entre professeurs, assistants et membres du personnel. Mon sourire s’étire à son empressement, il n’était jamais contre sortir, ce qui me fit soupirer d’aise, quelqu’un qui apprécie de mettre un pied en dehors de l’établissement pour aller faire les boutiques pendant des heures durant ? Non pas que je sois extrêmement friande de marcher des heures durant en talons pour dévaliser quelques enseignes, mais plutôt la compagnie et le plaisir simple de pouvoir remplir mes yeux de quelques merveilles quelles qu’elles soient.

Son bras trouve rapidement le mien et je laisse une exclamation passer. « Vous n’auriez pas dû, j’aurais attendu, Oikaze-senpai » il avait toujours tant d’attention pour tous qu’il m’était inconcevable de le taquiner trop. Peut-être aurais-je du préciser qu’il pouvait prendre son temps. Même impatiente, la soirée en aurait été inchangée pour ma part, je la savais déjà parfaite.

Il m’entraine tout en me sommant d’être moins formelle à son intention, j’ai tendance à toujours prioriser son rang et marquer le respect que je porte à mes collègues et j’avoue particulièrement apprécier le taquiner sur son âge pour qu’il me réprimande avec toute sa gentillesse. « Je n’ai aucun doute là-dessus, Hii-ro… sen-pai » je ris simplement d’avoir osé délaissé les formalités pour une familiarité que nous nous permettions déjà en étant si proches. Il n’y avait rien de scandaleux en ce sens, cet homme avait la particularité de dégager une candeur presque célèbre au point de ne représenter en rien une menace pour la vertu de ceux qui l’entourent. J’écoute avec attention ce besoin de parler. Malgré les questions, il poursuit sans s’arrêter, reprenant à peine son souffle pour m’indiquer tant d’informations que j’en jubile presque. Lorsqu’enfin il me propose d’entrer dans une boutique, je note par instinct les couleurs énergiques à la recherche du fameux zinzolin sans me défaire du bras du professeur.

« Pour ma part, si ce n’est mes poignets douloureux, j’ai passé une agréable journée, j’aime enseigner autant que pouvoir en apprendre davantage au côté du professeur Nakagawa. Le Zinzolin fait partie du nuancier de couleurs que j’affectionne le plus et en plus d’être incroyable elle t’irait parfaitement » je soupire en l’observant de profil, maintenant ce sourire depuis qu’il s’est approché si élégamment « Mais, est-ce vraiment étonnant ? Je suis jalouse, il n’y a pas de couleur qui te résiste contrairement à moi qui doit m’adapter pour les assortir ou me contenter de quelques touches discrètes » enfin, j’exagère. Je peux modifier à volonté ce que bon me semble, mais je juge bon de ne pas le rappeler tant j’use très peu de ce fait par coquetterie, je préfère surprendre les élèves et mes collègues, c’est bien plus amusant. « Et je n’ai rien contre des mochis du moment que du thé les accompagne, je meurs d’envie de tremper mes lèvres dans une boisson chaude. Bien entendu ça attendra que notre soif d’emplettes soit rassasiée ~ » je ne comptais pas repartir les mains vides et je me jurais intérieurement de trouver la pièce qui saurait satisfaire à la perfection le professeur de vo l pour cet accueil tout particulièrement chaleureux qui m’enivrait de bonheur.

« Oh puis, les sorts d’amaigrissement, c’est un peu comme les régimes chez les moldu, personne ne s’y tient vraiment et ça dépend des morphologies, je ne peux que compatir, hormis mon hyperactivité je ne suis pas très sportive contrairement à toi » qu’il ne me dise pas le contraire, s’il avait besoin de perdre du poids, je lui taperais sur les doigts quel que soit son rang vis-à-vis de moi !


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Hiiro Oikaze

Comme une tempête, il entre dans le magasin, les yeux illuminés par la plétorité de choix. Avait-on assez d’affaires ? Il n’imaginait pas le sacrifice des moines qui se dénuaient de toute matérialité. Hiiro était tout le contraire, il se plaisait dans l’abondance et l’expansion. Ses années à voyager avaient rempli sa bourse d’énormément d’objets, et c’était sans compter tous les habits qu’il possédait. Une vie entière moldue ne pouvait porter tous les tissus qu’il possédait et pourtant, il se plaisait à se vêtir de nouvelles étoffes dont il faisait parfois don lorsqu’il percevait chez un être le besoin de le réchauffer. Et plus que le plaisir de posséder, c’était la sensation enivrante de l’achat. Hiiro était un acheteur compulsif et un profond mécène généreux. Il adorait offrir; que ce soit des babioles auxquelles il tenait au délicat cadeau acheté spécialement, pas nécessairement pour une occasion particulière, mais dans la pensée venue pour autrui. Il lui arrivait parfois de trouver des pièces ou des objets qui lui faisaient penser à un tel et le voilà à lui offrir le présent quelques heures ensuite. Il était un trou financier à lui tout seul, et si quelqu’un de méticuleux jetait un coup d’oeil à ses finances, il serait surpris de voir à quel point l’or ne coulait plus entre ses doigts; et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de partager. Après tout, il savait qu’il n’emporterait pas ses biens dans l’au-delà, alors autant qu’ils soient distillés parmi les personnes auxquelles il tenait. De plus, il accordait beaucoup plus d’importance à la valeur sentimentale que pécuniaire et c’était un fait. On pouvait lui offrir le Mont Fuji qu’il serait plus heureux d’un délicieux gâteau préparé spécialement pour lui. Et pourtant, il était malgré tout le plus vaniteux des professeurs, à s’apprêter tous les matins de tous les soins les plus onéreux qu’il trouvait. Ce n’était pas pour rien qu’il était beau comme un coeur; il y mettait les moyens et l’attention. Il prenait soin de son apparence parce que c’était là aussi le moyen de faire attention aux autres. Il savait qu’il était important de s’offrir aux regards des autres comme respect envers ses compagnons. « Ah que tu es mignonne ! »

D’un pas tout léger, il s’envole presque vers les premiers étalages après avoir salué les employés. Comme un corbeau, Hiiro était attiré pour tout ce qui brillait; des pantalons aux liserés dorés; des laines tricotées avec des perles, tout était lumineux pour ses belles pupilles azures. « Oh mais il fallait me le dire, ma belle, que le professeur Nagakawa te faisait des misères voyons, grand bourreau de travail, ne va pas te casser les articulations, tu es si jeune encore. La prochaine nous irons nous faire masser, qu’en dis-tu ! A deux nous passerons pour un jeune couple ahah ! Ce serait hilarant. » Il ne cessait de sourire, à la fois heureux de passer l’après-midi en si bonne compagnie, et de faire son activité favorite. « Tu es belle comme un coeur, comment cela les couleurs te résistent. » Des rayons, il tire une superbe robe en velours violine. « Tu vas m’essayer ça fissa, ah nous allons te trouver une tenue des plus belles pour toi, splendide fleur que tu es. » Et sur son bras s’entassaient les pièces, du bout des doigts pendaient des accessoires pour agrémenter les tenues. Fusaient dans sa tête une multitude d’idées vestimentaires, oubliant déjà son propre désir de zinzolin, après tout, il tombera par hasard dessus comme à chaque fois. « Oh tu sais, avec mon métabolisme, c’est assez compliqué de garder la forme, heureusement que j’ai mon balais, mais le jour où je n’ai plus la force de monter dessus - que je meurs sur le champ - je deviendrai un de ces gros bedonnants de 200 ans, c’est un vrai travail ! Heureusement que le thé vert brûle les graisses, un miracle. Tu as un corps parfait, tu n’as besoin de rien d’autre que l’amour d’un cher et tendre pour en épouser les contours ;) »

Et c’est chargé comme un valet, qu’Hiiro dégage une main pour attraper celle de son amie et collègue et l’entraîner vers les essayages. « Je me suis pris quelques pièces, allons tout essayer ! »
Hizakari Awataguchi
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beautiful day

Hiza a beaucoup de chance d'avoir Hiiro comme ami, vraiment, c'est un petit ange ♥


17.11.97

Mignonne n’était pas le mot, mais il avait sur les lèvres du professeur une connotation positive qui effaçait toute suggestion ne l’étant pas. Ce sourire rendu était contagieux au point que la fatigue ne s’évapore lentement pour nous permettre d’apprécier cette sortie sans la moindre entrave physique. Et en parlant de cela, je contemplais avec envie les rangées de parures dont l’élégance témoignait d’un temps précieux à leur confection tout en me plaignant partiellement de mes mouvements répétés. Le regard étincelant de mon compagnon d’emplettes en disait long sur son état d’esprit, la joie qui en émanait faisait tant plaisir à voir que rien ne pouvait en ce monde me ravir plus. Je le lui rendais, peignant sur mes lèvres carmin ce dessin. « Rien de tout cela, ce n’est qu’un exercice que je me dois d’assurer. Entre ma thèse et les cours, évidemment ce n’est pas le même rythme que lorsque j’étais étudiante, ni dans la recherche. Je n’ai pas à m’en plaindre, je m’y habituerais. » Ces délicates manières qui sont miennes finiront par porter les marques d’une discipline plus soutenue et je n’en serais que plus épanouie à tenir cette cadence comme mes paires. « Quant au massage, je ne dirais pas non, particulièrement pour ce que l’on pourrait croire. Qui ne serait pas enchantée d’être ton épouse ? » Pensée sincère, il avait tout ce qu’une femme souhaiterait, sans parler de fortune, le talent et la gentillesse ne sont guère monnayables.

Sous nos yeux roulaient les variantes de couleurs et les éclats scintillants de perles et de dorures à m’en donner le tournis, soigner son apparence était appréciable, mais se remplir les yeux plus encore. Alors quand il fut question de résistance, le professeur s’en offusqua en me complimentant. Un honneur qui fut accompagné d’une étoffe à mon goût, tendue pour être essayée autant que d’autres tenues s’empilant pour lui. Je ris en observant le tissu et la robe sublime. « Je ne sais que répondre, Hiiro-senpai, tu es bien le meilleur » quand il s’agit de casser la monotonie d’une journée afin de la rendre mémorable, il n’y avait pas mieux que lui au point qu’abuser de sa générosité d’âme serait à mon sens un crime impardonnable. Je m’empresse de le suivre, échangeant sur cette capacité que nous avions de ne pas prendre un gramme et qui était essentiellement due à nos tempéraments. Je m’étonnais cependant de l’entendre vanter les mérites du thé contrairement à son activité. « Voyons je suis certaine que non. Puis certains de nos aïeuls sont en si grande forme pour leurs âges qu’il m’est impossible de t’imaginer autrement que toujours vif d’esprit comme de corps. »

Quant à cet homme pour lequel mon corps ne sera guère plus qu’une monnaie d’échange et l’assurance d’une lignée, malgré tout l’attachement que je porte à ces traditions, j’espère qu’il saura chérir mon caractère autant que je respecterais le sien, en quel cas une entente sera sans doute compliquée. Mon humeur déteint peut-être de cette unique pensée qui se voulait rassurante et à la vision de la cabine d’essayage, je cours presque m’y réfugier. Sans peur aucune, le doute ne me quitte pas cependant et dans cette humanité qui est mienne, je ne peux qu’espérer, comme n’étant pas maîtresse de ce choix. Ai-je seulement envie qu’un contrat lie mon existence à celle d’un autre ? Tout dépendait de qui. Supposition amère qui m’empêchait d’affirmer, comme je l’avais toujours fait, cette assurance que je voulais servir. Au-delà du rideau, je me permets alors « Je ne sais si l’amour est fait pour moi, mais celui qui aura ma main au creux de la sienne aura tout intérêt à ne pas étouffer ce qui n’appartient qu’à moi, c’est ma seule exigence, la liberté » d’aimer, d’être ce qui me faisait envie. De vivre comme je l’entendais dans le respect et les traditions, mais aussi dans ce monde qui progresse vers des mœurs auxquelles j’ai pu goûter, où la femme serait l’égale de l’homme. Je ne demande pas tant en dépit de cette pensée alléchante, juste cette complicité dans le respect mutuel de nos personnes.

Lorsque je ressors de la salle, je suis plus dans l’attente curieuse d’en voir Hiiro faire de même plutôt qu’à observer mon reflet sur le miroir au fond de la petite pièce. J’étais certaine que mes espoirs ne seraient pas déçues, car bien consciente de la beauté de cet ami précieux en tout point.  « T’es-tu décidé sur une première tenue à me montrer ? »


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