semper

crescis

Elle est sa némésis, celle qui le ronge, lui infligeant moult sévices. Cette haine grondante, ne lui laisse aucun répit. Ce corps meurtri, allongé parterre, sur un sol bétonné, restera à tout jamais, une image gravé. S'il n'avait plus aucune raison, peut-être qu'il aurait succombé au doux sort d'oubliette ; mais son amour pour elle, ne doit jamais être effacé. C'est pourquoi, il porte ce fardeau, cette tristesse amère, s'infligeant milles et uns tourment ; avec l'illusion déconcertante, d'arriver à dialoguer encore avec elle. Il continue d'entendre le chant de sa voix, ses conseils avisés - il continue de lui parler, à chaque moment de la journée, sans un bruit, seulement en pensée ; elle s'y agglutine, ne l'a jamais abandonné. Elle était son tout, elle était son monde ; sa possible rédemption. Elle était son rien, elle était le néant ; son incapacité à aller de l'avant.  

Autrefois, il était souvent guilleret ; un sourire perpétuellement niché sur le faciès - il était tantôt frivole, tantôt à l'ouest. C'était un jeune homme en quête de savoir, mais doté d'une curiosité éphémère, d'une assiduité exemplaire, mais cruellement passagère. Un génie de la magie qui aimait la comprendre, se plongeant sans arrêt à la perfection de son maniement - s'oubliant parfois, les trois quarts du temps. C'était un jeune homme à la simplicité touchante, mais à l'arrogance navrante. Il était beaucoup de choses, mais aujourd'hui, il n'est plus rien. Jamais il n'aurait pu prévoir que son existence serait chamboulée à ce point, dès lors qu'il avait succombé aux charmes de cette femme. Jusqu'au bout du monde, il l'aurait suivit et c'est ce qu'il a fait ; oubliant son premier choix de carrière, pour pouvoir rester avec elle.

C'est un homme qui écoute, en silence. Qui fait toujours preuve de bon sens, avec nonchalance, mais d'une énorme prestance. Jamais il rejette, ô non, jamais ; il fait tout ce qui est en son pouvoir, pour pousser les autres à venir lire dans ses tablettes. Tout ce qu'il souhaite, c'est que vous deveniez un de ses parfaits adeptes ; que vous n'ayez plus jamais à baisser la tête. C'est un homme prévenant, bienveillant, chaleureux, mais déconcertant. Avec lui, il n'y a jamais d'entre deux, avec lui, vous devez jouer franc jeu - mais ne vous attendez pas à ce qu'il en face autant ; cet homme est dénué d'équivalence. L'ambivalence de cet être prouve que toute existence est de toute évidence difficile à cerner. Être une énigme, c'est quelque chose qui le ravit ; alors il alimente ce mystère. Il est le psychologue, vous êtes les patients, il est le confident de vos confessions.

D'une grande piété, son amour pour la spiritualité n'est plus à prouver. La sagesse est une noblesse, de celle qu'il accroit à chaque visite à différent temple, conversant avec des gens bien plus pieux qu'il ne le sera jamais. Vivre selon ses choix, selon ses principes, c'est ce à quoi il a toujours aspiré ; mais il n'oublie pas, de toujours faire indice de clarté. Non, le comprendre, ce n'est pas donné à tout le monde ; même si vous faites preuve de limpidité. Déblayant vos problèmes, il n'a pas besoin d'user de sa baguette ou de sortilège ; si beaucoup pense que celui d'oubliette permet d'effacer tous les malheurs de cette terre ; il n'en est rien. Il est partisan de l'effort, de l'écoute, de la diplomatie et du temps. Pour l'homme, il y a une place pour chaque chose - et le temps ne doit pas être altérer, ni bouleverser. Chaque être est différent - et par conséquent - mérite d'être écouter et aider.

Purifier l'esprit, s'approprier la catharsis, véhiculer un message positif ; faire abstraction de tout ce qui est négatif. C'est ce à quoi il aspire ; mens sana in corporel sano « un esprit sain dans un corps sain » ; c'est là le mode de vie de cet homme, convertis par sa défunte femme - il tente avec ses propres moyens, de faire comprendre le côté bénéfique de la chose. Il ne souhaite qu'une seule chose ; que tout le monde arrive à s'extirper de ses malheurs ; par la force de l'esprit, mais en ne restant jamais seul. L'homme sait, à quel point la présence des autres est nécessaires au bon déroulement d'un organisme ; une sorte d'effet placebo que l'on omet, préférant filer antidépresseurs et autres absurdités du genre. C'est un pactisant, il prêche pour cette paroisse là et non pour aucune autre. Oublier les traditions, oublier cette idée saugrenue d'être renfermé, d'être intimiste, de ne pas vouloir dévoiler ses faiblesses - en tant que psychologue, tout cela, n'est que bassesse.

Cet homme ne souhaite que votre bien, c'est pourquoi il peut parfois se montrer intrusif, mais voyez là quelque chose de positif. Byakuya Tokizawa est un homme, comme vous, qui a ses faiblesses, ses joies, ses peines ; de bien nombreuses casseroles qu'il traîne derrière lui comme le boulet donner par son geôlier. C'est pourquoi il peut vous comprendre, c'est pourquoi il trouvera toujours la force de vous écouter, de vous soutenir ; de vous épauler.

FACTS // fait souvent des cérémonies de thé durant son temps libre ☾ aime particulière les les daifuku mochi à la pâte d'haricots rouges ☾ est d'ailleurs plus friand de sucré que de salé ☾ sa pâtisserie préféré reste le taiyaki ☾ on ne dirait pas comme ça, mais il est extrêmement gourmand ☾ ses sourires sont souvent enclin à la mélancolie ☾ c'est un adepte du shintoisme ☾ passionné d'histoire et de mythologie ☾ ancien auror à la retraire après la mort de sa femme, elle-même auror (morte durant l'exercice de ses fonctions) ☾ il souffre d'un PTSD ☾ il n'arrive plus réellement à se lier à quiconque de peur de perdre encore un être cher ☾ c'est le genre de psychologue à ne pas en consulter un autre ☾ les problèmes des gens soulagent étrangement les siens ☾ il adore l'ambiance des temples ☾ son souhait aurait été de vivre dans l'un d'eux ☾ ce qu'il a connu avec la famille de sa femme pendant quelques années, mais il a coupé les ponts désormais ☾ même si c'est un homme il connaît la danse kagura ☾ c'est une fine lame et un sorcier hors pair, mais qui a un peu perdu depuis son changement de carrière ☾ il a toujours souhaité être psychologue et avait étudié dans ce sens avant de suivre sa femme ☾ c'est un être amouraché et possessif ☾ il ne supporte que très difficilement la solitude, c'est pourquoi il est souvent dans des lieux bondés ☾ cela lui donne l'illusion d'être entouré ☾ joue du koto ☾ chante souvent les soirs de pleine lune à la mémoire de sa femme ☾ c'est un veuf inconsolable (et inconsolé) ☾ il espère qu'en aidant son prochain, il sera libéré de ses tourments quod per sortem sternit fortem mecum omnes plangite

Berceau lunaire, celui d'un halo de lumière qui éclaire quelques centimètres d'une peau opale ; celui d'un nouveau né qui vient enfin de prendre sa première gorgée d'air. Son teint blafard émeut sa mère, qui l'enserre un peu plus dans ses bras frêles. Fatigué de l'effort considérable qu'elle vient de faire, la femme dépose tremblante, ses lèvres claires. Des larmes de joies roulent lentement le long de ses joues rougissantes, avant de finir dans les bras d'un père, qui, ému d'avoir enfin son premier enfant, pleure de concert avec elle. L'enfant lui, rit, sonate étrange, mais réconfortante. De celle que l'on aimerait entendre jusqu'à la fin d'une existence… Son enfance se fait doré, éduqué dans un cocon doré, familles de sorciers, il a vite trouvé sa voie en un don inné. Petit, Byakuya jouait avec le tarot vieux de sa mère, y décryptant des significations sans jamais réellement les comprendre. Sa famille était doué dans le domaine de la divination, une sorte de prédisposition à laquelle on ne peut échappé quand on porte le nom Tokizawa. Lire l'avenir, pour le plaisir, pour l'amusement ; sans se rendre compte que rien de tout cela n'est drôle. Au contraire. C'est juste inquiétant. Les parents sont décontenancés, car les prédictions du garçons tombes quasiment toujours justes - et c'est à l'âge de sept ans ((l'âge de raison)) qu'il entendre dans la fameuse école ; Mahoutokoro.

À l'époque, les études lui semblent importantes, surtout les premiers temps. Plongé dans tout un tas de livre, Byakuya s'enivre de savoir, cherchant à perfectionné ce qui semble être "son art". Cependant, il est le souffre douleur de certains anciens, son teint blafard, pâle comme la voûte lunaire, son corps frêle et rachitique lui valent des insultes et quelques sévices. Il a souvent bronché, son arrogance suspendu aux bouts des lèvres, qu'il n'a jamais souhaité réfréné ((toujours le mot de trop pour le faire plonger…)) Ce sont les quatre premières années à Mahoutokoro qui sont les plus chaotiques pour lui. Et c'est à l'âge de douze ans, que le premier drame survient. Pour faire plaisir à son oncle, pendant les vacances, le jeune garçon lui tire les cartes, les alignes ; mais ce qu'il lis ne lui plaît pas. Alors il change la prédiction, usant de magie et de faux semblants pour inverser le sens… Mais la mort du couple survient. Cette peur naît alors chez Byakuya, celui d'être une calamité. Et c'est avec sa résolution nouvelle qu'il jette ses cartes, brûlant le tarot - réduire en cendres ce qui semble attirer le malheur. Ses parents tentent de se faire rassurant, de lui expliquer que l'infortune va de paire avec la fortune. Lui qui aime tant le sens du yin et du yang, n'arrive pas à comprendre. Les années passent et Byakuya se concentre désormais sur l'astronomie, la botanique et les potions. Sa sixième année passe si vite qu'il n'a pas le temps de comprendre réellement ce qui lui arrive - car c'est à cette époque qu'il fait la connaissance de cette fille - celle qui a changée sa vie. Kaoru.

Avec elle, tout paraît simple, évident. Elle l'aide là où il éprouve des difficultés et il en fait de mêmes avec elle. C'est un échange de bon procédé, une équivalence qui tombe sous le sens. Si Mahoutokoro commençait à le peser, Kaoru réussi avec sa nonchalance et sa légèreté, à rendre le tout plus enclin à la sérénité. Rentrer chez lui et revenir était plus facile. Collé à elle sans réellement s'en rendre compte, le jeune homme avait développé une sorte de fascination ; ne pouvant s'empêcher de la regarder, de la chercher aux quatre coins de la vaste île qui s'offrait à ses pieds. Toujours à s'occuper des fleurs, à aider les professeurs ; Kaoru ne s'arrêtait jamais. Prendre du temps pour elle semblait être un concept bien trop abstrait ; auquel Byakuya se devait l'instruire. Avec elle, il n'y avait point d'arrogance ; il essayait de se frayer un chemin à son coeur, pour parfaire leurs existences. C'est durant la huitième année, après un cours éprouvant à manier l'art du sabre, qu'il se décidé à lui faire sa déclaration, à laquelle la demoiselle répondit positivement. Jamais il n'avait été aussi heureux ((mais l'envie de lire son avenir revint au galop, attisant son éternel questionnement.)) Les parents de la demoiselle et les siens se lient d'amitié, tout vas pour le mieux au sein des deux familles de sorciers - le bonheur semble être à son apogée ; que rien ne pourra jamais détruire, ni brisé. C'est dans cette optique, qu'ils se sont ainsi diplômés.



Un ciel bleu, comme il n'en existe aucun autre. C'est en marchant, main dans la main, dans un parc de Kyoto, qu'ils admirent ce vaste océan qui gravite au-dessus de leur tête. L'amour n'a jamais atteint un tel sommet et cette quiétude qu'ils cherchaient tout deux ne leur semble aucunement éphémère. Être avec quelqu'un et vivre sa vie, sans se poser milles et unes questions ; c'est ce que Byakuya a apprit. Résistant à son envie de lire l'avenir, de tirer les cartes, il s'impose non bien sans mal, à se tenir éloigné du destin de sa femme. Mariés depuis la fin de leur diplômes, c'est un véritable bonheur qu'il ne veut pas voir s'arrêter ; pourtant il le sait, il ne sera que de courte durée. Car Kaoru aspire à protéger les gens en usant de ses nombreux talents, devenir auror, partir pour des missions périlleuses, sans regret ni remord. Il ne peut pas l'en empêcher, Byakuya le sait et cela serait mentir, que de dire qu'il n'est pas fière d'être le partenaire de cette femme - c'est pourquoi, avec détermination, il la suis dans cette épopée, continuant d'étudier la psychologie à ses heures libres. ((Tout ce qu'il souhaitait, c'était la protéger elle ; de sa témérité, de sa tendance à foncer tête baissée…)) Devenir auror ne fut pas une mince affaire, au contraire ; malgré son talent, les épreuves et les entretiens lui paraissent bien trop longue, parfois difficile. Il ne sait pas Byakuya, s'il va accéder au poste qu'il convoite. Les mois passent, ils ne sont alors qu'apprentis, Kaoru devient officiellement une auror avant lui, de quoi le frustrer, un peu ; mais le ravit, grandement. Car il sait, que ce jour là, sa femme à accéder à la première étape de son rêve ; ce pour quoi elle à le sourire dès le réveil, ce pour quoi elle se lève tout simplement le matin.

Encore quelques mois en tant qu'apprentis, d'étude de la psychologie à côté, pour ne pas avoir l'impression d'être trop laissé à la traine. Et le voilà lui aussi dans l'équipe, partenaire de sa femme, à la vie et au travail. Pour certains, Byakuya emprisonne sa femme, ne lui laisse aucune liberté, mais écouter les gens et leur ragots n'a jamais été dans ses habitudes, bien au contraire. Tout ce qu'il souhaite, c'est s'assurer qu'elle rentre saine et sauve, le reste, il n'en a que faire. Une bonne équipe, un maintien solide, Kaoru en est le fondement, elle s'assure de la bonne cohésion, d'une parfaite communication. En retrait, il observe, ébauche d'un sourire qui lui donne encore envie de demander en mariage cette femme qu'il admire. Un amour ardent qui se veut dévorant ; qui s'accroit de jours en jours, d'années en années. Le temps passe, cela fait déjà plus de dix ans qu'ils sont aurors et mariés. La trentaine, bien dans leur couple, filant le parfait amour, subissant parfois des remarques envieuses, mais rien pour ternir les sentiments qui les étreignent. Des missions dangereuses, de plus en plus périlleuses, au quatre coins du globe ; parfois ensemble, parfois séparés ; c'est dans ce genre de cas, que Byakuya éprouve ce besoin de lire les cartes, pour se rassurer ((car la confiance qu'il éprouve en sa femme est intarissable, inébranlable.)) Il se retient, se restreint, se concentre sur autre chose. Un besoin viscéral d'effacer cette inquiétude qui le ronge, Kaoru sait comme le faire, un origami se dépose délicatement devant lui et un sourire étire naturellement ses lippes.

Et les années continuent ainsi, jusqu'à l'année 1991… Ce jour-là restera à jamais graver dans sa mémoire, il ne pourra pas l'oublier. Il n'était pas avec elle, il était resté chez lui, à étudier, exempté de mission à cause d'une blessure à la jambe, alité. C'est un rêve qui l'a mit sur la voie, sur cette inquiétude encore plus vorace ; un rêve qui s'est soudainement transformé en cauchemar. La voir devant lui, le visage en larme et lui susurrer non loin des lèvres deux mots à jamais ancré dans sa chair, dans ses souvenirs. "Pardonne-moi…" Le réveil brutal, un sursaut qui donne des sueurs froides, des iris qui se perdent dans la pénombre du soir. Il le sent, quelque chose ne va pas, n'est pas normal. Un origami arrive bien vite et c'est un portoloin qu'il utilise pour rejoindre le lieu du drame. L'équipe est là, au complet, mais seul un corps git sur le sol, enveloppé d'un drap blanc qui commence à se maculer de sang. Ce qui s'en suis, il ne s'en rappelle pas tellement ; tout ce dont il se souvient, ce sont ses lèvres, sur le front de sa femme, les larmes ruisselants sur son visage pâle ; la lune pour seule réelle comparse, seule témoin de ce drame. Si seulement, il avait lus l'avenir, si seulement il avait tiré les cartes, peut-être aurait-il pu la garder près de lui. Peut-être aurait-il pu la prévenir… Mais voilà, Byakuya en est conscient, c'est déjà trop tard. C'est en octobre 1991, qu'il a perdu la moitié de sa vie. Et jamais il ne s'en relèvera.


Une agonie, profonde, qui le tue à petit feu. Démissionner de ses fonctions, couper le pont et s'enfermer. C'est ce qu'il a fait durant des mois. À n'avoir pour compagnie, qu'une bouteille de saké, parfois de whisky japonais, son kiseru pour seul autre comparse. Ne pas avoir le courage de mourir pour la rejoindre, mais ne pas trouver la force de vivre sans elle. Il est désormais comme éteint, dans une longue phase de sommeil ; de déni. Comment survivre, quand l'on est privé de ses ailes ? De cet amour qu'on lui a arraché sans aucune once de regret ? Une enquête qui piétine qui plus est ; car personne ne sait ce qui lui est arrivé - elle était dehors, n'avait prévenue personne et voilà comment il l'ont retrouvé… La gorge tranchée. Les souvenirs remontent, comme l'alcool qui ne passe plus et qui trouve son chemin sur le parquet de leur salon. Ne pas réussir à s'alimenter, se retrouver faible et désemparé. Une main sur l'estomac, l'homme ne peut plus rien faire d'autre que d'évacuer. Les larmes coulent comme les relents qu'il ne contient plus. Et c'est réconfortant, parce que dans ce genre d'instant, il se sent mourir et donc, proche d'elle.

Les cauchemars s'enchaînent, l'envie de mourir s'accentue. Les parents de Kaoru et les siens tentent tant bien que mal de le soutenir ; mais c'est une barrière infranchissable qu'il érige avec autrui. Ne pas vouloir s'en sortir, ne pas vouloir comprendre ce que pourrait donner la vie sans elle. Les cartes rangées dans un placard, loin des tasses pour éviter d'y voir des signes malencontreux, il continue Byakuya, de s'enfoncer dans sa déchéance. Et pourtant, il a décroché son diplôme de psychologue - lui - qui devrait clairement en trouver un pour le sortir de ce merdier. L'alcool s'ancre à ses entrailles, la fumée à ses poumons. Plus rien ne sera plus jamais pareil, ce temple dans lequel il vit lui rappel beaucoup trop de souvenirs. Partir et ne jamais revenir - pour s'en sortir. Il en est conscient, ce n'est pas ce qu'elle souhaiterait, mais il est impossible pour lui de concevoir la vie sans elle, sans ses baisers, sans ses mains enlacées aux siennes pendant leur passions charnel. Son odeur stagne dans ses narines, malgré qu'il ne l'ai pas senti depuis des mois. La déchéance d'un homme… Peut-il encore chuter plus bas ? Le coeur en miette, il s'efforce de faire bonne figure, de s'accrocher au rêve de sa femme ; c'est d'ailleurs là qu'il l'a voit encore ; dans ses rêves ; qu'il lui parle. C'est son fantôme et sa voix, qui dans le monde de Morphée, l'aide à tenir le coup.

Remonter la pente se fait, en douceur, mais la douleur elle, reste ancrée en lui. Il en sera toujours ainsi. Vouloir aider les gens, qui vivent la même chose que lui, c'est ce qui le fait tenir bon, se relever malgré les crasses que lui font cette chienne de vie. Le coeur au bord des lèvres, il éprouve un besoin étrange, mais réconfortant, de côtoyer la dépression, d'entendre la voix de ceux qui ressentent ce qu'il ressent. Un peu par égoïsme, mais surtout par empathie. C'est ce qu'il est Byakuya, un être rongé par l'empathie, mais également par ses propres sentiments. Il ouvre alors son cabinet en fin d'année 1992. Si dans les premiers temps la clientèle se fait rare, il trouve très vite des fidèles, des gens qui ont ce besoin de parler, de se confier ((ils n'ont personne d'autres vers qui se tourner.)) Prêter une oreille attentive, être là pour autrui, en écoutant attentivement leurs confessions, leurs mésaventures, leurs déchéances ; trouver une solution, ensemble, pour leurs permettre d'aller de l'avant. Aider les gens, devient alors son remède, sa panacée, pour se sentir un peu moins au fond du trou - il ne dira pas qu'il va mieux, mais il essaye.
vita detestabilis Et bien, me revoilà, avec el famoso psychologue, parce qu'on en a tous besoin ((ou pas)) ; je pars sur un truc un peu différent niveau style, en tout cas j'essaye, donc soyez pas surpris si c'est giga concept ((ah et c'est giga en cours aussi, je rp trop avec des machines, j'ai pas eu le temps de tout finir.)) bref, ici cheshireFTW, 26 ans, bientôt 27, en pls devant ses cours, qui profite du confinement pour redevenir une machine. j'espère que ce bonhomme vous plaira - et bref, des poutous sur vos faces o/

ps : btw on remercie grave fort ieyasu aka felice, qui m'a habillé de la tête au pied. une source d'inspiration pour byakuya, j'lui jette des fleurs et j'la demande en mariage même si tsubaki sera pas d'accord - amour sur toi et encore merci !