Le printemps s’est installé sur le territoire japonais. Tandis que les couleurs saisonnières viennent orner le paysage, vous êtes invités à fêter l’unicité du Japon. Le nouveau shogun, Seimei, organise un matsuri dans les quartiers magiques de Kyōto. De nombreuses activités sont organisées et tous les sorciers peuvent participer.
Les spectateurs sont situés près du Bakufu, et peuvent assister à toutes les activités grâce à la magie de Seimei ; chacune d’entre elles est diffusée en temps réel grâce à des enchantements du shogun, permettant au public de regarder celles qui l’intéresse le plus. Des membres du Shinsengumi ont été convoqués pour patrouiller dans Kyoto, dans le seul but de faire régner la paix.
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★ Les non-inscrits à l'event peuvent participer à ce sujet : l'ensemble des activités sont retransmises par Seimei près du Bakufu.
Le printemps qui doucement s’installe malgré le fond de l’air encore frais et froid. Veste sur les épaules et encore un peu en retrait par rapport à la foule, c’est pourtant comme une ancre qu’il s’accroche à tes doigts - encore une odeur légère de cigarette autour de lui, désolé mais il n’a pas pu s’en empêcher. L’impressionnante structure s’étend sous ses yeux alors qu’il a toujours l’impression d’être un touriste ici, comme s’il redécouvrait sans cesse son propre pays.
Il tourne les yeux vers toi, Juri.
Serre tes doigts.
- Hm, tu crois qu’il nous verra ?
La réponse est probablement non et ça lui fait un peu de peine dans le fond du bide - de se dire qu’il ne pourra nous voir l’encourager, qu’il ne pourra savoir de suite que l’on était là.
Il tourne le regard autour de lui, à regarder partout et ailleurs à la fois - il capte le concours de sculpture sur glace, il n’a pas osé s’y inscrire mais peut-être y aurait-il eu sa place ? Il voit surtout M. Awataguchi, que l’on voit un peu moins à l’ébénisterie ces derniers temps maintenant qu’il a repris un poste d’assistance au sein de l’école. Il voit également sa sculpture de glace, encore vierge de toute trace avant qu’il ne la fende d’un coup d’éventail. Il cligne un peu des yeux - il aurait pu s’y inscrire mais en vérité il préfère largement travailler le bois, et à l’abri des regards et des jugements. Il replace correctement son propre éventail à la ceinture, qu’il aura sculpté lui-même après plusieurs semaines de travail acharné.
Puis enfin le voilà qui capte ce que Juri et lui étaient venus voir : le concours de cuisine et Akira qui y participe, autre forme d’art que ce dernier maîtrise à la perfection. Dans sa tête, il ne fait aucune doute du résultat mais voir le cheminement est toujours un plaisir.
- Du natto ? (il questionne un peu naïvement, alors qu’il se saisit le ventre de sa main libre) Ça me donnerait presque faim...
Et le voilà à nouveau tourner le regard.
Chercher un endroit où manger un morceau.
Résumé : Aii est venu en tant que spectateur, accompagné de Juri, ils regardent un peu le début des concours, capte le concours de sculpture sur glace puis celui de cuisine, et voir les gens parler bouffe ça commence à lui donner faim aussi, à ce morfale.
Aujourd’hui, en ce jour un peu spécial, qui se veut festif, j’avance avec lui, à travers les stands, Aiichiro est plus curieux des évènements groupés, de ce que je sais Akira participe au concours de cuisine.
- Il va nous voir et surtout m'entendre, tu va voir !
Et tu inspire Juri, tu lâche la main de ton petit ami, et pose tes mains sur la rambarde des gradins.
- TU AS INTÉRÊT A GAGNER AKIRA !
Je tousse un peu de cet élan de voix que j’ai donné pour encourager un ami, ce qui était autre chose autrefois mais, j’ai commencé à abandonné ses hommes et femmes qui passait pour une nuit.
- Du natto… ils auraient pu choisir autre chose comme ingrédient…
Ce n’était pas ce que je préférais mais, je sais qu’akira saurait en faire quelque chose d’exceptionnelle, ma main regagne la main d’Aiichiro quittait quelque instant.
- Attendons la suite pour voir ce qu’il va se passer.
Je n’étais pas experte comme notre ami commun sur la cuisine, ma base était vraiment limité à ce qu’un japonais moyen mange, si je mangeais vu que c’est souvent Akira et Akihiro qui me rappelle à l’ordre pour manger.
Juri avec Aiichiro au festival, suit le jeune homme jusqu'au concours de cuisine, donne de sa voix pour encourager Akira, juge un peu le choix de l'ingrédient principal et attends la suite
peu habitué, je ne suis guère à l’aise
et l’idée du matsuri n’arrange rien
pourquoi fêter les cendres encore fraîches d’une époque révolue ?
pourtant : je suis là
et je laisse s’évanouir avec le vent
les angoisses et les réticences
entraîné par mon père qui brille plus fort encore que le soleil
j’ai moi-même entraîné Akihiro
voilà peut-être une occasion de s’oublier
de casser le malaise, l’appréhension
de m’habituer à sa douce présence
non loin de la scène j’admire en silence le concours
grimace quant à l’humour douteux
d’ex-professeurs survoltés
— j’aurais préféré ne jamais recroiser Rajan
ah, n’y pense pas
soupir dissimulé par l’agitation alentour
se meut en rire lorsque je vois fleurir
la cuisine la plus expérimentale du Japon
et plus les ingrédients s’accumulent
plus mon sourire grandit, perplexe
J’aimerais savoir qui a pensé que ce serait une bonne idée de le laisser participer…, j’adresse à mon compagnon du jour
Du chocolat blanc et de la sauce huître ? Avec du piment ? Tout ça pour du nattô ?
la recette progresse et l’entrain me gagne
devient rire franc lorsque que je me rappelle :
du gâteau au poisson,
des nouilles chocolat-saumon
une salade à la gelée et au café
autant d’expériences à mes tristes frais
Je pense que le jury n’est pas prêt. je ricane,
pressé de voir l’épreuve se conclure
et puis
un regard plein de malice à mon complice,
et je m’approche de la scène comme je vois Endo-san le faire
j’inspire, fais un grand signe vers mon père
OTOU-CHAN ! N’oublie pas la réglisse !
voilà son enthousiasme bien contagieux
— je présume déjà l’issue du concours mais
autant le rendre inoubliable
et voilà que je ris encore
hrp : pas super à l’aise mais c’était avant de voir la cuisine merveilleuse de Hiiro, a des flashbacks, l’encourage et lui conseille d’ajouter de la réglisse
Le cœur serré, Akihiro ne voulait oublier à chaque tête qu’il reconnaissait pour les avoir croisés dans les couloirs de l’école, elle était là. Ils étaient là et leurs sourires autant que leurs particularités à se mouvoir avec plus ou moins de timidité pour obtenir le réconfort d’une pâtisserie lui manquaient terriblement.
Le souvenir perdurant de leurs sourires se profilait en écho, en éclat et voyagea jusqu’au cuivre de ses cheveux longs. Parmi les étudiants, il y en avait un qui avait bien grandi. En commun, ils avaient ce calme apparent et cette aspiration à un monde où exister n’était pas un crime, où chacun pouvait s’adonner aux plaisirs d’une vie ordinaire sans prétendre avoir une autorité sur les autres.
Aujourd’hui était particulier, venant atténuer les rancœurs, gravant de nouveaux éclats de joie ce sont des encouragements qu’il était venu scander à l’intention du professeur de vol. De sa tenue ou de sa cuisine, il ne saurait dire ce qui était le plus original et le malaise fut transmis des participants aux spectateurs en un instant. Sur le doux visage de son complice s’esquisse un sourire embarrassé, partagé malgré le voile noir encadrant parfaitement le visage du cuisinier. « Très sincèrement, je préfère le voir s’activer aux fourneaux en dehors de nos appartements et du domaine. Il ne manque pas de motivation… mais je ne sais si j’aurais été capable de refuser… » et il aurait très certainement fait preuve de sincérité tout en avalant le plat préparé tant il aurait été fait avec amour à n’en pas douter. Seulement, il y aurait laissé son estomac, ses papilles et son appétit pour quelques longs mois. Bien heureux de n’être pas l’élu à satisfaire ici, il se délecta des espiègleries de Xue. « Certes, mais nous, nous le sommes, je suis curieux de les voir y goûter »
Plus que le concours, prendre l’air lui fit réaliser qu’être entouré lui insufflait toujours cette chaleur particulière. Où était-ce le fait de voir tant de têtes connues ? De la charmante bibliothécaire à son petit ami, du fils dont il ne se prétendait aucunement père si ce n’est à le soutenir de toute son âme, d’un collègue à l’enthousiasme incomparable, des étudiants à l’esprit vif, à celui qui faisait battre la mesure à son cœur, il était chanceux. Toujours riche d’eux, Akihiro se mit à rire, ébouriffant le jeune homme pour ses conseils, suivant le mouvement. « Courage Hiiro ! N’oublies pas nos cours privés ! » était-ce seulement une bonne idée de le lui rappeler ? De l'innocente remarque, il se sentit soudainement gêné, reprenant cependant comme si de rien n'était.
« Courage à tous ! Hakuryuu et Nael, surprenez-nous ! Akira… amuse-toi surtout ! » car ça ne durera pas étant donné les calamités et les plans de chacun, mais il n’en dit rien, se contentant de rester énigmatique à sourire à son acolyte et faire un clin d’œil à la bibliothécaire. À l’intention du jeune homme à ses côtés, il adressa un signe de main et repris ses encouragements.
c'est très long désolééé !!
-Hé bien, que de voix. S'il y a un prix du meilleur spectateur, tu es en tête à présent, mais tu sembles avoir de nouveaux concurrents.
En effet, avec Xue et Akihiro qui donnaient eux aussi leur voix, le concours de cuisine se voyait submerger d'encouragements. Toutefois, je détournais mon regard de ce spectacle pour observer les autres. J'avais presque oublié que mon frère pouvait manier la lance avec aisance, toujours habitué que j'étais à le voir avec un balai et nous montrer des figures aériennes. J'en retrouvais mon âme d'enfant et des étoiles dans les yeux. Et puis, ce fut la voix de Sayuri qui atteignit mes oreilles et je la vis déclamer son poème.
-Elle se débrouille pas mal. Je sens que je vais pouvoir l'embêter avec ça longtemps.
Pensée taquine qui avait franchi le pas de mes lèvres. Je l'imaginais déjà nous sortir des mots en français dans ses poèmes, parce "le japonais, c'est trop compliqué".
-En revanche, les nouvelles contraintes sont compliquées, je suis heureux de ne pas être à la place des poètes...
Une autre épreuve m'intéressait, peut-être parce que son élément était proche de l'eau, ou parce qu'il y avait beaucoup de têtes que je connaissais qui allaient nous montrer leur talent, mais pour le moment, je restais dans l'attente impatiente de leurs œuvres à venir.
Résumé : Fait une pique amicale à Juri (incluant Xue et Aki), admiratif de Clyde, commente la poésie et attend de voir ce que va donner les sculptures ! (Je me rends compte qu'il a l'air de se faire chier, mais je vous assure, il est content d'être là)
Note silencieuse venant de l’Hayashi, mais n’en demeurant pas sourd pour autant.
Trêve de d’inquiétude, de source de stresse. Aujourd’hui, les vibrations de sa voix était venu pour soutenir les enfants, ceux issu de son sang ou que de son nom.
Images virevoltantes d’activités l’entourant, la résonnance de ses pas se dirigèrent vers vous, ses collègues depuis plus d’un mois maintenant. Cuisinier, assistant, professeur. Il cherchait à connaitre chaque symphonie que vos cœurs désireraient bien lui accorder. (Bien que la tienne commençait à lui être familière, Xue.)
Prunelles curieuses sur cette tignasse d’ambrée accompagnée d’une couleur corbeau à ses côtés… Il ne put retenir un sourire en coin, toujours touché par des sentiments fleurissants.
« Bonjour à vous. C’est une joie de voir autant de monde réuni et soutenir une raison aussi douce. N’est-ce pas une journée idéale pour s’entourer de personnes que nous apprécions ? » Sourire délicat et pourtant glissé de sous-entendu pour vous, Juri, Aiichiro.
Avant que son attention ne se repose sur toi, Lyam.
« Tu devrais prendre exemple, Lyam. ~ Quand est-ce que j’aurai la chance de voir un enfant possédant une bouille aussi mignonne que la tienne ? Je me rappelle encore tes petites joues toutes roses. » Une main posée sur sa joue, un doux soupir d’aise en sortant tout en souriant. Que le temps passe vite !
Politesse glissée à vos orillons, ses mains vinrent entourés ses lippes pour que sa chanson atteigne ceux pour qu’il était venu principalement en plus de ses véritables enfants.
« Kazuki, montre le tigre qui est en toi, je suis sûr que tu peux le faire ! Crois en tes capacités, elles n’en seront que décuplées ! Madoka, soit gentil avec lui, d’accord ? ~ » Une petite pause.
« Kazami, Tonton te regarde et il est déjà fier de toi ! Tu seras la plus mignonne et effrayante à la fois ! » Une autre pause.
« Courage Nael, ne mange pas tout ! » Il savait le cas déjà désespéré, mais membre de la famille il était et avait tout de même droit à des encouragements !
La liste pouvait être encore si longue, mais sa voix ne devait prendre une pause, non habituée à des notes aussi proférées.
De part ces quelques mots, il espérait avoir pu vous faire vibrer, vous communiquer la force de sa volonté par les berceuses qu’il aimait rythmer.
Résumé : Kazuha arrive et salut tout le monde présent en gagatisant un coup devant Juri et Aiichiro.
Désolé Lyam-
Et il encourage ses fils + les membres de sa famille proche et éloignée,
S’il nous verra, c’est une question que l’on a posé avec peut-être un peu de précocité. Parce que l’on ne s’attendait pas forcément, que tu donnes ainsi de la voix. Surpris, un peu. Au début du moins, avant de rire. C’est spontanée, ça fait du bien. Et fatalement, on finit par t’imiter.
- SI TU GAGNES PAS, ON TE DESHERITE ! (on gueule à notre tour, encouragements sous ces airs de menaces stupides) J-JE SAIS PAS DE QUOI MAIS ON TE DESHERITE !
Ça fait du bien, toute cette tranquillité. Après ces mois d’enfer passés, après tous ces combats et tous ces blessés - tous ces morts, mais on préfère ne pas y penser. Nous voilà de retour un peu sur terre, à songer à aller acheter quelque chose à manger, non sans que notre appétit ne soit coupé par les commentaires sur le côtés. Sauce d’huître et chocolat, piment et natto ? Et en plus de la réglisse ? On jette un coup d’œil rapide à l’auteur de ces dires, puis à celui qu’il encourage - oh, c’est celui qui nous fait venir dans l’Alliance, il y a longtemps maintenant. Franchement, ça n’a pas l’air bien fameux.
- Urg, j’ai plus faim, d’un coup... (on marmonne ces mots pour nous-même, à se tenir le ventre d’un air un poil dégoûté, oubliant par là-même que l’on n’est nous-même pas des plus doués pour cuisiner)
Puis finalement, notre attrait se tourne vers la sculpture, encore et toujours la sculpture. A juger un peu les mots de la présentatrices - peut-être ne sait-elle pas que l’Art se fait avant tout de brouillons, d’essais, d’échecs, de recommencements. Mais c’est sans un mot que l’on note, regarde les œuvres qui doucement se construisent. Deux personnes en chien de faïence, une tension qui monte et des regards lancés l’un à l’autre. Une œuvre tout en géométrie, de cubes et d’angles droits, satisfaisant pour quiconque d’un tant soit peu perfectionniste.
Et dans notre esprit, on maintient. Que l’on ne voulait pas s’y inscrire. Alors pourquoi songe-t-on que si ? Qu’on aurait dû y aller ?
- Tu crois que j’aurais dû m’y inscrire ? (on demande ça à toi, Juri, soudainement et sans rapport aucun avec le reste, pensée volatile qui sort de nos lèvres) Je me dis que j’aurais pu faire... Je sais pas, un arbre ? Un pommier - j’adore les pommes - qui fleurit et fait pousser des fruits. Un peu en contraste avec la glace et le printemps, je... (on tapote les poches de notre veste à mesure que l’on parle et que l’on s’emballe) Je sais pas... Hm, j’ai pas mon carnet à dessins...
Et on s’arrête lorsque l’on voit quelqu’un nous saluer de la main. Répondre à ce geste par pur politesse, tout en se questionnant : est-on censé le connaître ? Si oui, va-t-on lui dire qu’on l’a oublié ? Probablement que non, on n’a pas envie de passer pour un impoli.
Enfin, on revient sur terre, à voir de nouvelles têtes qui s’ajoutent à ce petit groupe maintenant formé. Des piques qui se lancent, des encouragements, beaucoup de noms qu’on ne connaît pas. Les deux derniers, on les identifie comme père et fils - probablement se trompe-t-il, qui sait ? - à se rendre compte trop tard de l’attention porté sur Juri et nous.
- Un enfant ?! (on s’étrangle un peu à ces mots, on sait que ce sera l’une des premières questions abordées lorsque l’on présentera Juri à nos parents mais franchement, on ne sent pas du tout à la hauteur) C’est pas que- je- en fait-
On préfère se taire. Regarder le sol.
Serrer ta main. Rêver un peu.
Sourire à cette idée.
Résumé : Aii encourage Aki par la menace, juge le plat d'Hiiro (il a plus si faim d'un coup), se ré-intéresse à la sculpture, songe de plus en plus qu'il aurait dû s'y inscrire, se fait des plans sur la comète, répond à Akihiro par PURE POLITESSE alors que dans sa tête il est comme ça : ??? quand ça commence à parler d'enfant, il se perd, bafouille et il décroche
Je souris au deuxième cuisinier avec un grand sourire, en m'accrochant au bras d'Aiichiro le sourire aux lèvres quand je me tourne vers une tête aux cheveux rouges.
- Je ne pense pas que cela existe Lyam, mais je serais honoré de l'avoir.
Mon regard se porte sur les autres évènements, je vois bien l'homme que je commence doucement à aimer, admiratif devant les sculptures de glaces.
- Je t'aurais encouragé si tu t'es inscrit avec une récompense, si tu avais gagné.
Un léger baiser sur les lèvres d'Aiichiro voulant lui faire comprendre quel genre de récompense il aurait eu, quand je tourne ma tête vers le professeur de musique.
- Vous avez bien raison professeur Hayashi !
Oui, ce bonheur que tu commençais doucement à apprécier avec Aiichiro, alors qu'avant tu ne l'aurais pas permis, il fallait juste la bonne personne.
Puis la discutions prends une autre tournure, un grand sourire sur mes lèvres.
- J'ai hâte de voir des mini lyam aussi, ce serait très amusant de te voir avec un enfant dans les bras.
Évidemment Aiichiro panique sur le mot enfant, cela ne me dérange pas, je me penche sur son oreille pour lui murmurer
« Tu veux être papa toi aussi ? »
Et tu te met à rire quand une idée germa dans ton petit cerveau.
- SI TU GAGNE PAS AKIRA, TU SERA JAMAIS TONTON !!!
Je m'étais éloigné d'Aiichiro pour éviter de lui crier dans les oreilles et surtout cela ne me dérangeais pas qu'on nous harcèle tout les deux pour avoir un enfant après.
le concours de cuisine est l’objet de tous les regards
curieux joyeux ou bien peureux
les commentaires sont nombreux
et moi aussi, j’ai hâte de voir les jurys déguster
l’ultime oeuvre expérimentale de mon oiseau de père
je me demande bien quels retours il va avoir
et songeur je pense à voix haute
il semble que l’ambiance du jour
ôte tous les poids de mon coeur
Lyam ! je ne retiens pas mon sourire lorsque j’entends ta voix si familière
et me laisse gagner par ton entrain mutin
elle se débrouille même très bien, vu le niveau des adversaires et l’humeur de Sugawara-sensei… c’est vrai que je n’aimerais pas être à sa place—
et enjoué, je me rapproche de la tribune de ma cousine
courage Sayuri ! c’est bientôt fini…! du moins je l’espère
et je ne peux compatir à la crainte universelle
provoquée par l’entrain du professeur
connaît-il seulement
le mot répit ?
personne cela dit ne semble le connaître
et un joyeux groupe se trouve formé
des visages familiers aux étrangers,
je salue les adultes d’un respectueux signe de tête
et me trouve étonné d’être, pour une fois
le plus jeune
— j’ai l’impression d’une sortie familiale
où s’écrirait enfin l’enfance dont j’ai été privé
cheveux rouges, blancs, bruns et roux se mêlent en une joie troublante
je me sens bien
comme si j’étais chez moi
comme si enfin
j’étais à ma place
mon coeur vibrant pourtant
ne débordera pas
car déjà les remarques me tirent de mes rêveries
et en fabriquent de nouvelles
Des mini-Lyam ? C’est quoi, ces histoires de joues roses ? Tu ne m’en as jamais parlé… souris-je à mon cousin, amusé Clyde aussi en avait ?
entre vraie question et provocation d’enfant
je tiens à une réponse précise
C’est le côté américain, peut-être ?
car je ne me souviens pas
avoir jamais eu les joues roses
et dans cette drôle d’humeur
je me plais à papillonner
hrp : encourage sayuri, est emo 3sec parce que l'ambiance famille est trop cool et que c'est la première fois qu'il vit ça, embête lyam sur ses joues roses
-Kazuha...
Je poussais un profond soupir.
-Tu es obligé de gêner tout le monde là ?
Poings sur les hanches, je répondis presque sèchement à Juri.
-Non, il n'y aura pas de mini-Lyam. Si tu veux me voir avec des enfants dans les bras, passe me voir quand j'aide les gamins les plus jeunes à l'école.
Car parfois ça arrivait.
Et voilà que maintenant c'est Xue qui s'y mettait. Mais enfin, n'étions-nous pas là pour observer le spectacle ? Pourquoi ça parle d'enfants et de mes joues roses d'antan ?
-Tu t'y mets aussi... Je ne sais pas pour Clyde. On pourra lui demander. Mais il niera si c'est le cas, j'en suis sûr. Mais peut-être que oui, c'est le côté américain... Comme je ne suis pas spécialement proche d'eux, je n'en sais pas plus...
Je me retournais vers Kazuha et lui dis d'un air revêche :
-Met plutôt la honte à tes enfants.
Même s'il le faisait peut-être déjà un peu avec ses encouragements.
Et je me détournais pour observer la sculpture sur glace. Il y avait des créations tout à fait merveilleuse et d'autres d'un certain goût douteux... En revanche, les participants venaient de s'en prendre plein les dents de la part du jury difficile à satisfaire en particulier la vieille Tsukino.
Résumé : Il râle.
Puis observe la sculpture et ne dit plus rien pour se faire oublier.
« Voyons, je n’ai fait que parler de tes joues. Je ne pensais pas que tes amis étaient à ce point taquins ! Et pour te répondre, Xue. Lyam avait très souvent les joues bien rouges étant bébé. Il était fort difficile de se retenir de le papouiller.» Souffla sa voix de façon toujours aussi mélodieuse.
« Mais je rejoins l’avis de notre très chère Juri. Je t’imagine à merveille avec des enfants dans les bras. Tu as l’âmes d’un bon père, Lyam. » Doux compliments teintés de vérités qui glissaient à point entre ses fines lippes.
Les souvenirs furent plus lointains pour l’ainé Seizan qui n’était pas tant éloignés en âge que lui.
Bras croisés, ses yeux continuèrent de scruter l’assemblée.
Cette ambiance réchauffait le cœur du musicien qui ne pouvait qu’en être inspiré pour une mélodie douce et chaleureuse.
Un amour grandissant, est-il naissant ? Tout comme cet attachement paternel envers un fils… Teinté d’encouragement même si ce n’était que par un nom de famille en commun.
« Profitez des premiers mois, ce sont les meilleurs. » Bénit-il à vous deux, Juri et Aiichiro avant d’à nouveau concentré son regard sur les activités.
« Ce n’est point une honte, voyons. Sais-tu que malgré les mots, se savoir soutenu apporte courage même si on ne le remarque pas immédiatement ? » Son esprit de professeur revenait au galop.
Cependant, un air plus désolé prit place sur son visage à la vue de ce bandeau qui venait de se faire arracher du front de son fils. N’est-ce pas anti-jeu d’avoir permis à deux professeurs de se mettre ensemble ?
« Ne t’en fais pas Kazuki, tu as fait de ton mieux, c'est ce qui compte ! » Un mélange de pardon, mais d’encouragement teintait sa voix.
« Maintenant, je compte sur toi Madoka ! Montre-leur tous tes talents cachés. Toi aussi jeune Tanegashima ! » Car une équipe ce n’était pas qu’un participant, mais deux.
Tout le monde méritait un soutien.
Résumé : Il ne s'attendait pas à ce que sa remarque dérive sur ce genre de sujet, mais est amusé.
Attendrit par la chaleur et l'union des groupes et explique l'histoire des joues rouges.
Se retient de patpat Lyam et explique qu'il est toujours bien de soutenir ses proches !
Un baiser sur le coin des lèvres, une récompense promise - ah pourquoi il n’y a pas participé ? Il a le cerveau qui un peu s’éteint alors que tes mots y parviennent, encore un peu plus déçu, à se bouffer la lèvre, à deux doigts de tout de même réclamer la récompense sans autre raison que c’est bien. Et pourtant, il est quasi-persuadé qu’il n’aurait jamais gagné - du moins pas avec elle en jury, oh désolé madame mais tu ne sembles pas très disposé à apprécier l’Art, pas très amicale également mais peut-être est-ce parce que tu as plus du cent ans ?
Il n’en sait rien.
Lui, il sert un peu tes doigts, Juri.
- Euh, je pourrais quand même (il déglutit, un peu mal à l’aise) avoir la récompense ?
Il souffle ces mots.
Juste pour toi, pas pour les autres.
Ils n’ont pas vraiment besoin de savoir.
Et c’est l’attention qui revient ailleurs, le concours d’arts martiaux qui s’arrête - oh pourquoi ? - et celui de cuisine qui doucement se transforme en une véritable salle de spectacle. Ça crie, ça chante, ça danse, ça semble marrant. Il ne connaît pas la musique, mais il se surprendrait presque à hocher la tête en rythme, sourire amusé sur les traits. Il est mélomane, mais moins connaisseur de ce genre-là.
Ses parents n’aimaient pas vraiment.
Qu’il balance AC/DC à fond dans la maisonnée.
Et pourquoi, et comment la conversation dévie-t-elle sur des enfants ? Il n’en sait foutre rien, tout son esprit s’est effondré pour se concentrer sur tes mots. Toi-aussi, tu veux être papa ? Franchement, il ne sait pas, l’idée le fait paniquer comme jamais, jamais il ne sera à la hauteur, déjà il le sait. Mais pourtant oui, il ne sait pas pourquoi ça cogne tant dans son esprit. Pourquoi ta question autant le perturbe ? Et il entend râler, ronchonner à ses côtés, sans savoir qui et pourquoi - ça parle encore d’enfants, pas les siens cette fois, et de joues rosies. Il se sent un peu à l’ouest, le temps peut-être que redémarre son cerveau.
- Les premiers mois, oui... (il veut que l’on arrête, de parler de ça parce que c’est eux, c’est tout alors il change soudainement de sujet) Vous pensez que le jury va accepter le challenge ? Pour la sculpture ?
C’est une question qu’il se pose.
Parce qu’il est un peu trop concentré.
Sur ce concours.
Résumé : Aii traite mentalement Koyoi de boomeuse magique, se reconcentre momentanément sur les activités, s'enjaille à moitié avec le groupe de cuisine, quand ça repart sur les enfants et la question de Juri, c'est Error 404, pis finalement il essaye de changer de sujet en reparlant ENCORE de la sculpture
Étoiles dans les yeux, mon âme d'enfant ressurgit face à l'attaque de Madoka.
-MADOKAAA !!! VAS-Y ! T'ES TROP COOL !!
Elle venait de faire ce dont j'avais rêvé. Tant attendu, tant inespéré. Et les mots employés... Voilà enfin un sorcier avec de la culture !! Je m'enflammais, bien d'avantage que lorsque j'étais au centre de l'attention.
-TASHA ! DEFONCE LES !!
Reprends donc ce qui était mien, ce bandeau pour lequel TU te battais en duel avec moi. Je m'en étais presque voulu de ce coup que je lui avais donné quand j'étais perché sur les épaules de Hanru en voyant son visage terrifié... Je n'étais pourtant pas un monstre. La preuve était que maintenant, c'était son équipe que j'encourageais, faisant fi des adultes m'entourant.
Résumé : Kazuki débarque dans le sujet, près de Kazuha, et encourage Madoka et Tasha parce que GOMU GOMU NO BANDEAU !!!!
Bref, il est émerveillé, c'est la meilleure action du jeu et de toutes les activités pour lui.
La scène de démonstration s’était faite attaquée par un groupe anti-Seimei, l'événement avait donc dû être annulé. La responsabilité tant convoitée filait entre les doigts se Kozuka, à l’instar de sa naginata sur le sol. L’évacuation des participants et du public se passa sans que Kozuka ne s’en rende compte, un brouillard teinté tant par la frustration que par la déception flottant dans son esprit et devant ses yeux.
La Fujiwara se retrouva aux côtés de ses parents aux côtés des spectateurs sans même s’en rendre compte. Son père, figure fière, se tenait de toute sa droiture, comme une tour d’ivoire infaillible. Sa mère, toute aussi droite, posait une main douce, rassurante à son dos, figure d’ébène protectrice. Malgré ça, le tourbillon continuait à tourner dans sa tête. Amertume. Dépit.
C’est alors qu’une lumière bleutée attira le regard de Kozuka, dissipant la brume qui s’était installée dans son cœur. Les yeux agrandis et l’émerveillement prenant doucement place en son sein, Kozuka ne pouvait détacher son regard de la jeune femme dansant gracieusement, vêtue d’un magnifique kimono. Ce qui accrochait le plus la jeune Fujiwara était ce qu’elle tenait dans ses mains : un éventail. Cette danse ciselante était une des plus belles choses qu’il ne lui eusse été donné de voir. Après l’émerveillement vint la détermination.
Kozuka souhaitait depuis plusieurs années pratiquer l’éventail. Elle avait désormais trouvé de qui elle voulait apprendre.
hrp : kozu arrive chez les spectateurs, déprime de pas avoir pu faire sa démonstration et voit en kao sa future professeure.
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