— MAHOUTOKORO
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iris // kazami
Yori Hayashi
iris // kazami 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi

IRIS
Quand les événements se sont tassés, que les morts ont cessé et que les foules se sont dissipées
(quand le monde s’est remis à tourner)
je l’ai serré, encore, entre mes bras et lui ai murmuré
je t’aime
je ne lui avais jamais dit, je n’avais jamais su l’exprimer
mais aujourd’hui, je refuse d’avoir des regrets.
Je ne l’ai jamais dit à Tetsuya.
(et maintenant, il est trop tard)

Puis les médicomages nous ont séparé ; m’ont emmené me faire soigner, mais je n’ai tardé à m’en débarrasser.
Vingt-quatre heures, à peine, passé dans un hôpital d’autant plus froid que Jian n’y partage plus ma chambre. A supporter les peurs et les larmes des proches et des blessés.

Yuutsu nous a renversé, prônant au pouvoir Seimei.
Et si, pour une fois, j’ai l’impression que le monde autour de moi s’effondre
c’est parce que c’est le cas.
(toute une société, déjà bâclée, a été ravagée)

Mais si j’ai appris une chose, au cours de l’année passée : c’est de retomber sur mes pieds.
Dans mon tourments, j’attrape les opportunités.
Dans mes misères, j’amasse les pièces.
Dans mes faiblesses, je recueille mes dernières forces et j’ose
tenir tête
avancer au culot
essayer.

Alors j’ai tenu la promesse faite à ma sœur et, quand je suis rentré (vaillant, malgré le boitement), j’ai obligé mon père à me recevoir.
(s’il y a une fois dans sa vie où il peut faire passer ses enfants avant ses devoirs, c’est bien celle où ils sont amenés à partir)
J’ai profité d’un ministère brisé et de la panique d’un clan à gérer pour imposer mon désir d’émancipation.
J’ai profité de l’absence d’un mère tempétueuse et, à l’inverse, de la présence d’une ancêtre parfois plus clémente, pour appuyer mes idées – mes droits.

Puis j’ai accordé, stratégiquement patient, le temps de la réflexion et est rejoint ma chambre.
J’ai préparé mes affaires (maigres)(mais conséquentes car je n’en ai plus laissé aucune à Mahoutokoro), connaissant déjà la réponse – l’espérant, du moins.

Quatre jours plus tard et des appartements vidés et nous voilà installés.
C’est un petit manoir – déjà démesurément grand, pour deux habitants – proche du domaine familial. C’est une maison cédée par notre grand-mère. C’est un petit bout de liberté, que je suis parvenu à gagner.
(en échange, certes, de beaucoup d’autres sacrifiés)
C’est un havre de paix, que je peux au moins offrir à ma sœur.

Bienvenu chez nous.
Et c’est encore un peu amer, encore un peu hésitant, mais je souri.
Et ce n’est pas encore une franche réussite, ni encore un véritable "chez nous", mais c’est un refuge.
C’est plus que ce qu’on a jamais eu.
Kazami Hayashi
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Age : 16
Rang : D4
Orochi
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Kazami Hayashi
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Kazami Hayashi
Alors que le chaos autour de vous se calmait peu à peu, tes larmes Kazami, elles, n'arrêtent pas leur course effréné, tu as du mal à reprendre conscience de ton environnement.

Il n'y a que ses bras, remplis d'une douceur que tu ne lui connaissait pas, qui t'entourent, essaie de te rassurer et les mots que tes sanglots t'empêchent de lui répondre...

Tu va le regretter Kazami, si tu ne dit rien à yori, si tu ne lui exprime pas cet amour fraternel que tu aimerais lui montrer davantage sauf que tu ne sais pas comment t'y pendre...

Et on vous sépare, tu ne veux, sauf que ton aîné est bien plus blessé que toi, il souffre bien plus que toi, ton cœur en émois n'est rien comparé à ses blessures physique.

Et on te renvoie vite vers le domaine Hayashi, consigné, dans cette chambre que tu déteste, ordre de ton paternelle, si cela se trouve, il négocie ta vente...

Malgré la promesse de yori, tu doute Kazami, tu sort les deux omamori et avec tes larmes, tu prie, tu prie pour que cette promesse tienne et pour tout ce qui te traverse la tête, tu n'arrive qu'à faire cela, manger est impossible.

Tu n'arrive qu'à pleurer, la fatigue n'a pas l'air de vouloir venir.

Et quand dans l'encadrement de ta porte, tu vois ton père, le regard noir, laissant cette porte ouvert, tu comprends Kazami, yori a gagné, ta prière a été entendue, tu es semi libre de cette famille.

La fatigue a prit le dessus, tu as dormi, peu sauf que cela t'a fait du bien.

Tes maigres affaires personnelles amener dans cette nouvelle chambre, qui te fait sourire grandement, tu ne peux que regarder ton aîné, retenant ses larmes de joie coincé aux coin de tes yeux doré.

A bas la timidité, a bas les conventions, tu prends ton frère dans tes bras doucement quand même.

- Merci.

Et les larmes coulent finalement, cette joie déborde de ton cœur Kazami, ce sourire collé à tes lèvres, tu arrive à murmurer quand même un je t'aime grand-frère.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi

IRIS
Les pièces ont été vidées de toute affaire personnelle, les murs dénudés de leurs peintures, mais dans l’air subsiste l’odeur familière de notre famille. Les effluves du parfum de Mai Hayashi me parviennent, encore imprégnés dans le papier. Comme si sa présence ne s’était pas encore estompée. J’y trouve le rappel d’une liberté encore partielle, mais suffisamment enivrante pour souhaiter en profiter pleinement.

Et quand je vois ton sourire et l’éclat de tes yeux, brillant sous des larmes qui n’ont plus rien d’attristées, je pense avoir tout gagné.
Le plus important, du moins : ton bonheur.
Et rien que pour cette étreinte, je me convaincs que nous pouvons nous sentir chez nous.

Le murmure me surprend, autant qu’il me bouleverse – des mots inhabituels, éveillant en mon cœur autant de surprise que de tendresse. L’élan affectueux se prolonge m’enveloppe et je t’enserre, à mon tour, prolongeant cette preuve d’un amour qui n’a jamais faibli.

Quand, enfin, je m’écarte, le sourire n’a pas quitté mon visage.
L’avenir est peut-être incertain, c’est le présent, entre ces murs, qui importe, pour le moment.
Que dirais-tu d’installer nos affaires plus tard ? Ce n’est pas comme s’il y avait grand-chose, de tout façon, à ranger. On pourrait sortir, dans le parc. Et faire ce que l’on veut, pour une fois, sans avoir à se préoccuper de qui que ce soit.

C’est ce que nous aurions dû avoir, depuis toujours : l’innocence et le confort d’un quotidien qui n’appartient qu’à nous. Une émancipation tellement plus accueillante que tout ce que nous avons connu.
Kazami Hayashi
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Orochi
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Kazami Hayashi
La peur s'était évaporée de ton esprit Kazami, dans cette étreinte que tu donne à ton aîné, ce sourire qui grandit encore et encore sur ton visage, tu te sens sereine, tranquille, tu n'as pas envie de penser au passé qui t'a effrayer et au futur trop incertains pour en parler.

Yori met fin à votre étreinte, tu peux voir son sourire Kazami, un vrai sourire, comme il est rare que tu admire, tu aimerais pourvoir en profiter davantage durant ses vacances.

- Oui, avec plaisir.

Vous aviez le temps de ranger vos affaires dans cette maison qui est votre maintenant, profiter de ce moment avant que la rentré ne vous sépare même si tu peux venir le week-end ici Kazami, rien ne t'y empêche, tu y réfléchira plus tard, rien n'est pressé de toute manière.

Et tu t'avance pour sortir et respirer cet air, cette semi liberté qui te couvre, tel une couverture réconfortante et remplis d'un espoir que tu sais éphémère mais, ce n'est pas le plus important.

Le jardin, entretenue comme il se doit, t'émerveille Kazami, tu avance tel une petite fille qui découvre un monde nouveau et palpitant, une part d'innocence caché au fond de ton cœur qui se libère doucement.

- C'est magnifique !

Alors que tu fait encore grandir ce sourire en te tournant vers yori, Kazami, tu ne peux cacher cette joie qui se réveille dans ton cœur, tu aimerais que ce moment dure éternellement même si c'est un vœu compliqué à réaliser, tu profite de ce court instant en sautillant presque.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi

IRIS
Ce n'est que lorsque j'ai ouvert ma valise, ce matin, que j'ai réalisé que je n'aurais peut-être plus à la refaire.
Pendant douze ans, Mahoutokoro a davantage été une maison, que celle de nos parents. Pendant douze ans, l'essentiel de mes affaires s'y trouvait, occupant la seule chambre que je considérais comme mienne – excepté cette dernière année. Pendant douze ans, son contenu n'a jamais été vidé lorsque je rentrais, comme pour me rappeler que ce n'était que temporaire.
Cette fois, il me faudra en voir le fond.

J'ai le temps, me dis-je. Une vague excuse, pour ne pas reconnaître que je ne suis pas encore prêt.
J'ai le deuil de toutes ces années à porter. D'une page qu'il me faut tourner. Des souvenirs qui resteront ancrés. D'un refuge que j'ai aimé et que j'ai vu être bafoué.

Outre la nostalgie, vider cette valide me culpabilise. Il y a un an, je pensais partir. Fuir, m'envoler dans un autre pays où j'y serai libre.
Retrouver Jian.
J'ai renoncé à un rêve après m’être éveillé à la réalité, mais cette nécessité ne me laisse pas moins de culpabilité.
(Et s'il m’attendait ?)

Tu acceptes ma proposition et, soulagé d'échapper à ces pensées, je te suis jusqu'aux jardins. Toi, me rappelant notre enthousiasme d'enfant et l'émerveillement de nos découvertes, lorsque notre préceptrice nous autorisait à sortir. Moi, suivant d'un pas plus modéré.
Petits, nous ne sortions que rarement et jamais sans surveillance. Les promenades étaient limitées et je me rappelle toutes les fois où nous ne pouvions que regarder par la fenêtre, sans pouvoir rejoindre le jardin.
Aujourd'hui nous sommes libres de nos mouvements et si ça semble insignifiant pour d'autres, je sais que ce simple accès à la végétation signifie déjà beaucoup à tes yeux. Aux miens aussi. Et avant que je ne le réalise, je me laisse emporter par ta joie, le sourire étirant mes lèvres, pendant que j'admire les fleurs qui tapissent les terres. Oui. C'est magnifique.

Emporté par mon élan, je m'approche avec une douceur que je dois autant à mes pas hésitant, qu'à la peur irrationnelle d'abîmer les plantes si je me précipite. J'attrape une tige entre mes doigts et hume le parfum de sa fleur, avant de la délaisser avec délicatesse.

Il doit y avoir un étang, un peu plus loin. Tu te souviens ? De ces rares occasions, où nous avons découvert le jardin de nos grands-parents. Il me semble qu'il était par là. Et, traînant ma jambe blessée, je m'avance dans la direction supposée.
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