Chères demoiselles [Yori]
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
La potion achetée l’avait été pour une plaisanterie, mais n’ayant jamais trouvé le bon moment, elle était restée cachée avec les autres potions que j’avais. Le temps avait passé, son étiquette avait été retirée pour que personne excepté moi ne sache ce qu’était son contenu. Le problème était que, moi aussi, j’avais fini par oublier. Non pas ce qu’il y avait dedans, mais quelle potion était quoi ! Je regardais ma micro-collection personnelle. De part la couleur, je me doutais quelle était la potion que je désirais. M’en saisissant, je partais chercher Yori.
Yori, ma pauvre victime du jour. Yori, contre qui je n’avais plus rien à reprocher, mais dont je souhaitais me rapprocher. Peut-être était-ce parce qu’il nous avait livré une vérité inavouable, à ma sœur et moi. Peut-être aussi cherchais-je à me faire pardonner le harcèlement que je lui avais fait subir…. Attendez, non, vu ce que je m’apprêtais à faire, ce n’était pas une raison valable. Sans doute, parce qu’il était un homme auquel je souhaitais m’identifier, n’ayant pas de figure paternelle digne de remplir ce rôle.
Le tout pour réussir ma plaisanterie était de lui faire boire la potion. Je manquais de ruse pour la lui faire avaler. Il n’était pas Naël à qui je pouvais offrir une collation un peu spéciale sans se douter de rien. Non, le plus simple était de venir le voir directement et de lui demander de l’aide quant à la liqueur mystère.
-Yori !
L’interpellant et agitant une main à son attention, je me dirigeais vers lui.
-Est-ce que tu pourrais m’aider ? J’ai cette potion, et je voudrais m’assurer que ce soit bien celle pour hérisser les cheveux…
C’était à avouer que je me coiffais parfois avec ce type de potion. Eh bien, oui, vous pensiez que mes piques étaient naturelles ? Pas toujours !
-Tu veux bien la goûter pour moi ? Je peux pas le faire, ça se verrait pas sur moi…. Et je veux pas que d’autres sachent pour la potion et mes cheveux…
Je priais sincèrement pour qu’il accepte et tombe dans mon mensonge qui n’en était pas vraiment un. J’utilisais parfois vraiment ce type de potion, c’était juste que là, son genre changerait momentanément.
Yori, ma pauvre victime du jour. Yori, contre qui je n’avais plus rien à reprocher, mais dont je souhaitais me rapprocher. Peut-être était-ce parce qu’il nous avait livré une vérité inavouable, à ma sœur et moi. Peut-être aussi cherchais-je à me faire pardonner le harcèlement que je lui avais fait subir…. Attendez, non, vu ce que je m’apprêtais à faire, ce n’était pas une raison valable. Sans doute, parce qu’il était un homme auquel je souhaitais m’identifier, n’ayant pas de figure paternelle digne de remplir ce rôle.
Le tout pour réussir ma plaisanterie était de lui faire boire la potion. Je manquais de ruse pour la lui faire avaler. Il n’était pas Naël à qui je pouvais offrir une collation un peu spéciale sans se douter de rien. Non, le plus simple était de venir le voir directement et de lui demander de l’aide quant à la liqueur mystère.
-Yori !
L’interpellant et agitant une main à son attention, je me dirigeais vers lui.
-Est-ce que tu pourrais m’aider ? J’ai cette potion, et je voudrais m’assurer que ce soit bien celle pour hérisser les cheveux…
C’était à avouer que je me coiffais parfois avec ce type de potion. Eh bien, oui, vous pensiez que mes piques étaient naturelles ? Pas toujours !
-Tu veux bien la goûter pour moi ? Je peux pas le faire, ça se verrait pas sur moi…. Et je veux pas que d’autres sachent pour la potion et mes cheveux…
Je priais sincèrement pour qu’il accepte et tombe dans mon mensonge qui n’en était pas vraiment un. J’utilisais parfois vraiment ce type de potion, c’était juste que là, son genre changerait momentanément.
Yori Hayashi
![Chères demoiselles [Yori] 190204091233391372](https://nsa40.casimages.com/img/2019/02/04/190204091233391372.png)
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Chères demoiselles
Lacrimosa, Mozart.
Les écouteurs, ainsi que le baladeur sont aussi nouveaux que les influences moldus m’ayant poussé à les adopter. La récompense est de mise : un havre de paix et la sérénité apportée par la musique. Echapper aux flots des conversations, dans un couloir arpenté. Oublier le monde qui nous entoure, menaçant de nous noyer.
Assis sur le rebord d’une fenêtre, un carnet sur mes genoux et un crayon entre mes doigts, je me sens apaisé.
C’est un des rares bonheurs auquel j’accède encore : profiter des instants de calme.
Dehors, c’est l’averse. La pluie s’écrase aux carreaux, faisant résonner l’éclat de leur trépas. Un son étouffé, obstrué par les obstacles volontairement placés contre mes tympans. Une ambiance supplémentaire dont je m’inspire.
A de nombreuses occasions, mes yeux se détachent du papier, une fraction de seconde pour observer les mouvements du couloir. Juste assez régulièrement pour rester attentif au moindre dérangement probable.
Et c’est à l’un de ces moments, précisément, que mon regard croise le tien, me faisant cesser aussitôt le mouvement de mon crayon sur le papier.
Un sourcil relevé, je comprends avant même que tu ne me fasses signe que ta présence signifie que tu vas m’aborder – ce n’est pas comme si tu ne m’avais pas habitué à une certaine forme de harcèlement.
« Kazuki, je soupire. Dis-moi tout. »
Je repousse carnet et écouteurs, les disposant à mes côtés pour finalement échouer mon visage dans ma main, le coude reposant sur ma jambe. Curieux de tes venues se faisant plus rares – et ainsi, davantage bienvenues – mais prudent de la nouvelle bêtise que tu es capable d’imaginer. Mon regard s’acère, finalement, lorsqu’il repère la fiole que tu tiens.
« Si je résume, tu souhaites me faire boire un philtre, dont n’es toi-même pas certain de l’identification ? »
Le soupçon pèse dans mes yeux, alors que je songe aux farces dont tu es capable, fidèle à la réputation des Kitsune.
« Je doute que tu puisses posséder un quelconque poison, mais par précaution j’aimerais autant te voir boire une gorgée de cette fiole avant d’y goûter. »
Je réprime, cette fois, un sourire, songeant que s’il est honnête, il n’aurait d’hésitation à accepter ma requête et, qu’à l’inverse, s’il venait à douter, ma réponse serait fixée – et dans ce cas, soit aucun de nous ne boira, soit j’aurais la satisfaction de le voir tomber dans son propre piège.
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Je penchais la tête sur le côté en observant les écouteurs délaissés. Je me demandais ce qu'il écoutait. C'était rare de voir quelqu'un dans cette école avec ce genre d'objet. Yori venait de piquer ma curiosité à un point qu'il n'imaginait pas. Surtout qu'il était un sang pur... C'était vraiment étrange...
Le jeune homme récupéra mon attention avec sa question.
-Ah ! Heu... ben... Oui, c'est ça.
La façon dont il venait de le formuler rendait la situation tellement étrange. C'était purement ridicule, ce que je faisais, non ? Enfin, bon, ce n'était pas trop grave et ça semblait fonctionner au final ! Il fallait juste que je goûte la potion avant pour qu'il soit sûr ? Ce n'était pas prévu dans mes plans. Ce n'était pas l'objectif, mais si ça permettait à Yori de la boire ensuite, pourquoi pas ! Ce n'était qu'une gorgée.
-D'accord, je veux bien ! Comme je t'ai dit, ça pourrait ne pas marcher sur moi, mais si ça te rassure, ça ne me dérange pas.
Saisissant la fiole, je la débouchais pour un boire une gorgée et la tendre à mon comparse. J'ignorais si les effets allaient se faire directement, j'espérais que ça prendrait quelques minutes avant de se faire, qu'il boive, avant qu'il voit la transformation se faire. Je ne pensais pas expérimenter la potion également, et ça me rendait curieux. J'allais ressembler à quoi ? Allais-je seulement devenir une fille juste avec une gorgée ? Enfin soit, je verrais bien ça dans un instant. Là, j'avais le bras tendu vers Yori, avec la potion entre les doigts.
-À ton tour.
J'étais partagé entre l'impatience et la curiosité.
Le jeune homme récupéra mon attention avec sa question.
-Ah ! Heu... ben... Oui, c'est ça.
La façon dont il venait de le formuler rendait la situation tellement étrange. C'était purement ridicule, ce que je faisais, non ? Enfin, bon, ce n'était pas trop grave et ça semblait fonctionner au final ! Il fallait juste que je goûte la potion avant pour qu'il soit sûr ? Ce n'était pas prévu dans mes plans. Ce n'était pas l'objectif, mais si ça permettait à Yori de la boire ensuite, pourquoi pas ! Ce n'était qu'une gorgée.
-D'accord, je veux bien ! Comme je t'ai dit, ça pourrait ne pas marcher sur moi, mais si ça te rassure, ça ne me dérange pas.
Saisissant la fiole, je la débouchais pour un boire une gorgée et la tendre à mon comparse. J'ignorais si les effets allaient se faire directement, j'espérais que ça prendrait quelques minutes avant de se faire, qu'il boive, avant qu'il voit la transformation se faire. Je ne pensais pas expérimenter la potion également, et ça me rendait curieux. J'allais ressembler à quoi ? Allais-je seulement devenir une fille juste avec une gorgée ? Enfin soit, je verrais bien ça dans un instant. Là, j'avais le bras tendu vers Yori, avec la potion entre les doigts.
-À ton tour.
J'étais partagé entre l'impatience et la curiosité.
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Chères demoiselles
Ta préoccupation actuelle te revient, réattirant ton attention. Mon commentaire te laisse réaliser l’absurdité de ta demande, offrant à ton expression une telle sincérité que j’en viens à douter de tes intentions – se pourrait-il que tu sois sincère ? Le goût de la plaisanterie te sied autant que la candeur, rendant ces deux possibilités probables.
La réponse à ma question ne saurait tarder, puisque tu acceptes de boire en premier, sans réelle hésitation – me laissant croire, encore une fois, que tu n’as peut-être pas menti. Ce ne serait pas la première fois que je fais preuve de trop de méfiance. Tu en bois une gorgée, sous mon regard attentif et ce n’est qu’au bout de quelques secondes d’attente que j’enroule finalement mes doigts autour de la fiole, acceptant de la prendre.
Un philtre peut mettre plusieurs minutes à dévoiler ses effets, ne me mettant donc nullement à l’abri d’une farce à retardement. Néanmoins, pour t’y être prêté toi aussi, il est de bonne guerre que j’en fasse de même. Alors, je porte le récipient à mes lèvres, en buvant le contenu à mon tour.
« Explique-moi pourquoi tu me demandes ce service à moi, en particulier. »
Je ne peux qu’admettre t’accorder une certaine confiance, symbolisé dans ce geste ; sans quoi, je ne l’aurais pas fait.
Mais alors que j’attends le résultat, tant attendu que suspect, je remarque les premiers changements s’opérant sur ton physique : c’est encore léger, tout juste perceptible et pourtant, bien présent. L’apparition des premières rondeurs, les cils se faisant plus fourni ; des détails si discrets qu’il me faut quelques instants pour, enfin, comprendre.
« Tu as – Oh. »
Je me mets à rire, soudainement conscient d’être le dindon d’une farce suffisamment irréfléchie pour avoir l’air naturelle. Et au contraire de mes habitudes, j’ai plongé les pieds dans le plat – avec, néanmoins, une certaine volonté à prendre le risque.
« Bien joué, Kazuki. »
Et pendant que je te félicite, les effets s’opèrent, à leur tour, sur mon propre corps.
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Le liquide abreuvé, je souris à pleines dents. Ma "ruse", bien que peu discrète avait fonctionné. Alors que je sentais les changements en moi se faire, le plus âgé éclata de rire. J'en fus surpris. Je pensais qu'il allait mal le prendre, mais que du contraire. J'en ris aussi, ravi que l'issue soit favorable, moi qui avais pensé que j'allais devoir fuir son courroux à toute enjambée.
-Merci ! Et je t'ai choisi parce que je voulais essayer ça avec quelqu'un que j'appréciais.
Un sourire satisfait restait sur mon visage. C'était dur aussi d'avouer qu'on aimait bien quelqu'un alors que quelques mois plutôt on lui criait dans les escaliers qu'on le détestait. Tout en ne sachant pas si c'était réciproque où non. Et puis... Je voyais peut-être déjà en Yori une sorte de modèle potable, bien meilleur que ce que je pouvais avoir chez moi.
Puis j'observais mon corps changer sous mon uniforme. Cela faisait bizarre et comme quelqu'un qui se découvrait, je portais mes mains sur ce peu de poitrine naissante qui était apparue. La sensation était étrange, mais agréable. C'était rond et semblait si doux et si chaud. Je m'arrêtais alors, conscient que nous étions dans un couloir. Je relevais les yeux vers Yori, puis m'exclamais :
-OH !! Mais t'es super jolie comme ça. Franchement, tu devrais en boire plus souvent, ça te va comme un gant.
Je me fis alors plus taquin.
-Mais du coup, on peut t'appeler... hm... Yoriette ?
C'était parfaitement ridicule, mais toute cette situation l'était, non ?
Et finalement, une question plus pratique me vint à l'esprit...
-Comme on a partagé la potion, tu penses que les effets seront réduits de moitié ? Ou pas du tout ?
Cela ne me dérangeait pas d'être une fille, c'était une découverte plutôt appréciable, bien qu'étrange au niveau de certain endroit de mon corps où un manque se faisait sentir.
-Merci ! Et je t'ai choisi parce que je voulais essayer ça avec quelqu'un que j'appréciais.
Un sourire satisfait restait sur mon visage. C'était dur aussi d'avouer qu'on aimait bien quelqu'un alors que quelques mois plutôt on lui criait dans les escaliers qu'on le détestait. Tout en ne sachant pas si c'était réciproque où non. Et puis... Je voyais peut-être déjà en Yori une sorte de modèle potable, bien meilleur que ce que je pouvais avoir chez moi.
Puis j'observais mon corps changer sous mon uniforme. Cela faisait bizarre et comme quelqu'un qui se découvrait, je portais mes mains sur ce peu de poitrine naissante qui était apparue. La sensation était étrange, mais agréable. C'était rond et semblait si doux et si chaud. Je m'arrêtais alors, conscient que nous étions dans un couloir. Je relevais les yeux vers Yori, puis m'exclamais :
-OH !! Mais t'es super jolie comme ça. Franchement, tu devrais en boire plus souvent, ça te va comme un gant.
Je me fis alors plus taquin.
-Mais du coup, on peut t'appeler... hm... Yoriette ?
C'était parfaitement ridicule, mais toute cette situation l'était, non ?
Et finalement, une question plus pratique me vint à l'esprit...
-Comme on a partagé la potion, tu penses que les effets seront réduits de moitié ? Ou pas du tout ?
Cela ne me dérangeait pas d'être une fille, c'était une découverte plutôt appréciable, bien qu'étrange au niveau de certain endroit de mon corps où un manque se faisait sentir.
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Chères demoiselles
J'avais fini par apprécier Kazuki, là n'était pas le souci. C'était pour l'exprimer et pour l'entendre dire que la difficulté s'éveillait. Je me repris, néanmoins, pour ne rien y laisser paraître et, le changement de corps s'opérant, je laissai mon attention se reporter sur les courbes apparaissant.
Je crois rétrécir de quelques centimètres, à l'inverse de ma poitrine qui s'accroît plus que je n'aurais imaginé. Mes hanches s'élargissent et, avec curiosité, je songe à ce qui peut désormais se trouver à leur creux, mais je réprime cette pensée déplacée, au profit d'un regard tourné sur le plus jeune. Un adolescent qui, lui, a cédé à l'attrait de la découverte, me laissant un sourire narquois. S'il s'agit de la première poitrine que tu touches, je trouve assez ironique que ce soit la tienne, je raille, amusé.
Son compliment éveille mon intrigue et, me tournant vers la fenêtre, j'essaie de distinguer, dans le reflet, mes traits féminisés. Avec exaspération, je soupir. On croirait ma mère. Et j'ignore, alors, ce que je préfère ; ressembler à elle ou à mon père.
Homme ou femme, mes traits rappelleront toujours les leurs.
Tu n'es pas mal non plus, je réponds finalement, en me retournant sur lui – elle. Plein de dérision, je dédie l'heure à la frivolité. Oh pitié, je m'exclame, au surnom. En ce cas, devrais-je t'appeler Kazukette ?
.
Rieur, je redeviens pensif, à sa question. Eh bien, la transformation semble avoir parfaitement réussie, alors il est possible qu'elle dure aussi longtemps qu'elle le devrait. Tout dépend de la dose nécessaire à un seul sorcier, en réalité. Et de la potion, mais il serait trop long de prendre en compte toute éventualité. Nous verrons, par nous-même, ce qu'il en est. Alors, que comptes-tu faire, maintenant que nous en sommes là ?
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Des rougeurs apparaissaient sur mes joues quand je me rendis compte que j'avais été pris sur le fait accompli. Je détournais le regard, je devenais boudeur dans mon attitude. C'était vrai que c'était ironique, mais, c'était presque blessant, enfin, ça aurait pu l'être si j'étais plus âgé.
-Oui, ben, je me vois mal tripoter la poitrine des filles comme ça sans raison. Puis, je suis trop jeune encore pour avoir une copine. Enfin, ce sont surtout elles qui sont trop jeunes. Et les plus âgées, ben, pourquoi elles sortiraient avec un garçon de 14 ans, franchement ?
Mais un jour, j'aurai quelqu'un. Un jour, je serai peut-être un tombeur. Pourtant, je m'en fichais complétement. En attendant, c'était plus amusant de chercher quelqu'un pour Ayumi.
Le soupir de mon ainé ne m'échappa pas. Je le regardais à nouveau et penchais un peu la tête sur le côté. Sa mère ? Sa mère ressemblait donc approximativement à lui dans ce corps ? Elle était jolie alors. Mais vu le ton que Yori avait employé, même si elle était jolie, elle ne devait pas être une chouette maman. Enfin, les parents, c'était pas forcément un plaisir. Est-ce que c'était un trait des Hayashi et que nous aussi quand on sera parent, on sera aussi agaçant et violent que les nôtres ? Enfin, c'était là une projection beaucoup trop compliquée pour moi. Je ne voyais déjà pas à quoi je ressemblerai quand j'aurai 20 ans, alors quand je serai vieux et père ? Wow. Mais non, jamais. Ça devait être chiant.
Je repris mon sourire quand me complimenta. Je pris une mèche de cheveux, qui avaient poussés, et l'entortillait autour de mon doigt en jouant avec.
-Merci !
Puis je m'étouffais preque.
-Kazukette ? Mais c'est laid ! Encore plus laid que Yoriette ! Non, je refuse ! Kazuka ou Kazuko , mais pas Kazukette !
J'avais froncé les sourcils, lâché la mèche de cheveux et posé les poings sur les hanches, les pieds un peu écarté l'un de l'autre et fermement ancré dans le sol.
-Je veux bien changer ton nouveau prénom s'il est trop bien pour toi. Hmmmm.... Yoria ? Yora ? Yorika ? Yoriko ? Il y en a plein ! Tu peux choisir.
Ce "tu peux choisir" sonnait presque comme un "tu as vu, je suis gentil" avec l'amusement qui perçait la voix et se montrait dans l'azur de mes yeux.
Pour le temps que durerait notre vie de fille, nous verrons, comme il venait de le dire. Je pouvais supposer que cela durerait le même temps qu'une potion entièrement bue, vu que nous étions complétement transformés. Ou peut-être pas ? Le mystère serait dévoilé à la fin de l'expérience.
Puis je me retrouvais encore plus idiot qu'avant avec la question de Yori qui me laissait pantois. Que faire avec cette nouvelle identité ?
-Hm.... Ben.... Je sais pas. J'ai pas réfléchi jusque là. Tu ferais quoi, toi ?
-Oui, ben, je me vois mal tripoter la poitrine des filles comme ça sans raison. Puis, je suis trop jeune encore pour avoir une copine. Enfin, ce sont surtout elles qui sont trop jeunes. Et les plus âgées, ben, pourquoi elles sortiraient avec un garçon de 14 ans, franchement ?
Mais un jour, j'aurai quelqu'un. Un jour, je serai peut-être un tombeur. Pourtant, je m'en fichais complétement. En attendant, c'était plus amusant de chercher quelqu'un pour Ayumi.
Le soupir de mon ainé ne m'échappa pas. Je le regardais à nouveau et penchais un peu la tête sur le côté. Sa mère ? Sa mère ressemblait donc approximativement à lui dans ce corps ? Elle était jolie alors. Mais vu le ton que Yori avait employé, même si elle était jolie, elle ne devait pas être une chouette maman. Enfin, les parents, c'était pas forcément un plaisir. Est-ce que c'était un trait des Hayashi et que nous aussi quand on sera parent, on sera aussi agaçant et violent que les nôtres ? Enfin, c'était là une projection beaucoup trop compliquée pour moi. Je ne voyais déjà pas à quoi je ressemblerai quand j'aurai 20 ans, alors quand je serai vieux et père ? Wow. Mais non, jamais. Ça devait être chiant.
Je repris mon sourire quand me complimenta. Je pris une mèche de cheveux, qui avaient poussés, et l'entortillait autour de mon doigt en jouant avec.
-Merci !
Puis je m'étouffais preque.
-Kazukette ? Mais c'est laid ! Encore plus laid que Yoriette ! Non, je refuse ! Kazuka ou Kazuko , mais pas Kazukette !
J'avais froncé les sourcils, lâché la mèche de cheveux et posé les poings sur les hanches, les pieds un peu écarté l'un de l'autre et fermement ancré dans le sol.
-Je veux bien changer ton nouveau prénom s'il est trop bien pour toi. Hmmmm.... Yoria ? Yora ? Yorika ? Yoriko ? Il y en a plein ! Tu peux choisir.
Ce "tu peux choisir" sonnait presque comme un "tu as vu, je suis gentil" avec l'amusement qui perçait la voix et se montrait dans l'azur de mes yeux.
Pour le temps que durerait notre vie de fille, nous verrons, comme il venait de le dire. Je pouvais supposer que cela durerait le même temps qu'une potion entièrement bue, vu que nous étions complétement transformés. Ou peut-être pas ? Le mystère serait dévoilé à la fin de l'expérience.
Puis je me retrouvais encore plus idiot qu'avant avec la question de Yori qui me laissait pantois. Que faire avec cette nouvelle identité ?
-Hm.... Ben.... Je sais pas. J'ai pas réfléchi jusque là. Tu ferais quoi, toi ?
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Chères demoiselles
Le surnom le vexe et je m’amuse de sa réaction, plutôt exagérée – est-ce de famille, cette tendance au théâtral lorsque nous sommes outrés ? Il est d’autant plus drôle de l’admirer ainsi, sous une forme féminine, ses mains sur ses hanches reflétant parfaitement le stéréotype d’une femme énervée. Je n’ai fais que me mettre à la hauteur du prénom que tu m’as choisi, je lance, faussement innocent. Mais admettons, pourquoi pas Kazuko. Ça ira parfaitement avec Yoriko.
Je ne saurai dire comment mes parents m’auraient appelé, si j’avais été une fille. S’ils seraient restés sur Yori, un prénom proche ou quelque chose de différent. Ni même s’ils y avaient pensé avant ma naissance, à vrai dire.
Il y avait quelque chose de plaisant à refaire le monde. A refaire nos identités, surtout. Serions-nous différents, si nous été des filles ? Peut-être un peu. Dans le fond, cependant, je suis persuadé que nous aurions été les mêmes. Le genre ne faisait pas tout.
Rien qu’à voir son visage, lorsque je lui demande ce qu’il a prévu, je devine qu’il n’a, justement, rien planifié pour cette expérience. Il ne fallait surement pas s’attendre à ce qu’il ait imaginé un moyen pour me faire boire cette potion, qu’il y soit parvenu et qu’il ait des plans pour la suite. Les premières parties avaient déjà dû demander toute la réflexion dont il dispose.
Mesquinerie à part, je ne doute pas de l’ingéniosité de Kazuki, mais le suppose davantage impulsif, que foncièrement réfléchi – trop impatient pour aller jusqu’au bout de ses idées.
Ce que, moi, je ferais ? J’irai emballer le premier garçon que je croise, rien que pour voir s’il tombe dans le panneau. Je m’en amusais, rien que d’y penser. Ce pourrait être assez distrayant. Cependant, tu l’as dit toi-même : ce n’est pas de ton âge.
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Nos nouveaux noms semblaient s'accorder et nous pouvions oublier les précédents et la laideur de leur sonorité. Il m'avait dit que j'avais le temps et je le prendrais. Les filles semblaient beaucoup trop compliqué. Et puis, je préférais d'abord essayer de caser Ayumi avec un garçon avant de m'occuper de moi. Vint alors ce que Yoriko ferait maintenant pour profiter des effets de sa transformation.
-Emballer le premier garçon croisé ?
Je le voyais se faire emballer dans du papier cadeau et j'avais du mal a comprendre où il voulait en venir avant de saisir. Puis un sourire espiègle naquit sur mon visage.
-Même si ce n'est pas de mon âge, je suis curieux de voir si ça fonctionnerait. Je veux bien voir tes techniques et leur résultat, Yoriko senpai ~
La voix monta un peu dans les aigus, des notes étonnantes et chantantes, choses que je n'avais jamais eu avant. C'était fou ce que ça permettait d'accentuer dans une phrase.
-Et puis, il faut bien que j'apprenne un jour. Et ce serait vraiment drôle que quelqu'un tombe dans le piège.
Autant s'amuser quand on en avait le temps.
J'avais oublié le baladeur de musique. J'étais prêt à partir à la recherche d'un garçon pour Yoriko.
-Emballer le premier garçon croisé ?
Je le voyais se faire emballer dans du papier cadeau et j'avais du mal a comprendre où il voulait en venir avant de saisir. Puis un sourire espiègle naquit sur mon visage.
-Même si ce n'est pas de mon âge, je suis curieux de voir si ça fonctionnerait. Je veux bien voir tes techniques et leur résultat, Yoriko senpai ~
La voix monta un peu dans les aigus, des notes étonnantes et chantantes, choses que je n'avais jamais eu avant. C'était fou ce que ça permettait d'accentuer dans une phrase.
-Et puis, il faut bien que j'apprenne un jour. Et ce serait vraiment drôle que quelqu'un tombe dans le piège.
Autant s'amuser quand on en avait le temps.
J'avais oublié le baladeur de musique. J'étais prêt à partir à la recherche d'un garçon pour Yoriko.
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Chères demoiselles
Selon ton but, mes conseils ne seront pas les mêmes. Initiant mes explications, je m’emploie à quelques regards furtifs, à la recherche d’une victime potentielle. Pour une vraie relation, tu dois rester sincère et naturel. Parler d’amour me sied mal et je continuais à goûter l’ironie qui se dégageait d’une telle conversation. Pour quelque chose de moins… sérieux, soit assuré, mais charmeur. Au loin, un élève apparaît et l’hésitation me prend brièvement lorsque je remarque que son visage ne m’est pas inconnu : Kaien Tsukiyomi. Sans avoir à m’arrêter sur un physique plus qu’agréable – quoi que je ne l’aie jamais perçu autrement que comme un ami – notre proximité habituelle rend l’option risquée – je ne suis pas entièrement méconnaissable. Il s’avance cependant, ne me laissant le temps d’avoir de scrupule.
Lorsque je me tourne vers mon cousin, l’espièglerie d’un bref sourire en dit suffisamment long sur mon intention.
J’agis.
Tsukiyomi ! Avec l’innocence d’une rencontre hasardeuse – ce qu’elle était, finalement – j’accours jusqu’à lui. Je te cherchais… j’espérais pouvoir te parler. Mon bras s’accroche au sien et mon regard se perd sur mes mains, voilé par un brin de gêne qui se veut entièrement simulé. Je voulais– C’est ridicule, je doute que tu connaisses ne serait-ce que mon nom. Moi, je t’ai souvent regardé. L’air soudain déterminée, de celle qui en a assez d’hésiter, je descelle nos bras, afin de lui faire face. La proximité me laisse réaliser que, sous cette apparence, l’écart qui creuse d’ordinaire nos tailles s’est amoindrie, ne me laissant plus grande que de quelques centimètres. Je fais battre de mes cils allongés, tandis que mes doigts accaparent le col de son uniforme. Accepterais-tu de passer du temps avec moi ? Voir… J’approche mon visage. De ne pas en perdre ?
Kaien Tsukiyomi
![Chères demoiselles [Yori] 40923eaea96611fbd0cf54fe9b9a7a89d65bbf4e](https://64.media.tumblr.com/e3280144e62cb062888e96804fa5b97d/2c322ef50d50c5b6-fe/s500x750/40923eaea96611fbd0cf54fe9b9a7a89d65bbf4e.png)
Citation : No mind to think. No will to break. No voice to cry suffering.
Age : 17 ans.
Rang : -
Ryujin
Kaien Tsukiyomi
Décontenancé, j'appréhendais la brusquerie du contact comme les paradoxales sensations de la chaleur enivrante de ses doigts, et du gel implacable qu'elle m'inspirait alors : sa silhouette, lovée au cœur de quelques sentiments falsifiés, livrait les grâces d'un charisme si étouffant qu'il en obstruait ses quelques élucubrations quant à une quelconque timidité ; et ce charisme, je le sus aussitôt, n'avait rien de féminin. L'ombre d'un sourire malicieux se fondit dans celle de son visage projetée sur ma peau, et sur les traits duquel j'allouais les plus infimes parts de mon attention : ses iris aux cils excessivement longs, et dont la teinte ambrée s'alliait à la pâleur de sa peau comme de sa chevelure ; je coulais mes doigts à la surface des siens, tant exempte de soins personnels qu'ils en étaient naturellement parfaits.
La vérité, sans que je n'eus le loisir de m'en indigner, s'attacha à mes entrailles en la sensation tant inopinée que plaisante de m'être fait ainsi avoir – et pour autant que le hasard m'ait rendu victime des farces de Yori Hayashi, j'entendais bien lui rendre un sentiment à la hauteur de ses attentes. Ne pas perdre de temps ? Ça tombe bien, je suis de nature pressée – et à ce vil mensonge s'accordait un visage gravé de mes sibyllines intentions : les échos de la luxure, noués dans le désir revanchard de ma sobre arrogance, occupaient la mare émeraude de mes prunelles, à la surface duquel se reflétait, immuable, l'amusement propre à mes humeurs.
Toute douce que fut ma poigne lorsque j'écartais ses doigts de mon col, je n'en fus pas moins abrupt lorsque ma main, à même son épaule, força son dos à épouser la rudesse du mur : mes doigts glissèrent jusqu'à un poignet que je maintins doucereusement, jouant de la pointe de mes pieds pour l'asservir de mon assurance.
Dans le silence qui suivit naturellement l'acte, j'intimais une proximité dangereuse, nos lèvres frôlées par un désir tant impulsif qu'il m'apparut rustique, interdit, mais terriblement sincère. En ce doucereux instant de luxure, je vins humer le parfum de ses cheveux, empreints de l'odeur qui lui était propre : cet avide mélange de mélancolie et d'amusement, comme l'inextinguible balance de son existence. Il me sembla irréel, en cet instant, de douter de son identité. Ta chevelure est bien assez inhabituelle pour être reconnue entre mille, susurrais-je à son oreille, avant de reculer.
La vérité, sans que je n'eus le loisir de m'en indigner, s'attacha à mes entrailles en la sensation tant inopinée que plaisante de m'être fait ainsi avoir – et pour autant que le hasard m'ait rendu victime des farces de Yori Hayashi, j'entendais bien lui rendre un sentiment à la hauteur de ses attentes. Ne pas perdre de temps ? Ça tombe bien, je suis de nature pressée – et à ce vil mensonge s'accordait un visage gravé de mes sibyllines intentions : les échos de la luxure, noués dans le désir revanchard de ma sobre arrogance, occupaient la mare émeraude de mes prunelles, à la surface duquel se reflétait, immuable, l'amusement propre à mes humeurs.
Toute douce que fut ma poigne lorsque j'écartais ses doigts de mon col, je n'en fus pas moins abrupt lorsque ma main, à même son épaule, força son dos à épouser la rudesse du mur : mes doigts glissèrent jusqu'à un poignet que je maintins doucereusement, jouant de la pointe de mes pieds pour l'asservir de mon assurance.
Dans le silence qui suivit naturellement l'acte, j'intimais une proximité dangereuse, nos lèvres frôlées par un désir tant impulsif qu'il m'apparut rustique, interdit, mais terriblement sincère. En ce doucereux instant de luxure, je vins humer le parfum de ses cheveux, empreints de l'odeur qui lui était propre : cet avide mélange de mélancolie et d'amusement, comme l'inextinguible balance de son existence. Il me sembla irréel, en cet instant, de douter de son identité. Ta chevelure est bien assez inhabituelle pour être reconnue entre mille, susurrais-je à son oreille, avant de reculer.
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
J'écoutais les conseils de mon ainé. Tout dépendait de ce que je voulais ? On n'avait donc pas être soi-même si on voulait ce qu'il qualifiait de "moins sérieux". Je trouvais ça un peu étrange, mais en soit, ça tombait sous le sens.
Et soudainement Yori trouva une victime. Je ne bougeais pas de là où j'étais et observais la scène. Leur petit jeu t'était étranger, comme la moitié de leurs propos. Je croisais les bras sous ma poitrine... ça me faisait d'ailleurs bizarre d'en avoir. Ma présence pouvait les déranger... Je m'avançais donc vers eux d'un pas tranquille et une fois à leur hauteur :
-Je crois que vous avez besoin d'un peu d'intimité... Yoriko, on se retrouve plus tard, d'accord ?
Je ne pouvais pas leur dire de trouver une chambre, c'était plutôt compliqué dans une école où les élèves d'une maisonnée différente ne pouvait - en théorie- pas aller dans celle des autres.
C'était peut-être le bon moment pour m'éloigner, en espérant ne pas croiser quelqu'un alors que la potion faisait toujours effet.
Et soudainement Yori trouva une victime. Je ne bougeais pas de là où j'étais et observais la scène. Leur petit jeu t'était étranger, comme la moitié de leurs propos. Je croisais les bras sous ma poitrine... ça me faisait d'ailleurs bizarre d'en avoir. Ma présence pouvait les déranger... Je m'avançais donc vers eux d'un pas tranquille et une fois à leur hauteur :
-Je crois que vous avez besoin d'un peu d'intimité... Yoriko, on se retrouve plus tard, d'accord ?
Je ne pouvais pas leur dire de trouver une chambre, c'était plutôt compliqué dans une école où les élèves d'une maisonnée différente ne pouvait - en théorie- pas aller dans celle des autres.
C'était peut-être le bon moment pour m'éloigner, en espérant ne pas croiser quelqu'un alors que la potion faisait toujours effet.