Event #11 : Château de cartes (Groupe 3)
L'Éventail
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
L'Éventail
A été convoqué un affilié de chacune des organisations suivantes : alliance Shuusei, protecteurs de Gyokuji et partisans de Yuutsu. A leurs côtés se tiennent plusieurs Anshin — ou non-affiliés —, que chaque représentant d'une affiliation se devra de convaincre.
L’issue de cette conversation devra donner, en aval, sur une décision des non-affiliés. L’ambition est d’étouffer pour toujours l’influence néfaste des partisans de Yuutsu sur la population du pays, de restaurer l’ordre et l’harmonie dans la communauté magique. Au terme des réunions, la neutralité sera donc considérée comme de la complicité.
Chacun a reçu des ordres. Rien ne sera plus jamais comme avant.
★ Vous disposez de 24 heures pour répondre, sinon votre tour saute automatiquement.
★ 350 mots maximum par réponse vous sont demandés avec un résumé en une ligne à la fin de votre post.
★ L'objectif de cet évent pour votre personnage, s'il est affilié, est de présenter son opinion et d'étayer celle-ci en prenant appui sur les valeurs de son affiliation.
★ L'objectif de cet évent pour votre personnage, s'il n'est pas affilié, est de prêter attention aux arguments des autres pour parvenir à un choix.
★ Les lieux des réunions ont été décidés par l'affiliation Shuusei, qui a pris l'initiative pour promouvoir son idéologie. Quant aux membres des autres organisations, c'est par leur supérieur qu'ils ont été convoqués pour participer à ces réunions.
★ Les non-affiliés ont entendu parler de ces réunions via la publicité communiquée par Shuusei.
Yume Ueda
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Yume Ueda
CHATEAU DE CARTES6.12.1997
Un souffle. Une hésitation.
« Bonjour à tous… ? »
Epris par sa timidité, Yume trouvait d’autant plus difficile d’intervenir qu’il n’était pas même certain de ce qu’il devait défendre – son affiliation lui avait été imposé, plutôt que choisie et lui avait toujours souhaité rester à l’écart de la politique.
« J’avoue ne pas savoir par où commencer, ni même… quoi dire. Mais je suis ici pour défendre les valeurs de Shuusei et j’aimerais prôner l’égalité des sangs. Et aussi entre les sorciers et les moldus, d’ailleurs, mais jesaispassijepeuxfaireça – »
Les joues écarlates et le souffle devenu soudainement court, il reprit sa respiration un peu précipitamment.
« E-Enfin je sais pas si ça fait parti des objectifs actuels de Shuusei, alors – Je… Est-ce que quelqu’un d’autre peut prendre la parole, s’il vous plait… ? »
Il osa à peine relever les yeux, songeant que, réellement, il n’était pas fait pour ça.
hrp : yume est vrm pas fait pour ça
(hésite, bégaye et fini par demander à quelqu'un d'autre de prendre la parole mdr)
Asagao Manami
Citation : The terrible fire of old regret is honey on my tongue
Age : 31 (28/02/67)
Rang : S3
Orochi
Asagao Manami
Château de Cartes
tu hais ton rôle, dans tout ça. le discours des shuusei t’allait si bien.
(et tu abhorres plus encore l’idée de t’en détourner.)
les exécutions n’étaient pas la goutte de trop. simplement un élément d’une longue liste d’affronts.
et maintenant, on te demande de recruter. et en bonne née moldue, tu t’y plie
(mais il suffit, il suffit, il y a eu assez d’obéissance dans ta vie, c'était la même chose avant, et regarde où ça t’a mené, qu’est-ce qui a changé?)
ta frustration se calme cependant aux paroles du jeune ueda, que tu ne peux t’empêcher d’encourager
une flamme certes vacillante de nervosité- pourtant si importante.
‘ueda,’ un sourire, le premier vrai de la journée. ‘tu fais très bien, ne t’inquiètes pas. n’ai pas peur de parler ici, personne ne te jugera.’ tu le garantis, ‘n’est ce pas?’ un regard appuyé vers l’assemblée. et si on ose, ah, on goûtera de ta colère si rarement dispensée.
une salutation gracieuse, tu cache tes crocs derrière un sourire courtois (et déjà, le poison menace de couler)
‘bonjour à tous, je suis ravie de ne trouver que des visages familiers.'
(comme ce serait facile d’enfin être libérée des regrets, si tu étais face à des inconnus.)
‘comme l’a dit yume ueda, l’alliance shuusei se distingue par son soutien à l’égalité entre les sangs. ce qui est évidemment une idée merveilleuse- mais je sais bien que les agissements du ministère pèsent sur la conscience de chacun.’
‘au final, il suffit de choisir quel maître suivre. nous savons tous, je pense, que le gagnant de ce conflit gouvernera le monde magique, ou s’en approchera. enfin, mis à part seimei, qui décidera sa population, ainsi que celle des moldus, avant ça.
‘oh, voulez-vous des daifukus?’ d’un sourire si posé qu’il en est déstabilisant, tu arranges des assiettes de tes sucreries, et commandes un thé
(et tu abhorres plus encore l’idée de t’en détourner.)
les exécutions n’étaient pas la goutte de trop. simplement un élément d’une longue liste d’affronts.
et maintenant, on te demande de recruter. et en bonne née moldue, tu t’y plie
(mais il suffit, il suffit, il y a eu assez d’obéissance dans ta vie, c'était la même chose avant, et regarde où ça t’a mené, qu’est-ce qui a changé?)
ta frustration se calme cependant aux paroles du jeune ueda, que tu ne peux t’empêcher d’encourager
une flamme certes vacillante de nervosité- pourtant si importante.
‘ueda,’ un sourire, le premier vrai de la journée. ‘tu fais très bien, ne t’inquiètes pas. n’ai pas peur de parler ici, personne ne te jugera.’ tu le garantis, ‘n’est ce pas?’ un regard appuyé vers l’assemblée. et si on ose, ah, on goûtera de ta colère si rarement dispensée.
une salutation gracieuse, tu cache tes crocs derrière un sourire courtois (et déjà, le poison menace de couler)
‘bonjour à tous, je suis ravie de ne trouver que des visages familiers.'
(comme ce serait facile d’enfin être libérée des regrets, si tu étais face à des inconnus.)
‘comme l’a dit yume ueda, l’alliance shuusei se distingue par son soutien à l’égalité entre les sangs. ce qui est évidemment une idée merveilleuse- mais je sais bien que les agissements du ministère pèsent sur la conscience de chacun.’
‘au final, il suffit de choisir quel maître suivre. nous savons tous, je pense, que le gagnant de ce conflit gouvernera le monde magique, ou s’en approchera. enfin, mis à part seimei, qui décidera sa population, ainsi que celle des moldus, avant ça.
‘oh, voulez-vous des daifukus?’ d’un sourire si posé qu’il en est déstabilisant, tu arranges des assiettes de tes sucreries, et commandes un thé
Jawn pour EPICODE
hrp : encourage yume + explique un peu shuusei + attaque yuutsu un peu et pose que bon, on est des pions (elle est peut-être un poil salée et en a marre de shuusei)
Byakuya Tokizawa
Citation : drift into a vivid reality
Age : 42 ans
Rang : 90
Orochi
Byakuya Tokizawa
« Shuusei n'a malheureusement pas su porter son message d'égalité. En tant qu'ancien auror, je sais que le ministère n'est pas à jeter, que des gens bons y œuvrent. Seulement, leurs actions leur ont, maintes fois, porté préjudice. Beaucoup se sont bousculés pour des traumatismes et je n'ai pas besoin de rappeler de quoi il est question... » Le psychologue émet son argumentaire, d'une voix douce, avec cet air humble qui le caractérise tant – noble jusque dans l'âme. « Mon époque se rappelle des brimades que les sangs-purs infligeaient à autrui et je suis navré de constater que ce temps n'a pas changé. » Reprenant son souffle, marquant un temps pour ne pas assommer l'assemblée, il reprend ensuite. « Je ne parlerai pas au nom de l'empereur, car je n'en suis pas le bras droit, je ne suis qu'un homme lambda, mais j'ai toujours défendu ses idéaux. Le ministère n'aurait jamais dû poser ses lois sur Mahoutokoro, il suffit de constater les sévices que cela à porter sur ces jeunes gens... »
Son empathie naturelle s'insurgeait continuellement à la vue des horreurs que des jeunes enfants ont subit. Reconstruction difficile autant pour les familles que pour eux... « Je suis un fervent défenseur de la liberté, souhaitant toujours défendre l'orphelin ou l'opprimé. C'est pourquoi je ne vous dirais pas quoi faire, vous êtes libres de vos choix. Le ministère a du bon, les valeurs qu'ils prônent ne sont pas à jeter ni à bafouer. Comme les valeurs nobles de défendre notre pays pour lequel nous œuvrons avec les Gyokuji... N'oublions pas où se situent les meurtriers. Le monde magique se portait mieux sans le retour de Seimei et sans les desseins arriérés de Yuutsu. »
Reimi Tsukino
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Reimi Tsukino
Ah, Ueda! Tu es adorable, comment ai-je pu ne jamais le remarquer ? Mes mains tressautent, attisées de l'impérieux désir de pincer la carne rougie de mon cadet.
Mais l'heure n'est pas à l'extase, et mes yeux tombent bien vite sur le Gyokuji. Je lui décoche l'un de mes plus beaux sourires, glissant au creux de ma main la pointe tendre de mon menton. Mmh... Des propos intéressants, Monsieur..? Ah, j'ignore votre nom. Peu importe ! Voyez-vous, j'ai moi-même commencé parmi les rangs augustes de Gyokuji, pour soutenir Sa Majesté et dans l'espoir de La voir faire avancer la situation. Malheureusement, c'est la déception qui aujourd'hui m'accable, et je n'ai vu d'autre solution que de me tourner vers la délicieuse affiliation de mon chef. Sa Majesté n'a finalement rien fait, malgré tant de mois ! Et Dieu sait que l'impatience est l'un de mes pires défauts. Entre mes crocs, le long de ma pause, je laisse une sucrerie fondre et mourir ; j'en lèche tant mes lèvres que mes doigts dans la lenteur nonchalante d'un prédateur, et poursuis.
Les desseins de Yuutsu, si "arriérés" soient-ils, n'ont rien d'extraordinaire. La pensée traditionaliste a toujours fait partie intégrante de notre merveilleuse contrée, après tout ; et si Shuusei s'enorgueille d'une idéologie progressiste, il n'en est rien. Un simple coup d'oeil à l'organisation du Ministère laisse voir leurs pauvres sang-mêlés et né-moldus - ceux qui n'ont pas rejoint l'Alliance - au plus bas. L'hypocrisie, tentante, n'en est pas moins coupante. Vous vendez mensonges sur mensonges ; le péché obscurcit vos sens, et c'est finalement au travers des meurtres d'innocents que vous manipulez votre peuple, hah ! Saviez-vous qu'en ma qualité de Yuutsu, mais aussi de spectatrice du procès d'octobre, je peux affirmer que parmi les condamnés, certains n'étaient guère partisans ? Vos affiliations brillent par leur malhonnêteté, il suffit d'un instant pour s'en rendre compte. Yuutsu, de l'autre côté, s'affirme non seulement dans son idéologie franche, mais aussi dans son calme récent. Après tout, Seimei est le sorcier le plus puissant du pays - s'il était si cruel que vous le peignez, n'aurait-il pas décimé toute la dissidence ? Non ; c'est Shuusei qui, aujourd'hui, tente de le faire, et Gyokuji qui se tient à ses côtés dans l'espoir futile de nous écraser.
(mange des daifuku à défaut de yume ; accuse les mensonges de shuusei et l'inutilité de gyokuji + explique que yuutsu de l'autre côté a toujours affirmé ses objectifs sans mensonge)
Mais l'heure n'est pas à l'extase, et mes yeux tombent bien vite sur le Gyokuji. Je lui décoche l'un de mes plus beaux sourires, glissant au creux de ma main la pointe tendre de mon menton. Mmh... Des propos intéressants, Monsieur..? Ah, j'ignore votre nom. Peu importe ! Voyez-vous, j'ai moi-même commencé parmi les rangs augustes de Gyokuji, pour soutenir Sa Majesté et dans l'espoir de La voir faire avancer la situation. Malheureusement, c'est la déception qui aujourd'hui m'accable, et je n'ai vu d'autre solution que de me tourner vers la délicieuse affiliation de mon chef. Sa Majesté n'a finalement rien fait, malgré tant de mois ! Et Dieu sait que l'impatience est l'un de mes pires défauts. Entre mes crocs, le long de ma pause, je laisse une sucrerie fondre et mourir ; j'en lèche tant mes lèvres que mes doigts dans la lenteur nonchalante d'un prédateur, et poursuis.
Les desseins de Yuutsu, si "arriérés" soient-ils, n'ont rien d'extraordinaire. La pensée traditionaliste a toujours fait partie intégrante de notre merveilleuse contrée, après tout ; et si Shuusei s'enorgueille d'une idéologie progressiste, il n'en est rien. Un simple coup d'oeil à l'organisation du Ministère laisse voir leurs pauvres sang-mêlés et né-moldus - ceux qui n'ont pas rejoint l'Alliance - au plus bas. L'hypocrisie, tentante, n'en est pas moins coupante. Vous vendez mensonges sur mensonges ; le péché obscurcit vos sens, et c'est finalement au travers des meurtres d'innocents que vous manipulez votre peuple, hah ! Saviez-vous qu'en ma qualité de Yuutsu, mais aussi de spectatrice du procès d'octobre, je peux affirmer que parmi les condamnés, certains n'étaient guère partisans ? Vos affiliations brillent par leur malhonnêteté, il suffit d'un instant pour s'en rendre compte. Yuutsu, de l'autre côté, s'affirme non seulement dans son idéologie franche, mais aussi dans son calme récent. Après tout, Seimei est le sorcier le plus puissant du pays - s'il était si cruel que vous le peignez, n'aurait-il pas décimé toute la dissidence ? Non ; c'est Shuusei qui, aujourd'hui, tente de le faire, et Gyokuji qui se tient à ses côtés dans l'espoir futile de nous écraser.
(mange des daifuku à défaut de yume ; accuse les mensonges de shuusei et l'inutilité de gyokuji + explique que yuutsu de l'autre côté a toujours affirmé ses objectifs sans mensonge)
Takeo Shikibu
Citation : The easiest enemy. Can only deal 1 damage.
Age : 29 ans. 16/04/1968.
Rang : -
Seimei
Takeo Shikibu
Un café, je vous prie.
C'était la première fois de sa vie que deux femmes se battaient pour Takeo Shikibu. Ses prunelles se baladaient en suivant la parole qui, bien que respectée, n'en était pas pour autant écoutée ; ses doigts pianotaient sur le dessus d'une table avec impatience, et son expression était moins neutre que fermée, frôlant un mépris que les échanges virulents ne faisaient qu'attiser. Sous couvert de politesse et de bienveillance, les idéaux donnaient un aperçu de l'évidente condescendance que cachaient les esprits, et l'agacement menaçait de faire partir un Takeo déjà à bout.
Cessez vos querelles inutiles. Vos affiliations, sans exception, sont responsables des pires atrocités, et sur ce plan, aucune ne vaut mieux qu'une autre. Vous êtes tous pourris, déclara-t-il avec une neutralité effarante, la voix si limpide qu'elle était amère. Il n'adressait nulle reproche à ceux qu'ils n'estimaient que comme d'aveugles porte-paroles, mais il n'en était pas moins cassant : son œil s'attarda sur une Reimi Tsukino bien trop insouciante en ses paroles pour qu'il n'en accepte l'agressivité passive.
Si le seul argument de bonne foi des Yuutsu est de ne pas avoir décimé la dissidence, Seimei réalise certainement l'exploit d'être pire que les autres.
À l'arrivée de son café—miracle !—il adressa un clin d’œil à la serveuse décontenancée par l'indescriptible ambiance d'une table aussi hétérogène qu'improbable. D'un geste lent, Takeo extirpa un carnet et un crayon de sa poche, à l'aide desquels il écrit les noms de toutes les affiliations et un nombre de points à côté—dont un malus pour Yuutsu. Tant qu'à vivre de comédie, autant en jouer.
Que ceux présents pour rabaisser les croyances d'autrui ne me fassent pas perdre mon temps. Si vous voulez être convaincants, j'attends de réels arguments ; vos objectifs et les moyens mis en œuvre pour leur réalisation. Yume, Reimi, l'exercice est le même que pour vos devoirs de botanique : introduisez le sujet, énoncez ses caractéristiques appuyés d'exemple et concluez.
C'était la première fois de sa vie que deux femmes se battaient pour Takeo Shikibu. Ses prunelles se baladaient en suivant la parole qui, bien que respectée, n'en était pas pour autant écoutée ; ses doigts pianotaient sur le dessus d'une table avec impatience, et son expression était moins neutre que fermée, frôlant un mépris que les échanges virulents ne faisaient qu'attiser. Sous couvert de politesse et de bienveillance, les idéaux donnaient un aperçu de l'évidente condescendance que cachaient les esprits, et l'agacement menaçait de faire partir un Takeo déjà à bout.
Cessez vos querelles inutiles. Vos affiliations, sans exception, sont responsables des pires atrocités, et sur ce plan, aucune ne vaut mieux qu'une autre. Vous êtes tous pourris, déclara-t-il avec une neutralité effarante, la voix si limpide qu'elle était amère. Il n'adressait nulle reproche à ceux qu'ils n'estimaient que comme d'aveugles porte-paroles, mais il n'en était pas moins cassant : son œil s'attarda sur une Reimi Tsukino bien trop insouciante en ses paroles pour qu'il n'en accepte l'agressivité passive.
Si le seul argument de bonne foi des Yuutsu est de ne pas avoir décimé la dissidence, Seimei réalise certainement l'exploit d'être pire que les autres.
À l'arrivée de son café—miracle !—il adressa un clin d’œil à la serveuse décontenancée par l'indescriptible ambiance d'une table aussi hétérogène qu'improbable. D'un geste lent, Takeo extirpa un carnet et un crayon de sa poche, à l'aide desquels il écrit les noms de toutes les affiliations et un nombre de points à côté—dont un malus pour Yuutsu. Tant qu'à vivre de comédie, autant en jouer.
Que ceux présents pour rabaisser les croyances d'autrui ne me fassent pas perdre mon temps. Si vous voulez être convaincants, j'attends de réels arguments ; vos objectifs et les moyens mis en œuvre pour leur réalisation. Yume, Reimi, l'exercice est le même que pour vos devoirs de botanique : introduisez le sujet, énoncez ses caractéristiques appuyés d'exemple et concluez.
hrp; commande un café (aucun respect pour le thème du salon) + met fin au débat + casse le monologue de reimi + griffonne les scores sur un carnet (?) + donne un coup de pouce aux élèves pour le débat
Yume Ueda
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Yume Ueda
CHATEAU DE CARTES6.12.1997
Comme il l’avait supposé, Tokizawa est aussi bienveillant que réfléchi et, son intervention à peine terminée, l’adolescent songe qu’il pourrait si facilement se laisser convaincre par les arguments des adultes, tant qu’ils sont bien menés – lui-même manque cruellement d’avis, ayant souhaité se tenir éloigné des affiliations, jusqu’à ce qu’on ne lui laisse d’autre choix que de rejoindre Shuusei.
Le rougissement revient, à la remarque de Tsukino ; ah, comme il était gênant – peut-être légèrement flatteur – que quelqu’un le fasse remarquer ?
Mais malgré toute son aversion envers Yuutsu – et sa désolation de trouver une de leurs partisante parmi le groupe – il ne peut s’empêcher de pâlir de quelques tons à l’idée que le ministère ait pu, effectivement, exécuter des innocents.
Lui-même n’avait pas souhaité assister à ce "spectacle", choqué qu’il puisse être public.
« Je peux reconnaître des avantages à Shuusei, comme à Gyokujin. Mais jamais je ne pourrais concevoir les plans de Yuutsu. Je me sens davantage concerné par le côté moldu de ma famille que par les branches de sang-pur que je sais, dans tous les cas, à l’abri, et je crains le sort que Seimei pourrait leur réserver. »
Et s’il n’a d’avis sur la politique, Yume n’en est pas moins fidèle à la protection de ses proches.
L’exercice imposé par le professeur Shikibu fait remonter d’un cran son stress, Ueda ne s’attendant plus à une telle demande. Pourtant, le prendre comme un cours rend les choses plus faciles, pour l’esprit habitué à travailler ses cours du Tsuchigumo.
« Shuusei gagne principalement du soutien auprès du ministère, néanmoins il ne dépend pas de cette organisation. Je doute, par ailleurs, que tous les membres soutiennent leurs actions, mais personnellement je pense que nous jugeons assez durement nos dirigeants. Faire prospérer la paix n’est pas un objectif simple et le ministère peut s’enorgueillir d’avoir le soutien d’une grosse partie de la population ; c’est justement en restant unis que nous repousserons au mieux les menaces planant sur notre société. D’ailleurs, les difficultés sont très récentes et, avant ça, le ministère ne nous a pas donné de raison de douter de la sécurité qu’il s’assure de conserver. »
hrp : explique qu'il ne pourrait se ranger du côté de yuutsu, ne serait-ce que parce qu'il s'inquiète du sort de sa famille ; prend à cœur de défendre shuusei comme pour un projet de classe
Asagao Manami
Citation : The terrible fire of old regret is honey on my tongue
Age : 31 (28/02/67)
Rang : S3
Orochi
Asagao Manami
Château de Cartes
les paroles du psychologue, ainsi qu'une gorgée de ton thé, te calment, pour un temps;
(vous en manquez)
un regard vers byakuya, appuyé par un sourire fatigué
‘je vous sais honnête, et il me désole de ne pas vous savoir bras droit. j’aurais bien plus d’espoir en une évolution, si c’était le cas. mais tant que le pouvoir restera fermé à ceux d’un sang plus pur que le nôtre, je ne crains que rien ne change.’
pessimisme ancré dans un réalisme déprimant. ta voix garde son ton léger, mais ton expression est grave
les remarques de takeo, finissent d’achever la colère qui commençait à ronger tes côtes
tu ne te voulais pas fermer, encore moins agressive. surtout pas contre une de tes élèves, que tu savais innocente des crimes de seimei lui-même.
(aigre sourire qui reprend des airs plus naturels)
ainsi, tu te retiens de reprendre la jeune tsukino quant à la manière de s’adresser à un aîné, d’autant plus aussi respectable. tu te contentes de soupirer, passant une main dans tes cheveux
‘je ne cherche pas à attaquer, simplement questionner. pour toute la haine que je porte à seimei, je suis consciente, que de ces affiliations, il serait le seul à pouvoir faire changer les choses. comme vous l’avez dit, mademoiselle tsukino. que Sa Majesté, ou le ministère soit au pouvoir, risque de ne provoquer qu’une stagnation de plus avant le prochain conflit. les sangs purs resteront en tête, et avec eux leur vicieux jeu de sang. et les sorciers resteront arrogants.
mais seimei n’apportera que la mort. s’il n’a pas anéanti les moldus, et ceux comme moi, il a déjà promis de le faire dès son réveil. de plus, il a brisé le pacte qui nous liait aux yokais, et nous ne pouvons négliger l’origami qu’il a envoyé, n’est ce pas? il compte éliminer yamata-no-orochi. la dernière chose dont nous avons besoin est une guerre avec les yokais, avec qui nous aurions pu cohabiter.’
(vous en manquez)
un regard vers byakuya, appuyé par un sourire fatigué
‘je vous sais honnête, et il me désole de ne pas vous savoir bras droit. j’aurais bien plus d’espoir en une évolution, si c’était le cas. mais tant que le pouvoir restera fermé à ceux d’un sang plus pur que le nôtre, je ne crains que rien ne change.’
pessimisme ancré dans un réalisme déprimant. ta voix garde son ton léger, mais ton expression est grave
les remarques de takeo, finissent d’achever la colère qui commençait à ronger tes côtes
tu ne te voulais pas fermer, encore moins agressive. surtout pas contre une de tes élèves, que tu savais innocente des crimes de seimei lui-même.
(aigre sourire qui reprend des airs plus naturels)
ainsi, tu te retiens de reprendre la jeune tsukino quant à la manière de s’adresser à un aîné, d’autant plus aussi respectable. tu te contentes de soupirer, passant une main dans tes cheveux
‘je ne cherche pas à attaquer, simplement questionner. pour toute la haine que je porte à seimei, je suis consciente, que de ces affiliations, il serait le seul à pouvoir faire changer les choses. comme vous l’avez dit, mademoiselle tsukino. que Sa Majesté, ou le ministère soit au pouvoir, risque de ne provoquer qu’une stagnation de plus avant le prochain conflit. les sangs purs resteront en tête, et avec eux leur vicieux jeu de sang. et les sorciers resteront arrogants.
mais seimei n’apportera que la mort. s’il n’a pas anéanti les moldus, et ceux comme moi, il a déjà promis de le faire dès son réveil. de plus, il a brisé le pacte qui nous liait aux yokais, et nous ne pouvons négliger l’origami qu’il a envoyé, n’est ce pas? il compte éliminer yamata-no-orochi. la dernière chose dont nous avons besoin est une guerre avec les yokais, avec qui nous aurions pu cohabiter.’
Jawn pour EPICODE
hrp : dsl elle parle elle parle ; dit que byaku serait cool en bras droit + dit que les choses ne vont pas changer avec shuusei & gyokuji et que seimei serait cool s'il était pas aussi pas cool (souligne qu'il est anti-tout et anti yokais)
Byakuya Tokizawa
Citation : drift into a vivid reality
Age : 42 ans
Rang : 90
Orochi
Byakuya Tokizawa
Quelques pas sont fait, ses getas cognent le sol pour pourfendre le nouveau silence ; qu'il comble sans attendre. « Monsieur Shikibu, il n'y a malheureusement pas de révolution sans sang, ni sans atrocités ; mais en ce qui me concerne, j'aime la diplomatie et je me considère comme pacifique. Si vous n'avez pas de temps à nous consacrer, alors je vous laisse quitter notre assemblée ; car malheureusement, je pense que nous ne serons pas d'accord sur certain point énoncé. » Se tournant vers le jeune Ueda, le psychologue continue de palabrer sans perdre de sa noblesse. « Nous savons tous comment Seimei considère les gens qui ont un sang impure. Et j'ai moi-même, peur, du sort réservé à ceux qui le rejoindront sans avoir ce sang dit "pur". » Il lâche sa dernière sentence avec un dédain non dissimulé ; jamais Byakuya n'a compris cette haine envers les né-moldu et il se considère d'ailleurs, chanceux en un sens.
La sentence d'Asagao lui arrache un rire chaleureux, le faisant courber l'échine pour la remercier de cette honneur avant de reprendre. « Vos mots me vont droit au coeur mademoiselle Asagao et c'est un plaisir d'échanger avec vous en ce jour. Si j'avais été bras droit, je pense que son altesse aurait perdu bien des points et du respect. Je comprend ce que vous voulez dire par-là, mais c'est bien pour cela que je lutte chaque jour. Pour faire accepter les autres et que chacun soit égaux. Notre affiliation est jeune, nous sommes des conservateurs, mais nous prônons également le changement ; car bien des jeunes âmes ont rejoins nos rangs avec ce souhait et il serait fâcheux de ne pas écouter ceux qui durcissent les lignes. » Bras toujours croisés, il s'arrête en plein milieu et baisse la tête. « Mais vous avez mit le doigt sur ce qui est digne d'intérêt ma chère. Seimei n'apportera que la mort comme il l'a déjà fait. Il anéantira les moldus, prônera la suprématie des sangs-purs et tuera quiconque se mettra en travers de sa route. Il use de son charisme et de ruse pour rallier des familles puissantes de sang-pur à ses côtés ; mais il n'est pas homme à qui il est bon de faire confiance. Menacer Yamato-no-Orochi n'est pas anodin et aura son lot de conséquences. »
Reimi Tsukino
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Reimi Tsukino
Ah, soupirai-je, tout cela n'est qu'un si triste malentendu ! Vous vous méprenez tous sur l'office de Yuutsu, et vos préjugés obscurcissent votre jugement... Mmh, sans doute aurais-je dû prévoir l'ignorance. Ainsi se poursuivait les tressauts maladroits d'une danse déplaisante, et je lavais ma gorge de leurs péchés dans une tasse. Voyez cela comme une sélection naturelle ; c'est ainsi qu'a toujours fonctionné le monde, sous l'oeil attentif des divinités et de leurs desseins qui nous dépassent. Si c'est la démocratie et l'égalité qu'attend le peuple, s'en remettre à d'obscures forces égocentrées ne fera en rien avancer la machine infernale que Shuusei a mis en marche.
J'étais supposée défendre des idées pécheresses, et la froide rage du professeur Shikibu faisait frémir mes terminaisons nerveuses. Le plaisir est le mien, M. Byakuya ! Je m'estime chanceuse de n'avoir eu à vous rencontrer dans l'intimité d'une réunion médicale - ah, quoi que. La discorde semée par mes supérieurs était évidente, et sans doute aurais-je cédé à la même colère qu’eux si elle ne faisait pas qu'effleurer mon détachement. Mh, eh bien, eh bien. Permettez-moi de remettre de l'ordre dans l'énonciation des idées ; Yuutsu n'aspire à éradiquer les moldus, c'est une idée si ridicule que sanguinaire, en plus d'impossible. Tout ce que désirent mes aînés, c'est rétablir l'importance des sang-purs dans notre société malmenée par un progressisme hagard - retrouver l'équilibre du monde à une échelle plus grande, pour la simplissime raison qu'il n'y est personne de mieux placé que des sorciers imbibés de la foi magique conférée par leurs aînés. Ou alors, éclairez-moi : confieriez-vous vos offices à un néophyte ?
Mais si mes yeux brillaient, c'était à la mention d'un fléau tant immonde que fantasmagorique, et je chevrotai sur les syllabes graciles de son nom. Orochi, ah ! Le tuer, le tuer serait sans doute une erreur. Les yokais sont une espèce qui nous dépassent, et en cela je suis d'accord avec vous, Mme Manami - mais quelle issue proposeriez-vous alors, lorsqu'on sait toute leur race responsable d'un massacre d'envergure bien supérieure à celle de Seimei ? S'il s'agissait de vendre mon âme au seigneur des serpents, j'en avais déjà abandonné l'entièreté. Du reste, les conflits humains me laissaient indifférente.
(défend à moitié yuutsu (meh), reste passive agressive et préfère porter toute son attention sur un sujet bien plus délicieux :asagao orochi)
J'étais supposée défendre des idées pécheresses, et la froide rage du professeur Shikibu faisait frémir mes terminaisons nerveuses. Le plaisir est le mien, M. Byakuya ! Je m'estime chanceuse de n'avoir eu à vous rencontrer dans l'intimité d'une réunion médicale - ah, quoi que. La discorde semée par mes supérieurs était évidente, et sans doute aurais-je cédé à la même colère qu’eux si elle ne faisait pas qu'effleurer mon détachement. Mh, eh bien, eh bien. Permettez-moi de remettre de l'ordre dans l'énonciation des idées ; Yuutsu n'aspire à éradiquer les moldus, c'est une idée si ridicule que sanguinaire, en plus d'impossible. Tout ce que désirent mes aînés, c'est rétablir l'importance des sang-purs dans notre société malmenée par un progressisme hagard - retrouver l'équilibre du monde à une échelle plus grande, pour la simplissime raison qu'il n'y est personne de mieux placé que des sorciers imbibés de la foi magique conférée par leurs aînés. Ou alors, éclairez-moi : confieriez-vous vos offices à un néophyte ?
Mais si mes yeux brillaient, c'était à la mention d'un fléau tant immonde que fantasmagorique, et je chevrotai sur les syllabes graciles de son nom. Orochi, ah ! Le tuer, le tuer serait sans doute une erreur. Les yokais sont une espèce qui nous dépassent, et en cela je suis d'accord avec vous, Mme Manami - mais quelle issue proposeriez-vous alors, lorsqu'on sait toute leur race responsable d'un massacre d'envergure bien supérieure à celle de Seimei ? S'il s'agissait de vendre mon âme au seigneur des serpents, j'en avais déjà abandonné l'entièreté. Du reste, les conflits humains me laissaient indifférente.
(défend à moitié yuutsu (meh), reste passive agressive et préfère porter toute son attention sur un sujet bien plus délicieux :
Takeo Shikibu
Citation : The easiest enemy. Can only deal 1 damage.
Age : 29 ans. 16/04/1968.
Rang : -
Seimei
Takeo Shikibu
Un point pour Shuusei, déclara-t-il avec un sourire amusé.
Sans doute faisait-il indirectement preuve de favoritisme à l'égard d'une famille envers laquelle il éprouvait une affection profonde, en partie pour son amitié avec Saburoo, mais force était d'admettre que l'argumentaire de Yume avait gagné en qualité.
Ses yeux dérivèrent à même le visage d'une Asagao aussi perplexe qu'il semblait se voir dans le reflet de ses prunelles, et son attention s'attarda un instant sur cette terrifiante observation. Takeo faillit y lire les prémices du mensonge, et se retrouva en une hypocrisie si familière qu'il préféra n'en relever l'existence—car de toutes, Shuusei partageait certainement le plus noble idéal.
Penses-tu que le ministère puisse arranger les choses ?
Il s'adressa à elle sans complexe, sans colère ni trace de cette froideur abjecte qu'il se détestait d'avoir montré, mais sans laquelle il ne se voyait plus continuer d'exister. Pas ici. Pas en de telles présences, sous le jugement de sa dissidence solitaire.
Il n'y a qu'aux querelles inutiles que je refuse d'accorder du temps, Byakuya. Si Gyokuji prévoit d'agir, voici mes questions : en tant qu'ancien auror, pourquoi ne pas suivre l'opinion du ministère qui semble majoritairement pacifiste ? Quelle est l'opinion de l'empereur sur la mixité des sangs ?
Le discours du psychologue avait su captiver son attention au point qu'il n'en élude pas un parti qu'il ne connaissait que trop peu. À l'inverse, une bribe de déception vint illuminer des yeux alors submergés par l'indifférence, et sa main vint rayer le nom de Yuutsu sans en attendre davantage.
Tu aurais dû prévoir l'ignorance, car c'est bien là l'intention de cette assemblée—et de tout exposé, soit dit en passant. Il rangea son carnet, symbole du sérieux avec lequel il abordait à présent la discussion. Yuutsu ne me conviendra pas, mais tu soulèves un point intéressant, Reimi. Quel respect devons-nous à Orochi lorsque celui-ci piétine les vies humaines avec indifférence ?
Sans doute faisait-il indirectement preuve de favoritisme à l'égard d'une famille envers laquelle il éprouvait une affection profonde, en partie pour son amitié avec Saburoo, mais force était d'admettre que l'argumentaire de Yume avait gagné en qualité.
Ses yeux dérivèrent à même le visage d'une Asagao aussi perplexe qu'il semblait se voir dans le reflet de ses prunelles, et son attention s'attarda un instant sur cette terrifiante observation. Takeo faillit y lire les prémices du mensonge, et se retrouva en une hypocrisie si familière qu'il préféra n'en relever l'existence—car de toutes, Shuusei partageait certainement le plus noble idéal.
Penses-tu que le ministère puisse arranger les choses ?
Il s'adressa à elle sans complexe, sans colère ni trace de cette froideur abjecte qu'il se détestait d'avoir montré, mais sans laquelle il ne se voyait plus continuer d'exister. Pas ici. Pas en de telles présences, sous le jugement de sa dissidence solitaire.
Il n'y a qu'aux querelles inutiles que je refuse d'accorder du temps, Byakuya. Si Gyokuji prévoit d'agir, voici mes questions : en tant qu'ancien auror, pourquoi ne pas suivre l'opinion du ministère qui semble majoritairement pacifiste ? Quelle est l'opinion de l'empereur sur la mixité des sangs ?
Le discours du psychologue avait su captiver son attention au point qu'il n'en élude pas un parti qu'il ne connaissait que trop peu. À l'inverse, une bribe de déception vint illuminer des yeux alors submergés par l'indifférence, et sa main vint rayer le nom de Yuutsu sans en attendre davantage.
Tu aurais dû prévoir l'ignorance, car c'est bien là l'intention de cette assemblée—et de tout exposé, soit dit en passant. Il rangea son carnet, symbole du sérieux avec lequel il abordait à présent la discussion. Yuutsu ne me conviendra pas, mais tu soulèves un point intéressant, Reimi. Quel respect devons-nous à Orochi lorsque celui-ci piétine les vies humaines avec indifférence ?
hrp; félicite yume, questionne asagao, questionne byakuya, réfute yuutsu mais souligne les propos de reimi sur les yokai
Yume Ueda
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Yume Ueda
CHATEAU DE CARTES6.12.1997
L’échange se fait passionné et, s’il ne sait comment défendre davantage les actions de Shuusei, car il ignore, justement, les plans de ce dernier pour faire face à la situation, il sait néanmoins ce qu’il est à même de contredire. En l’occurrence, il se tourne vers Reimi, sceptique.
« Que Seimei veuille un génocide ou non, il n’empêche qu’il était prêt à tuer tous ceux qui refuseraient de rejoindre sa cause et il l’a dit sans détour, lors de son retour. Il n’est pas davantage qu’un assassin. Et si nous conservons le règne des sang-purs – et plus encore, si nous le redorons – n’encourons-nous pas de futurs guerres des clans, en plus de celle, civile, qui nous menace déjà ?
Sans compter que, tant qu’il y aura un déséquilibre, il y aura toujours des conflits. »
Dans un silence réfléchi, il attrapa une nouvelle friandise du bout de ses doigts.
« Au final… je crois que nous nous accordons beaucoup pour considérer que le plus gros problème de Shuusei et de Gyokuji est leur inaction, pour le moment. Pourtant… si agir nous mène irrémédiablement vers le conflit, j’avoue ne pas être impatient de m’y retrouver. »
La peur ne le quittait pas, depuis qu’il avait dû accepter l’idée d’un danger constant. Repousser l’échéance ne servait à rien, certainement, mais il restait un adolescent effrayé à l’idée de vivre la guerre.
« De même, je peine à respecter un être, malgré la puissance des Yokai, qui est à l’origine d’un massacre, mais je doute que nous ayons besoin de nous en prendre à cette race, avec tout ce qu’il nous reste déjà à régler… »
hrp : argumente encore en défaveur de yuutsu, s'accorde avec les autres et s'inquiète du conflit à venir
Asagao Manami
Citation : The terrible fire of old regret is honey on my tongue
Age : 31 (28/02/67)
Rang : S3
Orochi
Asagao Manami
Château de Cartes
les mots tournent et s’engouffrent, ils dansent et se perdent, et de peu, ceux de byakuya manquent de te convaincre
‘j’aimerais croire aux voix nouvelles qui essaient de faire changer les choses, byakuya, mais elles n’ont eu de cesse d’être étouffées par celles qui ont toujours été là. comment être conservateurs et inspirer le changement à la fois? si cela s'avérait possible, je rejoindrais vos rangs avec plaisir. bien que l’empereur n’ait nul besoin de moi avec vous à Ses côtés’ et ton sourire s’accompagne d’un rire tranquille
qui devient vite effroyablement neutre aux mots de tsukino, et tu regrettes de l’avoir convié à tes pâtisseries faites maison.
‘une sélection ‘naturelle’ bien aidée par les dessins, non pas des divinités, mais bien par celui des plus malsains.’
s’ensuit la question de takeo, et tu croques toi-même un daifuku, considérant ta réponse
(c’était la question, n’est ce pas?)
(tu aurais apprécié te border d’espoir plutôt que d'indécision)
comme un murmure dans la salle ‘peut-être faudrait-il mieux poser la question à akira?’
c’est injuste, de te demander à toi, qui ne croit qu’en tes proches, à toi, qui oscille et vacille entre deux mondes dans lesquels tu n’as aucun pouvoir
tu évites la question, mais il y a quelque chose sur son visage qui te dis
(ne mens pas)
((alors tu ne le fais pas))
et tu détestes ça
‘non, je ne pense pas. s’ils le pouvaient- ou souhaitaient, je pense qu’ils l’auraient déjà fait. mais sang-mêlés et né-moldus, n’ont rarement d’importance, pas vrai?’ tu lui adresses un sourire légèrement fatigué, avant de continuer
‘quant à orochi,’
le nom sur toutes les langues
(et la tienne, de serpent, comme avant, goûte de l’agitation qu’elle a causée)
(et maintenant, avec un arrière-goût de culpabilité)
‘toute sa race n’est pas responsable de massacre, tsukino. pas plus que les sang purs ne sont pas tous responsables des méfaits de leurs pairs. mais l’histoire, et notre expérience lorsque seimei nous a attaqué, nous enseignent que nombre sont les yokais qui nous ont aidés, et avec qui nous avons pu coopérer. et c’est aussi l’histoire, les mythes, qui nous montre combien de yokai sont morts aux mains de sorciers.’ les légendes, contant ces guerriers, oh preux et courageux, qui dans toute leur grandeur ont terrassé des yokais pour toutes les raisons du monde
par orgueil, par avarice, par malentendu
'l'indifférence n’est pas la même chose que la haine. certains l’ont croisé, durant la sortie scolaire d’avril, et s’en sont sortis vivants, pas même blessés.’
Jawn pour EPICODE
hrp : gao répond à bya (qu'elle rejoindra pas gyoku à moins qu'elle ait des preuves), répond à takeo (qu'elle fait pas confiance au ministère) et parle d'orochi (qui est vrmt pas méchant, vrmt)(et je vous aime ahhhhhhh)
Byakuya Tokizawa
Citation : drift into a vivid reality
Age : 42 ans
Rang : 90
Orochi
Byakuya Tokizawa
« Monsieur Shikibu, vous m'avez demandé pourquoi en tant qu'ancien auror, je n'avais pas soutenu le ministère. La réponse est pourtant simple ; à la mort de ma femme, auror également, j'ai compris que le ministère était doué pour cacher la vérité aux gens, au peuple. J'étais auror, mais j'étais un fervent défenseur de l'empereur, cela n'a jamais changé. Je ne parlerai pas au nom de l'empereur, encore une fois je ne suis pas son bras droit, son opinion sur la mixité des sangs me semble pourtant évidente ; serait-il à la tête d'un pays acceptant les né-moldus et sang-mêlés s'il en était autrement ? Réfléchissez bien, notre pays allait très bien avant que Seimei ne revienne, avant qu'Hidenori se lance dans cette quête ignoble… » L'homme sait très bien, que les mots sont peut-être inutiles ; qu'il se fourvoie peut-être ; le respect peut aveugler, il en est conscient.
« Jeune Ueda, vous êtes sages pour votre âge, si nous pouvions éviter un conflit, j'aurai été le premier heureux. Seulement, ce conflit semble désormais inévitable. » Recrachant la fumée, son regard se pose désormais sur Asagao, qu'il gratifie d'un sourire radieux. « Question pertinente ma chère ; conserver certaines valeurs, mais en faire évoluer d'autres, c'est ce que nous nous évertuons à faire ; en tout cas, c'est ce à quoi j'aspire et je sais que d'autres protecteurs de Gyokuji pensent ainsi. L'empereur est un homme bon, c'est pourquoi je suis à ses côtés. Et j'aurai aimé vous y savoir également. » Une courbette en avant pour ponctuer sa dernière phrase ; l'homme continue de fumer sur son kiseru pour finalement continuer en posant la question qui lui brûle les lèvres.
« Orochi, être stupéfiant et fascinant. Tuer un tel être reviendrait à commettre une grossière erreur… Nous connaissons tous les histoires et légendes qui l'entourent, mais nous savons également que les légendes sont des leçons et qu'elles mettent en lumière des vérités. Pensez-vous qu'Orochi est un être de confiance ? Si nous devions juger des méfaits de chacun, notre espèce est coupable d'un plus grand nombre de génocide et les partisans de Yuutsu risque d'en perpétrer un autre. La mixité des sangs n'a pas sa place dans votre entreprise mademoiselle Tsukino. » Et c'est sur cette note qu'il s'arrête, fumant de nouveau, les paupières closes.
Reimi Tsukino
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Reimi Tsukino
Face à la résistance, le masque s'effrite - ma conviction postiche ne tient guère sous le martèlement implacable des arguments adverses et, sous la pulsation frénétique d'un coeur fissuré, je m'effondre en sanglots piteux. Croyez-vous que j'ai voulu devenir l'un de ces pantins désarticulés ? J'ai construit mes ambitions au chevet d'un empereur en lequel mon entière personne avait confiance. J'ai quêté son ascension au pouvoir dès l'instant où j'ai remis le pied sur le sol nippon, dans l'espoir qu'il purge notre contrée de toutes les forces impies qui y proliféraient. Mais lors de mon rapt - lorsque mon chef m'a forcé à prendre les armes en sa faveur, sans quoi ma tête serait délogée de son socle, qu'a fait Sa Majesté ? Elle m'a laissé aux mains de l'ennemi sans qu'un seul de Ses petits doigts ne s'agite. Et ces sorciers que vous avez assassinés sous les yeux candides des élèves, sans doute qu'ils étaient dans le même cas ; pour ceux qui faisaient partie de cette affiliation maudite.
Dans l'élégance questionnable d'un reniflement, mes épaules agitées de hoquets, je poursuis - un rire fade pourrit dans mes discours. Je n'aspire pas à suivre le Mal, mais à l'abolir en ses propres terres. Et ma confession, ici, me coûtera certainement la vie plus tard, mais peu m'importe - ne jugez pas des inconnus pour les crimes de leurs supérieurs, ou vous ne vaudrez pas mieux que ces derniers. Mon genou grince lorsque je me lève, le visage obscurcit par quelques mèches éparses. Si Orochi est suffisamment puissant pour vaincre Seimei, la guerre qui nous attend outrepassera les races, et annihilera sans doute les sorciers ; un yokai est trop dur à tuer pour la plupart d'entre nous, soyons réalistes. Du reste, si Sa Majesté ou le Ministère espèrent gagner, sans doute aurait-il fallu rétablir les vraies victimes de ce stupide conflit que vous persistez tous à mener. Sur ce, si vous le permettez, je préfère tirer ma révérence.
(laisse tomber le 1er jeu d'acteur et dévoile (en pleurant lol) qu'elle a en aucun cas le choix d'être yuutsu + que c'est sans doute le cas de quelques-uns d'entre eux + que l'empereur laisse ses sujets aux mains des suprémacistes + qu'un combat orochi/seimei nous mènerait tous à une mort à peu près certaine & demande à partir)
Dans l'élégance questionnable d'un reniflement, mes épaules agitées de hoquets, je poursuis - un rire fade pourrit dans mes discours. Je n'aspire pas à suivre le Mal, mais à l'abolir en ses propres terres. Et ma confession, ici, me coûtera certainement la vie plus tard, mais peu m'importe - ne jugez pas des inconnus pour les crimes de leurs supérieurs, ou vous ne vaudrez pas mieux que ces derniers. Mon genou grince lorsque je me lève, le visage obscurcit par quelques mèches éparses. Si Orochi est suffisamment puissant pour vaincre Seimei, la guerre qui nous attend outrepassera les races, et annihilera sans doute les sorciers ; un yokai est trop dur à tuer pour la plupart d'entre nous, soyons réalistes. Du reste, si Sa Majesté ou le Ministère espèrent gagner, sans doute aurait-il fallu rétablir les vraies victimes de ce stupide conflit que vous persistez tous à mener. Sur ce, si vous le permettez, je préfère tirer ma révérence.
(laisse tomber le 1er jeu d'acteur et dévoile (en pleurant lol) qu'elle a en aucun cas le choix d'être yuutsu + que c'est sans doute le cas de quelques-uns d'entre eux + que l'empereur laisse ses sujets aux mains des suprémacistes + qu'un combat orochi/seimei nous mènerait tous à une mort à peu près certaine & demande à partir)
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