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« Bien sûr ! Crois-tu que nos différentes affiliations va changer quelque chose ? Je ne laisserai pas tomber un partenaire tel que toi ! » Mon ton était redevenu un peu taquin, mais pour souligner que je n’en voudrais à personne.
Par contre, les dires de la petite Maiko m’inquiétèrent un peu plus. Venait-elle vraiment de dire au milieu du ministère qu’elle avait rejoint un traitre ? Ne se rappelle-t-elle pas qui avait été exécuté ici ? Tu étais une élève, je ne voulais pas ta mort…
« Faites attention à ce que vous dites et surtout où. » Ai-je simplement répondu avant que tu ne partes d’un ton sérieux.
Parce qu’ici, les murs avaient des oreilles et bien plus qu’ailleurs…
Mes yeux se sont donc posés sur vous deux encore présent et plus précisément sur toi Aiichiro avec ta question. Qu’est-ce qu’il allait advenir des perdants ?
« Honnêtement ? Je ne sais pas. Cela doit dépendre des affiliations, mais justement… Se mettre à dos le ministère est certainement le plus dangereux car condamner des traitres semblent être chose courante. » J’ai soupiré.
« En rejoignant leur parti, même s’ils perdent, tu es sûr de ne pas avoir la corde au cou et même une défaite pourrait faire repartir l’affiliation dans un sang nouveau. » Cela rejoignait un peu tout ce que tu venais de dire, n’est-ce pas ? Craindre les autres…
Parce que croyez-moi que je serais là pour leur dire : on vous avait prévenu.
Et si guerre violente il y avait, peut-être que cela sera le moment où je perdrais la vie pour mes idéaux : nous verrons bien.
J’ai lâché un soupir non retenu, comme pour calmer ce stresse qui montait en moi : pourrais-je encore longtemps penser correctement ?
« Enfin ! Quoi que tu choisisses, tu auras quelqu’un là pour veiller sur toi ! C’est ce qui me rassure. ~ Comme à l’époque, hein ? »
Une simple petite suite de phrase pour te rappeler que je n’avais pas changé et que j’étais obstiné sur mes idées depuis que j’étais sorti de l’école et qu’on s’était perdu de vue…
Mais aussi pour souligner le fait que j’avais bien retenu et entendu qu’Hiiro serait là pour toi si tu choisissais de le rejoindre.
Tout ce que je souhaite, ce que nous ne soyons pas obligés de nous opposer tous les trois.
HRP : Akira a un peu peur pour Maiko avec ce qu'elle vient de dire. Il souligne aussi qu'en rejoignant Shuusei, Aii est sûr qu'ils vont pas le prendre pour traitre ahaha--- Il lui rappelle aussi que ses convictions ont jamais changé.
Il sous entends aussi qu'il compte sur Hiiro pour le protéger s'il le rejoint et il flippe quand même pas mal d'être opposé à eux parce que c'est ses amis, snif...
« Cher monsieur, je ne peux promettre ni anticiper les actions de chacun, je ne peux qu’affirmer les miennes et elles sont clairement pacifistes. Quant aux Gyokuji, leurs convictions le sont également. Par contre, Hanaoka-san, tu m’inquiètes; tu sembles dire que rejoindre les Shuusei est le moins dangereux car ils sont les plus à même de pendre encore une fois ceux qui sont dans l’opposition; alors que la politique est constituée d’opposition… Je veux dire; en quoi les Gyokuji qui a priori sont opposés à la politique du Ministère, seraient susceptibles de finir sous le jugement du gouvernement ? …. C’est un argument totalitariste ce que tu avances, et je pense que tu n’en avais pas l’intention, mais fais attention à ce que tu dis mon ami. L’affiliation la plus neutre qui existe, c’est Gyokuji, par son essence qui est la figure impériale. Enfin, cher monsieur, maintenant que vous avez toutes les clés en main, bon courage pour la suite. N’oubliez pas, mes origamis sont ouverts à vos questions, n’hésitez pas ! »
Et dans un geste rapide, presque vital, Hiiro se redresse d’un bon pour se diriger vers la sortie, oh qu’il attendait la brise d’air frais pour respirer enfin. « Cela dit, si vous êtes tentés, vous pouvez me rejoindre au salon de thé, je m’y rends de ce pas ! » Et il s’éclipse d’un pas rapide pour rejoindre le dehors
HRP : Hiiro termine son argumentaire et les invite à le suivre au salon de thé s’ils veulent bien pour discuter d’autre chose ou reprendre la discussion plus calmement.
Doucement la réunion touche à sa fin, peu à peu les participants partent du bureau du ministère, chacun ayant enfin répondu aux questions posées et aux interrogations d’autrui. On regarde rapidement autour de nous, la crainte de notre dernière question reste toujours ancrée dans le creux des tripes, car ce sont bien les inconnus qui sont les plus inquiétants à nos yeux. Avec ou contre eux, même les personnes qui ne se revendiquent d’aucune affiliation seront pris pour cible. Jugées et pendues ? On ne sait pas, aujourd’hui l’avenir semble bien flou.
On lance un dernier regard à Oikaze qui à son tour quitte l’endroit, et on hoche simplement et rapidement la tête à sa dernière proposition.
- J’y penserai. (on se bouffe l’intérieur de la joue, mal à l’aise)
Et nous voilà désormais seul en compagnie d’Akira, quelques secondes de silence s’étalent, mutisme bienvenue après toutes ces discussions. On lâche enfin un long soupire, on relâche le stress qui s’était installé dans l’estomac tout au long de ces dernières minutes avant de venir se frotter nos cheveux devenus blonds à peine quelques années auparavant.
- Quelle idée j’ai eu de venir... (on lâche un petit rire gêné, cette phrase n’est pas tout à fait vraie car on sait parfaitement la raison de notre venue ici : comprendre tout ce qui se trame là où notre désintérêt global commençait à devenir dangereux pour nous-même) Mais bon...
On se gratte l’arête du nez alors qu’à nouveau, cent questions et réflexions traversent notre esprit. Mais l’on n’ose pas les poser. Pas ici. Pas maintenant. Alors on cligne des yeux et doucement revient dans nos pensées cette histoire de salon de thé, l’envie de décompresser après ces discussions. On a besoin de se vider la tête, comme tout le temps il est vrai.
- Ça te dit d’aller boire un coup ? (on demande naïvement, désormais ce n’est plus le représentant de Shuusei que l’on a devant nos yeux, mais un ami ancien camarade d’école que l’on n’a pas vu depuis des années et avec qui l’on a repris contact que très récemment) Le salon de thé est pas loin justement, non ?
HRP : Aii dit à Hiiro qu'il repensera à ce qu'il dit, peut-être qu'il le recontactera aussi, finalement une fois qu'il se retrouve seul avec Akira, il lui propose d'aller boire un coup au salon de thé en ami (je prépare le rp suivant blblbl)
A trop réfléchir et être concentré, elle allait commencer à tourner. J’étais le premier arrivé et celui qui menait la réunion, alors il était normal que je sois le dernier à m’en aller, non ?
Au moins, tout semblait s’être bien passé.
Un sourire sur le visage, je te fis un signe de la main pour te saluer, Hiiro. Boire un verre loin de toute cette agitation n’était pas forcément une mauvaise idée.
Surtout ne plus être autant surveillé.
Mais ce n’est pas moi qui allais choisir où nous irons, c’était mieux ainsi et mes yeux se posèrent sur toi, Aiichiro.
« Désolé que tu sois mêlé à tout ça… » Ai-je soupiré à mon tour, préférant que mes proches, ceux que j’ai protégé, soit loin de toutes ces histoires.
Mais malheureusement, ce n’était qu’une envie et non la réalité…
« C’est une bonne idée ! ♪ » J’avais repris ma voix plus joviale, plus aigue et non le Akira sérieux de cette réunion.
« Qu’est-ce que tu préfères ? Rejoindre Hiiro ou plutôt aller boire et manger quelque chose chez ma mère ? » Elle tenait un tea room après tout !
Était-ce un moyen d’en savoir plus sur ton choix ? Peut-être… Préférais-tu avoir plus d’information sur Gyokuji ou préférer qu’on reste que tous les deux pour parler passé et avenir ?
J’avais été l’hôte de cette réunion, mais une fois sorti d’ici, je serais à nouveau Akira et non celui qui doit prôner le ministère et Shuusei…
Alors me dirigeant vers la sortie, je mis mes mains derrière mon dos en te regardant.
« C’est toi qui décides ! ✰✰✰ » Puis je pris un petit air taquin.
« Au moins, je serais sûr que tu ne te perdras pas de cette manière, hein ? ~ » J’ai lâché un petit rire avant de sortir et quitter cet enfer.
Cet enfer qu’était le ministère.
HRP : Akira est fatigué, donc soulagé que ça soit fini. Il laisse le choix à Aii de l'endroit où ils iront en suite et il est content d'enfin pouvoir quitter le ministère et pouvoir respirer et être "moins" surveillé.
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