Car, dit-on, il percevait sous sa forme la plus véritable ces sols, ces cieux et ces rivières qui jadis l’accueillirent en leur terre, il sût que salvation, encore, se tenait à portée des mains des Hommes. Persuadé par ce fait, de longs mois durant, l’azur de ses yeux fixa l’horizon en attendant que ne vienne jour où elle se présenterait. Voilà d’honorables intentions, je crois en leur honnêteté. Il prononça ses mots d’une voix puissante et sereine. Un cryptique sourire, ses fastueuses manches battirent alors que se décroisèrent ses bras. Après tout, l’Histoire se répète. L’ancien conservateur-en-chef sourit pleinement quelques instants, puis un peu il se flétrit et prit tout autre sens. Malencontreusement, car ne suis-je qu’un vieillard et qui plus est un Sugawara, il m’est difficile de partager la candeur de vos prévisions. Équilibre, des millénaires que la lignée de sang duquel il descendait se damnait pour — ce n’était notion que lui, ou tout Sugawara, n’appréciait entendre sonner si facilement.
Détrompez-vous, ce n’est le succès de votre proposition que je remets en cause ; mais que, crédulement, vous songiez qu’il suffise de chasser vils kamis du Pays central des Plaines de roseaux pour que revienne complète harmonie parmi nos terres. Du cosmos ; certes. Nonobstant, le chaos qui tapit si longtemps dans les tréfonds des cœurs des Hommes a germé. Si nous bannissons à nouveau votre aïeul, qu’adviendra-t-il de la place qu’il laissera vacante. Ne l’ai-je point exprimé tantôt ? L’Histoire se répète et me voici lassé des guerres de pouvoir auxquelles s’adonnent les Hommes. Le fond de ses propos ne porta ni appréciation ni jugement, il s’écoulait simplement ; tout comme la rivière, ce n’était qu’évidence. Permettez-moi d’à nouveau vous porter cette interrogation, à vous, Kurosawa, si bien qu’à vous, chère foule : si à nouveau nous bannissons Seimei, qu’adviendra-t-il de la place qu’il laissera vacante ? Un siècle d’existence lui apprit, jamais l’immédiat ne doit aveugler l’organisation de son par-delà.
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Event #14 : Au seuil de la ruine
Hidenori Kurosawa
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Hidenori Kurosawa
Dans la fraîcheur d’un crépuscule qui annonçait la chaleur estivale, de petits groupes sortaient des maisons d’Iwomachi ou descendaient du Shinkansen tout juste arrivé à quai. Tous se dirigeaient vers les hauteurs de l’île, prenant la direction du nord. Cela faisait bien longtemps que Minami-Iwo n’avait pas connu une telle attractivité, bien avant que le Shogunat ne rétablisse le calme dans le pays.
Tous gravissaient discrètement la montagne, échangeant à voix basses sur les raisons qui avaient pu pousser le directeur à les convoquer et à coder le message d’une manière si peu sorcière.
Ils arrivèrent devant le sanctuaire des yokais. Le lieu semblait étrangement paisible, et surtout vide de toute présence. S’approchant prudemment, c’est en passant les premiers torii qu’ils découvrirent que le lieu était entouré d’un voile d’invisibilité. Beaucoup étaient déjà arrivés. Ils attendaient devant le bâtiment du culte, où une silhouette se détachait nettement. Avec ses cheveux blancs argentés et son regard vert d’eau, impossible de rater Hidenori Kurosawa. Le plus surprenant ne se trouvait cependant pas dans son apparence impeccable, puisqu’il avait toujours été ainsi, mais plutôt dans son aura. Elle qui était devenue de plus en plus sombre et chaotique depuis le retour de Seimei, tombant même dans une inéluctable folie, semblait désormais calme et apaisée. Il dégageait même un semblant de bienveillance, et d’humanité.
Lorsque le soleil eut presque disparu sous l’horizon, le directeur prit la parole. « Vous tous, sorciers venus de tout le pays et issus de tous les milieux, je vous remercie d’être venus et vous prie d’excuser mon message cavalier, mais vous comprendrez bientôt que la plus grande prudence s’imposait. », et, chose rare, il s’inclina respectueusement. Ce geste, bien qu’anecdotique, surprit toute l’assemblée. « Je sais comment réparer mon erreur. Je sais comment rétablir l’équilibre de notre monde avant qu’il ne soit trop tard. Mais avant de vous expliquer en détail, laissez moi vous raconter comment j’ai obtenu ces informations. ».
Commença alors un récit rétrospectif des plus intéressants. La scène se déroulait tout au plus une dizaine de jours auparavant, dans l’obscurité d’une forêt. Le lieu importait peu ; il fallait simplement retenir qu’aux yeux du héros, l’ambiance y était morbide et viciée. Torturé par ses pensées et l’influence que Seimei exerçait sur son esprit, Hidenori croyait être aux portes du trépas. C’est au fond du trou qu’une lumière perça ses ténèbres : elle s’appelait Yao Bikuni, et avait disparu il y avait près de six cent soixante-six ans. En un éclair, toutes les pensées chaotiques et malsaines de l’homme s’envolèrent. Il avait l’impression de voir, de respirer, d’entendre pour la première fois depuis longtemps. Il reconnut sans peine sa sauveuse, les représentations de la directrice étant nombreuses dans l’école, mais ne sut que dire. La cinquième rompit le silence. « Mon cher successeur, voilà des semaines que je vous cherche à travers tout le pays. Vous avez été difficile à trouver, mais seul le résultat compte. Sachez qu’il ne me reste que peu de temps, alors je vais être brève ; tâchez de ne pas m’interrompre. », son autorité et son charisme envoûtaient Hidenori, mais cela ne l’empêcha pas de noter un étrange phénomène : Yao Bikuni disparaissait. À chaque seconde qui s’égrainait, le corps de la jeune femme s’effaçait sous l’effet d’une force invisible. « Mon corps est en train de partir pour le Yomi ; c’est le contrecoup de votre libération, mais je ne regrette rien. Il ne me restait plus beaucoup de magie de toute manière, et j’ai compris, jadis, que ma vie avait été prolongée par le destin pour servir à un instant crucial de l’Histoire. J’ai vu les derniers épisodes : le retour de Seimei, l’arrivée des divinités, le grand bouleversement de la magie. Je n’y ai jamais pris part, volontairement. Je ne saisissais pas quel aurait pu être mon rôle, mais lorsque j’ai compris que l’univers tout entier risquait la disparition, ce fut différent. Une voix dans ma tête me dit que je devais trouver une solution, et la communiquer à la personne la plus apte. C’est à vous de sauver le monde, mon cher directeur. Voyez-y l’ironie de l’Histoire. ». Déjà, il ne restait plus que le haut du corps et la tête, le tout flottant étrangement dans l’air. « J’ai repris le rituel d’enfermement de Seimei que nos ancêtres avaient mis au point, et je l’ai adapté à la situation. Je n’ai pas changé la formule, mais j’ai dû changer les objets. Il vous faudra l’Éventail de Mahoutokoro, le nenju de Seimei, et le coffret de pierre ayant contenu son Hoki Naiden. Vous savez déjà où trouver tout cela, j’ai confiance en votre érudition. Sachez que vos chances d’emprisonner Seimei sont extrêmement faibles mais, même si le rituel échoue, il pourra l’affaiblir suffisamment pour que vous puissiez lui voler Totsuka. Sans cette épée, il n’y aura aucun plan de secours possible, alors n’échouez pas ; vous n’aurez que quelques secondes tout au plus. ». Elle était sérieuse, et conservait un air grave. « L’avenir n’est pas encore écrit. Vous pouvez encore empêcher la fin de tout... », et elle s'effaça définitivement.
Le directeur, son récit achevé, garda le silence un instant ; un léger brouhaha s’installa alors. Les membres de l’assemblée échangeaient sur la véracité des propos rapportés, et la faisabilité d’une telle entreprise. Emprisonner un dieu était une chose quasi impossible, et l’histoire magique n’en conservait que très peu d’exemples, tous entourés de légendes. « Voici donc la raison de votre présence. Nous pouvons empêcher l’effondrement de la réalité tous ensemble. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, et plus nous attendons, plus le chaos déstabilise l’équilibre. Autant dire que c’est maintenant ou jamais. ». Il s'interrompit, laissant aux esprits le temps d’accepter la tragédie insinuée, « Tout doit retourner à sa place : Seimei, les dieux et même Orochi doivent quitter le monde des Hommes pour rétablir l’harmonie. A présent, s’il vous reste des interrogations avant de vous exposer votre rôle, je ferai mon possible pour y répondre. »
★ Aucun ordre n’est imposé.
★ Vous ne pouvez pas changer de lieu.
★ L'évent est ouvert jusqu'au 30 juin inclus.
Kaien Tsukiyomi
Citation : No mind to think. No will to break. No voice to cry suffering.
Age : 17 ans.
Rang : -
Ryujin
Kaien Tsukiyomi
Si attendu que soit le crépuscule, je n'éprouvais nulle impatience dès mon réveil à l'aube, me laissant submerger des merveilles d'un climat aussi doux que chargé d'angoisse : le monde semblait trépigner sous l'appel inattendu d'un homme au passif incertain, mais en dépit duquel personne ne jugea judicieux de lui faire faux bond. L'éventualité de révélations, comme ce qu'elles impliquaient, m'avaient poussé à expédier mes moindres devoirs au bénéfice d'une présence nécessaire – car tout futile que puisse s'avérer cet instant, il m'appartenait de veiller au bien-être de mes camarades.
L'histoire de notre directeur, toutefois, m'arracha au statut immuable de l'impassibilité pour me pousser à la plus vive curiosité : Monsieur le Directeur, pardonnez-moi une offense qui, aux yeux de mes camarades sceptiques, s'avère nécessaire. Un pas en avant, et mon visage étranger à toute étincelle de la moindre émotion me hissèrent hors d'une foule gagnée par l'angoisse et l'incertitude. Vous avez précipité vous-même ce déséquilibre – comment croire à votre bonne foi, et à la vérité de vos paroles ?
L'histoire de notre directeur, toutefois, m'arracha au statut immuable de l'impassibilité pour me pousser à la plus vive curiosité : Monsieur le Directeur, pardonnez-moi une offense qui, aux yeux de mes camarades sceptiques, s'avère nécessaire. Un pas en avant, et mon visage étranger à toute étincelle de la moindre émotion me hissèrent hors d'une foule gagnée par l'angoisse et l'incertitude. Vous avez précipité vous-même ce déséquilibre – comment croire à votre bonne foi, et à la vérité de vos paroles ?
Kazuha Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 38 - 12.10.1959
Rang : S1
Seimei
Kazuha Hayashi
Au seuil de la ruine
10 ➜ 06 ➜ 1998 ➜ Ft. du monde
“Paix trompeuse nuit plus que guerre ouverte.”
Il était évident que Kazuha n’allait pas laisser cette partition se composer sans lui.
Une fois l’énigme résolue, ce fut décider et sans hésitation que le musicien se rendit sur place avec son acolyte de toujours. En même temps, il avait veillé à ce que ses fils soient en sécurité si c’était un piège. (On ne se fait pas berner deux fois.)
Aussi silencieux qu’un soupir, l’Hayashi n’émit aucun mot pendant ce discours, laissant ce requiem prendre place dans l’assemblée alors que ses prunelles azures disparaissaient sous des paupières en pleines réflexion.
Il s’en était douté que les ennuis ne faisaient que commencer.
Cependant, il allait en falloir bien plus pour gagner réellement regagner sa confiance et une fois le droit à la parole donnée, Kazuha s’avança respectueusement pour prendre la parole.
« Permettez-moi de vous poser une question, mais comment pouvez-vous nous prouver vos véritables intentions ? Pardonnez moi cette interrogation, mais vous nous avez déjà trompé, je préfère jouer la sécurité en vu de l’ampleur de la situation. » Aucun ton de menace, sa mélodie restait sérieuse prenant en compte la situation.
Les bras croisés, il n’avait pas fini de laisser sa voix résonner, approuvant donc les dires du jeune Tsukiyomi en même temps dans un regard et un sourire bienveillant.
« Comptant une réussite, avez-vous pris en compte le chaos que cela risque de mener si le Shogun se voit tomber ? N’avez-vous pas peur que le peuple soit plongé dans la terreur ou qu’une nouvelle guerre éclate ? Là où je veux en venir, qui reprendra les rennes du monde magique ? »
Pas que le règne de Seimei lui plaise, c’était même là tout le contraire, mais Kazuha préférait poser des questions qui pouvaient poser problème.
Pour le bien de ses fils, des élèves, des gens à qu’il tient.
Si Hidenori se montrait convainquant, il se joindra ses côtés.
Une fois l’énigme résolue, ce fut décider et sans hésitation que le musicien se rendit sur place avec son acolyte de toujours. En même temps, il avait veillé à ce que ses fils soient en sécurité si c’était un piège. (On ne se fait pas berner deux fois.)
Aussi silencieux qu’un soupir, l’Hayashi n’émit aucun mot pendant ce discours, laissant ce requiem prendre place dans l’assemblée alors que ses prunelles azures disparaissaient sous des paupières en pleines réflexion.
Il s’en était douté que les ennuis ne faisaient que commencer.
Cependant, il allait en falloir bien plus pour gagner réellement regagner sa confiance et une fois le droit à la parole donnée, Kazuha s’avança respectueusement pour prendre la parole.
« Permettez-moi de vous poser une question, mais comment pouvez-vous nous prouver vos véritables intentions ? Pardonnez moi cette interrogation, mais vous nous avez déjà trompé, je préfère jouer la sécurité en vu de l’ampleur de la situation. » Aucun ton de menace, sa mélodie restait sérieuse prenant en compte la situation.
Les bras croisés, il n’avait pas fini de laisser sa voix résonner, approuvant donc les dires du jeune Tsukiyomi en même temps dans un regard et un sourire bienveillant.
« Comptant une réussite, avez-vous pris en compte le chaos que cela risque de mener si le Shogun se voit tomber ? N’avez-vous pas peur que le peuple soit plongé dans la terreur ou qu’une nouvelle guerre éclate ? Là où je veux en venir, qui reprendra les rennes du monde magique ? »
Pas que le règne de Seimei lui plaise, c’était même là tout le contraire, mais Kazuha préférait poser des questions qui pouvaient poser problème.
Pour le bien de ses fils, des élèves, des gens à qu’il tient.
Si Hidenori se montrait convainquant, il se joindra ses côtés.
Résumé : Kazuha doute d'Hidenori et pose des questions qui fâches sur comment lui faire confiance + s'il a pensé aux conséquences après tout ça. Il ne montre aucune animosité, il veut simplement des preuves. Il lance un regard de soutien à Kaien !
Reimi Tsukino
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Reimi Tsukino
La curiosité, plus que bien d'autres choses, avait achevé de m'extirper de ce torpide quotidien - le retour d'un prince, déchu, constituait une entorse propice à la ritournelle de mes jours maussades. Aussi m'aventurai-je paisiblement en des lieux que par cent fois j'avais foulé ; mes omoplates, nues et frémissantes, se mouvaient dans mon dos ainsi que des écailles brunes, et la vision fantasmagorique de l'ancien directeur tirait d'ores et déjà sur mes lèvres l'ombre d'un sourire mutin.
Là où les doutes gangrénaient la félicité des uns et des autres, j'en étais graciée ; je ne ressentais que la quiétude, si peu caractéristique, émanant d'un être pourtant chargé de tromperies. La corruption - belle image, qui m'accompagnait jusqu'alors - l'avait souillé de la même manière que j'avais spolié le corps frêle de Kaguya ; de la même manière que mon pauvre père avait rongé mon âme. Pourtant, Hidenori paraissait plus légitime - de quel droit comparer les bassesses humaines et mesquines à la délétère influence d'un être divin ? De lassitude, je soupirai ; de délice, je riai. Mes pas dansants me portèrent à hauteur des intervenants, le pied souple et les doigts papillonnant à proximité de l'élève, sans pour autant le toucher.
Tsukiyomi, je susurrai, la voix sucrée, regarde l'air qui l'entoure, et ose m'affirmer qu'il s'agit du même homme qui jadis nous manipulait. Au professeur de musique qui émettait de pareilles réserves, ma bouche se déforma d'une grimace perplexe. Où se trouve donc votre sensibilité ? Je portai une main tremblante à mon coeur, l'incompréhension vitreuse dans mon regard larmoyant. Les Hommes sont de tristes créatures, me lamentai-je finalement, et M. Kurosawa ne l'aura donc été qu'à demi.
Mon cou se tordit, réflexivement, sur une révérence chargée d'adoration. Ma vie est entre les mains de ce destin que vous nous tendez. Et si c'est la mort qui m'attend au bout de ce chemin sinueux, je ne peux qu'espérer qu'elle servira la sauvegarde du monde.
Là où les doutes gangrénaient la félicité des uns et des autres, j'en étais graciée ; je ne ressentais que la quiétude, si peu caractéristique, émanant d'un être pourtant chargé de tromperies. La corruption - belle image, qui m'accompagnait jusqu'alors - l'avait souillé de la même manière que j'avais spolié le corps frêle de Kaguya ; de la même manière que mon pauvre père avait rongé mon âme. Pourtant, Hidenori paraissait plus légitime - de quel droit comparer les bassesses humaines et mesquines à la délétère influence d'un être divin ? De lassitude, je soupirai ; de délice, je riai. Mes pas dansants me portèrent à hauteur des intervenants, le pied souple et les doigts papillonnant à proximité de l'élève, sans pour autant le toucher.
Tsukiyomi, je susurrai, la voix sucrée, regarde l'air qui l'entoure, et ose m'affirmer qu'il s'agit du même homme qui jadis nous manipulait. Au professeur de musique qui émettait de pareilles réserves, ma bouche se déforma d'une grimace perplexe. Où se trouve donc votre sensibilité ? Je portai une main tremblante à mon coeur, l'incompréhension vitreuse dans mon regard larmoyant. Les Hommes sont de tristes créatures, me lamentai-je finalement, et M. Kurosawa ne l'aura donc été qu'à demi.
Mon cou se tordit, réflexivement, sur une révérence chargée d'adoration. Ma vie est entre les mains de ce destin que vous nous tendez. Et si c'est la mort qui m'attend au bout de ce chemin sinueux, je ne peux qu'espérer qu'elle servira la sauvegarde du monde.
sensible au changement drastique de l'aura et de l'attitude de hidenori, lui cède sa confiance et s'abandonne à sa cause par amour des yokai
Asanaga Sugawara
Citation : à chaque choix on parie contre le sort
Age : 108
Rang : 92
Seimei
Asanaga Sugawara
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
Au cœur de la foule, il écoutait avec avidité les révélations successives de Hidenori. Quelque chose avait bel et bien changé en lui, il ne savait pas comment, peut-être que l'histoire de la Cinquième était un mensonge, mais cette infime modification rendait l'ancien adversaire crédible dans le rôle de l'allié. « Je suis du même avis que mademoiselle Tsukino. », il pointa du doigt le directeur, « L'aura de cet homme n'est plus la même. Pour l'avoir côtoyé pendant quelques années, il ne dégage plus la cruauté et la ruse. » . Il en venait à défendre ce traître, se basant sur une intuition plutôt que l'analyse logique du passé. Il fallait sûrement voir là un effet des changements récents.
« Quant à l'élimination de Seimei, il me semble évident qu'un quelconque retour à l'équilibre doit passer par là. Cet être nous a tous manipulé en nous faisant miroiter pouvoir et puissance, pour, au final, ériger un nouveau Shogunat en laissant aux clans un rôle de façade. », la remarque était cinglante, le coup d'Etat de Seimei lui était, en effet, resté en travers de la gorge. Takamori n'avait pas apprécié que les clans, qui avaient aidé le dieu, se retrouvent ensuite à jouer aux simples conseillers. « Mais au-delà des considérations politiques. Il faut se rendre à l'évidence seigneur Sugawara, si nous ne faisons rien par peur du futur, il n'y aura aucun futur pour nous. », il s'interrompit un instant, à la manière d'un acteur préparant sa grande tirade, « D'autant qu'une disparition de Seimei ne laisserait pas véritablement place à un vide. Si les clans soutiennent le Haut Conseil, celui-ci pourra prendre le pouvoir et diriger le pays pendant cette crise. ». Le sous-entendu était clair, les Fujiwara soutiendrait le Haut Conseil après la chute de Seimei, et le seigneur emploierait toute sa diplomatie et ses alliances pour qu'il ne soit pas supprimé. Tous les pouvoirs appartenant véritablement aux clans : une idée séduisante pour plus d'un seigneur présent dans cette assemblée.
Ryuu Fujiwara
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Ryuu Fujiwara
La société magique nippone arrivait à une nouvelle étape charnière et jamais tu n’avais été aussi haut dans l’organisation, mais jamais tu n’avais été autant sous l’emprise d’une entité. Etait-ce si vicieux de souhaiter allégence à déité plutôt qu’à sang ?
C’était bien là le dilemme auquel tu faisais face, en arrivant, dans une tranquillité superbe. Tu ne venais pas sur ordre Fujiwara, mais par conscience du labeur bien fait. Kurosawa était un traitre et recherché, tu faisais partie de la répression, cqfd. Tu n’étais cependant pas dupe et la force du feu directeur était bien supérieure à la tienne, surélevée par les nouveaux alliés qui se dressaient contre l’ordre actuel et non pour l’ordre possible, c’était une mission bien périlleuse, mais pas impossible, les chances étaient minimes. Au pire, n’était-ce pas la spécialité Fujiwara de retourner sa veste ? Cette famille avait transmis ses gênes, et c’est sans geine que tu utiliserais leurs tours de passe-passe.
Arrivé à l’heure, tu regardes et écoutes jusqu’à la prise du parole du chef familial, bientôt anecdote à ta vie. Tu ris doucement. « Quand tu parles du Haut-Conseil, Fujiwara-san, tu penses à toi principalement n’est-ce pas ? Prêt à tout pour t’accaparer un bout de pouvoir hum. Enfin, tu me diras, c’est le principe même de ton rang… » dis-tu doucement.
Tu t’avances plus doucement vers l’ancien directeur tandis que la baguette et les armes étaient judicieusement cachées sous ta robe. « Kurosawa-san, peu ravi de vous voir à nouveau, d’autant plus pour mettre en péril le gouvernement déjà établi, cela étant, au-delà de votre retour en grand sauveur de la magie - rien que ça - vous ne verrez pas d’inconvenient à ingurgiter quelque sérum de vérité ? Non que je doute de votre bonne foi - à peine - mais la communauté magique a assez subi. Il est bien beau de parler mais jusqu’à présent vous avez déclencher notre condition; aussi, je vous prie, Kurosawa-san, de vous prêter au jeu de l’honnêteté dévoilée de votre plein gré. »
Et là seulement tu feras parler ton sang plutôt que ton pouvoir (ridicule).
HRP : Ryuu n’aime pas ce contre-pouvoir, reste pro-Seimei mais est prêt à suivre Kurosawa de toutes ses forces s’il se plie au sérum de vérité de son plein gré.
Maiko Kondo
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
Rang : C3
Amaterasu
Maiko Kondo
Encore cette robe carmin sur toi Maiko, celle qui a mis à nue la maladie de ta grand-mère maternelle, celle avec qui tu as tué Gonosuke, une robe qui porte malheur.
Tu avances à travers la foule, non loin de toi les personnes qui croit le plus en toi, ta cousine Mariko et le jeune tasha.
Tu regarde ta cousine qui te sourit amèrement, le jeune tasha non loin de toi, presque dans tes bras, le discours de celui en qui tu avait confiance à une époque ne te bouleverse pas tant que cela sauf qu’au fond de toi maiko, la petite fille que tu étais, innocente et naïve commence à hurler que c’est l’homme en qui tu avais confiance pendant cette époque… mais peux-tu y croire à nouveau ?
Le changement que tu as eu par l’éveil de Seimei était normalement un point de non retour vers la maiko innocente et naïve… T’être allié aux yuutsu était un autre point de non retour, tu abandonné ce que tu était jusqu’à présent pour renaître, pour être heureuse….
Mais, là encore l’heure était aux changement et qu’importe si tu devais perdre une partie de toi, cette partie sang-pur qui t’a toujours causé du tort et surtout avec tes projets pour ta fin d’année scolaire, ce serait peut-être le mieux sauf que tu ne veux pas entrainer Mariko et Tasha dans tout cela, c’est juste toi qui veux cela Maiko, pas ceux qui t’accompagnent.
- Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit mais…
Tu confie maiko, Tasha à Mariko avec un sourire confiant et t’avance vers Ryuu Fujiwara, arrangeant tes longs cheveux détaché.
- Je suis d’accord avec le plus jeune Fujiwara, comment faire confiance à des adultes qui ont déjà trahis et qui ne pense qu’aux pouvoirs ? Nous allons encore nous trouvés sans magies si les Dieux ne sont plus parmi nous, avez vous vraiment un plan pour rétablir ce soit disant équilibre ?
Te voilà à briller peut-être encore de la mauvaise façon maiko sauf que cela t’importe peut après tout c’est comme cela que tu as décidé d'être.
Maiko arrive donc avec sa cousine Mariko et Tasha, écoute tout les discours et mets son opinion en se tournant un peu vers l'opinion de Ryuu
Tu avances à travers la foule, non loin de toi les personnes qui croit le plus en toi, ta cousine Mariko et le jeune tasha.
Tu regarde ta cousine qui te sourit amèrement, le jeune tasha non loin de toi, presque dans tes bras, le discours de celui en qui tu avait confiance à une époque ne te bouleverse pas tant que cela sauf qu’au fond de toi maiko, la petite fille que tu étais, innocente et naïve commence à hurler que c’est l’homme en qui tu avais confiance pendant cette époque… mais peux-tu y croire à nouveau ?
Le changement que tu as eu par l’éveil de Seimei était normalement un point de non retour vers la maiko innocente et naïve… T’être allié aux yuutsu était un autre point de non retour, tu abandonné ce que tu était jusqu’à présent pour renaître, pour être heureuse….
Mais, là encore l’heure était aux changement et qu’importe si tu devais perdre une partie de toi, cette partie sang-pur qui t’a toujours causé du tort et surtout avec tes projets pour ta fin d’année scolaire, ce serait peut-être le mieux sauf que tu ne veux pas entrainer Mariko et Tasha dans tout cela, c’est juste toi qui veux cela Maiko, pas ceux qui t’accompagnent.
- Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit mais…
Tu confie maiko, Tasha à Mariko avec un sourire confiant et t’avance vers Ryuu Fujiwara, arrangeant tes longs cheveux détaché.
- Je suis d’accord avec le plus jeune Fujiwara, comment faire confiance à des adultes qui ont déjà trahis et qui ne pense qu’aux pouvoirs ? Nous allons encore nous trouvés sans magies si les Dieux ne sont plus parmi nous, avez vous vraiment un plan pour rétablir ce soit disant équilibre ?
Te voilà à briller peut-être encore de la mauvaise façon maiko sauf que cela t’importe peut après tout c’est comme cela que tu as décidé d'être.
Maiko arrive donc avec sa cousine Mariko et Tasha, écoute tout les discours et mets son opinion en se tournant un peu vers l'opinion de Ryuu
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
10.06.98「 Au seuil de la ruine 」
Il était évident que ma curiosité allait me ramener pour cette occasion et mes oreilles étaient grandes ouvertes.
Tout le long du discours, je n’avais pas quitté vos côtés, Yori, Asagao. Après tout, c’est ensemble que nous avions décodé cette curiosité.
Rapidement, je dus mettre une main devant ma bouche pour empêcher un rire incontrôlé d’en sortir. Je ne voulais pas faire la même erreur que la dernière fois.
Vous croyez vraiment que j’allais me taire ?
Un regard à ceux qui avait pris la parole, un sourire en coin à l’entente de cette magie qui pouvait à nouveau disparaitre. Je savais que si ces jours sans magie réapparaissaient, je n’y survivrais pas.
« Je rejoins les dire de Fujiwara et demoiselle Kondo. Je ne vous suivrais qu’en présence de preuve valable de votre sincérité. Et concernant notre équilibre… Pensez-vous vraiment que ce soi-disant conseil ne finira pas en miette comme avant la venue de Seimei ? » Un sourire en coin.
« Si le peuple pense que les dieux ne sont plus de notre côté, qu’un sauveur est en fait un escroc, il en faudra bien plus pour que le chaos ne s’installe pas et que leur confiance revienne ! Surtout que c’est Seimei lui-même qui vous a désigné pour ce rôle de directeur. »
Je ne cachais pas le moins du monde mon opposition à Seimei. Je n’avais de toute façon rien à perdre, alors si ma vie pouvait servir une cause même en me sacrifiant, j’y étais toujours prêt. Pour le moment, j’attendais des réponses, mes mains derrière mon dos et scrutant les gens présents du regard avant que finalement, mon océan rencontre des flammes.
Dans un soupir, j’ai reposé mes yeux sur Hidenori de cet air sérieux qui montrait que j’étais prêt.
Tout le long du discours, je n’avais pas quitté vos côtés, Yori, Asagao. Après tout, c’est ensemble que nous avions décodé cette curiosité.
Rapidement, je dus mettre une main devant ma bouche pour empêcher un rire incontrôlé d’en sortir. Je ne voulais pas faire la même erreur que la dernière fois.
Vous croyez vraiment que j’allais me taire ?
Un regard à ceux qui avait pris la parole, un sourire en coin à l’entente de cette magie qui pouvait à nouveau disparaitre. Je savais que si ces jours sans magie réapparaissaient, je n’y survivrais pas.
« Je rejoins les dire de Fujiwara et demoiselle Kondo. Je ne vous suivrais qu’en présence de preuve valable de votre sincérité. Et concernant notre équilibre… Pensez-vous vraiment que ce soi-disant conseil ne finira pas en miette comme avant la venue de Seimei ? » Un sourire en coin.
« Si le peuple pense que les dieux ne sont plus de notre côté, qu’un sauveur est en fait un escroc, il en faudra bien plus pour que le chaos ne s’installe pas et que leur confiance revienne ! Surtout que c’est Seimei lui-même qui vous a désigné pour ce rôle de directeur. »
Je ne cachais pas le moins du monde mon opposition à Seimei. Je n’avais de toute façon rien à perdre, alors si ma vie pouvait servir une cause même en me sacrifiant, j’y étais toujours prêt. Pour le moment, j’attendais des réponses, mes mains derrière mon dos et scrutant les gens présents du regard avant que finalement, mon océan rencontre des flammes.
Dans un soupir, j’ai reposé mes yeux sur Hidenori de cet air sérieux qui montrait que j’étais prêt.
Résumé : Akira est venu avec Yori et Asasgao et demande des preuves de confiance en approuvant Ryuu et Maiko.
Il souligne aussi la méfiance que le peuple aura en voyant les dieux repartir et que leur confiance sera dur à retrouver.
Il sera prêt à sacrifier sa vie pour sauver le peuple magique vu que si la magie part, il meurt.
Rip Akira .-.
Koyoi Tsukino
Citation : you don't like someone ? kill him.
Age : cent trois ans
Rang : s0
Amaterasu
Koyoi Tsukino
« Depuis quand les parents laissent-ils leurs enfants s'exprimer ? », le mépris était palpable. « Que vous doutiez de la franchise de cet homme passe encore. », elle pointa de son kiseru Hidenori, « Après tout, même s'il ne dégage plus rien de mauvais, il a réussi à nous cacher sa véritable nature pendant des années... ». Koyoi n'aimait pas particulièrement le directeur parce qu'il était plus arrogant et plus fort qu'elle, en plus de ses nombreux autres défauts. « Mais que vous imaginiez que le Haut Conseil soit incapable de diriger ce pays, même plongé dans le chaos absolu ? Permettez-moi de rire. Si nous, membres des clans les plus puissants de ce pays, n'y arrivons pas, qui alors ? », elle toisa l'assemblée de sa colère. Vraiment, quelle jeunesse pourrie par la modernité occidentale. « Mais si vous pensez pouvoir faire mieux, du haut de vos quelques vingt années de vie, grand bien vous en face. Je vous laisserai ma place le moment venu et je me délecterai de vos échecs du haut de ma retraite. », un large sourire malsain s'afficha sur son délicat visage, tandis qu'elle tira longuement sur son kiseru. La fumée s'éleva en volutes légères. « Bien. Quelqu'un a-t-il quelque chose de plus intelligent à dire ? Ou tout le monde n'est-il venu ici que pour se plaindre de sa misérable petite vie ? Peut-être que lorsque vous aurez un peu comblé le vide entre vos oreilles, vous vous rendrez compte que les dieux n'ont rien fait de très bénéfiques pour nous depuis qu'ils sont là, et cela me coûte de l'avouer. », elle s'interrompit un instant, cherchant à apaiser une fureur qui grondait de plus en plus dans sa gorge, « Comme l'a dit monsieur Kurosawa : tout doit retourner à sa place. Quel qu'en soit le prix. Et si l'une des femmes les plus intelligentes de l'Histoire a dit qu'il fallait piéger ou éliminer Seimei pour cela alors c'est ce que nous ferons. A moins que vous ayez une meilleure idée évidemment. »
L'orage venait de passer, laissant l'assemblée sur un silence. Cela faisait longtemps que Koyoi ne s'était pas emportée ainsi. Cela faisait du bien.
Hizakari Awataguchi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 25
Rang : S2
Amaterasu
Hizakari Awataguchi
Event #14 : Au seuil de la ruine
Toutes les questions sont très intéressante, mais pour une fois je pose Hiza en observatrice :3
10.06.1998
L’ombre se projette sur la foule et avec elle les paroles doucereuses d’un couronné déchu de ses fonctions. Le croire ou non ne change aucunement notre situation et en cela, les doutes que je partage auprès de ceux qui sont dorénavant les miens sont uniquement du fait d’agir ou non. Pour certains, j’en connais la réponse et je m’inquiète d’autant plus. Fort heureusement, son regard ennuyé fait écho au mien. Natsuo, tu as toujours eu en horreur les discussions éternisées, préférant l’action et j’en souris discrètement de te savoir ici avec moi plutôt qu’à te précipiter. Nombreux à mes côtés sont rassurants cependant et si je nourris encore quelques curiosités auprès de Takeo, je n’en suis pas méfiante, j’aimerai simplement pouvoir le soutenir tant qu’il ne cède pas à la bêtise. Ou, dans le meilleur des cas, leur glisser à tous les trois quelques cartes de jeu afin qu’ils se détournent un temps de ces présages que je ne veux point affronter pour l’instant.
Fuyuki, de son regard glacé ressemble étonnamment à notre chef de clan et si cette inexpressivité me rendait nerveuse à l’idée qu’il se perde, en comprenant mieux le meneur, j’en saisis les nuances et je les soutiendrais tous deux, non sans oublier l’héritier de sang si morose. Le seul qui pour moi rayonne vraiment cependant reste un Sugawara. Hanamaru de sa main posée brièvement sur ma tête me rappelle à quel point je suis jeune et nous le sommes tous –ou presque- assez pour qu’une telle décision pèse sur nos épaules. Le monde est vaste et ne se remettra peut-être pas de celle que nous choisirons.
J’inspire profondément, m’en déplaise, la doyenne Tsukino a la langue bien pendue et j’espère ne pas devenir aussi cinglante qu’elle, bien qu’elle n’ait pas tort, le Haut Conseil se doit d’être compétent en quel cas ils ne siègeraient pas à ce poste, toutefois ce n’est pas de puissance ni de sang dont il est question. Mes bras croisés, je ne fais qu’observer comme la plupart d’entre nous et me plierais à la décision des Awataguchi, sans démordre des objectifs qui sont miens. À quoi bon gaspiller mon temps à répondre lorsque d’autres soulèvent déjà ce qu’il est nécessaire d’aborder ?
Akihiro Mori
Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
Age : 30 ans
Rang : B2
Seimei
Akihiro Mori
De son humble personne, le cuisinier se faisait discret. Las de ces débats interminables il faisait acte de présence uniquement pour connaître l’issue de leur avenir en sursis. Il se délectait davantage de l’air frais venu caresser la peau au travers du tissu fin qu’il ne quittait jamais, accompagné de son frère, son amour et le jeune homme qu’il n’osait pas encore appeler son fils, nul doute qu’il y parviendrait un jour.
La lettre avait ameuté nombre de personnes, vidant peut-être les rues bondées de mages et les fonctions de certains pour un rassemblement moins discret que ne l’aurait voulu leur messager. Qu’adviendrait-il d’eux s’ils étaient découverts ? Les soupçons des partisans loyaux et du Shogun lui-même devaient déjà faire preuve d’une certaine vigilance, eux aussi. Bien qu’il soit imprudent de communiquer à tous pareilles informations. C’était un risque qu’il valait mieux prendre cependant pour ne pas réserver le sort de l’humanité à une élite en laquelle il ne croyait guère. D’un haussement de sourcil, Akihiro reste perplexe. Détrôner une divinité ne serait pas mince affaire, était-ce seulement possible ? Quand bien même, il souriait de voir les esprits s’échauffer. Les guerres feraient toujours rage tant qu’il y avait des meneurs insolents pour les alimenter. Plus encore, tant que l’Homme ne cesserait de s’entre-déchirer, quel que fut le sujet. N’était-ce pas le monde qui était en jeu ? Dans l’obsidienne nitescent se noyait l’espoir entouré de l’inconscience collective et les ombres visqueuses des nombreux disparus serrant son cœur.
« Haut conseil ou non cela reviendra au même, nous ne sommes qu’une poignée d’imbéciles à décider pour tous. Par ailleurs, vous êtes bien disposée à jeter la pierre lorsque vous faisiez vous-même partie des partisans de notre Shogun et siégez confortablement au sommet désormais. » Une étincelle naissante au milieu du chaos. Quitte à livrer sa dernière bataille, il ne ménagerait personne, bien décidé à énoncer ce qui pesait sur son cœur en faisant fi des politesses et de sa tolérance dépassée outre mesure. Il savait bien pourquoi et comment la sécurité rassurante d'être près du gagnant assurait la survie d'un clan, mais rien n'empêcherait son extermination si la fin du monde devait se produire en laissant les choses telles qu'elles étaient ou non. « C’est amusant et je suis las d’entendre toujours les mêmes voix porter pour aboutir à des résultats qui ne satisfont au final personne, pas même vous. Abstenez-vous s’il s’agit d’énoncer ce que tout le monde sait et de traiter les autres comme vous étant inférieur, vous ne méritez pas plus la parole qu’un autre et vous n’êtes pas plus efficaces qu’un autre, quelle que soit votre expérience » de toute sa vie, peut-être s’était-il contenue, aujourd’hui, malgré la paix qu’il souhaitait, il n’avait pu rester silencieux. N'allaient-ils pas affronter un dieu, voire plusieurs ?
Hiiro Oikaze
Citation : Cui cui cui
Age : 42
Rang : 85
Susanoo
Hiiro Oikaze
Hiiro, petit moineau, avait beaucoup à faire dans son cerveau; et c’était un peu noyé dans l’eau du chaos qu’il avançait, aveugle. Akihiro arrivait à guider cette âme débordée.
Arrivé sur place en famille, l’air était suffocant, tant par l’aura auréolée d’un seigneur au bord du trépas, que par l’animosité du public - pouvait-on parler d’assemblée ? - les voix fusent, les accusations tirent, les mots blessent et pointent les faiblesses et l’espoir qui semblait transpirer ne fait que suer, plaintif et lent, entre les dents des naïfs. Et qu’était Hiiro si ce n’est la candeur ?
Accroché au bras de son compagnon, il écoute les mots et les siens, les yeux rivés sur son visage; l’autre main accroche celle de son tendre fils. « Et si le Haut Conseil était composé autant de Sang Pur, de Sang Mêlé et de Nés Moldus ? A quantité égale, à pouvoirs égaux ? Et l’Empereur ? Allons-nous restaurer notre système d’antan ? Sa succession est-elle en mesure de reprendre le trône ? Et puis, et puis comment comptez-vous vaincre un dieu ? » Son bras enserre le sien, la peur au ventre; les souvenirs immondes remontent en bille et il ravale silencieusement. Après tout, il était de ces sangs purs à la famille puissante mais il se sentait plus vulnérable que jamais; les Oikaze n’avaient rien fait, ni pour arranger la situation, ni pour l’empirer et leur neutralité fondamentale venait teinter leur valeur. « La puissance dont vous parlez, celle des grandes familles pures, Tsukino-san, ne vaut pas grand chose quand l’avenir ne tient qu’à un fil. Et je crains pour vous, que la puissance qu’il ne faut pour revenir à une situation agréable, ne passe par celle de masse : la mixité est notre clé, c’était peut-être la destinée de notre monde, au bord du crépuscule, voici venir le soleil de l’unité des sangs. Nous n’arriverons pas sans l’aide de chacun et de chacune, et les nés moldus ne sont pas moins puissants que les sangs purs; alors la puissance n’a pas de sang, elle en versera peut-être juste. »
Le coeur battant la chamade, Hiiro avait la preuve sous les yeux que tous et toutes étaient nécessaires et que chacun et chacune avaient leur rôle, aussi important. Allait-on vers un monde rond où la pyramide était seulement régie par l’Empereur, figure symbolique d’un monde unifié ?
HRP : Hiiro admire son compagnon et parle d’unité et de mixité.
Asanaga Sugawara
Citation : à chaque choix on parie contre le sort
Age : 108
Rang : 92
Seimei
Asanaga Sugawara
※
Seigneur Fujiwara, n’auriez-vous point été le mieux placé pour prédire la position dans laquelle vous seriez relégués ? Fût-il un temps, ainsi bâtir les Fujiwara leur empire. J’admire la cupide naïveté dont les Partisans de Yuutsu firent preuve : si aveuglés que vous vous crurent en mesure de commander à votre guise le plus puissant onmoyji dont nos aïeuls ne parvinrent qu’à enfermer l’esprit. Ces mots à peine soufflés, de vives opinions se hissèrent et s’abattirent en une houle d’excentriques propositions. Le vieillard s’en amusait, de la gravité du moment, il préférait laisser sa saveur comique effleurer ses lèvres. À quoi bon serrer poings et mâchoires et vainement tenter tirer ces destins de son côté.
Il ria, de bon cœur, les épaules tremblotantes, sa paume vint cacher son expression tordue par l’hilarité ; et quand il eut regagné contrôle, il s’exprima. Koyoi, la foule à laquelle tu t’adresses connaît quelques identités des pions utilisés afin que nous sombrions parmi tel chaos : Seigneur Fujiwara et le chef de ton clan, Rajan Tsukino. N’est-ce point pour leurs contributions au retour et au règne de notre Shogun que vos deux clans siègent parmi le Haut Conseil ? Si j’étais toi, je m’aviserais de mieux choisir tes propos : l’Histoire se répète, nonobstant cette fois il ne sera possible d’user de crédulité. Qu’il serait terrible qu’à nouveau tombent les Tsukino dans l’oubli sans que nul ne tende main cette fois-ci. Le terriblement étroit univers des sang purs n’était miséricordieux. Les kamis ne sont entités intervenant au bon vouloir des mortels. Nombreux d’entre vous se fourvoient sur ce point ainsi que le suivant : leur essence n’est point parfaite. Les déités commettent des erreurs, des fautes, voire même du mal. Ils sont intégrante partie du cosmos
L’amère vérité, Seigneur Oikaze, est que je présuppose que ce rituel d’enfermement nécessite l’onmyodo. Dans lequel cas, voici un art qui encore jusqu’à nos jours est majoritairement maîtrisé dans sa plénitude par les puissants clans et les grandes familles. La suite se devinait. Nous savons que faire de Seimei, mais qu’en est-il d’Orochi ?hrp papy clashe. papy explique ce que sont les kamis. papy rappelle que les sang purs ont main mise sur l'art de l'onmyodo. papy demande quoi faire d'orochi.
Il ria, de bon cœur, les épaules tremblotantes, sa paume vint cacher son expression tordue par l’hilarité ; et quand il eut regagné contrôle, il s’exprima. Koyoi, la foule à laquelle tu t’adresses connaît quelques identités des pions utilisés afin que nous sombrions parmi tel chaos : Seigneur Fujiwara et le chef de ton clan, Rajan Tsukino. N’est-ce point pour leurs contributions au retour et au règne de notre Shogun que vos deux clans siègent parmi le Haut Conseil ? Si j’étais toi, je m’aviserais de mieux choisir tes propos : l’Histoire se répète, nonobstant cette fois il ne sera possible d’user de crédulité. Qu’il serait terrible qu’à nouveau tombent les Tsukino dans l’oubli sans que nul ne tende main cette fois-ci. Le terriblement étroit univers des sang purs n’était miséricordieux. Les kamis ne sont entités intervenant au bon vouloir des mortels. Nombreux d’entre vous se fourvoient sur ce point ainsi que le suivant : leur essence n’est point parfaite. Les déités commettent des erreurs, des fautes, voire même du mal. Ils sont intégrante partie du cosmos
L’amère vérité, Seigneur Oikaze, est que je présuppose que ce rituel d’enfermement nécessite l’onmyodo. Dans lequel cas, voici un art qui encore jusqu’à nos jours est majoritairement maîtrisé dans sa plénitude par les puissants clans et les grandes familles. La suite se devinait. Nous savons que faire de Seimei, mais qu’en est-il d’Orochi ?hrp papy clashe. papy explique ce que sont les kamis. papy rappelle que les sang purs ont main mise sur l'art de l'onmyodo. papy demande quoi faire d'orochi.
Rajan Tsukino
Citation : En politique, il n’y a pas de traîtres, il n’y a que des perdants.
Age : 37 ans
Rang : S0
Seimei
Rajan Tsukino
Event #14 ; au seuil de la ruine
C'est quelque peu après le début des hostilités que tu te joins au grand débat. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas vu le visage d'Hinedori et d'anciens camarade. Tous avait changé, mais l'aura du directeur était celle qui t'avais le plus frappé.
C'est avec plaisir que je me délecterais de vos débats vains, mais il nous faut remettre une chose à raison : lorsque sonne la fin des temps, la politique vous importe plus que l'avenir de vos enfants ? Ironique comme situation. Tu ne prendrais le parti de personne. Le jeu est nul, s'il n'y a plus d'âme qui vive. Aucun gagnant, la défaite sera totale. Vous vous bectez à connaitre le successeur, lorsque la réussite d'un tel schéma est à peine envisageable. Posez-vous d'abord une question essentielle : souhaitez-vous passer des derniers jours paisible jusqu'à que la fin arrive inéluctablement ? Ou bien souhaitez-vous offrir un avenir à ce monde condamné ?
Tu regardes l'assemblée avant de poser tes pupilles dans celles de celui que tu as toujours suivi pour tes propres idéaux. J'ai soutenu Seimei dans mon propre intérêt et je ne permet quiconque de parler en ma parole. Ceux qui m'ont suivi le savent, je ne suis fidèle qu'à mes propres convictions. J'ai agis pour l'avenir de mes enfants. C'était la première fois que tu clamais cette vérité publiquement. Je continuerais de le faire. Se dresser contre Seimei ? Ce n'est pas la première fois que l'idée te traverse l'esprit, en revanche, c'était bien la première fois que ce projet devenait envisageable.
Peut-être que seuls ceux qui ont côtoyé cet homme, ce cher directeur, peuvent constater que sa simple essence magique est révélatrice de ses propos. Il dit la vérité et je le crois. Le temps nous est compté et si le pouvoir vous importe plus que le reste, alors ce monde mérite peut-être de réellement sombrer dans le néant. Autrement, vous pourrez compter sur moi et mes paires.
Pour la suite, la question des kamis était bien plus primordiale comme pouvait le soulever le vieux Sugawara. Je suppose que Yao Bikuni a justement adapté le rituel au nouveau Seimei qui nous fait face. Il faut lui faire confiance. Ceci dit, en ce qui concerne Orochi, son alliance avec Seimei me semble être fragile. Elle ne repose pas sur la confiance. Peut-être arriverons dans un second temps à lui faire part d'une bonne volonté de notre part. Il s'est montré enclin à écouter certains de ses partisans, la discussion ne semble pas être une impasse. La voie pacifique par le bon vouloir des sorciers, c'est une idée qui épargnerait bien des conflits.
résumé : rajan est en train je juger tt ceux qui parlent de politique alors que la fin du monde arrive et accepte de combattre pour ce monde parce qu'il a toujours suivi ses convictions, mais dit clairement que si vous pensez + au pouvoir que à. l'avenir, alors c'est ptet le moment de laisser le monde mourir lol + propose pour orochi une solution pacifique
Hidenori Kurosawa
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Hidenori Kurosawa
Tous doutaient. Le directeur ne s'attendait ni à un élan de soutien, ni à un enthousiasme passionné. Il avait fait tant de mauvaises actions par le passé, maintenant qu'il souhaitait se racheter il devait faire face à la cruelle réalité. Son nom serait à jamais associé à la trahison, malgré sa bonne volonté. « Je comprends votre aigreur à mon encontre, mais je ne prendrai pas de Veritaserum. Il n'est pas nécessaire d'arriver à une telle extrémité. Après tout, je suis le gage de paix entre Orochi et Seimei, et pourtant je vous propose de les renvoyer tous deux dans leur monde. C'est une trahison qui me coûtera certainement une mort lente et douloureuse si on l'apprenait... », mais le risque en vaut la chandelle ajouta-t-il intérieurement.
Il s'avança, traversant l'assemblée et plongeant son doux regard dans les yeux des uns ou des autres. « Pour ce qui est des questions politiques, je crains avoir manqué de pédagogie. Comme l'a si bien dit le seigneur Tsukino, si nous n'agissons pas rapidement il n'y aura aucun monde d'après. Et même si nous réussissons, ce que je souhaite, qui peut prédire ceux qui survivront ? Personne. Si vous employez toutes vos forces dans cette bataille, faîtes le pour votre avenir, celui de vos enfants et de votre famille, pas pour de futiles considérations politiques. » Réfléchir à celui qui prendrait la place de Seimei, le directeur aurait été de ceux-là, si seulement l'humanité n'était pas au bord de l'extinction. Lorsqu'il avait rédigé son invitation, il avait innocemment cru que tous mettraient sagement de côté leurs oppositions pour le bien commun. « Pour ce qui est d'Orochi, même s'il est effrayant au premier abord, il est ouvert à la discussion avec ses partisans. Je pense que de toutes les divinités, il est celui que nous pourrons convaincre le plus facilement de quitter le monde des hommes. » Ce ne serait pas une tâche aisée, mais Hidenori comptait également sur l'impact de la disparition de Seimei. « Alors, qui est prêt à me faire confiance, et à empêcher la fin des temps ? », un large sourire s'afficha sur son visage. Il donnerait ensuite les localisations des artefacts nécessaires au rituel.
★ Aucun ordre n’est imposé.
★ Vous ne pouvez pas changer de lieu.
★ L'évent est ouvert jusqu'au 30 juin inclus.
Kazuha Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 38 - 12.10.1959
Rang : S1
Seimei
Kazuha Hayashi
Au seuil de la ruine
10 ➜ 06 ➜ 1998 ➜ Ft. du monde
“Paix trompeuse nuit plus que guerre ouverte.”
Il n’y avait pas eu d’autres sonorités qui tentaient de sortir des lippes du musicien. Tristesse le prenait de voir qu’autant de mélodies ne s’accordaient pas et que la désharmonie résonnait dans le creu de ses oreilles de manière bien trop présentes et écrasait le problème de base.
Kazuha était simplement là à écouter, observer et retenir certaines paroles, comportements. De part son côté pédagogique, il savait que le moindre signe pouvait être révélateur. Ce fut sur le chef Tsukino que son attention se porta un peu plus.
Ô qu’il pouvait le comprendre le fait d'agir avant tout pour ses enfants… L’Hayashi était exactement pareil et c’était le pourquoi premier concernant sa question sur le chaos politique que cela pouvait entrainer. Yuzuki prendra sa relève tôt ou tard et il voulait que son fils puisse grandir heureux.
« Je rejoins l'avis de Tsukino, il y a plus important que ce futile débat pour le moment. Restez en vie jusqu'à la fin si vous désirez les reprendre, d'accord ? » Un sourire bien à lui présent sur ce visage pourtant si doux, mais qui sous entendait qu'il fallait arrêter de faire perdre du temps pour rien.
Cependant, il en faudra tout de même plus pour que confiance règne pleinement… Néanmoins, la situation était bien trop critique pour que ses bras restent croisés, hors de question de les mettre en danger. Son regard bleuté se posa quelques instants sur Naoyuki à ses côtés.
Il n’était certes pas aussi vieux que certains, pas aussi important, mais l’homme fut l’un des premiers à s’avance pour prêter allégeance. -Après tout, c’est aux professeurs de montrer l’exemple, non ? Que les élèves restent en sécurité...–
« Il m’est impossible de rester les bras croisés alors que le monde court un si grand danger. Pour le bien de nos futures générations, nos mélodies se joueront du même côté. Vous pouvez compter sur mon aide et mon soutien. » Dit-il d’un gestuel gracieusement poli et de ce sourire logé sur ce visage pourtant imprégné de tout son sérieux.
Kazuha se doutait qu’un chant de guerre allait bientôt à nouveau se jouer, mais s’il pouvait éviter qu’un nouveau requiem emprisonne des cœurs, sa musique sera ensorcelée du plus beau et puissants de ses morceaux.
Kazuha était simplement là à écouter, observer et retenir certaines paroles, comportements. De part son côté pédagogique, il savait que le moindre signe pouvait être révélateur. Ce fut sur le chef Tsukino que son attention se porta un peu plus.
Ô qu’il pouvait le comprendre le fait d'agir avant tout pour ses enfants… L’Hayashi était exactement pareil et c’était le pourquoi premier concernant sa question sur le chaos politique que cela pouvait entrainer. Yuzuki prendra sa relève tôt ou tard et il voulait que son fils puisse grandir heureux.
« Je rejoins l'avis de Tsukino, il y a plus important que ce futile débat pour le moment. Restez en vie jusqu'à la fin si vous désirez les reprendre, d'accord ? » Un sourire bien à lui présent sur ce visage pourtant si doux, mais qui sous entendait qu'il fallait arrêter de faire perdre du temps pour rien.
Cependant, il en faudra tout de même plus pour que confiance règne pleinement… Néanmoins, la situation était bien trop critique pour que ses bras restent croisés, hors de question de les mettre en danger. Son regard bleuté se posa quelques instants sur Naoyuki à ses côtés.
Il n’était certes pas aussi vieux que certains, pas aussi important, mais l’homme fut l’un des premiers à s’avance pour prêter allégeance. -Après tout, c’est aux professeurs de montrer l’exemple, non ? Que les élèves restent en sécurité...–
« Il m’est impossible de rester les bras croisés alors que le monde court un si grand danger. Pour le bien de nos futures générations, nos mélodies se joueront du même côté. Vous pouvez compter sur mon aide et mon soutien. » Dit-il d’un gestuel gracieusement poli et de ce sourire logé sur ce visage pourtant imprégné de tout son sérieux.
Kazuha se doutait qu’un chant de guerre allait bientôt à nouveau se jouer, mais s’il pouvait éviter qu’un nouveau requiem emprisonne des cœurs, sa musique sera ensorcelée du plus beau et puissants de ses morceaux.
Résumé : Soutiens Rajan parce que oof, oust la politique pour le moment. On reprends les élections plus tard.Kazuha ne fait toujours pas pleinement confiance à Hidenori, mais pour le bien du monde, il est prêt à mettre corps et âme pour l'avenir de ses enfants et des élèves.
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