• 1981  L’enfant naît, de l’union d’une épouse moldue infidèle et d’un sang-pur vagabondant.

• 1981-1988  L’époux élève Ayato comme s’il s’agissait de son fils et la famille coule des jours paisibles, à Nagasaki, inconscient de ses origines magiques.
Il grandit dans de bonnes conditions, sous l’œil affectueux de sa mère et celui, parfois plus distant, de son père. Les incidents, parfois étranges, qui l’entourent sont immédiatement mis sur le compte de son incorrigible turbulence.

• 1988  A 7 ans, il reçoit un courrier lui annonçant son admission à Mahoutokoro, surprenant autant ses parents que lui-même, de le découvrir sorcier – bien que cela puisse expliquer de nombreuses choses.
Il rejoint l’école, apeuré d’être éloigné de ses parents ; tant par la distance que par les connaissances qu’il va développer. Il rentre, chaque soir, pour se précipiter entre les bras de sa mère et constate, peu à peu, l’éloignement d’un père devenu suspicieux quant aux véritables origines de celui qu’il a choisi de considérer comme son enfant.

• 1988-1992  Ce qui est aurait pu être un conte de fée, s’apparenta rapidement à un cauchemar.
Ayato peine à se familiariser avec son nouvel environnement, mais aussi avec la plupart de ses camarades qui, eux, sont généralement bien plus familiarisés avec la magie.
Les enfants sont parfois cruels entre eux et ça, il ne cesse de l’expérimenter, en particulier aux contacts de sang-pur. Chaque jour devient un combat pour le convaincre de remettre les pieds dans une école qu’il ne parvient à apprécier.

1992 – xxx  Ayato s’habitue, avec mauvaise grâce, à sa condition de sorcier. Comprenant ne pas avoir d’autres choix, il s’évertue à fournir plus d’efforts pour s’adapter, évitant malgré tout – et avec une certaine véhémence – les plus purs de ses camarades, mais s’acharnant à son tour sur les plus atteignables d’entre eux.
Il a, depuis longtemps, donné son allégeance aux disciplines de Ryusen. Frappé par la trahison d’une affiliation manipulée par un être de – selon lui – la pire espèce, il ne cesse pourtant d’espérer pouvoir rassembler à nouveau ses partisans, afin d’atteindre leurs objectifs.