Les choses sérieuses étaient sur le point de commencer, il n’y avait plus moins de reculer. Ceux qui feront machines arrière seront pris pour des lâches et même peut-être des traitres pour certains et ce n’était pas mon cas.

Même si j’ai mes manières particulières d’agir, j’ai toujours œuvré pour la même cause depuis le début. Une égalité qui se devait dans ce monde injuste et compter sur moi pour laisser ma voix s’échapper, que les grands ne soient pas les seuls à être à nouveau vénérés. Même si un sang n’était pur, il était tout aussi précieux.

Pour une fois drôlement silencieux, j’étais prêt à donner ma vie pour que le monde ne tombe pas en ruine. Pas pour moi, mais l’avenir de mes proches, ceux que j’aime… C’est le cadeau que j’aimerai leur offrir avant de redevenir poussière.
(je n’en ai plus envie…)

Alors quand tu pris la parole, je me suis avancé à tes côtés, Kohaku. Tes mots dessinaient les intentions que j’avais toujours eues et même s'il me fallut amples réflexions, j'étais maintenant prêt à me tenir près de toi.

Me permettais-tu de faire partie de cette encre qui te servira à écrire tes futurs contes ?

« Je rejoins les dires que vient de nous partager Tsugikuni. C’est en nous unissant que nous arriveront à vaincre et éviter que le chaos emporte nos proches, nos futures générations. Chaque force est bonne à prendre, personne ne doit être mis de côté encore moins sous-estimé. » Mes yeux quittèrent les tiens dans un sourire pour se poser sur notre cher directeur.

« Je ne suis certes pas le plus doué, mais vous pouvez compter sur mes compétences pour aider à récupérer le coffre emprisonné à son temple. Que cela soit par aide magique ou créer une diversion. »

Rare étaient les fois où je me montrai si sérieux, que ma véritable voix résonnait autant… Mais quand il s’agissait de l’avenir des êtres qui avaient réchauffés mon cœur, je n’hésitais jamais une seule seconde.