Help me || Akira
Reiichi Matsunoya
Age : 30 ans
Rang : A3
Seimei
Reiichi Matsunoya
Nouvelles prises par origami, face à ma demande pressante, tu avais concédé à me voir, Akira. Et c'était inquiet pour toi que je venais de passer les portes de l'hôpital. Je connaissais ton état de santé, je tentais de t'aider du mieux que je pouvais. Et pourtant, j'étais inutile. Mes efforts étaient vains puisque maintenant tu te trouvais dans un lit, dans une chambre aseptisée. J'avais le coeur serré, mais cela durait depuis des jours. Des jours qui n'auraient peut-être pas existé si Natsuo n'était pas venu me voir. Cela devait vraiment être la fin du monde pour que ce soit Natsuo qui vienne à mon secours, alors que l'inverse était bien plus habituel. Mais je ne suis qu'un homme au bord de la rupture, il est normal de craquer. Sauf que j'étais déjà fragmenté depuis longtemps...
Arpentant les couloirs, je me rendais jusqu'à ta chambre. Devant la porte, l'hésitation me traversait. Je voulais t'avouer ma faute moi-même. Je voulais livrer le fardeau qui m'écrasait depuis cinq jours. Sauf que j'avais peur de ton regard, de ta réaction. Je pouvais toujours faire demi-tour. Je pouvais toujours quitter le Japon. Je pouvais toujours cesser la magie et me mêler aux moldus dont j'étais issu. La magie n'avait fait que m'apporter milles maux et malheurs de toutes manières, même si elle avait parfois fait mon bonheur dans les rencontres effectuées.
Je poussais un soupir et baissais la tête. Ce n'était qu'un mauvais moment. J'en serai soulagé après. Après, je pourrais m'en aller pour toujours. Mes remords en seront allégés. J'étais pris contre mon gré dans un tourbillon néfaste de pensées.
La main posée sur la porte - elle n'est heureusement pas transparente, Akira ne pouvait pas voir toute mon hésitation à travers les murs -, je repris un sourire presque habituel. Je frappais quelques coups pour m'annoncer, avant de franchir la porte.
-Akira ?
Sa tignasse rose aperçue, mon estomac se noua de plus belle.
-Comment te sens-tu ? J'étais inquiet en apprenant que tu étais à l'hôpital. Vraiment.
Je m'approchais de lui, mais gardant une distance plus grande qu'à l'accoutumée. Je ne voulais pas te souiller avec ce que j'étais. Peut-être était-ce une mauvaise idée de venir te voir... Peut-être savais-tu déjà ? Allais-tu me détester ? Allais-je te perdre toi aussi ? Je partais défaitiste. Cela serait plus simple que tu saches déjà. Cela m'aiderait que tu me détestes. Je ne méritais pas ma place en ce monde.
Arpentant les couloirs, je me rendais jusqu'à ta chambre. Devant la porte, l'hésitation me traversait. Je voulais t'avouer ma faute moi-même. Je voulais livrer le fardeau qui m'écrasait depuis cinq jours. Sauf que j'avais peur de ton regard, de ta réaction. Je pouvais toujours faire demi-tour. Je pouvais toujours quitter le Japon. Je pouvais toujours cesser la magie et me mêler aux moldus dont j'étais issu. La magie n'avait fait que m'apporter milles maux et malheurs de toutes manières, même si elle avait parfois fait mon bonheur dans les rencontres effectuées.
Je poussais un soupir et baissais la tête. Ce n'était qu'un mauvais moment. J'en serai soulagé après. Après, je pourrais m'en aller pour toujours. Mes remords en seront allégés. J'étais pris contre mon gré dans un tourbillon néfaste de pensées.
La main posée sur la porte - elle n'est heureusement pas transparente, Akira ne pouvait pas voir toute mon hésitation à travers les murs -, je repris un sourire presque habituel. Je frappais quelques coups pour m'annoncer, avant de franchir la porte.
-Akira ?
Sa tignasse rose aperçue, mon estomac se noua de plus belle.
-Comment te sens-tu ? J'étais inquiet en apprenant que tu étais à l'hôpital. Vraiment.
Je m'approchais de lui, mais gardant une distance plus grande qu'à l'accoutumée. Je ne voulais pas te souiller avec ce que j'étais. Peut-être était-ce une mauvaise idée de venir te voir... Peut-être savais-tu déjà ? Allais-tu me détester ? Allais-je te perdre toi aussi ? Je partais défaitiste. Cela serait plus simple que tu saches déjà. Cela m'aiderait que tu me détestes. Je ne méritais pas ma place en ce monde.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Matsunoya
Reiichi
04.02.98「 Help Me 」
Malheureusement, mes yeux s’étaient à nouveau ouverts il y a peu… Lyam n’avait pas mis fin à mes jours, peut-être que je n’y suis pas allé assez fort dans mes paroles, mes intentions. Cette haine n’était-elle pas assez visible ? Ressentie ?
J’avais rapidement arraché ce qui reliait mon corps à un point que les infirmières avaient hésité à m’attacher me faisant calmer ma frustration de sentir encore ce cœur battre parmi vous. Quand aurais-je enfin le droit de m’envoler… ?
Je n’aimais pas être ainsi alité et pourtant on ne voulait encore me laisser m’en aller… Heureusement, on m’avait écouté et ma mère n’avait pas été mise au courant, je lui dirais simplement que ma fatigue avait pris le dessus.
Ma chambre était plutôt discrète, je n’avais pas eu beaucoup de visite et j’en étais heureux. (Si j’étais mort, elle serait passée inaperçue.)
Enfin, aujourd’hui j’avais plus important à faire de par ta venue que j’attendais les yeux fixés sur ce ciel aussi bleu que mes prunelles. Un oiseau passant, je me suis mis à en être jaloux… J’ai envie de sortir prendre l’air moi aussi… Ces quelques jours me fixent encore plus dans mon objectif : je ne mourrais jamais sur un lit d’hôpital.
Résonnement venant de la porte, mes pensées revinrent sur terre et ma tête se tourna en ta direction, un léger sourire que je réussis à afficher sur mon visage. (Il me faudra du temps pour que réel il redevienne…)
« Salut, Reiichi. Content de voir que tu ne sembles avoir aucune blessure physique. » Ai-je simplement dit en évitant la question du -tu vas bien ?- car elle serait déplacée vu la situation.
Ce que… Tu me renvoyas en pleine face me faisant à nouveau tourner la tête en direction de la fenêtre comme pour te cacher cette expression étrangement neutre qui ne m’allait pas.
« Malheureusement bien. » Ah, peut-être que j’étais un peu direct.
« Je devrais sortir demain si tout va bien. » Et il y a intérêt, car je veux quitter cet endroit…
Mes doigts se resserrant discrètement sur la couverture de mon lit, un soupir invisible sortit de ma bouche avant d’à nouveau te faire face.
« Tu peux t’assoir, ne t’en prive pas. » Un léger mouvement de la tête pour te designer la chaise se trouvant au plus près de moi.
« Que voulais-tu m’annoncer de si important ? » Car je ne voulais pas que la conversation tourne autour de moi.
Surtout pas.
Alors, allons droit dans ce sujet qui semblait te tenir à cœur ayant en mémoire les couleurs de ton origami.
Peut-être que ma voix était plus neutre que d’habitude, que je le laissais moins transparaitre à cause de la fatigue, mais je m’inquiétais pour toi…
J’avais rapidement arraché ce qui reliait mon corps à un point que les infirmières avaient hésité à m’attacher me faisant calmer ma frustration de sentir encore ce cœur battre parmi vous. Quand aurais-je enfin le droit de m’envoler… ?
Je n’aimais pas être ainsi alité et pourtant on ne voulait encore me laisser m’en aller… Heureusement, on m’avait écouté et ma mère n’avait pas été mise au courant, je lui dirais simplement que ma fatigue avait pris le dessus.
Ma chambre était plutôt discrète, je n’avais pas eu beaucoup de visite et j’en étais heureux. (Si j’étais mort, elle serait passée inaperçue.)
Enfin, aujourd’hui j’avais plus important à faire de par ta venue que j’attendais les yeux fixés sur ce ciel aussi bleu que mes prunelles. Un oiseau passant, je me suis mis à en être jaloux… J’ai envie de sortir prendre l’air moi aussi… Ces quelques jours me fixent encore plus dans mon objectif : je ne mourrais jamais sur un lit d’hôpital.
Résonnement venant de la porte, mes pensées revinrent sur terre et ma tête se tourna en ta direction, un léger sourire que je réussis à afficher sur mon visage. (Il me faudra du temps pour que réel il redevienne…)
« Salut, Reiichi. Content de voir que tu ne sembles avoir aucune blessure physique. » Ai-je simplement dit en évitant la question du -tu vas bien ?- car elle serait déplacée vu la situation.
Ce que… Tu me renvoyas en pleine face me faisant à nouveau tourner la tête en direction de la fenêtre comme pour te cacher cette expression étrangement neutre qui ne m’allait pas.
« Malheureusement bien. » Ah, peut-être que j’étais un peu direct.
« Je devrais sortir demain si tout va bien. » Et il y a intérêt, car je veux quitter cet endroit…
Mes doigts se resserrant discrètement sur la couverture de mon lit, un soupir invisible sortit de ma bouche avant d’à nouveau te faire face.
« Tu peux t’assoir, ne t’en prive pas. » Un léger mouvement de la tête pour te designer la chaise se trouvant au plus près de moi.
« Que voulais-tu m’annoncer de si important ? » Car je ne voulais pas que la conversation tourne autour de moi.
Surtout pas.
Alors, allons droit dans ce sujet qui semblait te tenir à cœur ayant en mémoire les couleurs de ton origami.
Peut-être que ma voix était plus neutre que d’habitude, que je le laissais moins transparaitre à cause de la fatigue, mais je m’inquiétais pour toi…
Reiichi Matsunoya
Age : 30 ans
Rang : A3
Seimei
Reiichi Matsunoya
Tu m'accueillais et m’invitais à m’asseoir près de toi. Je regardais la distance qui nous séparait et je fus un peu embêté, ne sachant pas trop quoi faire. Finalement, je m’approchais et posais ma main blessée sur le dossier de la chaise, le caressant, hésitant à me poser dessus. Je sentais bien que tu ne voulais pas qu’on parle de ton état. C’était du toi tout craché. Garder le secret sur ton état, ne rien dire pour ne pas inquiéter, … Et tu me demandas alors pourquoi je voulais absolument te voir. Ma gorge fut soudainement sèche. Mon regard dévia vers un autre endroit pour éviter le tien.
-Akira, je ne sais pas si quelqu’un te l’a déjà dit… mais…
Comment te dire ça ? Comment te l’avouer ? Pourtant je voulais te le dire de moi-même, moi et pas quelqu'un d’autre. Pour une fois, je ne voulais pas fuir, pas devant toi, Akira. Je pris une inspiration avant de te dévoiler ma défection.
-Pendant le combat au Ministère… Je vous ai trahis. Je pourrais te sortir toutes les excuses possibles que ça ne justifierait pas mon acte… Mais… Je m’en veux tellement. Même si, maintenant, cela n’a plus vraiment d’importance, au vu des événements… enfin, je n’en sais rien…
Je marquais une pause. Serrant ma main sur le dossier et l’autre se serrant, enfonçant mes ongles un peu dans ma chaire.
-Je pensais qu’en m’alliant avec…
J’avais du mal à sortir son nom.
-Avec une… connaissance... je pourrais éviter que d’autres soient blessés… Mais c’était faux… Au final, je n’ai fait que perdre mes proches et moi-même.
Je me sentais sale. Je me sentais honteux. Non seulement j’étais un lâche, mais maintenant, j’étais également un traître pour mes amis. J’avais brisé la confiance dans une tentative vaine de les sauver.
Je ratais tout ce que j’entreprenais, que ce soit le métier auquel j’aspirais ou mes amitiés. Takeo avait raison, c’était étonnant que j’arrivais à prendre soin des plantes, alors que je n’arrivais pas à prendre soin des personnes que j’aimais. J’étais tout simplement inutile. Et maintenant, je n’avais plus personne. J’avais perdu pratiquement tous mes amis et mon coeur saignait.
Je me dégoûtais aussi. J’avais envie de mourir…
-Je ne mérite même plus de vivre… C’est moi qui devrais avoir ta maladie et en mourir, pas toi…
Le murmure était ténu. Ma détresse était réelle. Mes mots étaient sincères.
Mes paroles s’étaient succédées dans un flot continu pour ne pas que tu m'interrompes, mais maintenant, alors que j’avais la force de te livrer ce qui me pesait, je me sentais faible. Mes épaules s’affaissaient. Mes yeux se rivaient sur le sol. Mes jambes étaient comme du coton et je finis par m’asseoir sur cette chaise, joignant mes mains ensemble en mêlant les doigts.
-J’avais besoin de te demander pardon…
Encore un murmure dans lequel la douleur que je ressentais et qui me rongeait depuis plusieurs jours pouvait être discernée.
-Akira, je ne sais pas si quelqu’un te l’a déjà dit… mais…
Comment te dire ça ? Comment te l’avouer ? Pourtant je voulais te le dire de moi-même, moi et pas quelqu'un d’autre. Pour une fois, je ne voulais pas fuir, pas devant toi, Akira. Je pris une inspiration avant de te dévoiler ma défection.
-Pendant le combat au Ministère… Je vous ai trahis. Je pourrais te sortir toutes les excuses possibles que ça ne justifierait pas mon acte… Mais… Je m’en veux tellement. Même si, maintenant, cela n’a plus vraiment d’importance, au vu des événements… enfin, je n’en sais rien…
Je marquais une pause. Serrant ma main sur le dossier et l’autre se serrant, enfonçant mes ongles un peu dans ma chaire.
-Je pensais qu’en m’alliant avec…
J’avais du mal à sortir son nom.
-Avec une… connaissance... je pourrais éviter que d’autres soient blessés… Mais c’était faux… Au final, je n’ai fait que perdre mes proches et moi-même.
Je me sentais sale. Je me sentais honteux. Non seulement j’étais un lâche, mais maintenant, j’étais également un traître pour mes amis. J’avais brisé la confiance dans une tentative vaine de les sauver.
Je ratais tout ce que j’entreprenais, que ce soit le métier auquel j’aspirais ou mes amitiés. Takeo avait raison, c’était étonnant que j’arrivais à prendre soin des plantes, alors que je n’arrivais pas à prendre soin des personnes que j’aimais. J’étais tout simplement inutile. Et maintenant, je n’avais plus personne. J’avais perdu pratiquement tous mes amis et mon coeur saignait.
Je me dégoûtais aussi. J’avais envie de mourir…
-Je ne mérite même plus de vivre… C’est moi qui devrais avoir ta maladie et en mourir, pas toi…
Le murmure était ténu. Ma détresse était réelle. Mes mots étaient sincères.
Mes paroles s’étaient succédées dans un flot continu pour ne pas que tu m'interrompes, mais maintenant, alors que j’avais la force de te livrer ce qui me pesait, je me sentais faible. Mes épaules s’affaissaient. Mes yeux se rivaient sur le sol. Mes jambes étaient comme du coton et je finis par m’asseoir sur cette chaise, joignant mes mains ensemble en mêlant les doigts.
-J’avais besoin de te demander pardon…
Encore un murmure dans lequel la douleur que je ressentais et qui me rongeait depuis plusieurs jours pouvait être discernée.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Matsunoya
Reiichi
04.02.98「 Help Me 」
Rare était les fois où je pouvais ainsi te voir de cette expression vêtue. Rapidement, j’avais compris que le sujet allait dès plus sérieux sans savoir à quoi je devais m’attendre. Peut être que mon comportement n’était pas le même que d’habitude, preuve de mon intérêt, mais aussi de la fatigue qui me rongeait de plus en plus. (On ne se remet pas aussi rapidement de ce genre de blessures.)
Ta main posée sur le dossier de cette chaise que tu ne voulais pas t’y voir accueilli, je pus y voir cette blessure qui ne semblait guérie. C’est ton métier pourtant, non ? Pour le moment je n’allais rien dire, j’attendais que tu prennes paroles.
Plus ta voix arrivait à mes oreilles, plus mes sourcils se fronçait. Tu nous avais trahi ? T’allier à une connaissance pour éviter des blessés ? Est-ce vraiment une trahison ? Elle n’était vouée de mauvaises intentions. Cependant, si tu en avais parlé à personne présent ce jour là à tes côtés, chose était plus compliquée.
« Reiichi ». Ai-je dit pour attirer ton attention.
« S’il te plait, sois plus précis car ce que tu m'annonces, je ne peux le voir comme trahison. Tu me dis t’être allié avec une connaissance pour qu’il y ait moins de blessés et que tu as échoué. As-tu blessé quelqu’un ? Qui était là ? Qu’est-ce qu’était faux exactement ? »
Oui, je te posais beaucoup de questions car j’avais de la peine à t’imaginer nous trahir et encore moins avec l’état dont tu te trouvais en face de moi.
Des questions qui j’espère en même temps te feront réfléchir car parfois c’est en touchant un point sensible qu’on ouvre les yeux.
Par contre, il y avait un sujet que je ne pouvais pas laisser passer. Sans crier garde, ma main vola pour rencontrer ta joue alors que mon visage n’avait jamais pris une expression aussi sérieuse en face de toi.
« Je t’interdis de dire ça ! » J’avais élevé la voix, un sujet sensible venait d’être touché.
« Peut-être que tu as fait une erreur et l’erreur est humaine. Tout le monde fait de mauvaises actions, mais elles n’effacent pas les bonnes pour autant. Toi, tu as la vie qui t'est ouverte, le temps de te rattraper, faire comprendre que ce n’était pas contre eux, mais pour eux. Je sais que tu es quelqu’un de bien, Reiichi et j’attends que tu continues de m’expliquer. Mais ce qui est sûr. » Mes yeux plongeaient dans les tiens.
« C’est que je ne te laisserai jamais gâcher ta vie. »
Cette main qui avait violentée ta joue, non par colère, mais pour te réveiller de cet état où tu commençais à dangereusement sombrer.
« Donne-moi ta main. » C’était soufflé dans un soupir avant de prendre ma baguette posée sur ma commode et prononcer un Cura pour la soigner avant de délicatement y laisser mon pouce la caresser.
J’étais fatigué, j’avais mal, mais cette douleur, je l’oublierai tant qu’un sourire ne se dessinera pas à nouveau sur tes lèvres.
Ta main posée sur le dossier de cette chaise que tu ne voulais pas t’y voir accueilli, je pus y voir cette blessure qui ne semblait guérie. C’est ton métier pourtant, non ? Pour le moment je n’allais rien dire, j’attendais que tu prennes paroles.
Plus ta voix arrivait à mes oreilles, plus mes sourcils se fronçait. Tu nous avais trahi ? T’allier à une connaissance pour éviter des blessés ? Est-ce vraiment une trahison ? Elle n’était vouée de mauvaises intentions. Cependant, si tu en avais parlé à personne présent ce jour là à tes côtés, chose était plus compliquée.
« Reiichi ». Ai-je dit pour attirer ton attention.
« S’il te plait, sois plus précis car ce que tu m'annonces, je ne peux le voir comme trahison. Tu me dis t’être allié avec une connaissance pour qu’il y ait moins de blessés et que tu as échoué. As-tu blessé quelqu’un ? Qui était là ? Qu’est-ce qu’était faux exactement ? »
Oui, je te posais beaucoup de questions car j’avais de la peine à t’imaginer nous trahir et encore moins avec l’état dont tu te trouvais en face de moi.
Des questions qui j’espère en même temps te feront réfléchir car parfois c’est en touchant un point sensible qu’on ouvre les yeux.
Par contre, il y avait un sujet que je ne pouvais pas laisser passer. Sans crier garde, ma main vola pour rencontrer ta joue alors que mon visage n’avait jamais pris une expression aussi sérieuse en face de toi.
« Je t’interdis de dire ça ! » J’avais élevé la voix, un sujet sensible venait d’être touché.
« Peut-être que tu as fait une erreur et l’erreur est humaine. Tout le monde fait de mauvaises actions, mais elles n’effacent pas les bonnes pour autant. Toi, tu as la vie qui t'est ouverte, le temps de te rattraper, faire comprendre que ce n’était pas contre eux, mais pour eux. Je sais que tu es quelqu’un de bien, Reiichi et j’attends que tu continues de m’expliquer. Mais ce qui est sûr. » Mes yeux plongeaient dans les tiens.
« C’est que je ne te laisserai jamais gâcher ta vie. »
Cette main qui avait violentée ta joue, non par colère, mais pour te réveiller de cet état où tu commençais à dangereusement sombrer.
« Donne-moi ta main. » C’était soufflé dans un soupir avant de prendre ma baguette posée sur ma commode et prononcer un Cura pour la soigner avant de délicatement y laisser mon pouce la caresser.
J’étais fatigué, j’avais mal, mais cette douleur, je l’oublierai tant qu’un sourire ne se dessinera pas à nouveau sur tes lèvres.
Reiichi Matsunoya
Age : 30 ans
Rang : A3
Seimei
Reiichi Matsunoya
Ta voix changeait, captant mon attention, mais tes questions me perdirent en cours de route. Par où commencer ? Par où reprendre ? Comment continuer ? Tout était emmêlé et ne subsistait que la douleur de mon erreur. Mais tu avais entendu mon murmure et la gifle me frappa la joue. Les yeux écarquillés, je portais une main à la joue malmenée. Je t'observais, ne comprenant pas. Puis ce sont tes mots qui m'atteignirent de plein fouet, me donnant les larmes aux yeux, ravivant ma douleur de plus belle, me faisant me sentir égoïste face à toi qui souffrait de ta maladie. J'étais là à te parler de ce qui m'affectait alors que tu souffrait aussi. Je me plaignais de vouloir mourir alors que tu ne pouvais peut-être pas survivre à cause du mal qui te rongeait.
Mais Akira, tu étais si gentil avec moi à vouloir me comprendre, à me dire de tels mots.
« C’est que je ne te laisserai jamais gâcher ta vie. »
J'essuyais les larmes et me retenais de m'effondrer. J'étais de toute façon déjà bien bas.
Tu me demandas ma main et te la donnais, mais en voyant ta baguette, je me relevais et écartais ma main blessé.
-Non.
Mon coeur battait la chamade.
-Ne me soigne pas, s'il te plait...
Je ne le voulais pas. Je désirais sentir la douleur qui me rappelait ma lâcheté.
Je détournais à nouveau le regard et m'assis sur le lit, cette fois. Je posais ma main saine sur l'autre pour te cacher la brûlure.
-Je... Je mettrais un baume dessus, si tu veux vraiment que je me soigne...
Ma voix était faible et mon regard te fuyait. C'était sûrement aussi pour cela que j'avais pris place sur ton lit, pour te montrer mon dos bien plus que mon visage.
-Pardon. Je n'aurai pas du dire ce que j'ai dit...
Même si je le pensais, mais tes mots m'avaient un peu fait chaud au coeur, bien que je refusais encore d'ouvrir complétement les yeux. Dans mon esprit, c'était clair : j'étais un monstre et je ne méritais pas de vivre. Je pensais sincèrement que c'était moi qui devrait être malade et toi en pleine santé.
Lentement, je repris. Même si je ne savais toujours pas comment t'expliquer. J'avais toujours du mal à t'expliquer, car moi-même je souffrais de ma peine en ressentant des décharges ténues de douleur me parcourir de temps à autre. Quand la tête allait mal, le corps aussi.
-J'étais avec Akihiro, ton jeune ami Hayashi, je crois, et sa soeur... Une fois sur place, j'ai croisé... une connaissance. Il m'a demandé de prendre en otage la plus jeune et j'ai obéis. C'était idiot. J'aurai du refuser...
Mais aurais-je vraiment pu ?
-Je pensais vraiment que c'était le seul moyen d'éviter le combat... Car je n'aurai pas pu me battre contre lui.
C'était impossible.
-Mais l'enfant s'est échappée et est retournée près de son frère qui combattait un autre. Et Akihiro nous a attaqué.
Je me recourbais sur moi-même.
-Je m'en veux tellement... Jamais je n'aurai fait du mal à l'enfant.
Je ne voulais pas blesser les autres.
-Je l'ai expliqué à Akihiro, après, par messages le lendemain... Je crois... C'est assez flou... Je n'étais pas bien...
Et je ne l'étais toujours pas.
J'ignorais si mes explications étaient plus claires, mais elle était du moins plus calme. J'avais voulu agir pour éviter un combat, mais j'avais lamentablement échouer. La manière de procédé n'avait pas été la bonne. J'étais un idiot, un crétin et je me maudissais encore et encore.
Mais Akira, tu étais si gentil avec moi à vouloir me comprendre, à me dire de tels mots.
« C’est que je ne te laisserai jamais gâcher ta vie. »
J'essuyais les larmes et me retenais de m'effondrer. J'étais de toute façon déjà bien bas.
Tu me demandas ma main et te la donnais, mais en voyant ta baguette, je me relevais et écartais ma main blessé.
-Non.
Mon coeur battait la chamade.
-Ne me soigne pas, s'il te plait...
Je ne le voulais pas. Je désirais sentir la douleur qui me rappelait ma lâcheté.
Je détournais à nouveau le regard et m'assis sur le lit, cette fois. Je posais ma main saine sur l'autre pour te cacher la brûlure.
-Je... Je mettrais un baume dessus, si tu veux vraiment que je me soigne...
Ma voix était faible et mon regard te fuyait. C'était sûrement aussi pour cela que j'avais pris place sur ton lit, pour te montrer mon dos bien plus que mon visage.
-Pardon. Je n'aurai pas du dire ce que j'ai dit...
Même si je le pensais, mais tes mots m'avaient un peu fait chaud au coeur, bien que je refusais encore d'ouvrir complétement les yeux. Dans mon esprit, c'était clair : j'étais un monstre et je ne méritais pas de vivre. Je pensais sincèrement que c'était moi qui devrait être malade et toi en pleine santé.
Lentement, je repris. Même si je ne savais toujours pas comment t'expliquer. J'avais toujours du mal à t'expliquer, car moi-même je souffrais de ma peine en ressentant des décharges ténues de douleur me parcourir de temps à autre. Quand la tête allait mal, le corps aussi.
-J'étais avec Akihiro, ton jeune ami Hayashi, je crois, et sa soeur... Une fois sur place, j'ai croisé... une connaissance. Il m'a demandé de prendre en otage la plus jeune et j'ai obéis. C'était idiot. J'aurai du refuser...
Mais aurais-je vraiment pu ?
-Je pensais vraiment que c'était le seul moyen d'éviter le combat... Car je n'aurai pas pu me battre contre lui.
C'était impossible.
-Mais l'enfant s'est échappée et est retournée près de son frère qui combattait un autre. Et Akihiro nous a attaqué.
Je me recourbais sur moi-même.
-Je m'en veux tellement... Jamais je n'aurai fait du mal à l'enfant.
Je ne voulais pas blesser les autres.
-Je l'ai expliqué à Akihiro, après, par messages le lendemain... Je crois... C'est assez flou... Je n'étais pas bien...
Et je ne l'étais toujours pas.
J'ignorais si mes explications étaient plus claires, mais elle était du moins plus calme. J'avais voulu agir pour éviter un combat, mais j'avais lamentablement échouer. La manière de procédé n'avait pas été la bonne. J'étais un idiot, un crétin et je me maudissais encore et encore.
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
Hanaoka
Akira
Matsunoya
Reiichi
04.02.98「 Help Me 」
Alors que je m’apprêtai à te soigner, ta me fut retirée. Laissant un soupir sortir, mes yeux se posèrent sur ce dos que tu venais de me présenter.
« Oui, s’il te plait. Mais au moins quelque chose dessus. » Je sais que je n’étais pas le mieux placer pour parler, mais ma situation était différente de la tienne.
Et je connaissais la douleur d’une blessure qu’on ne voulait soigner. (Moi je la trouvais agréable, mais je ne suis normal…)
Puis doucement, ce fut ton malheur que tu te mis à me raconter. Yori et Akihiro en faisaient partie ? J’allais attendre de tout écouter avant de porter jugement définitif. – il allait falloir que je leur parle -
Ton récrit terminé, ma décision était bloquée. Mes yeux tournés vers la fenêtre, je pris temps de chercher mes mots.
« Je pense que tu as agi correctement. Si cette connaissance était un ennemi, peut-être plus puissant que toi ? Vous ? Les choses auraient pu mal finir. Je n’ai rien reçu de Yori ou Akihiro, j’en déduis qu’il n’y eut victime. » Puis mes yeux se posèrent à nouveau sur toi.
« Tes mots me semblent sincère, je doute que tu puisses faire du mal à quelqu’un. Je ne sais pas ce que cette personne désirait, mais j’espère qu’il ne reviendra pas de sitôt. »
Doucement, je me suis légèrement relevé, me mettant à genou derrière toi pour venir entourer ton cou de mes bras.
« Je reste sur mes pensées, tu n’es pas un monstre Reiichi, crois-moi. Ta voix, tes mots, tes réactions sont bien trop naturelles pour être mensonge et je m’y connais en masque. Tu étais sous pression, savoir quoi faire en quelques secondes n’est pas donné à tout le monde… » Un léger rire jaune.
« Je peux en parler à Akihiro et Yori. Ils croiront mes paroles. Cependant, j’ai besoin de preuves tangibles. » Car même si je ne le suis pas, on peut me croire naïf.
Pourtant, j’ai bien plus d’un tour dans ma manche.
« Je vais te demander de me donner l’autorisation de fouiller dans ta mémoire et pouvoir y trouver ce moment précis. De ce fait, si on me questionne, eux aussi pourront voir que je ne mens pas. En revanche, je ne suis pas le plus habitué à ce sort, il est possible que j’y vois d’autres moments. » A toi de savoir la confiance que tu me portes et les secrets que tu aimerais garder.
Si je dois m'éteindre, je mettrai point d'honneur à ce que tu retrouves le sourire, Reiichi. Tu le mérites.
« Oui, s’il te plait. Mais au moins quelque chose dessus. » Je sais que je n’étais pas le mieux placer pour parler, mais ma situation était différente de la tienne.
Et je connaissais la douleur d’une blessure qu’on ne voulait soigner. (Moi je la trouvais agréable, mais je ne suis normal…)
Puis doucement, ce fut ton malheur que tu te mis à me raconter. Yori et Akihiro en faisaient partie ? J’allais attendre de tout écouter avant de porter jugement définitif. – il allait falloir que je leur parle -
Ton récrit terminé, ma décision était bloquée. Mes yeux tournés vers la fenêtre, je pris temps de chercher mes mots.
« Je pense que tu as agi correctement. Si cette connaissance était un ennemi, peut-être plus puissant que toi ? Vous ? Les choses auraient pu mal finir. Je n’ai rien reçu de Yori ou Akihiro, j’en déduis qu’il n’y eut victime. » Puis mes yeux se posèrent à nouveau sur toi.
« Tes mots me semblent sincère, je doute que tu puisses faire du mal à quelqu’un. Je ne sais pas ce que cette personne désirait, mais j’espère qu’il ne reviendra pas de sitôt. »
Doucement, je me suis légèrement relevé, me mettant à genou derrière toi pour venir entourer ton cou de mes bras.
« Je reste sur mes pensées, tu n’es pas un monstre Reiichi, crois-moi. Ta voix, tes mots, tes réactions sont bien trop naturelles pour être mensonge et je m’y connais en masque. Tu étais sous pression, savoir quoi faire en quelques secondes n’est pas donné à tout le monde… » Un léger rire jaune.
« Je peux en parler à Akihiro et Yori. Ils croiront mes paroles. Cependant, j’ai besoin de preuves tangibles. » Car même si je ne le suis pas, on peut me croire naïf.
Pourtant, j’ai bien plus d’un tour dans ma manche.
« Je vais te demander de me donner l’autorisation de fouiller dans ta mémoire et pouvoir y trouver ce moment précis. De ce fait, si on me questionne, eux aussi pourront voir que je ne mens pas. En revanche, je ne suis pas le plus habitué à ce sort, il est possible que j’y vois d’autres moments. » A toi de savoir la confiance que tu me portes et les secrets que tu aimerais garder.
Si je dois m'éteindre, je mettrai point d'honneur à ce que tu retrouves le sourire, Reiichi. Tu le mérites.
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