La vie avait repris son cours initiale depuis ce voyage scolaire fini prématurément sauf que ce n’était pas plus mal que cela, tu te demande comment un voyage scolaire peut tourner au vinaigre en seulement quelques heures ?

Tu étais plutôt tranquille avec ton groupe, il a seulement fallu l’origami sur l’épaule du Tsuchigumo pour que ton cœur et ta tête partent en vrille puis l’auberge en cendre et les blessés autour n’ont rien arrangés…

Le seul que tu as pu remarqué parmi les blessés était Takashi, son cri de douleur t’avait fait sortir le chien en peluche que ton grand-frère t’avait offert avant de partir en voyage, tu te sentais un peu égoïste de ne pas être blessé alors que d’autre souffrait le martyre...

Tu fut éloigné comme les autres pour vous compter par les autres professeurs puis de nombreux élèves avec toi maiko furent reconduit aussitôt à Mahoutokoro.

Et là aujourd’hui, tu ne sais pas combien de jours sont passé depuis ce drame sauf que tu trouve ton plafond peu intéressant enfin c’est une habitude de trouvé le plafond de ta chambre intéressant. Il faut que tu sorte Maiko, que tu prenne l’air et surtout que tu oublie ce voyage.

Tu a écris un parchemin que tu as accroché à Maura qui serra trouvé ton aîné pour lui dire ce qu’il s’est passé, pour vider un peu ton sac.

Tu ne sais pas vraiment où allé en sortant de ta chambre, tu parcours les couloirs des différents étage persuader de trouver quelque chose à faire qui pourrait t’occuper l’esprit même si ce n’est pas chose facile.

Tu remarque enfin que le soleil brille et que le temps dehors doit plutôt être agréable puis ta mémoire te fait te souvenir de l’arbre prés de la rivière où tu t’étais posé avec ton ami tsuchigumo donc d’un pas assez rapide te voilà en route pour ce petit havre de paix où tu va assez régulièrement quand même.

Tu va sûrement essayer de reposer ton esprit avec les bruits de la nature qui sont assez nombreux dans ce petit havre de paix, vu que celui-ci pense beaucoup trop en ce moment il mérite du repos.

Tu arrive dont là-bas maiko sauf que tu te stoppe net, quelqu’un est déjà allongé sous l’arbre, tu t’approche à pas de loup pour remarqué que c’est le tsuchigumo pourtant tu ne lui a pas donné rendez-vous pour discuter comme d’habitude…

Tu remarque son visage fatigué, peut-être que tu devrais le laisser sauf que non, ta tête ainsi que ton cœur te crient de rester avec lui donc tu va les écouter.

- Takashi ?

Tu l’appelle, tu ne sais pas vraiment s’il dort ou non ? Tu ne sais pas si tu va le déranger ou non, mais tant pis et puis voir comment il va aussi, c'est important de savoir vu que toi tu as encore du mal à digérer tout ces événements.

Son état, sa voix, ses gestes, absolument tout montre le désespoir qui l'habite en ce moment, cela te fend le cœur surtout que tu ne peux pas le comprendre, tu ne sera pas trouvé les mots qui pourrait lui faire remonter la pente sauf que tu ne va pas abandonner maiko.

Tu dois être plus forte que ta peine et surtout plus forte que la peine que tu lis sur le visage de Takashi, tu lui souris alors que tu te baisse à sa hauteur pour le prendre délicatement dans tes bras, cela te faisait toujours du bien quand Hiroshi te prenait dans ses bras après la lettre de Daiki et les mots durs qu'il employé.

Tu veux réconforter ton ami coûte que coûte, lui faire remonter cette pente même si elle est dur et remplis d’obstacle qu'il doit penser infranchissable sauf que non rien n’est infranchissable, tu sais que tout ira mieux qu’aujourd’hui.

- Ça va aller !

Tu ne sais pas si ces simples mots pourrait aider le tsuchigumo à se confier à toi sauf que tu ne va pas le lâcher comme on lâche un vulgaire vêtement, tu veux lui montrer que tu es là pour le soutenir pour lui montrer que la vie continue malgré cette merde qui lui ait tombé dessus, aucune envie de pleurer ne doit se faire sentir de ta part maiko.

Tu dois te montrer forte malgré l’inquiétude et la peine qui te ronge, aucune question ne doit être posé seulement prononcer des phrases réconfortante, le faire vider de cette peine qui le bouffe et pourrait l’anéantir.

- Tu n’es pas tout seul, si tu veux parler je t’écouterais.

Oui, l’encourager à parler même si cela prends du temps, tu agis comme d’habitude alors que tu n’a pas réellement donné ta confiance à ton camarade sauf que là même si la confiance n’est pas là, le réconfort doit être présent au maximum au vu de la situation bien trop compliqué.

Ses mots te brisent comme une vulgaire coquille !

Tu te sens bête et inutile Maiko puis ses larmes que tu sens tomber sur tes épaules, tu dois réagir vite, lui répondre vite.

Pourtant un sanglot, puis deux, puis trois t'échappe alors que tu avais dit que tu serais plus forte que ta peine...

Tu place tes mains sur ses épaules et l'éloigne de toi, tu ouvre et referme ta bouche alors que tes larmes dévalent tes joues devenue rose puis tu trouve enfin ce courage pour parler.

- On va réussi, il marchera à nouveau !

Tu veux lui donner cet espoir, cet espoir que tu as en toi, que la vie même avec un bras en moins n'est pas finis, que tout est possible encore. Malgré tes larmes, tu garde ce sourire, qu’il a vu en premier avant tout tes autres camarades que tu côtoie.

- Tu pourra tenir à nouveau ta baguette et voler sur un balai !

Tu veux lui faire espérer tout cela et tu y crois dur comme fer à tes paroles, tu dois y croire pour lui vu que lui te fait croire en cette amitié qui te semblait impossible, que tu ne pouvais avoir que des connaissances avec qui tu bavardes sans vraiment te dévoiler.

- Je serais là pour t’aider !

Ce sont les derniers mots que tu puisse prononcer vu qu’un sanglot t’échappe encore et que tu n’a pas l’habitude de pleurer devant quelqu’un même devant tes grands-frères, encore une habitude que tu perds pour t’ouvrir à ce monde qui t’es inconnus et tellement proche à la fois malgré les circonstances et la discutions n’est pas toute gentille et douce comme vous avez l’habitude de faire.

Alors que ta peine coulent de tes yeux, celle que tu ne devrais pas avoir vu que tu ne peux pas comprendre la douleur de ton camarade, ses mots résonnent en toi Maiko, tel le son d’une cloche qui fonctionne à nouveau.

Tu avales ta salive avec difficulté et lève ta tête, pensant avoir mal compris les mots de ton camarade sauf que non, tu a compris ses mots que jamais tu ne voulais entendre et pourtant, tout ton être les accepte aujourd'hui parce que tu peux faire confiance à Takashi !

Tu peux le considérer comme un ami, un véritable ami, toi petite Maiko qui ne voulait que des camarades ou de connaissances, des gens qui ne demande rien de toi, qui n'ont pas besoin de voir qui tu es vraiment...

Sauf que ton cœur et ton âme l'ont ressentis bien enfin ta tête qu'avec Takashi, ce serait différent, rien que ce sourire que tu lui donne prouve que tu lui fais confiance, rien que lui avoir dit en premier que Hiroshi revenait au Japon est une preuve de cette confiance, les nombreuses discutions que vous avez eu où tu as commencé à ouvrir cette cage d’or que tu as bâtis pour te protéger des Kondo et de leur cruauté.

Tu la vois cette cage, tiens malgré que tu ne pleure pas pour ne pas devenir folle, au fond de toi, des ténèbres qui sont les tiennes, la porte est ouverte… Elle est grande ouverte alors que d’habitude, elle n’est qu’à moitié ouverte pour que tu puisse sortir et rentré à nouveau dedans à ta guise, tu dois la franchir c’est une étape peut-être en plus pour te libérer enfin du poids que les Kondo sont sur tes épaules et vivre librement comme tu le désire.

Et la toi intérieur, Maiko franchis cette porte qui donne sur un ciel bleu magnifique et des oiseaux qui volent comme tu l’a toujours rêver, c’est une réalité que tu peux envisager maintenant, pouvoir voler de tes propres ailes sans aucune contraintes.

Tu reviens à ce moment, tes yeux ne donnent plus de larmes, tu souris, tu es heureuse et tu veux partager ce bonheur et surtout lui donner l’espoir que tout est possible avec quelqu’un à ses côtés.

Tu secoue la tête en la levant vers ton camarade, en serrant ses mains délicatement et avec ce sourire, ce véritable sourire que seul lui arrive à faire fleurir.

- C’est moi qui te remercie Takashi !

Oui, c’est toi qui devrais lui dire merci et pas l’inverse, c’est grâce à lui que tu peux à nouveau faire confiance à quelqu’un.

- Merci d’être mon ami !

Ses mots qui sortent de ta bouche te font un bien fou, Maiko surtout que c’est la première fois depuis que tu es à Mahoutokoro que tu les dis vu que tu n’a jamais eu envie de te faire des amis à cause de ton manque de confiance et surtout que ta confiance est très difficile à gagner.

- Je me répète mais, je serais là pour t’aider avec ton bras !

Oui, tu allais tout faire pour que ce bras fonctionne quitte à demander conseil aux infirmiers ou bien à n’importe qui à l’extérieur de l’école, tu va faire tout ce que tu peux pour faire retrouver à Takashi, cette joie qu’il t’a mit et prouver qu’il n’a pas tort de te faire confiance.

Tu es un peu surprise des mots que Takashi vient de dire, peu l'habitude d'entendre des compliments sur toi à part encore une fois ton grand-frère Hiroshi qui faisait des compliments de grand-frère, tu es un peu embarrassé par ses mots sauf que tu ne dis rien pour ne pas froisser ton ami il a assez de chose en tête donc tu ne va pas rajouter ta gêne.

Tu lui rends avec douceur son étreinte, avec ce joli sourire sur le visage tu espère vraiment qu'il ira mieux avec ta compagnie et déjà Maiko tu réfléchissais à qui consulter pour savoir comment marche la rééducation d’une prothèse magique, tu voulais faire vite pour que l’espoir que tu lui donne ne soit pas que des paroles en l’air et qu’il ne soit déçu de toi.

Surtout avec ce sanglot que tu entends, tu sais que tu dois agir au plus vite, le remettre sur pieds vu qu’il t’a permis d’ouvrir cette cage d’or et maintenant ta tête est encore plus remplis de rêve et d’envie, faire des choses que tu n’aurais jamais osé auparavant et peut-être quitté le manoir Kondo comme l’a fait Hiroshi pour vivre chez la famille de ton père ou ailleurs, tant que tu t’y sens bien et surtout pour que tu sois toi même dans cet endroit.

Tu réalise enfin les paroles de Hiroshi, que la vie à l’école n’est pas la même que dans le manoir Kondo, que tout ce que tu vis en ce moment sont entrain de te forger pour le futur que tu désire et non celui auquel tu es destiné selon ton rang familiale… Devenir aurore ou bien secrétaire pour une partie du ministère ne t’enchante guère.

Tu as l’âme un peu frivole Maiko donc c’est pour cela que tu rêve de ce tour du monde et de rencontrer d’autres sorciers comme toi et de découvrir les différentes cultures que ce soit magique ou bien moldus.

Tu pose une main sur sa tête pour resserrer l’étreinte car autant qu’elle fait du bien à Takashi, elle te fait du bien à toi car tu sais que tu peux être utile, que tu n’es pas inutile et tu réponds enfin aux paroles de ton ami.

- C’est normal que je sois là puis tu es une personne en or aussi Takashi !

Oui, car grâce à lui tu as appris à t’ouvrir, à sourire, à effacer cet air neutre qui était tiens depuis ta première rentré à Mahoutokoro.

Tu attendais Maiko, tu sais que cette discutions tourne bientôt à sa fin, que Takashi va sûrement vouloir s'isoler encore pour digérer ce bras et cette prothèse.

Bien ce petit geste simple et pourtant qui te parait énorme venant de lui, tu pose ta tête sur la sienne et ta main commence à caresser sa chevelure tendrement pour un réconfort en plus.

- Oui, promis.

C'est tout ce que tu peux dire de plus Maiko en te détachant doucement pour ne pas le brusquer plus qu'il ne l'est déjà.

Tu lui donne un dernier sourire espérant que tes paroles ait eu un peu d'impact sur sa tristesse mais, maintenant tu as une mission Maiko et de la plus haute importance.

La bibliothèque en premier lieu pour trouver quelque chose, il doit bien y avoir des ouvrages sur la médecine magique puis si cela ne suffit pas il y'a les infirmiers scolaires qui doivent s'y connaître un peu.

Tu ne veux pas l'abandonner comme cela surtout tu ne veux pas l'abandonner, tu sais que les ténèbres intérieure sont plus dangereuse que n'importe quel ténèbres, tu le sais que trop bien Maiko.

- Envoie-moi un origami si tu as besoin !

Puis tu te lève enfin pour aller vers ta première destination, avec cet envie de réussir à tout prix à faire marcher cette prothèse et que tes paroles ne sont pas que du vent que tu as brasé Maiko.