— MAHOUTOKORO
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Yeux dans les yeux, affronte ma douleur, j'affronterai ta peine [ft. Aki]
Miyuki Fujiwara
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Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
Susanoo
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Miyuki Fujiwara
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Miyuki Fujiwara
miyuKing
15.02.98

Yeux dans les yeux, affronte ma douleur, j'affronterai ta peine. Oublions les conflits pour ne penser qu'au passé, où rien ne faisait de nous des ennemis.  

Deux semaines ont passé depuis ton réveil. Tu as eu le temps de remettre tes idées en place et d’apprendre ce qu’il se passait. Il ne t’as pas fallu longtemps, tu l’as senti, qu’il te manquait la magie, ce flux qui fait de toi un sang-pur, un être exceptionnel. C’est donc ça qu’il s’était produit après ton black-out, les dieux étaient intervenus. Seimei a attisé leur colère, au point qu’ils vous ont retiré toute magie. Par chance, le nouveau Shogun a fini par trouver un accord, un pacte, vous permettant de recouvrer la puissance. Et quelle puissance, une idée incroyable qui ne fait qu’imposer encore davantage, la supériorité des sang-purs. S’affilier à une divinité en particulier pour bénéficier de toute sa force, là était la vraie magie, à tes yeux. Les Dieux sont puissants, il ne faut jamais en douter, et vous en avez encore eu la preuve, aujourd’hui, montrant à tous les ignares qu’il ne faut jamais remettre en cause la force d’une déité. Le seul souci, c’est que tant que l’on ne s’affilie pas à une divinité, on est cracmol et c’est bien ce qui t’arrive.

Un terrible échec qui pourtant, n’est pas de ton fait. Tu es coincé à l’hôpital pour encore tu ne sais combien de temps et durant toute cette convalescence, tu n’es… rien. Même plus un sang-pur, un simple moldu. A tes yeux, c’est horrible et personne ne semble être en mesure de te dire quand tu sortiras. Tu espères que les potions te guériront vite afin que tu puisses aller prier Susanoo. Car oui, c’est à lui que tu veux t’affilier. Tu as toujours eu une certaine affinité avec lui, malgré ta peur terrible du vide et de monter sur un balai. Tu aimes cette idée d’être capable d’éviter le conflit, de repousser ses assaillants pour mieux les attaquer. Bref, tu as déjà choisi.

-Quand, alors ?

Tu questionnes l’employé de l’accueil à propos de ta possible sortie. Ces derniers temps tu te balade beaucoup dans les couloirs, commençant à t’ennuyer dans ta chambre. Et passe assez de temps à demander au personnel quand tu pourras sortir. Encore une fois, on te congédie en te disant que l’on ne sait pas, que tu n’es pas encore assez fort pour quitter les lieux. Il faut surveiller tes deux plaies, vérifier que ça ne s’infecte pas, attendre que ça se referme correctement. Et puis, on prévoit une rééducation. Tu parviens à mieux cerner ton environnement, deux semaines, c’est le temps qu’il t’a fallu pour percevoir à nouveau la profondeur et gérer ta coordination. En revanche, il t’arrive parfois de trébucher quand un obstacle surgit un peu trop vite, tu peines encore à bien anticiper. Mais ton cerveau travaille à compenser tout ça. Le défi sera d’apprendre à se battre avec ce handicap. Tu quittes le comptoir de l’accueil en soupirant et erre dans le couloir, te dirigeant vers le parc où tu te détends souvent. Mais au détour d’un corridor, tu remarques une silhouette familière. Un homme aux cheveux blancs, tu n’en connais pas des centaines.

-Mori-san ?

Tu demandes, en t’approchant. Bien sûr en entendant son nom, il se retourne, te confortant dans l’idée que tu as bien reconnu le cuisinier de Mahoutokoro, ton sensei en matière de Taijutsu et… ce qui se rapprocherait le plus d’une figure paternelle. Pas compliqué lorsque l’on regarde ton père. Tu ne l’as d’ailleurs pas vu en deux semaines, tout comme ta mère.

-Qu’est-ce que vous faîtes ici ?

Tu demandes, alors que tu te tiens devant lui. Tes cheveux bruns ne sont plus coiffés en épis sur ta tête, tu les laisses désormais retomber autour de ton visage. De nombreuses mèches dissimules parfois ton œil blessé, lorsque tu ne les passes pas derrière ton oreille. Tu portes une veste de kimono blanche, laissant apparaître des bandages sur ton torse pâle qui font la jonction avec ton bras coupé. Il est solidement enveloppé dans ces derniers. Tu as un peu maigri, dû à ta difficulté de te nourrir, tu ne retrouves l’appétit que depuis quelques jours, il te faudra te remplumer et surtout, te muscler du mieux possible.

Akihiro Mori
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Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
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Seimei
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Akihiro Mori
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Akihiro Mori
gif
15.02.98

De cette bulle sous l’eau, enfermé, isolé il s’était libéré, affrontant le manque d’air et la douleur brûlante de ses poumons happant à la surface la moindre étincelle de survie pour les embraser davantage. Loin du cocon immergé l’ayant plongé dans une léthargie réconfortante. Après les cris, il n’y avait eu que l’assourdissante alarme de ses tourments. Rien pour se maintenir à la surface, son équilibre détruit pour ce prétendu meilleur des mondes. Mais fuir la réalité pour ménager son esprit n’avait pas résolu le problème et c’était un comportement qu’il s’était accordé pour cicatriser les plaies, non les faire disparaître.

À la surface, il étouffait. Mais ce n’était pas la première fois et son instinct ne lui permettait aucun répit lorsqu’il s’agissait d’eux. Encore fragile, le cuisinier avait besoin de voir par lui-même les dégâts, d’apporter son soutien à qui le voulait bien, préparant des repas comme accordant sa présence aux plus affectés.

Dans les couloirs de l’hôpital, on préconisait le silence, mais l’agitation du personnel et les visages fatigués indiquaient que la vie avait repris et qu’elle ne s’éteindrait pas tant qu’il y avait des êtres comme eux pour y croire. Il frémit. Puis on prononce son nom. Par réflexe, l’adulte se tourne sur le regard interrogateur d’un étudiant mutilé d’une pâleur concurrençant l’astre nocturne. Un frisson dévale sa colonne, son poing se serre et dans l’immobilité il réalise le dévisager de ses yeux ronds. La surprise est totale, la scène le projette loin tout au fond de son corps en rallongeant l’espace en face de lui jusqu’à ce qu’il en perde son souffle dans un retour brusque. « Miyuki » expire-t-il, une main entre ses mèches blanches pour ramener en arrière la chevelure rebelle revenant immédiatement en place aussitôt le membre retiré.

Il s’approche docilement, observant dans ce regard aussi profond que le sien toute l’expérience gagnée qu’il n’aurait jamais dû détenir si tôt. « Tu es vivant » fut prononcé comme le soulagement de le voir simplement tandis que sa main se posait sur son épaule. « Je viens apporter mon soutien de mes modestes moyens, c’est le moins que je puisse faire » et ça le navrait d’autant plus que son cœur serré se remettait lui aussi des traumatismes. Il avait eu de la chance cependant, s’estimant peut-être trop bien conservé pour un combattant. Son but premier avait été de défendre plus qu’attaquer, avait-il réussi au moins à en épargner un ? à son épaule, traversant son torse la lanière d’un sac épais en forme de valisette abritait magiquement de quoi sustenter un régiment. Il y en avait pour tous les goûts et dans un geste aussi naturel qu’il l’avait toujours été, Akihiro se contente d’ouvrir la boucle maintenant la boîte pour disposer à la vue du patient quelques merveilles bien connues « Si quelque chose peut te faire plaisir, ne t’en prive pas » il attendit, laissant s’écouler les secondes dans une réflexion qu’il trouva ridicule. « Je suis désolé pour ce qui t’est arrivé. Je n’en suis pas responsable, mais cette guerre, vous n’auriez jamais dû la subir » si gravement qui plus est, emportant plus qu’une partie de leurs êtres physiques. C’était à jamais le monde qui s’en trouvait retourné. « Nous devrions nous asseoir, qu’en dis-tu ? »

#73B099
après la dépression gosh...
Miyuki Fujiwara
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Yeux dans les yeux, affronte ma douleur, j'affronterai ta peine. Oublions les conflits pour ne penser qu'au passé, où rien ne faisait de nous des ennemis.  

Akihiro t’offre un regard surpris lorsqu’il te voit. Tu ne lui en veux pas de te regarder comme ça, il ne devait pas s’attendre à ce que tu sois aussi estropié. Toi non plus, tu ne t’attendais pas à ce que cette statue te malmène comme ça. Au fil du combat que tu as mené, tu as fini par avoir confiance, un peu trop confiance. Et tu en as payé les conséquences. La douleur, tu t’en souviens encore, il t’arrive parfois de la revivre dans tes rêves, ou quand tu es éveillé. Ton bras, tu as encore la sensation qu’il ne t’a jamais quitté, tu pourrais presque encore bouger les doigts. Tu te doutes bien que Akihiro devait se sentir coupable de n’avoir pu te protéger. Il a toujours mis beaucoup d’efforts pour défendre les élèves. Mais il doit bien se rendre compte, un peu trop tard, que ce n’est pas possible.

-Je ne suis pas encore prêt à mourir. Il y a encore des choses que je n’ai pas accomplies.

Tu en as déjà accomplie une, et quelle chose. Embrasser Hanru, et te mettre en couple, de toute évidence. C’est une assez grande chose. Tu ne l’as encore dit à personne et tu ne sais pas bien si c’est le lieu et le moment de le révéler à Akihiro. Ces blessures t’auront au moins apporté une chose bénéfique. Le cuisinier te présente d’ailleurs les merveilles qu’il dissimule dans sa besace. Tu le retrouves bien là, à vouloir contenter tout le monde, aider ses pensionnaires adorés, quand bien même vous ne vous trouvez pas dans l’enceinte de Mahoutokoro. Tu te permets alors de prendre une brioche à la viande, l’un de tes mets favoris et plante tes dents dedans. De la fumée s’en échappe, elle est chaude et délicieuse. Elle te réchauffe le cœur, voir Akihiro te rend heureux.

-Merci.

Tu réponds, acquiesçant à sa proposition d’aller s’asseoir. Tu te diriges vers la cafétéria, où les visiteurs peuvent s’installer, et déguster un bon repas, ou se reposer si l’envie leur prend. Tu t’installes sur une chaise et continue de déguster ta brioche. Ce n’est qu’après avoir terminé de te régaler de ce met de choix que tu brises enfin le silence.

-Ne vous en voulez pas pour mon état. Je suis l’unique responsable de mes blessures. J’ai manqué de discernement, ainsi que de vigilance. C’est simplement le brusque retour de bâton.

Tu dis en jetant un œil à ton bras manquant. Tu aurais préféré que le karma ne s’exprime pas de cette façon. Mais tu supposes que c’est simplement une nouvelle épreuve que tu vas devoir relever.

-Je suis un Fujiwara avec fierté, je ne pouvais pas tourner le dos à mon clan. Vous ne pouvez peut-être pas le comprendre. Et certains membres les plus jeunes du clan, dont moi, savions ce que nous risquions.

Tu ne pouvais pas jouer aux lâches. Tu savais que Takamori attendait beaucoup de toi, et tu espères profondément avoir été en mesure de le rendre fier.

-Il aurait été intolérable pour moi de me cacher, et d’être lâche. Ce n’est pas ce que mon chef de clan attendait de moi.

Tu plonges ton regard dans le sien, déterminé. Tu ne regrette pas tes décisions, ni la façon dont tu as agi. Qu’importe si l’on n’est pas fier de toi, toi, tu es fier. Tu t’es battu malgré la peur, malgré ta faible expérience du combat. Et il a été plus jouissif que tu ne le pensais, de ne pas fuir. Tu te sens différent, tu as l’impression d’être enfin devenu un homme. Aujourd’hui tu peux le dire, tu es un Fujiwara, et tu en es fier.

-Et ce n’est pas la perte de mon bras, et de mon œil qui m’empêcheront d’avancer. J’espère que vous accepterez de m’aider à passer outre cet handicap, dans la maîtrise du Taijutsu.

Tu lui avoues, jetant un coup d’œil à sa sacoche, te demandant s’il lui reste encore des brioches à la viande.

-J’ai appris pour ce qu’il se passe dehors. Et j’ai bien sûr senti l’absence de magie. C’est Hanru qui me l’a dit. Il est venu me voir.

Tu ne peux t’empêcher de rougir un peu en révélant cela, passant une main sur ta nuque, légèrement gêné. Il mérite de savoir, non ?

-Il semble que perdre un membre, nous a permit de partager nos sentiments, et de nous unir.

Akihiro Mori
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Akihiro Mori
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Le bruit d’un tissu qui se déchire fait bourdonner les oreilles du cuisinier. Durant quelques secondes il le fixe à contempler l’horreur engendrée par une guerre ayant duré quelques jours à peine, le temps qu’une tête ou deux soit prise et que des déités fassent leur œuvre. D’un claquement de doigts, tout pouvait disparaître, lui être pris sans la moindre compassion, sans un regard et dans celui de Miyuki qui s’obstinait à s’accrocher à la vie, il y avait cette peur, reflet de sa propre existence à redouter ce qu’il avait déjà vécu. Il y en avait d’autres pour lesquels les larmes avaient roulé dans la pénombre et à l’abri des regards les plus indiscrets. Il ne les lui présentera pas, tant sa ferveur rassurante enveloppait son cœur, proposant ce qu’il savait faire de mieux pour les réconforter, ces enfants innocents dont les mains seraient peut-être un jour couvertes de sang. « Je l’espère, tu as tant à faire encore, à commencer par profiter de ce qui devrait être les meilleures années de ta vie et tes études » pouvait-on les qualifier de meilleures par tous les évènements subis durant la scolarité de l’adolescent ?

Adieux rires insouciants, bonjour mélancolie et remords d’une vie d’enfant, il fallait les enterrer au profit d’une croissance douloureuse de leurs intellects. Seulement à trop presser le processus, ils en développaient des carences et des imperfections dans leurs raisonnements. La mort était une issue tragique, mais ce n’était pas en l’anticipant que l’on envisageait sa vie.

Brioche en main, sur le chemin de la cafétéria ils discutent et la peine visible du cuisinier ne laissa pas indifférent le renardeau, mais il trouva injuste de le voir s’autoévaluer si durement. « Nous faisons tous des erreurs et celles qui te coûtent autant ne devraient pas exister à moins d’avoir conscience d’y être confrontées. Tu aurais dû être en sécurité » de ses seize ans à peine, on faisait de lui un homme et s’il était tout à fait honorable de le considérer comme tel, le plonger dans un monde presque inhumain allait l’endurcir, non lui apprendre convenablement ce qu’il en était. On lui avait imposé un choix : celui de grandir et de laisser à jamais derrière lui l’enfant, de perdre l’éclat de quelques couleurs vives pour des émotions plus tempérées, plus adultes.

« Que tu ne tournes pas le dos aux tiens est légitime. Que l’on t’impose de participer quand tu n’es pas prêt à te défendre en est une autre, là est l’erreur commise et ce n’est pas à toi qu’en revient le démérite. » Toute justification à ce propos lui semblait désuète, si bien qu’il massa son cou et inspira profondément « En revanche je comprends ton sentiment, mais rester en vie devrait être une priorité plutôt que de combattre. Je sais que tu en as les capacités, là n’est pas la question. Mais il est question de combattre contre tes semblables » en était-il capable ? Aurait-il fauché une vie par devoir ? Là était le problème de moralité qui se posait. Les clans avaient cette façon d’inculquer dès le plus jeune âge de leurs membres qu’il n’y avait rien de plus important que leur nom, ce qui était faux. « Je t’y aiderais à une seule condition » car il n’avait d’autre choix que de s’assurer ne pas lui enseigner à des fins meurtrières.

Ses yeux tombent sur la sacoche encore pleine et le cuisinier lui sourit, récupérant les brioches tant aimées du garçon pour les lui tendre, relevant légèrement sa main au moment où il les saisit. « Promets-moi de faire tout ton possible pour épargner tes adversaires. Il y a des circonstances où il te sera difficile de le faire et où ta vie devra primer sur celle d’un autre, lui aussi prêt à te tuer. Mais il existe aussi des occasions, aussi rares soient-elles ou la bienveillance d’un geste vaut plus qu’une seconde chance offerte » sans le faire plus attendre, il glisse doucement le pain brioché entre les doigts fins du patient, sa détermination s’envolant au profit d’une tristesse contenue.

Il n’avait aucune maîtrise et se sentait incapable d’indiquer un chemin clair et lumineux sans peur de se tromper. Quand bien même il le faisait, il n’y avait aucune garantie que son jeune apprenti l’empreinte au vu de son illustre famille. Lui, il avait payé le prix, amitié faite et défaite, nouvelles dramatiques apprises sur le tas et l’organe sous sa cage thoracique qui se contractait parfois à lui en faire perdre sa respiration. Il garda le silence pourtant, écoutant les informations qu’on avait bien voulu transmettre au jeune homme. Ainsi donc, l’Awataguchi l’avait rejoint. L’humour autour du membre manquant de l’adolescent le fit à peine ciller. « Je suis content que vous ayez pu parler calmement tous les deux. Ne brûlez pas les étapes cependant » quand bien même à cet âge il était normal d’en ressentir l’envie, il espérait que par ses mots maladroits, le Fujiwara voulait expliciter un baiser. Dans un sourire tendre, Akihiro l’avait compris et s’en sentait même soulagé. Miyuki s’acceptait dorénavant, voilà ce qui lui importait.

« La magie est revenue, il faudra choisir une divinité à prier pour obtenir ses faveurs… » désagréable moment à passer que l’adulte avait malgré tout pris au sérieux, en quel cas il ne se trouverait pas en ces lieux. « Si j’avais su que tu étais là, je serais venu plus tôt… »

#73B099
y'a aucune rancune, promesse du ptit doigt ?
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