— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

— the fall of the old house (eirin fujiwara)
Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyparler des ors des fujiwara, n'était pas une simple évocation de la fortune colossale qui sommeillait dans les coffres de la banque daikoku. car une famille comme celle-ci ne comptait pas sur l'enrichissement pour se différencier des autres. il y avait bien plus d'intérêt et d'orgueil à retirer à la découverte d'ascendants prestigieux ou de parents glorieux qu'à tout autre chose. à ce petit jeu, les fujiwara gagnaient souvent haut la main. comment rivaliser avec un tel nom, qui retentissait dans les salons et les livres depuis plus d'un millénaire. ils avaient dirigé le japon d'une main de fer pendant deux siècles et demi, allant même jusqu'à placer des femmes comme impératrice. la domination du pays s'était achevée brutalement, laissant un goût amère dans un enclos aux glycines dévasté. et aujourd'hui les contacts entre la famille régnante et les fujiwara étaient rares, presque inexistants.

cette histoire, et bien d'autres, étaient conservées dans un immense palais constitué de plusieurs pavillons construits à des époques différentes, mais formant un tout étrangement agréable à l'œil. dans une vallée de la préfecture de fukui, dans l'ouest de la région de chūbu sur l'île d'honshū, se trouvait une immense propriété de plusieurs centaines d'hectares avec une rivière, un temple, des forêts, des collines, le tout entourée de hauts murs. l'unique entrée de ce lieu était une double porte de bois noir de près de cinq mètres de haut. elle ne s'ouvrait jamais aux yeux des moldus, et ces derniers n'avaient pas la moindre idée de qui habitait ici. les propriétaires étaient des gens discrets, ils ne sortaient jamais, ou très peu, mais recevaient beaucoup dès l'arrivée des beaux jours. car en juillet et en août, le palais regorgeait d'une activité intense qui se répandait aux nombreuses maisons construites autours. on ravivait les peintures, sortait le mobilier, taillait les arbustes en fleurs, si bien que tout était parfait dans les moindre détails.

tous les étés, le chef du clan fujiwara recevait le reste de l'immense famille, et quelques parents proches, dans le domaine ancestral, donnant réceptions et dîners pendant deux mois. c'était là que s'échangeait les dernières informations, que se nouaient des alliances ou des partenariats économiques. on y invitait les parents du futur mari, ou la fiancée du fils, pour juger, décortiquer ses gestes, vérifier qu'il ou elle était digne d'eux. les fujiwara étaient une espèce étrange, se méfiant généralement des autres mais toujours prêt à tisser des liens avantageux, adorant les guerres fratricides mais toujours là pour faire bloc face à l'ennemi. c'était un monde de faux semblants, d'apparences, de sourires de connivances et de belles paroles pleine d'arrières pensées.

takamori les détestait.
tous sans exception, mais surtout son père.

l'autre comme il l'appelait. il nourrissait à son égard une haine sans borne construite sur les vestiges d'une trahison encore bien présente dans le cœur du jeune homme. un geste odieux, impardonnable et indicible de sho fujiwara envers sa progéniture.

mais le vieux chef était mort, emporté par une crise cardiaque aussi brutale que surprenante. et le jeune professeur avait été propulsé au premier rang, prenant la tête d'une armée qu'il avait toujours voulu fuir. sa femme le soutenait, elle était la seule en qui il avait entièrement confiance, au point de lui laisser la gestion des affaires pendant qu'il enseignait à mahoutokoro. il haïssait ce monde, mais il était prêt à tout pour le protéger. intense conflit qui habitait aujourd'hui takamori.

il était assis dans le petit bureau de son père. son bureau. une simple table, un coussin pour ne pas s'assoir directement sur les tatamis, et une porte coulissante ouverte sur une des nombreuses cours intérieures. le soleil déclinait déjà depuis longtemps, laissant les derniers rayons éclairer d'or le sable du jardin japonais. takamori aimait le calme du lieu, loin de l'effervescence d'un repas s'étalant dans plusieurs pièces. sous ses yeux se trouvaient quelques rouleaux, soutirés du naos de la demeure, une bibliothèque réservée au seul chef. il y avait là toute l'histoire de la famille depuis son origine. chaque membre avait droit à une bibliographie complète. et sous ses yeux se trouvait celle de son père, encore inachevée. c'était son rôle de la terminer. mais il n'avait aucune idée de ce qu'il devait écrire. il n'avait aucune envie de glorifier ce géniteur tant méprisé.
hrp : zola n'a qu'à bien se tenir devant la qualité de mes descriptions



Eirin Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 ans
Rang : 76/100
Susanoo
Susanoo
Eirin Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t748-ooh-djadja
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1123-primavera
Eirin Fujiwara
aux dieux qui saignent

Elle avait mûrement médité jusqu’aux détails de son entrée - l’immaculée cascade de ses mèches contrôlée au cheveu près, sa taille ceinturée de satin et un porte-cigarette consciencieusement éteint glissé entre l’index et le majeur. Chaque ornement avait été réfléchi, de la courbe de son sourire à l’absence de parfum ; au lieu de cela, c’était d’un simple pétale qu’elle avait effleuré son cou, laissant la subtile fragrance de la rose rehausser celle de son savon. Tenue pensée pour n’agresser ni la vue ni le bon goût, parfum affiné jusqu’à à peine taquiner la narine la plus attentive et une posture qui rappelait tant le respect que la discrète rébellion.
Eirin était prête, et sa mère avait pris soin de cercler sa silhouette de tissus ébènes, le deuil engorgé dans ses vêtements charbonnés. Eirin était prête.

Shinobu, de sa singulière insensibilité, l’avait immédiatement - et indirectement - chargée de plier à sa volonté l’héritier du défunt, dans l’irraisonné espoir de lier les Fujiwara aux Tsukino. Ce faisant, elle avait étudié son cousin et l’avait passé au peigne fin, sans pour autant expliquer ces années scandaleuses d’absentéisme. Qu’il ait été légitimé lui paraissait si invraisemblable qu’insultant à l’égard de son patriarche, immanquablement loyal aux idéaux de la famille - et non quelque vulgaire instituteur blessé lors d’une scandaleuse sortie scolaire. L’offense était si incontestable qu’Eirin en avait rongé à sang l’un de ses ongles, et dissimulé la plaie sous un artifice.

Pour l’heure, on avait diapré ses épaules d’une responsabilité effroyable ; et, si elle s’en savait capable, elle ignorait à l’instant si elle en éprouvait le désir. L’idée d’épouser un Tsukino l’appâtait autant qu’elle la révulsait, si bien pour le désastre liant sa cousine à eux que pour son penchant pour l’illicite. Elle avait jadis vu dans l’ambition de son père des maximes à ne contester sous aucun prétexte, mais sa certitude s’effritait à mesure qu’elle se rapprochait des inéluctables fiançailles - aussi errait-elle à quelques mètres de la porte maudite, tiraillée entre le triomphe des idées parentales et l’horreur de passer le restant de ses misérables jours aux côtés d’un joueur de Quidditch.
Finalement, elle avait cédé à ses devoirs, agrainée par sa fièvre de plaire à Shinobu.

Elle frappa à la porte d’un poing ferme et attendit sa réponse pour pénétrer dans le bureau, au terme d’une profonde inspiration. Offrant à son cousin l’ourlet d’un sourire teinté de fausse tristesse, elle tordit son corps en un inclinement fugace, à contre-coeur. Salutations, cousin. Je tenais à te présenter personnellement mes plus sincères condoléances. Un coup d’oeil suffit à faire jaillir la bile dans le fond de sa gorge - cet endroit la répugnait tant que son ancien occupant, et il ne tenait qu’à l’actuel de faire ses preuves. Dans l’un des coins secrets de son esprit, elle fantasma Ryuu en son sein, baigné dans la lumière du soleil comme si l’astre lui-même l’avait béni. Cette vision lui plut tant qu’elle se jura d’y fournir ses plus enhardis efforts. Et, bien entendu, mes félicitations. Il paraît invraisemblable d’avoir un chef de famille aussi... jeune que toi. Mais je trouve l’idée intéressante. Elle fit pivoter distraitement le porte-cigarette entre ses albes doigts, le regard dansant. Les anciens dieux sont morts, je suis curieuse de voir ce que tu as à offrir. Puis-je ? Un sourcil inquisiteur haussé, geste vague pour désigner l’espace face au bureau.


Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyelle était là, face à lui, drapée du deuil et de satin terni par l'étiquette. resplendissante malgré la retenue imposé, comme on pouvait si attendre à la vue d'une jeune fille fujiwara. elle n'était pas belle. elle était magnifique. un fruit interdit, attentif au monde qui l'entourait, ne demandant qu'à être cueilli. mais la pomme était la protégée d'une cage dorée portant le nom de shinobu. un père bien étrange, et un oncle que le jeune homme appréciait peu, à l'instar de son père qui avait de relation fraternelle que le nom. ils ne s'aimaient pas. ils ne se détestaient pas non plus au point de se livrer une guerre fatale pour l'empire. chacun connaissait parfaitement les limites de l'autre, l'aîné avait le pouvoir et la richesse, le cadet la politique et l'ambition.

de la relation entre takamori et eirin tout restait à faire. il était son professeur, elle était jeune, ils s'étaient à peine connus. mais déjà se tissaient les mêmes motifs qui unissaient les frères d'antan. l'ambition circulait dans ses veines, et l'orgueil coulait des pores de sa peau. héritage paternel intéressant dans le monde qu'elle fréquentait, mais bien mal utilisé aux yeux du garçon. et son jumeau tendait de plus en plus à répéter les gestes de son géniteur, au risque de froisser son cousin, désormais chef de clan. il ne savait pas quoi penser des deux, préférant la méfiance et l'autorité à toute autre posture, comme lui suggérait à longueur de temps feu son père. il le détestait, mais takamori ne pouvait nier que sho l'avait parfaitement préparé à prendre sa suite dès son plus jeune âge. à tel point que sa disparition n'avait en rien entaché ses capacités.

les mains perdues dans les grandes manches de son vêtement traditionnel, il écoutait sa cousine attentivement, sans un mot. lui qui appréciait les tissus aux couleurs vives avait dû opter pour un noir de jais néanmoins rehaussé de fils d'or dessinant des motifs géométriques. « j'apprécie l'attention. la mort brutal de mon père m'a surpris comme tout le monde, mais grâce à son enseignement la tâche qui m'incombe ne m'effraie pas. », il s'arrêta un instant, « heureusement, en cette période de deuil, l'idée d'être bientôt père égaye mes journées. », le tir partit sans prévenir. shirahime l'avait prévenu à son arrivée au palais, mais personne ne savait encore. le premier enfant d'un chef de clan était toujours important, mais il était nécessaire d'avoir un fils pour mettre un terme aux coups bas qui commenceraient à pleuvoir sous peu. prévenir eirin était un mouvement calculé. tel un joueur d'échec, takamori avançait ses pions en prévoyant l'avenir. il se méfiait de son oncle et de son appétit gargantuesque pour le pouvoir. glisser l'information à la fille valait une lettre au père. dans quelques mois le professeur ne serait plus seulement un jeune chef, il aurait un enfant, un héritier avec un peu de chance, et cette perspective rebattrait les cartes.

« je n'ai rien à te proposer pour l'instant. je sais que tu as hâte d'accomplir ton devoir envers ta famille, alors je te promets de te trouver un fiancé sous peu. mais avant il faut d'abord que je prenne plusieurs décisions importantes pour l'avenir de la famille. », l'ouverture était un fil jeté à la mer attendant patiemment que le poisson tapi sous le rocher vienne mordre l'hameçon. il avait plusieurs idées, plusieurs envies, mais il devait d'abord juger de la fidélité de certains fujiwara.



Eirin Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 ans
Rang : 76/100
Susanoo
Susanoo
Eirin Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t748-ooh-djadja
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1123-primavera
Eirin Fujiwara
aux dieux qui saignent

Luisait dans son regard de sombres desseins - miroir de la jalousie d’un frère piteusement cousin, né sous la tutelle du mauvais père. Eirin n’avait d’avis envers ce nouveau dirigeant qu’une stable suspicion, consciencieusement alimentée par l’opposition pérenne de leurs deux patriarches. Shinobu s’était abstenu de la guider sur les terres brûlées qu’étaient les environs de Takamori, et la pauvre y errait à l’aveuglette, non sans l’aiguë conscience que le moindre faux pas ferait pleuvoir sur elle la gigantesque épée de Damoclès, qui lui couvrait déjà le chef de sa menace sévère.

Femme parmi les hommes, seconde parmi les enfants, cousine pour le souverain ; qu’importait où son regard se posait, elle n’était qu’à un cheveu de la victoire, l’effleurant du bout d’un doigt si soigneusement manucuré qu’il paraissait si tranchant que la lame de leurs sabres. Mais Eirin n’avait encore su s’accaparer le succès, rentrant chaque été et chaque printemps bredouille, la queue entre les jambes - et, sans faillir, son père la toisait un court instant de son insupportable déception, exempte de toute surprise. Il ne s’attendait guère à sa réussite, et c’était pour ce fait-même qu’elle y aspirait avec tant d’ardeur.

Heureusement, en cette période de deuil, l’idée d’être bientôt père égaye mes journées. Son coeur, difficilement coincé dans le creux maigre de sa cage thoracique, vint aussitôt se loger dans sa gorge ; l’annonce semblait calculée (l’était nécessairement) et il n’y avait alors que ses années d’entraînement pour empêcher son expression de se révulser, la perspective répugnante d’un nouvel obstacle taillant au noeud de sa poitrine une plaie béante, dégoulinante de furie. Nul muscle ne se mouva, elle ravala jusqu’au tressaut surpris de sa paupière et dessina sur ses lèvres un soigneux sourire, si faux qu’il en paraissait presque honnête. Une nouvelle bienheureuse, s’il en est. Mes félicitations les plus sincères à toi et à ta femme. Son menton s’inclina dans un mouvement quasi imperceptible.

Takamori poursuivait et la mention terrifiante de son propre mariage parvint à arracher un soubresaut nerveux au poignet d’Eirin - elle le camoufla dans les larges manches de son haori, pinçant pensivement les lippes. Enfin, l’ouverture si infime que factice lui tendait les bras. Bien entendu. Je t’espère conscient que mon père se ferait un immense plaisir de t’assister dans la prise de ces mêmes décisions, et il va sans nul doute que ma venue ici y est lié. Je parle en son nom lorsque je l’affirme : l’entière dévotion de Shinobu va à sa famille, et il serait d’autant plus prêt à trouver de potentiels prétendants pour sa fille. Peine perdue d’avance, c’était une douloureuse évidence ; sans doute tirait-elle une balle de jonc dans la cheville de son père en l’écartant si efficacement de ses fiançailles, mais c’était dans l’égoïste désir d’y tenir plus de pouvoir. Je pourrais moi-même en citer quelques-uns pour alléger tes fardeaux, mais… Elle doutait - non sans une âpre rancoeur - que son opinion ne fût prise au sérieux et son regard, en cet instant précis, trahit grossièrement l’ampleur de sa rage impuissante.


Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyle fidélité était une qualité importante dans un couple pour sa stabilité. elle l'était encore plus dans un clan, et celui des fujiwara n'échappait pas à la règle. mais plus qu'un attachement d'opérette, takamori cherchait une constance dans les sentiments, quelque chose de fort qui ne pourrait se rompre à la première opportunité. son père avait dirigé la famille seule, d'une main de fer dans un gant de fer. il avait balayé sur son passage les ennemis et les potentiels alliés aussi bien au sien du domaine que dans le japon tout entier. avec lui, les fujiwara avait fini de se replier sur eux-mêmes, préférant l'autarcie à l'exception des mariages. elle était trop jeune pour s'en souvenir, mais il régnait à cette époque dans l'immense manoir une odeur pestilentielle, le cadavre de la famille se décomposé petit à petit. l'annonce de la mort de sho, aussi brutale qu'inattendue, avait levé la malédiction. nouveau chef rimait pour certain avec nouvel avenir. la perspective non pas de changement, mais de retour à un état originel plus intéressant, au moins financièrement.

et soudain, dans l'esprit du jeune chef, une idée odieuse pointa le bout de son nez. une vile conseillère prompt au démembrement. et si quelqu'un avait assassiné son père. cette mort était arrangeante pour beaucoup, et la liste des suspects était interminable puisqu'elle rassemblait certainement toute la famille, fils compris.

si l'innommable avait été commis, il fallait pour l'homme ne pas répéter les erreurs paternelles. s'entourer de personnes de confiance : première étape. eirin était sur cette courte liste de personnes pouvant l'aider à assurer un règne calme. elle était jeune mais ses capacités étaient impressionnantes pour son âge, et si les plus conservateurs pouvaient voir en son genre un obstacle, takamori y voyait un incroyable avantage. peut-être était-il l'heure de changer quelques détails à la décoration. « mon oncle a beaucoup à faire à la chambre pour s'occuper des fiançailles de sa fille. mais je suis tout à fait disposer à écoute tes propositions. », discorde. si takamori voulait s'appuyer sur sa cousine, il devait l'éloigner de l'influence détestable de son père. son ambition, son âge et sa position d'aîné en faisait un danger trop important pour le laisser répandre son fiel dans les couloirs jusqu'à sa mort.

d'une ouverture naquit une pensée farfelue. jusqu'à présent, l'homme avait vu sa cousine comme une moule désespérément accrochée au rocher paternel. elle voulait tout faire pour lui plaire, et ce dernier ne s'y intéressait pas, comme si une fille pouvait lui apporter quelconque satisfaction. mais peut-être que les deux n'étaient pas si liés, peut-être que leur relation pouvait être aisément brisé. et si la fille avait bien hérité de son géniteur, elle aurait la même ambition qu'il fallait manier avec prudence mais sans crainte. « pour ne rien te cacher, je m'inquiète pour mon oncle. la perte de son frère, la nomination d'une femme au poste de ministre et les difficultés que rencontre notre communauté actuellement, sont autant d'éléments qui pourrait fragiliser sa santé. d'autant que c'est quelqu'un qui travaille beaucoup. », pause dans un discours en apparence sincère, « n'a-t-il jamais pensé à passer la main, à un de ses enfants par exemple ? même si la nomination de celui qui concours à la chambre est une prérogative du chef. ».

lors d'une partie de pêche, il fallait adapter l'appât au poisson pour être sûr de le sortir de l'eau. takamori avait noté quelques détails dans le comportement de sa cousine, qui laissaient de l'espoir. elle avait les capacités pour comprendre le sous-texte de ces mots dit sur son ton apaisé. encore fallait-il qu'elle réponde avec autant de tact.
hrp : c'est trahison simulator ce rp en fait



Eirin Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 ans
Rang : 76/100
Susanoo
Susanoo
Eirin Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t748-ooh-djadja
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1123-primavera
Eirin Fujiwara
aux dieux qui saignent

Eirin n’était pas sans savoir l’importance de votre entrevue - elle y avait glissé, jusque dans le moindre détail, l’immonde intégralité de son être, et espérait en tirer le maximum. Vassal de son patriarche, simple messagère supposée renouer les liens lâches qui te ficelaient à Shinobu, rien ne la frustrait plus que son maigre rôle de pigeon voyageur ; mais, quitte à n’être que d’une influence mineure, elle comptait bien briller par son efficacité.

Mon oncle a beaucoup à faire à la chambre pour s’occuper des fiançailles de sa fille. Mais je suis tout à fait disposé à écouter tes propositions. Sa paupière tressauta un court instant, une langoureuse euphorie lui léchant l’échine au terme de ton discours aigre-doux - s’il s’était s’agit d’un piège, Eirin n’avait guère la présence d’esprit de s’en écarter, bien trop jeune pour tenir tête au gouverneur de son impérieuse famille. Sa proposition, pourtant si vide d’espoir, semblait avoir fait mouche ; et l’idée de parvenir à faire s’élever son opinion dans les décisions finales taraudait son esprit d’un insupportable engouement, qu’elle peinait à camoufler. Bien entendu, souffla-t-elle, tu n’es pas sans connaître mon désir de faire honneur à notre famille. J’ai mûrement réfléchi à la question et, de prime abord, c’est l’envie de renouer nos liens avec d’autres clans aussi vieux que puissants qui m’a animée. De fait, ma proposition la plus évidente, bien que source de conflits entre nos pères, restera celle des Tsukino. Insensée, peut-être trop hâtive, elle avait déballé les aspirations paternelles dans une exhalaison tremblante. Mais cette défaite ne lui aurait rien coûté, si ce n’était la déception perpétuel d’un père qui n’avait, à l’origine, aucun espoir en sa réussite.

Tu poursuivais sur de doucereuses tirades, chaque maxime teintée de sang et de traîtrise. N’a-t-il jamais pensé à passer la main, à un de ses enfants par exemple ? Même si la nomination de celui qui concours à la chambre est une prérogative du chef. Elle arqua un fin sourcil, son ardeur lavée d’une poignée de mots ; il s’agissait là de paroles qu’elle suait à entièrement saisir, mais il était tout bonnement impensable de quêter clarification. L’épreuve était transparente, et ses ongles s’enfoncèrent péniblement dans la paume de sa main sous la pression. Je ne saurais affirmer ce qu’en pense mon père. Cependant, la logique veut que Ryuu se joindra à lui au terme de ses études pour, à terme, prendre sa place. Le processus sera peut-être accéléré, s’il se sent incapable de maintenir sa position. Cela ne la concernait guère - elle n’osait espérer se hisser un jour jusqu’à la chambre des sorciers, encore moins par le biais de Shinobu.

Pourtant, Eirin se risquait à présumer d’un avenir plus favorable que simple femme, jetée en offrande pour parfaire des alliances dont elle se fichait éperdument. Si elle comptait remplir ses devoirs d’épouse, elle n’avait pas la moindre intention de s’y cantonner. La nomination d’une femme ministre l’a certes ébranlé, souligna-t-elle en n’essayant guère de masquer sa révulsion, mais je suis sûre qu’il saura s’adapter à ce désagrément. Elle avait essuyé ses tirades acariâtres, saturées d’une misogynie qui l’insupportait tant qu’elle en avait gratté à sang la peau ivoirine de ses poignets. Et si non, eh bien, comme tu l’affirmes si bien, il aura toujours sa descendance pour le soulager de ses fonctions. Chaque syllabe avait été mesurée, et Eirin croyait naïvement tester tes eaux troubles quand, en réalité, elle effleurait du bout des lèvres l’appât de ton crochet.


Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyla douce vie du clan fujiwara avait vu son paysage s'ébranler à l'annonce tragique d'une crise cardiaque fatale. et maintenant que l'héritier était devenu la tête, qu'il portait la couronne de seigneur avec la droiture du héron, il se retrouvait à devoir faire des choix. mais point de difficulté dans l'exécution de la terrible machine familiale, il était prêt. décider ne l'effrayait pas, manipuler à l'envie ses proches non lui. si l'homme devait faire accuser un nourrisson d'un crime abominable pour conserver le pouvoir, il le ferait sans une once d'hésitation, comme son terrible géniteur lui avait enseigné.

le poisson avait mordu à l'hameçon. plutôt, il s'était agrippé à lui avec une force surprenante. on aurait dit le chaînon manquant cherchant à sortir de l'eau en quête d'oxygène et de terres à conquérir. le seigneur souriait sur le coussin de velours blanc et or. « te voir si intéressé par l'avenir familial me réjouit ma chère cousine. », sincérité hypocrite. il était peut-être l'heure de retourner ses premières cartes sur la table, manière de lire l'avenir, de prévenir les difficultés. « le règne de mon père appartient au passé. », l'homme appuyait sur chaque mot pour mieux les marteler dans l'âme de la jeune fille, « il est temps que notre famille le comprenne. ». en un instant, celui qui portait la couronne venait de renier son père et son héritage tout entier. il voulait faire mieux, ou du moins différemment. laisser le cheval de bois sur la plage, et conduire troie vers de nouveaux horizons. « l'ancienne génération doit adopter un nouveau rôle, celui de gardienne de l'histoire familiale. et laisser sa place. », la dernière phrase résonnait comme un coup de tonnerre. takamori ne comptait pas se laisser dicter sa conduite. il était le nouveau capitaine d'un hollandais volant en détresse, un poste infamant mais qu'il avait choisit d'endosser.

parce qu'il voulait changer les choses.

en un sens, celui qui serait bientôt père était un étrange optimiste. sa haine pour ce clan était profonde, et c'est avec joie qu'il aurait laissé sa place à quiconque, même le plus idiot de ses cousins. pourtant, au moment de rompre la lignée d'ichiro il ne fit rien. il pouvait toujours transformer ce petit monde aux allures de fruit gâté. « notre clan vit depuis trop longtemps dans un monde qui n'existe plus, même si certain s'entête à croire le contraire. », allusion à peine voilée à son oncle, « qu'en penses-tu ? ». il venait de jeter une pièce en l'air, jeu idiot et hasardeux. mais point de chance cette fois, car la rondelle était truquée. pile il gagnait un soutien de poids dans la guerre familiale à venir, face elle perdait une occasion unique de devenir quelqu'un d'important.



Eirin Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 ans
Rang : 76/100
Susanoo
Susanoo
Eirin Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t748-ooh-djadja
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1123-primavera
Eirin Fujiwara
aux dieux qui saignent

Position des plus désavantageuses—à la droite du chef, elle effleurait le pouvoir du bout de son doigt vipérin sans jamais pouvoir le toucher, le savourer. Trop proche pour en épouser l’engeance, pas assez pour apprécier l’héritage, elle n’était dans ce maelstrom politique qu’un pion échangé entre son patriarche et son régisseur ; situation encore assez fraîche pour n’être qu’une plaie vaguement douloureuse, elle n’attendait que de s’infecter et de faire pourrir sa carne patiente.

Pourtant, Takamori lui offrait un onguent, probablement infecté d’un poison qu’elle décelait sans en connaître la cure, qui lui apparaissait alors comme une aubaine. Si l’épée était sans nul doute à double tranchant, Eirin se savait en position de faiblesse absolue—et n’était pas assez sotte pour miser sur la prudente lâcheté. Notre clan vit depuis trop longtemps dans un monde qui n’existe plus, même si certains s’entêtent à croire le contraire. Qu’en penses-tu ? Elle ne pourlécha pas ses lèvres, ne trahit pas le moindre signe de sa réflexion la plus intense ; non, Eirin se contenta d’un sourire qui se voulait saturé de confiance, le prestige juste assez humble et poli pour ne représenter ni menace ni idiote arrogance.

Il est vrai. Nos aïeuls vivent sans conteste dans une époque révolue, mais leur pouvoir s’estompe avec autant de vivacité que celui de leur géniture se met à briller. La trahison se bousculait sur sa lèvre, les désirs d’étouffer son infâme père faisant vibrer dans ses veines une excitation presque indécente. Elle ne trembla pas, mais sa paupière sursauta un court instant, dans ses efforts d’annihiler ses sentiments. En ma qualité de messagère de mon auguste père, je n’ai cependant accès qu’à très peu de ce même pouvoir, poursuivait-elle prudemment, et j’assure parler tant en mon nom qu’en celui de nombreux de mes cousins, lorsque j’affirme que le potentiel des Fujiwara est restreint par le traditionalisme obsessionnel de nos prédécesseurs.
Elle inclina précautionneusement le bout délicat de son menton, dans une réflexion respectueuse ; et prenait par la même occasion, ornée du même sourire, une décision qui n’avait que le goût de la liberté. Si c’est de la fraîcheur que tu t’apprêtes à offrir à notre clan pérenne, cousin, je serais honorée de t’accompagner dans ta quête. Son coeur battait fébrilement dans sa poitrine, consciente qu’en quelques mots juvéniles, elle mettait en péril l’entièreté de son avenir au sein des Fujiwara.


Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyun délicat sourire se dessine sur les lèvres rosées du nouveau seigneur. il sait qu'il a remporté une victoire, décisive même s'il faut la qualifier, et peut-être même la guerre toute entière. au sein du dialogue incessant, se fait, depuis le début, un échange de sous-entendu insaisissable. takamori mène la danse, et tel la valseuse gracile, sa chère cousine suit les pas et tournoie dans la majestueuse salle de bal spirituel. l'homme ne doute pas qu'elle sait quel jeu se joue en ce moment. elle n'est pas idiote, loin de là, sinon il n'en ferait pas une pièce maîtresse de son futur jeu.

tout passe par le regard, et son esprit se met à tourner au fil de mots qui coulent entre ces lippes. l'heure tourne et le gong sonne la fin de la manche, et le début d'une nouvelle passe d'armes. « nous sommes heureux de te voir rejoindre nos rangs. tu fais le bon choix, et nous saurons nous montrer reconnaissant au moment opportun. », takamori connaît la règle rabâchée par son père, lorsque le chef tranche il ne parle plus en son nom, mais pour tout le clan. ainsi le je s'incline au profit d'un nous, non pas de majesté mais inclusif. il est les fujiwara, maintenant et jusqu'à sa mort.

« sache que ta place dans l'avenir du clan est importante, centrale même à bien des égards. il te faut désormais convaincre ton frère, et t'assurer de sa fidélité à notre nouvelle doctrine. », une pause dans le discours, respiration difficile peut-être car la suite ne lui fera certainement pas plaisir. « il faudra également que tu t'occupes de prévenir ton père que l'âge du repos s'approche. il devra bientôt former son remplaçant à la chambre. nous comptons sur ton tact et ton statut dans cette tâche. », ainsi soit-il. l'air claque sous le coup de la parole. c'est un cadeau empoisonné qu'il fait à sa cousine en remerciement de son ralliement. certainement prévisible pour elle, car il n'y avait rien sans rien dans ce jeu politique mortel, mais la brutalité de l'annonce ferait gronder des tambours à n'en point douter.

« as-tu des questions ? », un sourire se dessine soudainement sur le visage de takamori, changement avec l'attitude dominante et solennelle qu'il avait un peu plus tôt.
hrp : toujours vivant, toujours debout.



Eirin Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 ans
Rang : 76/100
Susanoo
Susanoo
Eirin Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t748-ooh-djadja
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1123-primavera
Eirin Fujiwara
aux dieux qui saignent

Il y avait entre ses doigts le manche délicat d’une pipe, qu’elle porta à ses lippes pour en tirer une inhalation bien méritée ; rejoindre tes rangs était un risque qu’elle estimait calculé, bien moindre face aux traîtrises que l’inverse aurait pu engendrer. Prudente dans sa démarche et respectueuse dans les gestes les plus infimes, Eirin s’enorgueilla sans mal d’une décision sagace et jaugea son nouvel allié dans le secret silence d’un accord tacite.

Nous sommes heureux de te voir rejoindre nos rangs. Tu fais le bon choix, et nous saurons nous montrer reconnaissant au moment opportun. Elle laissa danser sur ses lèvres l’ombre gracile d’un sourire, pliant l’échine dans une révérence saturée d’humilité—tu poursuivais, et tes palabres sonnaient inopinément comme des sentences. Il te faut désormais convaincre ton frère, et t’assurer de sa fidélité à notre nouvelle doctrine. Il faudra également que tu t’occupes de prévenir ton père que l’âge du repos s’approche. Il devra bientôt former son remplaçant à la chambre. Nous comptons sur ton tact et ton statut dans cette tâche. Elle ravala péniblement sa salive, consciente que l’entreprise imposée n’avait rien d’un don ; il s’agissait sûrement là de l’envergure de l’épreuve, d’un moyen simplissime de s’assurer de son allégeance.

Bien entendu, convint-elle aussitôt, craignant déjà les réactions de son père. Il lui fallait d’abord happer Ryuu, et lui faire comprendre le poids de la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient—en tant qu’engeance d’un personnage aussi dur avec leur nouveau chef, ils avaient leurs preuves à faire. Je tâcherai de rallier mon frère à cette cause et, ensemble, nous saurons signifier à notre père qu’il est temps pour lui de se retirer. Dans sa main, le porte-cigarette pendait distraitement. Je n’ai nulle question à te soumettre pour l’instant et compte à présent me retirer, si tu le veux bien. Je te remercie pour le temps fourni à satisfaire ma curiosité, et te souhaite une journée bienheureuse. Son menton gracieusement incliné, elle se redressa sans mal, et te salua d’un chaleureux sourire.


Takamori Fujiwara
— the fall of the old house (eirin fujiwara) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// somewhere« I am a man. Just not your kind. You know, I'm finally facing up something here. I tried to live a lie, to please you. Not any more. From now on, I'm gonna live my life my way.  » — steven carrington in dynastyvictoire claironnait soudain de tout son souffle. tonitruant concert imaginaire qui se tenait dans le petit bureau, car le chef venait de gagner la dernière bataille. l'aboutissement de cette guerre était sienne. à la manière de ses ancêtres combattants, hérauts de glorieuses ères, il avait mené l'assaut jusqu'au bout, avançant pas à pas dans un terrain dangereux, amenant arguments et puisant dans une rhétorique seigneuriale qui ne pouvait que faire mouche.

à la fin de l'envoie, il avait non pas touché, comme l'exposait si poétiquement le dramaturge edmond, mais empalé à la manière du prince valaque. ni chance, ni espoir d'échapper à une telle offre et d'en payer le prix pour la belle cousine. elle avait cédé aux chants des sirènes et plongeait désormais dans les abysses du pouvoir. avec cette prise, et l'assurance de garder son cousin aux fers, takamori faisait un coup de maître. bientôt son oncle s'effacerait, non par la bouche du neveu insolent, mais par celle plus douce et délicate d'une fille méprisée. l'idiot n'avait pas fortifié cette faiblesse si évidente, il en payerait le prix fort. « bien sûr ma chère cousine. bonne journée à toi aussi. », la voix suave s'accompagnait d'un sourire sur les lippes rosées.

ainsi s'éloignait le putsch craint.
ainsi s'affirmait l'homme aux prémices de son règne.



Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé