LE MEILLEUR DES MONDES

La violence lui apportait une satisfaction que nulle autre chose ne savait égaler. Cette constatation s’était aiguisée, au fil des années et, pour elle, Natsuo n’avait éprouvé que répugnance, se refusant à être le monstre qu’il sentait sommeiller en lui.

Ce n’était pas tant la souffrance d’autrui, que la sensation grisante qu’il ressentait à savoir une vie si fragile entre ses doigts. Ce n’était pas non plus le désir de tuer, que la simple attraction de la chasse, semblable à un chat ne pensant qu’à jouer avec la souris attrapée.
La peur, les pleurs, rendaient ses adversaires si écœurant qu’il n’en ressentait plus qu’un dégoût intense, lui faisant les délaisser.

Il n’avait toujours eu que trop conscience des frontières si misérablement proches de sa raison, repoussant toute pulsion qu’il savait de mauvais augure. Oh, il avait été négligent, ces derniers mois plus que n’importe quels autres, il(s) avai(en)t repoussé ses limites – y prenant bien trop de plaisir, pour s’en retenir.
Enfin Maeda – non, Tsukino – avait abandonné toute réticence, en cette journée.

On lui avait rabâché les notions de bien et de mal, toute sa vie.
(il les avait appris, avec toute l’incapacité émotionnelle dont il faisait preuve)

La société s’avérait bien hypocrite. De tout bons sentiments dont elle affirmait disposer, nul n’avouait que, lors de tel bouleversement, seuls ceux qui écriraient l’histoire détermineraient quels actes ont été bons et quel mal a été fait.
(et lui, trouvait son bien dans le mal)

Derrière lui s’agitent quelques insectes, balayer par un sort dont il n’a pas perçu la prononciation (l’esprit, malgré tout, troublé).
Sans porter, un instant, son attention sur la détentrice du reproche, l’homme se retourne et embroche, impitoyable, un auror venu trop près de son épée. Le regard froid (mais la lueur dans son regard, bien allumée), il écrasa son pied sur la poitrine du malheureux, le renversant au sol d’où il lui assena une nouvelle coupure – plus superficielle, cette fois.
(la sensation de la lame dans la chair lui procurait une ivresse incroyable)

Je n’ai pas besoin de tes conseils, assène-t-il avec une indifférence lui étant propre. Je ne te demanderai qu’une chose. Bien qu’il s’adresse à sa partenaire, son regard, lui, ne quittait l’hémoglobine s’écoulant des plaies du désormais inconscients. Si tu te blesses, ne me demande pas de te soigner.

En ce jour, il n’était pas infirmier.

hrp : natsuo s'abandonne à un plaisir qu'il n'a que trop évité jusqu'à maintenant. vient de trancher un auror et affirme refuser d'être soignant, en ce jour

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La déclaration est à peine formulée, que déjà malmenée et Reimi Tsukino – dont il ne cherche à connaître le lien de parenté – se retrouve blessée. Elle n’insiste guère sur son vœu, néanmoins, préférant une utilisation plus drastique du feu pour cautériser la plaie, au mépris d’un éventuel sortilège de soin que la fin de ses études aurait pu lui faire connaître. Malgré la corvée qu’elle lui aurait infligée, Natsuo n’aurait rechigné à s’occuper d’une blessure si légère, mais la méthode le satisfait davantage, faisant naître un sourire caustique à ses lèvres.

Admirateur des flammes venant à leur rencontre, libres de toute allégeance – tout comme lui, n’aurait aucun scrupule à brûler ses alliés – l’araignée s’amuse de cette méthode ô combien dévastatrice.

Accroche-toi. D’un mouvement de sa lame, associé à un ventus, il balaie le dragon, tandis que, de son bras libre, il fait basculer le corps frêle contre lui, répondant ainsi à sa demande d’être portée telle que le serait la reine qu’elle pense être. Il les écarta juste à temps pour échapper au brasier qu’il vient d’attiser, ne manquant pas de la relâcher lorsqu’ils furent suffisamment éloignés pour ne craindre que la chaleur qui s’amplifiait. Déjà, le feu s’étendait aux murs, exerçant le début de son incendie.

Tsukino, corrige-t-il. Appelle-moi par ce nom – ton nom – aujourd’hui. La perspective proclamée par la jeune femme effleure son esprit, jusqu’à venir le marquer d’une trace indélébile. L’infirmier venait déjà d’enfreindre tout principe hippocratique, de son sabre ensanglantée. Alors, quand un énième employé trouve le malheur de les approcher, c’est sa baguette qu’il lève, cette fois. On le saura bien assez tôt, répond-il, avant d‘asséner, calmement : Avada Kedavra.

La lumière verte, jaillissante, s’avérait aussi froide que le corps, sans vie, qu’elle laisserait derrière elle.

Si la mort frappa l’individu, c’est autour d’eux, pourtant, que se situait l’enfer. Et Natsuo, aussi glacé que le sortilège qu’il venait de lancer, sût qu’il se complaisait davantage dans la ferveur du sang et la fièvre du combat.

Décevant, conclu-t-il, le regard méprisant.

hrp : natsuo fout le feu au ministère en attisant le dragon de feu de reimi avec un ventus ; avada un mec, mais trouve pas ça ouf

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Le rire résonne avec force, si haut qu’il en attire un tic d’agacement de l’infirmier. Elle est chanceuse d’avoir l’appétit sadique qui le pousse à réaliser, à son tour, ses pires fantasmes ; sans quoi, il la trouverait sa présence plus gênante qu’acceptable. Il ne se sentait pas d’humeur patiente – n’en disposait déjà que peu, en tant habituel – et son sabre le démangeait.

Se désintéressant du cadavre à ses pieds, il contemple les corps massacrés par les flammes et les entailles, sa préférence se trouvant toute confirmée. Infiniment plus. Il préférait même les éclats de joie de Reimi aux cris d’agonies de leurs ennemis – il songera à faire taire les prochains, avant de les faire souffrir. Et justement, l’occasion se présente, lorsque sa partenaire s’essaie au sortilège doloris. D’un silencio, il fait taire les hurlements, sans interrompre pour autant sa souffrance. Qu’ils sont bruyants.

Un parfum, détonnant parmi celui de leurs crimes, attire son attention, alors qu’une brume qui ne doit rien à l’incendie se dirige jusqu’à eux. S’il n’y avait les plaintes des aurors tués sous ses coups, Natsuo l’aurait considéré comme ennemie, mais la prestance de cette femme dont les pieds baignaient dans le sang de ses victimes lui sembla être la vision la plus admirable qu’il ait pu voir. Là où j’ai grandi, la place des vieux est en maison de retraite. Un rare sourire narquois nait sur son visage. Vous semblez bien conservée, cela dit. Qu’en est-il réellement ? On ne pouvait se fier à aucun physique, avec la magie, il l’avait appris à force de côtoyer le monde sorcier. Le respect qu’il devait à ses ainés, néanmoins, n’avait su le rendre moins insolent.

hrp : le rire de reimi, comme les cris, commencent à l'user. se plaint. raille koyoi pcq il a compris qu'elle est boomer