— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

» nothing has happened (ishvar tsukino)
Haku Awataguchi
—
Citation : Um... Ah, first let's check out the situation.
Age : onze ans
Rang : e5
Orochi
Orochi
Haku Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1332-et-alia-chrysanthemum#10654
Haku Awataguchi
lost //« i've crossed some kind of invisible line. i feel as if i've come to a place i never thought i'd have to come to. and i don't know how i got here. it's a strange place. » — raymond carver, where i'm calling' fromDon't tell me your lies once again
Look who's the killer
Il s'était encore perdu. Même après tout ce temps passé dans cette école, à arpenter les couloirs, à tourner, à monter et descendre ces escaliers, il arrivait à se perdre. C'était désespérant. Il se trouvait désespérant. C'était lors d'un détour, venant du onsen, souhaitant faire un tour à la volière pour voir s'il n'avait pas une lettre de ses parents, qu'il avait été attiré. Il ne s'était jamais vraiment arrêté au cinquième étage si ce n'est pour voir quelques professeurs à l'occasion, et jamais il n'avait remarqué ce long, très long couloir. La décoration était tout aussi étrange, des portraits, des sculptures, des armures parsemaient les murs. Il fit quelques pas, puis quelques uns de plus, sans se rendre compte du danger à venir.

Car ce couloir était sans fin. Mais la légende n'était pas parvenue jusqu'aux oreilles de Clovis, ou peut-être l'avait il oublié.

Et étrangement, ce lieu provoquait sur l'enfant une attraction toute particulière. Il avait l'impression d'être un écrou attiré par un aimant. Car plus il avançait, plus plus il voulait explorer, découvrir, voir ce qu'il y aurait un peu plus loin, et encore plus loin. Pourquoi s'arrêter maintenant, devant cette étrange sculpture de Bouddha, alors que plus loin il y avait une magnifique estampe magique représentant un dragon volant dans les nuages.  Il n'arrêtait pas de s'émerveiller, de regarder à droite et à gauche, sans prêter attention à la porte qui s'éloignait peu à peu. Et alors qu'il était en pleine contemplation, il entendit un craquement peu discret du plancher. Surpris, sursautant, il se tourna et lança : “Il y a quelqu'un ?”. Question classique et toujours inefficace, mais peut-être aurait-il plus de chance.
hrp : je me suis perdu, inrp et hrp. feel free, lov u



Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
Cette école était ennuyante, à ton sens. Les étudiants et les professeurs l’étaient tout autant, ils n’arrivaient à trouver grâce à la prunelle de tes yeux. Alors, quand tu en avais l’occasion, tu t’accommodais de simplement esquiver tout ce piètre bas peuple. Plutôt crever qu’entendre leurs jérémiades abrutissantes. Plutôt crever que de devoir sympathiser ; mais t’as pas envie de mettre fin à tes jours, ni même envie de prendre le temps de prendre leur vie à eux.

S’échapper de cette île, c’était à ne même pas y penser, alors, pour être sûr de ne croiser le chemin de quiconque, tu aimais t’aventurer dans les endroits les plus improbable de cette école. Aujourd’hui, c’était le couloir qu’on disait sans fin. Baguette en main, lumos fraichement convoqué pour avancer dans l’obscurité éclairée, tu observais avec attention les œuvres dont regorgeait ce lieu. Un véritable sanctuaire artistique. Tu y reconnaissais des toiles et sculpture de tous horizons, exquis.

Tu continues ton chemin avant d’apercevoir une silhouette. Tu t’empresses de faire disparaitre la lumière avant d’entendre une voix enfantine s’élevée. Tu pousses un soupir, reconnaissant l’horrible accent français du kitsune ; tu sors de la pénombre avant de te plante face audit Clovis.

« T’as pas plus discret, Lenoncourt ? »

Tu le surplombes totalement plantant ton mépris doré dans sa naïveté bleuté.

« Tu fous quoi ici ? Quoique, non. Répond pas à la question, rends-moi service, vas jouer au fond du couloir. »

Au moins, ce sera une bonne action de faite.



Haku Awataguchi
—
Citation : Um... Ah, first let's check out the situation.
Age : onze ans
Rang : e5
Orochi
Orochi
Haku Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1332-et-alia-chrysanthemum#10654
Haku Awataguchi
lost //« i've crossed some kind of invisible line. i feel as if i've come to a place i never thought i'd have to come to. and i don't know how i got here. it's a strange place. » — raymond carver, where i'm calling' fromDon't tell me your lies once again
Look who's the killer
Perdu oui, mais pas seul. C'était une bonne chose. Peut-être ? Dans sa petite tête blonde, avoir un partenaire d'exploration était une bonne nouvelle, l'occasion unique de faire une rencontre intéressante et de discuter. Dans une tête normalement constituée, et moins imprégnée de naïveté, avoir Ishvar Tsukino en co-aventurier était une, si ce n'est la, pire éventualité. Le garçon trainait derrière lui une réputation sulfureuse, méprisant le monde, le détestant probablement de plus profond de son âme, pour le peu qu'il en restait. Mais Clovis n'était pas du genre à juger l'autre sur de simples informations rapportées, il voulait se faire sa propre opinion. L'occasion était en or, une perche tendue qu'il se devait de saisir car elle ne représenterait probablement pas.

“Moi aussi je suis ravi de croiser quelqu'un ici Tsukino.”, la pique était lancée avec un tendre sourire et sur un ton joyeux. L'enfant était taquin, mais jamais véritablement méchant, tout au plus se montrait-il agaçant. Il ne répondit pas à la question, ça n'avait pas d'intérêt de donner de l'importance à une remarque acerbe. Il préféra enchaîner sur une question qui le tourmentait depuis qu'il était arrivé, “Tu sais quelque chose à propos de ce couloir ?”. Naïveté et curiosité font un mélange étonnant. Il permettait aux interrogations les plus stupides de conserver un côté sérieux. Il aurait pu aller à la bibliothèque, lire un livre sur l'histoire de l'école, il y aurait trouvé sa réponse. Il l'aurait eu à coup sûr. Mais l'enfant avait choisi de s'empresser, de demander à l'autre prince peu charmant.

Et tandis qu'il finissait sa phrase, il fit quelques pas supplémentaires, perdu dans la contemplation de ces œuvres et de ce lieu sans fin.



Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
Quatorze ans et déjà à ce point agaçant, décidément la vie n’était pas généreuse avec les uns, ou alors elle avait décidé d’être agaçante avec les autres. C’était un sujet sur lequel, il y avait beaucoup encore à parier, et dieu sait à quel point tu es avide de nouveaux jeux. Cependant, voilà que tu t’es trouvé un partenaire de fortune plutôt inattendu, c’est pourquoi tu n’userais pas ce terme-là pour le définir, mais plutôt d’un boulet de fortune, ce qui lui correspondait tout de suite bien mieux. Ma foi, il semblait tout aussi convaincu de votre association que ta personne, vous aviez tant de chose en commun, super.

Tu hausses les épaules, enchanté de même, bien-sûr. Plutôt crever. Un soupire glisse d’entre tes lippes, adieu havre de paix, bonjour semblant de camaraderie. Enfin, faut-il encore qu’il y ait une minima de sympathie flottant dans l’air, ce qui est loin d’être gagné.

Question proposé sur l’origine des lieux. A vrai dire, tu ne t’es jamais questionné sur le sujet, ce n’est pas comme si ça t’intéressait. Par contre, ça, lui ne le sait pas.

« Tu sais pas ? On raconte que le fantôme d’un yokai hante le couloir. Qu’il aurait été tué par un puissant sorcier, et que depuis, il s’est juré d’emprisonner ses compères s’ils s’aventurent trop loin. » Baguette en main, tu fais semblant de te méfier de ce qui vous entoure. Tu jettes un plonge ton regard vers l’obscurité avant de reprendre ton histoire imaginée de toute pièce. «
« J’ai entendu le professeur Merorin raconter que ce vouloir avait bel-et-bien un fond, mais que personne n’a su… l’atteindre, ou en revenir vivant. »

Tu hausses les épaules avant d’esquisser un de ces sourire sournois qui sied si bien sur ton faciès.

« J’avais envie d’affronter le yokai, est toi, gamin ? T’as envie de te faire écorcher ? Si ce n’est pas le méchant fantôme, ce sera moi qui aura ta peau, sait-on jamais, je ne vise pas très bien. »

Menteur, tu étais assez doué en sortilège pour ne pas manquer ta cible. Justement. A ses risques et périls.



L'Éventail
» nothing has happened (ishvar tsukino) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
event #5Le couloir sans fin, sujet aux rumeurs les plus sordides, dont les légendes urbaines font attiser plusieurs brasiers les nuits ; racontant des histoires d'horreurs pour empêcher les plus sensibles de dormir. Le couloir sans fin est une punition, un lieu où il ne fait pas bon vivre, qui donne généralement envie de fuir. La paix, la sérénité, il est vrai qu'on peut, ici, la retrouver. Mais cette paix à un prix. Car ce long couloir, celui qui ne se termine jamais, à pourtant âme qui vit ; vous l'apprenez à vos dépends aujourd'hui.

L'écho de vos voix résonnent, avant de soudainement être camouflées par un grognement des plus répugnant. Masse informe plongée dans l'obscurité, passe devant une fenêtre ; vous laissant admirer sa forme translucide. Cette créature ne ressemble à rien que vous avez déjà vu, ressemblant à un fantôme, quelque chose qu'il est impossible de toucher. Une fois devant la lumière de la fenêtre, cette créature se met à crier, un cri strident qui baigne la pièce dans un silence de plomb. L'atmosphère est glaciale.

D'un mouvement, il s'attaque d'abord à toi Ishvar, ce qui pourrait ressembler à un bras n'est en fait qu'un tentacule qui se détend, encore et encore, gagnant en souplesse et en longueur ; te percutant de plein fouet et t'envoyant valser contre le mur un peu plus loin. Ce n'est qu'après quelques secondes qu'il s'avance devant toi Clovis, attrapant ta délicate nuque entre ce qui semble être une main, te soulevant de terre pour te rapprocher de ses deux yeux rouges qui viennent d'apparaître.

HRP : La masse informe et translucide vient d'envoyer voler Ishvar, celui-ci se heurte au mur et doit donc être un peu désorienté et sonné. Clovis quant à lui, a les pieds qui quittent le sol ; soulever dans les airs ; il suffoque légèrement. Vous pouvez vous défendre, les règles du duel de l'Event 4 s'appliquent en cas de combat. Tous les sortilèges connus par les élèves peuvent être utilisés.
Le PNJ réagira après chaque réponse d'un protagoniste.
Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
Tu aimais les histoires, Ishvar. Surtout en raconter, notamment quand elles venaient faire danser la frayeur dans les yeux bleutés de ton auditoire. Cependant, tu n’avais même pas eu le plaisir de lire la peur se dessiner dans regard du jeune français, qu’une vive ombre entend l’un de ses membres en ta direction. Tu n’as pas le temps de saisir ta baguette, alors d’un simple reflexe tu croises les bras devant toi pour atténué la violence du coup reçu. Belle et veine tentative lorsque tu te retrouves envoyé valsé contre le mur quelques mètres plus loin.

Douleur, la collision n’avait pas manqué ni ton dos, ni la tête ; tu plisses les yeux tente de te relever en prenant ton arme entre les doigts. Personne ne t’en voudra pour de la légitime défense, mais les vraies questions demeuraient : qu’est-ce que c’était que cette chose et qu’est-ce qu’elle vous voulait.

La scène se déroule sous ton regard irrité, si tu ne portais pas réellement le jeune Clovis dans ton cœur, ce n’était décidément pas une assez bonne excuse pour le laisser se faire maltraiter sous tes yeux. Tu entendais déjà Haruka te faire un long discours blâmant ton comportement, et ça, t’avais encore moins envie d’y passer. Tu pousses un soupire et pointe ta baguette vers la chose ou du moins, ce qui semble faire office de main.

Bouge pas trop, croissant. Surnom nullement affectif qui vient bercer la réflexion du sort à lancer. Diffindo. Avec un peu de chance, tu ferais tomber la supposée main de votre assaillant.




L'Éventail
» nothing has happened (ishvar tsukino) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
event #5Tu lances un sort Ishvar, qui touche sa cible ; faisant tomber lourdement Clovis au sol. Néanmoins, le membre coupé repousse à une vitesse ahurissante. C'est une autre partie de lui, qui vient attraper et enrouler la jambe du jeune Kitsune qui est resté à terre. Lentement, la créature s'avance, semble concentré sa masse en son centre, pour former une sorte de fouet qui vient à tout vitesse vers toi, te percutant de plein fouet et te faisant reculer de plusieurs mètres.

Encore une fois, la créature soulève Clovis, le secouant un peu en le tenant par la jambe ; ce n'est qu'après quelques secondes qu'elle se décide à lâcher prise, envoyant le jeune garçon sur toi, le Yatagarasu ; que tu freines dans sa course avec ton corps, vous faisant tomber une nouvelle fois.

HRP : La créature a utilisée un de ses membres de type élastique pour cogner Ishvar et le faire reculer, pour ensuite lui envoyer Clovis telle une fusée. Ils perdent tout deux 5 point de vie.
Ishvar : 69/74
Clovis : 45/50
La créature à perdue des points de vie suite au Diffindo, mais impossible de savoir combien il lui en reste. ???/???
Haku Awataguchi
—
Citation : Um... Ah, first let's check out the situation.
Age : onze ans
Rang : e5
Orochi
Orochi
Haku Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1332-et-alia-chrysanthemum#10654
Haku Awataguchi
lost //« i've crossed some kind of invisible line. i feel as if i've come to a place i never thought i'd have to come to. and i don't know how i got here. it's a strange place. » — raymond carver, where i'm calling' fromDon't tell me your lies once again
Look who's the killer
Intrigué par les paroles du jeune Tsukino, Clovis ne prêtait pas attention à son environnement. L'histoire ne dira pas s'il croyait vraiment aux mensonges du Yatagarasu, ou s'il était simplement bon acteur. Probablement un mélange des deux, car au-delà de l'intelligence indéniable du garçon, se cachait un futur aventurier friand de mystères à résoudre. Ce couloir sans fin en avait peut-être une. Et l'idée d'un yōkai tapis au fond, attendant son heure pour sortir, lui procurait une excitation invraisemblable.

Mais là-bas gisait une créature ignoble et répugnante, un monstre plus proche d'une flaque de pétrole gélatineux que de toute autre bête qu'un élève de son âge aurait pu rencontrer au cours de ses lectures. Elle était immense, et il n'était rien. Clovis n'eut pas le temps de réagir. Non, ce n'était pas un manque de temps, il a vu cet immense tentacule frapper l'autre de plein fouet, l'envoyant dans le décor. Il était tétanisé. La peur en personne lui tenait la main, lui susurrait des mots indicibles au creux de l'oreille pour le forcer à rester planté là. Il n'était pas grand-chose, rien de plus qu'un sac d'os avec un peu de chaire par-dessus. Il saisit sa gorge avec une délicatesse morbide, le soulevant délicatement pour qu'il sente ses pieds décoller du sol. La poigne se fermait de plus en plus. Dans quelques minutes, les vertèbres cervicales commenceraient à craquer, la pression du colosse les pousserait à prendre une disposition inhabituelle menant à une rupture de la moelle épinière. Il allait finir paralyser, cloué dans un fauteuil pour le reste de sa vie, condamné à être nourri et lavé par d'autres. Un parasite. Les larmes lui montaient aux yeux. Il ne voulait pas d'un tel avenir, il n'avait rien fait pour mériter une telle punition.

Soudain un bruit, une chute et le sol. Trop déboussolé pour faire quelque chose. Trop meurtri dans son corps et dans sa tête pour prononcer un mot. Il ne comprit pas que c’était Ishvar qui l'avait libéré de l'étreinte fatale. Il aurait pu s'enfuir, il aurait dû. Ainsi aurait-il évité d'être à nouveau saisi, mais cette fois par la cheville, telle une poupée de chiffons.

Il fut secoué, brinquebalé. Son cerveau ne comprenait plus où il était, surpris par le brutal afflux de sang. Il avait envie de vomir. Il voulait que ça s'arrête, regrettant amèrement sa petite expatriation. Il voulait sa maman, qu'elle le sert dans ses bras en lui disant que tout va bien. Cette école n'était pas le havre de paix espéré, certes c'était le palais de connaissance que contait les livres, mais l'enfant n'avait jamais souhaité vivre dans la peur. D'abord le tournoi des trois sorciers, ensuite Kyoto, maintenant l'école. Clovis avait l'impression que le monde s'effondrait doucement dans un gouffre d'horreurs et de violences. Et il suppliait dans sa tête que tout cela s'arrête, que ce cauchemar s'achève et qu'il se réveille enfin.

Projeté dans les airs, c’était un avion en papier de quarante-cinq kilos et neuf cents grammes. Son esprit ne comprenait plus rien, n’enregistrait plus, ne répondait plus. Le pilote avait abandonné, préférant sauter sans parachute. Les passagers observaient la scène, sans un mot, connaissant à l’avance la fin de l’histoire. L’atterrissage serait violent. Les os déjà fragilisés du gamin subiraient mal un nouveau choc. Il y aurait de la casse, inévitablement. Sans baguette, il ne pourrait pas ralentir sa chute. Avec baguette, il n’aurait pas pu lancer un sort. Il en était incapable.  

Il y eut un bruit sourd. Le corps du garçon avait été amorti par l’élève de Yatagarasu. Les membres étaient entiers, le corps ne présentait aucune blessure. La peau blanche de Clovis, ses cheveux d’un blond doré rayonnaient dans une faible lueur filtrant à travers les fenêtres. L’enfant avait les yeux clos, l’air paisible. La peur lui avait fait perdre connaissance.



L'Éventail
» nothing has happened (ishvar tsukino) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
event #5Un jeune garçon qui perd connaissance suite à la violence de l'impact, c'est malheureux ; un peu fâcheux. Mais cela ne freine pas la créature dans sa poursuite ; elle avance, avec une détermination sans faille, de réduire au silence l'un de vous, à jamais. Sa peau translucide prend désormais une consistance, comme de la pierre, ou de l'acier noir. Vous n'en savez rien, vous ne pouvez comprendre ce phénomène. Et elle s'approche la créature, lentement, mais sûrement. Un jeune garçon collé à un plus grand, qui va tenter irrémédiablement de se lever, accroc à sa fierté.

Une lance, digne de celle d'un chevalier du moyen âge pour les joutes se forme devant vous. Une énorme pointe d'acier, s'approche, alors qu'il prend son élan et s'approche de vous. Il a déjà choisis, il sait qui sera sa victime ; c'était acté, depuis le départ. Aucune chance de s'en sortir. Il ne vous laisse aucun répit, vous charge quand vous êtes encore à terre. Et c'est avec rapidité, que la lance vous empales, ensembles. Du sang coule, le votre, il se mélange, en symbiose dans la souffrance.

HRP : La créature vous a empalés tous les deux, Ishvar étant derrière Clovis prend des dégâts au niveau de l'épaule, il perd vingts points de vie. Clovis, quant à lui, prend un coup critique au niveau du poumon droit. Il perd quarante deux points de vie. Le poumon étant perforé, il ne perdra un point de vie à chaque fois.
Ishvar : 49/74
Clovis : 3/50
Créature : ???/???
Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
L’ironie est de telle sorte que lorsqu’elle vous frappe, elle s’agrippe à vous à l’image d’une maladie infectieuse et de tout son être, elle lutte, encore et encore pour consumer tout ce qui puisse l’être avant de disparaître.

Tu souries vaguement voyant la chose (puisqu’il était décidément difficile de définir sa nature exacte par sa forme changeante et difforme) perdre l’un de ses bras suite à ton sort, cependant ce n’était que le soupçon d’une grimace. Tu te rendais bien compte que ça ne suffirait pas, notamment lorsque ce blanc-bec de français se faisait de nouveau attraper. Pour ta part, il semblerait que la chose aimait de faire danser vu la manière dont elle t’avait de nouveau envoyé valser contre le mur. Tu serres le poing de peur de perdre ta baguette, tu n’as pas envie de mourir ici, pas aujourd’hui et c’était là ta seule arme. Dieu que tu aimerais désintégrer la bête à l’instant tant que ton niveau d’agacement était désormais des plus fulminant. C’était sans compter sur ledit étranger pour te ralentir dans ta quête assassine. Le blondinet se retrouve projeté contre toi et tu peines à amortir sa chute. Le pire dans l’histoire, c’est qu’à peine dans le creux de tes bras qu’il se retrouve à perdre connaissance. Ta langue claque contre ton palais et alors que tu t’apprêtais à le balancer dans un coin pour retrouver au front, tu t’y retrouvais lié comme jamais.

Sa mère la moldue. Tu lâches un cri de douleur, celui d’un animal blessé et lance un regard de haine à la difformité qui s’attaquait à vous. Ton épaule gauche avait pris chère. Tu observes l’objet de chasse, transperçant ton camarade et ta chair comme si vous n’étiez rien d’autre que des poupées de chiffon et tu serres les dents pour ne pas laisser la douleur t’emporter.

Tu donnes un coup de genou derrière ceux de ton petit camarade, histoire de vérifier s’il tenait le coup. T’es toujours là, baguette ? Ce n’est pas comme si tu attendais une réelle réponse, pour le coup, ce gamin n’était qu’un poids mort. Tu verrais ça plus tard, de toute façon, la priorité était désormais de converser ce qu’il restait de vous. Tu peines à lever ta baguette, la douleur est insupportable. Lacarnum Inflamare Puisque cette chose laissait repousser les membres, autant lui foutre le feu directement. En espérant que tu lui fasses goûter un peu aux flammes de l’enfer.




L'Éventail
» nothing has happened (ishvar tsukino) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
event #5Elle rampe sur le sol, prête à vous achevez, alors que tu te décides enfin Ishvar, à agir comme il se doit. Un sort de feu, qui jaillit et qui brûle ; des plus efficaces. Des entrailles de fer et d'acier, qui finissent finalement par fondre, par se liquéfier. Le regard de la créature semble te fixer, avant de retomber sur le plus jeune, qui ne semble pas prêt de se réveiller. Des yeux qui se ferment, un sourire étrange qui s'épanouis sur ce qui ressemble de loin à une cavité sans dents, avant de s'évanouir, dans un nuage de fumée, comme un mauvais rêve, qui laisse un goût bien amer.

Le couloir sans fin se fait désormais moins sombres, les traces de votre combat se sont répandus à bien des endroits. Le sang, contrairement au reste, ne s'estompe pas.

HRP : La créature est désormais détruite, mais elle n'est pas la seule, à avoir rendu, un dernier soupir...
Haku Awataguchi
—
Citation : Um... Ah, first let's check out the situation.
Age : onze ans
Rang : e5
Orochi
Orochi
Haku Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1332-et-alia-chrysanthemum#10654
Haku Awataguchi
found //« i believe that imagination is stronger than knowledge. that hope always triumphs over experience. and i believe that love is stronger than death. » — robert fulghumLacrimosa dies illa
Qua resurget ex favilla
Judicandus homo reus.
Douleur brutale. Le sentiment que l'on se fait déchiqueter, poignarder, écarteler, en même temps. La souffrance est telle que l'enfant se réveille en sursaut de son semi coma. Il hurle de toutes ses forces, il crie comme il n'a jamais crié auparavant. Ou peut-être n'est-ce qu'une illusion forgée par son cerveau déjà atteint, car il a un trou au niveau de la poitrine. La lance d'acier de l'assaillant a laissé un gouffre le traversant de part en part au niveau du sternum. Le sang coule déjà abondamment, et dans l'afflux ininterrompu d'hémoglobine on distingue un mélange de chaire, de muscles, de nerfs et d'os broyés.

Il voudrait bouger, mais il n'y arrive pas. Son corps refuse de répondre. Il a l'impression d'appeler à l'aide le monde entier, n'importe qui, tout ceux qui peuvent arrêter ce mal qui le ronge. Mais aucun son ne sort de sa bouche. Le français cherche l'air, mais rien ne parvient à ses narines ou sa bouche. Sa respiration se fait plus courte, de plus en plus saccadé. Un étrange cocktail s'enfonce dans ses veines encore en état de fonctionner. Un mélange d'affliction et de peur. Son cœur bat à tout rompre, exécutant l'ordre de ravitailler le corps meurtri en oxygène. L'esprit ne comprend pas ce qui arrive, il se bat contre des moulins à vent, mais contrairement au héros de Cervantes, il est bien seul dans ce couloir.

Personne pour le soutenir, le rassurer, lui tenir la main.

Dans un effort effréné, le gamin parvient à saisir son pendentif, celui que lui a offert son amoureux il y a quelques semaines. Allongé, incapable de voir la douce lumière qu'il diffuse, il le serre entre ses doigts frêles et blancs. Des souvenirs lui reviennent, son départ de France, son arrivée à Mahoutokoro, son premier cours, ses premiers amis, et sa plus belle rencontre. Délire d'un être à l'agonie, ses mains sentent la chaleur réconfortante de celles de Nael. Il aurait tant souhaité en faire plus pour lui, et profiter de ce mois d'août pour parcourir les entrailles du palais de jade, rire jusqu'au bout de nuit.

Ses parents sont là. Ils lui sourient. Nael aussi est là, juste à côté, déposant un tendre baiser sur son front. Un tout va bien sonne dans ses oreilles et l'insupportable douleur dans sa poitrine s'envole.

Il n'y a plus un bruit dans le couloir. La bête a été terrassée par un coup du sort. Au loin, on entend des élèves rire, le vent dans les feuilles, les oiseaux qui chantent. Un hululement strident se fait entendre, la complainte d'une messagère immaculée. Clovis baigne dans une mare de sang qui n'en finit pas de s'étendre. Elle le drape de pourpre à la manière des empereurs antiques.

Tout va bien.



Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
Le feu prit vie. Les flammes embrassaient la chose et la chose disparaissait sous ton regard pourpre, comme si tout n’avait été qu’un mauvais rêve. Pourtant, la douleur elle, était réelle. Tu serres ta baguette du peu de force qu’il te reste. Parce que si votre assaillant n’était plus, le danger n’était pas écarté. Le regard et le sourire qu’il t’avait adressé dans son dernier souffle était victorieux, et ça t’avais glacé le sang.

Le feu se meurt. Les flammes disparaissent, tandis que la chose n’est plus, ton regard est baigné par les ténèbres. Ton regard se glisse vers la seule source de lumière restante, le pendentif du jeune français. Blanc, comme les draps qui recouvrent le corps d’un défunt. Hey. tu essaies de bouger, mais n’y arrives pas et tu te rends compte, que le gamin ne s’était pas seulement évanoui ; tu te rends compte que tu n’entendais plus sa respiration ; et tandis que l’arme du crime vous avait rapproché, tu le sentais plus son cœur battre contre sa poitrine, contre la tienne. C’est...une blague. Tu bascules ta tête en arrière, cherchant à respirer alors que le corps chaud et inerte du jeune garçon pesait sur la lance et ta plaie.

Tu tournes ta baguette une dernière fois, faisant voltiger des origamis baignés de votre sang. Tu ne pouvais rien faire d’autre, alors tu pries pour qu’ils atteignent leurs destinataires. Tu ne veux pas toi aussi mourir ici, pas aujourd’hui, pas comme lui. Le message écrit, tu laisses ta baguette s’écraser contre le sol, raisonnant dans le couloir sans fin, comme cet instant.

Tu es épuisé. Tu laisses ta tête tomber sur l’épaule inerte du jeune garçon ; un soupire mêlé à un rire désespéré t’échappe tandis que le tableau devait être d’une ironie sans nom. Désolé. Tu t’excuses comme s’il pouvait t’entendre, tu commences aussi à délirer à cause de la douleur. Ça n’a aucun sens. Bonne nuit, gamin.




Invité
Invité
Invité
Anonymous

I'M SO MUCH
COLDER
THAN
I'VE BEEN
NOTHING HAS HAPPENED
Un origami. Tu n'en avais pas reçu depuis un certain moment, le dernier venait de cette nouvelle psychologue. Tu t'étais autorisé à ne pas assister à cette séance, à laquelle elle te conviait. Tu n'as pas besoin de ça, pas besoin d'elle. Rouge. Seulement, les yeux écarquillés, tes mains se raidissent, tes jambes paralysées, le message est urgent. Baigné de sang, encore frais. C'est comme si, tu tenais en tes mains, la source de ta terreur. C'est... Respire.. Une goutte tombe sur tes chaussures. Et sa chute te parait une éternité, le fracas contre le cuir se dissipe, l'odeur du papier te rend nauséeux. Tous tes sens sont pris d'assaut et tu ne peux que les affronter. Le silence autour de toi. Tout s'arrête. Mêmes tes pensées se suspendent, le cœur bien trop soulevé pour contrôler quoique ce soit. Avance. Tu n'arrives même pas à avancer. La peur, substantielle, qui t'anime rend la vision flou, la bouche amère, le visage pâle, froid. Avance, Kuro. Putain, avance !
Le papier t'a échappé des mains, tu n'as plus de prise sur lui. Ni sur son contenu, ni sur son auteur. Tu ne peux plus bouger, respiration saccadée, d'un cœur qui bat trop vite et trop fort pour ta frêle poitrine. Tu as l'impression que tu vas tomber, toi aussi, que l'espace se déforme, que le temps ralentit. Ou s'accélère. Tu ne sais plus bien où tu te trouves. Est-ce un mauvais cauchemar ? Ce n'est pas lui qui te hante, habituellement. Un rêve ? Il n'est pas plus doux. Tu te trouvais dans le couloir menant à l'infirmerie quand tu as reçu cet origami. Et te voilà, au même endroit, figé, à la vue de tous. Tu tournes le regard, comme s'il s'était finalement libéré de son emprise, et la réalité te frappe. Ce n'était pas un rêve. Il est quelque part, un élève en détresse. Mais. Le sang. Et si en voulant récupérer l'origami... Encore ? Il n'est plus question de témérité, tu l'as compris, au Ministère. On te l'a fait comprendre du moins. Monsieur ? Vous avez fait tomber ça.
On te tend l'origami. Et tu balbuties un merci ne t'attardant plus face aux élèves qui s’amoncellent près de toi. Réagis Kuro ! Seulement, tu ne sais pas si tu dois y aller seul. Et si un incident se produisait ? Et si les mésaventures passées se renouvelaient ? Et si tu étais accusé ? A cette pensée, un frisson te parcourt. Tu jettes un rapide coup d’œil sur l'origami, essayant d'occulter les tâches de sang. Tu dois te diriger vers le Couloir sans Fin, quatre étages plus haut. Tu te décides de faire un petit détour par l'infirmerie, afin de prendre le strict nécessaire. Ton cœur bat toujours trop vite, et tu l'entends résonner dans tes oreilles, tu presses le pas. Tu ne sais même pas si tu dois courir, ou hurler. Tu avances, enfin, tant bien que mal.
Le couloir. Le voilà. Tes pieds ralentissent, instinctivement, tu crains l'horreur. Quelle belle intuition quand tu as eu. Tout est marbré de rouge, et la scène est au-delà d'horrifique. C'est pénible. Deux élèves sont embrochés, et ils se vident de leur sang. Tu accours. Oh putain. C'est la merde. Eh ! Est-ce que vous m'entendez ? Tu t'approches des deux élèves, qui semblent inconscients, proches de la mort. Tsukino ! Parle-moi, réponds !
bon ben Ishvar, jspr que t'es prêt mdr
DeadClovis, je voulais te rez mais tu veux pas wsh albator
@pharaohleap
Nael Hayashi
» nothing has happened (ishvar tsukino) 200107082953346741
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Seimei
Nael Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t391-comin-in-hot-nael
https://mahoutokoro.forumactif.com/t406-i-write-sins-not-tragedies
Nael Hayashi



Nothing has happened« Roses die. The secret is inside the pain. Winds are high up on the hill. I cannot hear you. Come and hold me close, I'm shivering cold in the heart of rain. Darkness falls, I'm calling for the dawn » — Everytime you kissed me// Emily BindigerInstallé sur un des fauteuil de la salle commune, le regard perdu en direction de la fenêtre, à contempler les fines gouttes de pluie, tu te sens comme ce jour où un origami de Clovis t'avais sorti de ton ennui, te proposant de le rejoindre près du Sakura Ancestral. Il s'est absenté, aujourd'hui aussi, sans que tu ne saches où il est parti – et au vu du parallèle, tu espères seulement qu'il n'est pas encore en train de prendre la pluie.

À défaut d'un origami, c'est une lueur rougeâtre qui t'interpelles, te rappelant la présence du pendentif qui orne ton cou. Tu ne l'avais encore jamais vu prendre cette teinte, te laissant confus les quelques instants où tu recherches l'habituelle couleur blanche de l'objet. La réalité s'impose finalement à ton esprit alors que tu bondis sur tes pieds et te précipite en dehors de la pièce, sans porter attention aux regards confus qui te sont lancés.

Clovis. En danger.

La porte franchie, tu hésites : où aller ? Tu réalises que tu n'as aucune idée d'où il peu se trouver. Tu espères, à nouveau, qu'il n'est pas sorti ; il te faudrait des heures pour fouiller l'entièreté de l'île – mais tu es prêt à essayer, s'il le faut. Laissant cette réflexion de côté, tu entreprends de traverser le long couloir du deuxième étage, dans l'espoir d'entendre quelque chose, n'importe quoi qui pourrait t’indiquer le chemin à suivre.

Une seconde hésitation, aux escaliers. Monter, descendre ? Les premiers étages sont généralement les plus peuplés, en dehors des heures de cours. Tu songes, avec une certaine réflexion, que s'il s'y déroulait quelque chose, l'attention serait vite attirée et les élèves seraient rapidement sur place. Alors tu grimpes, sans perdre de vitesse, escaladant chaque marche d'escalier. Tu reprends le même manège, pour le troisième étage.

Tu manques d'attention, au milieu du couloir ; ton regard est attiré par la lumière. Elle s’éclaircie, prend la teinte blanche que tu trouves si reconnaissable. Tu trébuche, dans ta précipitation, te rattrape à un mur et te laisse tomber à genoux pour observer le pendentif de plus près. Est-ce que c'est revenu à la normal ? Un danger, après tout, ça ne veut pas dire grand-chose. On peut se retrouver en danger dans des situations banales de la vie, sans même le savoir. Sans en avoir la moindre conséquence. Alors non, ça ne veut pas nécessairement dire grand-chose.
Mais la lueur blanche non plus, ne t'offre pas plus d'indication. La lueur blanche, elle te dit seulement : Clovis pense à toi.

Et tout bascule. La couleur change à nouveau et prend l'allure des ténèbres. Là, dans ta main, le pendentif se peint fatalement en noir, devant ton visage devenu livide. Tu refuses de te plier à la première pensée qui te vient, cherchant une explication plus facile à accepter. Tu agites l'objet : il doit dysfonctionner, c'est forcément ça.

« Stupide pendentif  ! »

C'est avec une certaine rage que tu le lance à terre. Il te faut quelques secondes encore, à l'observer, avant de l'abandonner à son sort pour reprendre ta course. Tu as besoin de voir Clovis, maintenant. De t'assurer qu'il va bien. Que rien de tout ça n'était vrai.
Parce que ça ne peut pas être vrai.

Tu arrives dans la cage d'escalier quand un papier, volant, attire à nouveau ton attention. C'est un origami qui descend dans ta direction, te dépasse et continue sa route en direction des étages plus bas. Il est couvert de sang, ce qui t'interpelles immédiatement. Tu te lances à sa poursuite, manquant de dévaler quelques marches, pour l'attraper.

Entre tes mains, tu y découvres les quelques mots y figurant, l'origami s'agitant dans tes doigts pour essayer de rejoindre son destinataire. Tu lui offres sa fuite et le relâche. Tu tournes les talons, l’adrénaline envahissant tes veines avec plus d'intensité encore qu'auparavant et tes pas sachant exactement où te mener maintenant.

Le couloir sans fin.

Quand tu y arrives enfin, tu as l'impression que ton myocarde va exploser – et pas seulement pour la course effrénée que tu as mené. La fatigue et l'effort te brûle dans chacun de tes muscles, mais tu ne parviens pas à y penser. Tout ton être est accaparé par l'attente de ce que tu vas découvrir ici. Et déjà, c'est l'odeur qui te vient en première : l'odeur ferreuse du sang te frappant. Alors, tu les vois et c'est ton cœur qui semble se briser.

« Non, non, non. »

Le murmure se répète, autant dans ta tête que sur tes lèvres. Tu te précipite en direction des deux corps, ne voyant pourtant que les cheveux blonds, le corps frêle et recouvert de sang de ton amoureux. Tu ne pourrais pas dire qui est avec lui, tu ne lui as pas accordé le moindre regard. Instinctivement, tu cherches à libérer Clovis, comme si tu espérais que ce seul geste pourrait encore le sauver.

« Clovis. »

Tu murmures à nouveau, ne sachant pas comment retirer la barre de fer, ni même si tu peux le faire sans causer plus de dégât encore. Tu te penches sur son visage, l'encerclant de tes mains, sans te préoccuper du sang qui les tâche, ni des larmes ruisselant sur tes joues à la découverte de ton impuissance. Tu cherches son odeur, gâchée celle de l'hemoglobine, sans en retrouver la saveur. Alors tu recules, sous le choc, en réalisant pleinement sa pâleur et l'absence de chaleur.

Parce qu'il est déjà trop tard.

Clovis n'est déjà plus.

A l'arrivée de l'infirmier, tu te sens déjà imperméable au reste. La surdité t'a gagné, comme si plus rien n'existé. Incapable de répondre à la moindre interrogation.

Clovis est mort.
Et toi tu l'es de l'intérieur.
hrp : Désolé Kuro, je pars du principe que Nael a du arriver un peu avant, vu qu'il a intercepté l'origami kndsjhf mais ça doit rien changer pour ton post normalement ;;
Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t583-we-all-make-choices-but-in-the-end-our-choices-make-us-ishvar
https://mahoutokoro.forumactif.com/t745-a-demi-je-me-plie-ishvar
Ishvar Tsukino
Tes oreilles sifflent. Elles bourdonnent comme si un son strident se faisait entendre sans s’arrêter. Tu entends le les goulettes de sang tomber une à une dans la marre rougeâtre. Tu entends ta respiration lourde raisonner dans un infini écho dans le couloir. Tu sens l’odeur du savon de Marseille mêlé à la ferraille, même inerte son corps était encore chaud et ses cheveux soyeux. C’était étrange. A ce moment-là, tu percevais tout dans les moindres détails, le moindre battement de cils, la moindre goutte sillonnant ta peau, le moindre battement de ton propre cœur.

Tu entends la porte s’ouvrir et quelque part, tu pries pour que ce soit Haruka. C’était étrange, tu ne t’étais jamais vraiment senti proche de lui, mais en ce moment, c’était la seule personne que tu attendais vraiment. Quelqu’un sur qui compter. Tu attendais aussi Kuro, dans l’espoir d’être tiré de là, de te dire ah, je ne meurs pas aujourd’hui. Une lumière. Cependant, la seule qui venait de vous rejoindre, c’était celle de Clovis.

Tu as du mal à bouger. Tu l’entends sangloter, nier le spectacle qui s’offre à lui. Tu sens la barre légèrement bouger et ça t’extirpe un cri muet d’abord muet, puis rauque, tu n’as même plus la force de donner proprement de la voix à ta douleur. Ca te ramène toutefois à la réalité alors que les illusions de Cloivs venaient danser autour de toi. Tu relèves doucement le visage, mais tu ne vois qu’une forme floue. Tu plisses les yeux, comme si ça allait t’aider à quoique ce soit, en vain. Il pleure. Il est bruyant. Trop bruyant. Ses sanglots raisonnent eux aussi dans tes oreilles. Ses larmes bourdonnent comme un frelon trop proche. C’est insupportable. Ca te donne la nausée.

La ferme, Hayashi. Tu marmonnes une premières fois, cherchant à assembler ces forces qui t’avaient pourtant quitté. Tu n’étais pas mort, mais s’il ne se taisait pas rapidement, c’était lui qui allait avoir raison de toi. Tu tends ta main ensanglantée et elle s’écrase contre le visage du veuf épeuré, le marquant de ton sang mêlé à celui de son amant. Ferme. Ta. Putain. De. Grosse. Gueule. Hayashi. Ta voix s’élève avec plus de férocité. Tu lui lances un regard sombre. Finalement, c’était peut-être lui qui allait y passer s’il continuait.

Et finalement, la rédemption. Avec le pleurnichard, tu n’avais pas entendu Kuro arrivé. Tu laisses de nouveau ton bras tomber le long de ton corps, ta tête de nouveau sur l’épaule de ce camarade décédé. Je vous entends. Tu marmonnes de nouveau faiblement. L’autre abruti t’avais volé les forces que tu économisais. Je vous entends. Alors. Sortez-moi de là. Où lui. Où les deux. Ma tête va exploser. Tu as le souffles court. Tu tousses, t’es épuisé. Tu veux en finir.




Invité
Invité
Invité
Anonymous

I'M SO MUCH
COLDER
THAN
I'VE BEEN
NOTHING HAS HAPPENED
En arrivant tu ne t'étais pas rendu compte qu'il y avait un élève, qui courrait de toute ses forces, juste devant toi. Vous alliez tous deux dans la même direction et tu ne savais pas s'il avait été appelé, lui aussi, ou s'il avait simplement suivi son instinct. Encore un Hayashi. C'est à croire qu'ils sont toujours là où on ne les désire pas. Il pleure le petit Français et tu comprends que tu arrives trop tard. Encore. Il semble mort. Tu t'approches du petit Kitsune, une main sur son épaule, et tu le tournes vers toi. Cette pauvre petite chose, si frêle, fait face à la mort, il perd son ami qui s'en va pour des bras bien trop sombres. Tu le forces à ne plus regarder cette scène. C'est bien trop dur pour un enfant d'assister à ça. Hayashi, va plus loin je te prie. Je dois travailler. S'il te plaît, je sais combien c'est dur. Tu n'essayes pas de le rassurer sur le sort de son ami, sachant parfaitement qu'il n'est plus. Tu t'approches du point d'impact, prenant le poignet du petit de Lenoncourt. Il n'en est rien, il n'y a pas de pouls, pas de respiration. Cela s'explique facilement, tu remarques que la barre de fer le transperçant a touché l'un de ses poumons. Ça s'est fini, rapidement. Merde !
Tsukino, ne parle pas, économise tes forces. Je dois décrocher de Lenoncourt avant de pouvoir accéder à toi. Sois courageux. Tu attrapes le corps du défunt français, et le retire, doucement, ne voulant faire bouger la transversale métallique, plantée dans l'épaule de Tsukino, énième du nom. Tu t'éloignes de la scène de l'attaque, sans doute la pire chose à faire. Déposant son corps encore chaud sur le sol du couloir, tu prends soin de le couvrir de ta blouse, qui est maintenant tachée de sang. Du rouge, partout. Est-ce que je saigne ? Le corps est proche de Hayashi et tu imagines combien la douleur va le pousser à s'allonger sur son ami, pleurant toutes les larmes de son corps. Alors tu ne t'en fais pas plus. Et tu te concentres sur Tsukino. Rajan te tuerait si un membre de sa famille mourait sans que tu ne sois intervenu.
Tsukino, je vais apaiser ta douleur. Je ne vais pas pouvoir faire grand chose d'autre tant que je ne saurais pas comment te déplacer sans te provoquer une hémorragie. N'essaye pas de bouger. Laisse-toi faire, tout simplement. Tu sors ta baguette et lance un "Mot de Silence", qui crée une source de chaleur qui atténue la douleur sur les muscles endoloris et les hémorragies internes, sans pour autant soigner les plaies. Tu estimes qu'il faudrait casser la barre de part et d'autre de l'épaule si tu veux pouvoir déplacer et opérer Tsukino. Seulement, tu n'as pas ce qu'il faut. Tu ne peux tirer son corps comme tu l'as fait précédemment, et on ne peut tirer la barre en laissant le corps sur place. La situation se complique et tu aimerais sincèrement qu'un collègue te rejoigne.
poor Nael, tu perds l'amour
joke sur la lignée tsukino tavu, jtm mdr
@pharaohleap
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé