— MAHOUTOKORO
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Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini
L'Éventail
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
Event #1C'est la fin de l'année, l'heure de retrouver son foyer et sa famille, de profiter d'un mois de vacances bien méritées après les examens. Les plus jeunes élèves sont surexcités à l'idée de reprendre le tramway, et même chez certains professeurs l'euphorie se fait sentir.

Les valises, chargées de souvenirs et de vêtements, sont sur le quai, tout le monde attend le tramway. Attendre le tramway ? C'est toujours lui qui attend les passagers habituellement. Étrange. Quelques minutes passent. Une silhouette apparaît alors à l'horizon. « Faîtes demi tour ! Les vacances sont annulées. », la voix résonne, certainement amplifiée grâce à un Sonorus, « La rentrée se fera avec un mois d'avance sur décision du directeur et du ministre. Les professeurs et les préfets, veuillez raccompagner les élèves jusqu'à l'école. ».
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everyone was waiting for that... but rest in peace sweet holidays event #1
besoin d'une pause dans cette vie pas si mouvementée,
enfin si, kiseki la rend plus sensationnelle, même s'il doit supporter l'ennui des cours de magie, et qu'entre deux soupirs d'impatience, il sort une blague douteuse qui fait rire, ou qui fait gémir de rage.
heureusement que les vacances vont régler ce problème ;
puis de toutes manières, il sait, oui, il a l'intuition qu'il n'est pas le seul à se plaindre du temps qui passe si lentement. alors à l'arrivée des vacances, il a préparé une valise sans aucun soin – après tout ça sert à rien d'être appliqué pour une telle tâche – et maintenant qu'il la traîne irrégulièrement, c'est direction le tramway.
la vérité,
c'est que kiseki hésite ; après tout, il se sent bien ici, à mahoutokoro, il y a du monde, et il y a ses amis – c'est à contre-cœur qu'il va devoir s'en séparer un moment. 
surtout qu'il n'a pas besoin de repos. kiseki ne se repose jamais.
et revoir sa mère, la mine dévastée, ou ses grand-parents si épuisés par le temps... ? à quoi ça rime ? à rien,
c'est certain.
les mirettes perdues vers le ciel, kiseki joue avec ses doigts, la valise dans un coin ; il s'impatiente de voir le tramway, qui pourtant, n'a jamais de retard. mais là, étrangement, c'est bien le cas.
que se passe t-il ?
- trente mille ans plus tard et des poussières.
que va t-il nous arriver ? est-ce qu'on va tous mourir ?
roulement de tambour mes amis...

le ton dramatique qu'emploie l'énergumène révoltée, amuse quelques-uns se trouvant à ses côtés ; mais des râles ennuyées ressortent aussi des lippes tordues des élèves qui n'ont qu'une seule hâte : celle de rentrer.
puis une voix s'élève pour prévenir cette foule qui attend sagement – ou non, du moins, pour kiseki, c'est un gros non.
ses paupières papillonnent face à cette annonce, et sans qu'il puisse se contrôler, il hurle :
- QUOI ?!? HEIN ?!
SU-PEEER !!! JE DEMANDE LE REMBOURSEMENT !!
j'ai carrément attendu pour rien.

ce désappointement, clairement, c'est pour rentrer dans l'humeur générale. en vrai kiseki veut sauter de joie ; il n'aura pas l'angoisse, ni la crainte de s'ennuyer chez lui,
car sa mère n'a jamais été son meilleur public à ses espiègleries. peut-être grand-père et grand-mère, mais ils se font vieux, désormais, ils ont bien besoin de calme,
et pas d'une calamité à leurs pieds.
kiseki s'étire de tout son être, les bras tendus en l'air comme s'il voulait atteindre le ciel ; il reprend sa valise et s'en va,
tout sourire, sifflotant un air joyeux.
pourquoi autant d'enthousiasme ? bonne question ; mais il a entendu "faîtes demi-tour" alors il exécute,
sans vraiment faire attention...



Takamori Fujiwara
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara



// at the end, the beginning« Look, I don't know about you, but things have really sucked for me lately, and I could really use a victory. So let's get one, dude! Let's get this car started. Let's look death in the face and say: 'Whatever, man! » — hugo "hurley" reyes from lostil voulait tellement partir en vacances, retrouver la vaste maison de famille perdue au milieu des bois. il se faisait une joie de quitter l'île pour un mois, reprendre ce tramway qui n'en finissait pas de le faire rêver malgré toutes ces années passées à le prendre.

il avait des rêves plein la tête. des envies de voyage au fin fond de la chine ou de l'indonésie. des techniques à perfectionner, des sorts à adapter. et puis pourquoi pas aller dans les montagnes profiter de la neige qui devait déjà tomber à gros flocons. bref tout un programme particulièrement alléchant. surtout, s'éloigner de l'île pendant quelques jours lui ferait du bien. oh, certes minamiiwo est proche du paradis sur terre, sauf en période de tempête, mais un peu de changement ne fait jamais de mal.

et puis non.

une voix qu'il ne reconnaît pas se fait entendre. vacances annulées demi tour. voilà les quatre mots que takamori a retenu. vacances annulées. « quoi ?! comment ça les vacances sont annulées ?! je... non ! », une réaction digne d'un professeur c'est certain. il est autant agacé à l'idée de manquer un mois de pause qu'à la pensée que lui, un professeur de mahoutokoro, ne soit au courant de rien. alors certes il n'est pas le plus vieux du corps enseignant, ni forcément le plus intelligent dans certains domaines, mais quand même. une question revenait sans cesse : pourquoi ?

et puis son instinct de professeur reprend le dessus, son instinct ou juste sa conscience qui lui rappelle qu'il a trente ans et non quinze. alors il élève la voix et fait son job : « allons, nous sommes tous tristes de ne pas pouvoir rejoindre nos proches. mais soyez compréhensif et retournez à l'école maintenant. et ne quittez pas le chemin. », ça va être difficile de canaliser une troupe d'enfants déçus.

il reste sur le quai, observant l'horizon comme si le tramway pouvait soudainement arriver. et d'un œil, il surveille que tous les élèves respectent bien les consignes. quelle horrible journée quand même.
hrp : responsable mais pas trop mdr
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Des vacances, enfin presque

Viens faire de la musique
Respirer la musique
C'est toi et moi la musique
C'est nous la musique
Et si tu me quittes
Je casse ma guitare électrique


Un léger soupire s’échappe de mes lèves. Soupire de soulagement ou d’agacement ? Des deux sans doute. Soulagement car vient le temps des vacances. Enfin, si j’ose dire. Les derniers examens m’ayant si bien accaparé que j’ai pas eu beaucoup de temps pour jouer de la flûte. Je suis autant en manque de mélodie qu’un détraqueur en manque de joie à sucer. Alors je fais le poirier, comme tout le monde. Gratifiant de temps à autre des potos d’un signe de tête amical. Soupire d’agacement car je commence à prendre racine et visiblement, je suis pas le seul à trouver le temps long. Le fameux attrapeur kitsune y va de sa petite réplique. Comme à son habitude. Je me contente de lever les yeux au ciel.

Pour tuer le temps, je me concentre sur Philharmonia en train de roupiller dans son panier à chat. Lui-même posé sur ma valise. La voyant ainsi bien dormir, je n’ose pas la gratouiller affectueusement de peur de la réveiller. Pour les vacances, nous devons aller en Corée avec mon père voir des amis à lui. Si la perspective de me taper des diners soporifiques avec des musiciens retraités ne m’enchante pas plus que ça. Celle d’assister à quelques concerts est déjà plus alléchante. Tout comme retrouver des amis pour jouer jusqu’à pas d’heure. Party hard chez les zicos !

Et pourtant tout s’évanouit. Aussi vite qu’un evanesco. Comment ça, vacances annulées ? Faut pas pousser mémère dans le Filet du Diable ! Je jette un œil à l’assemblée. Visiblement, monsieur Fujiwara n’est pas au courant et semble tout aussi déçu que les élèves. Ce qui m’arrache presque un sourire d’amusement. Presque. Alors qu’une moue digne d'une drama queen étire mes lèvres, j’esquive de justesse un Kiseki étrangement pressé d’obéir sans faire – trop – d’esclandre. Deux évènements louches en à peine une minute… Ça y est, c’est la fin du monde ? « ‘Tention. J’suis pas un vif d’or. » lancé-je simplement. Doucement. J’attrape ensuite le panier à chat d’une main et ma valise de l’autre.

Bon bah… j’ai pas le choix que de rentrer ?
Tristesse.



love.disaster
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event #1
it was almost holidays...
il y a un problème.

c'est bien ce que eishi se dit, quand il arrive sur ce quai ;
il a comme d'habitude marché dans les premiers, sagement, à la suite des professeurs. sans qu'un seul son ne passe ses lèvres,
sans qu'une seule agitation ne mouve ses muscles. il a été calme, et a simplement jeté parfois,
des coups d'oeils derrière lui, pour s'assurer que les autres suivaient.
entouré des plus jeunes, qui ont tendance à beaucoup l'aimer,
eishi leur demande parfois s'ils ont hâte de rentrer chez eux ; ou bien ce qu'ils comptent faire de leurs vacances...
et c'est d'un sourire délicat et attendri, qu'il écoute leurs réponses, données toutes en même temps.

seulement voilà ;
il y a un problème.

le tramway n'est toujours pas là.

c'est bizarre, très bizarre ;
après toutes ces années passées ici, il n'a jamais attendu le tramway.
c'est plutôt lui qui attend les élèves, d'habitude.
alors, troublé, eishi attend calmement une explication ;
qui finit d'ailleurs par arriver ; et elle ne semble pas plaire à beaucoup de monde...

faites demi-tour.

eishi jette un oeil autour de lui ;
comme on pourrait s'y attendre, nombreux sont ceux qui protestent. esihi lui-même ne sait pas vraiment comment prendre la nouvelle ;
mais lui s'en préoccupe peu. après tout, il est mieux à l'école que chez lui.
un vent de panique le prend, quand il entend les petits se mettre à pleurer :
il s'accroupit alors pour être à leur hauteur, et leur sourit gentiment, pour ébouriffer leurs cheveux.

- allons, ne soyez pas tristes ! vous verrez vos parents très vite,
et vous serez encore plus contents de les voir après ça.


certains lui font des câlins, qu'il leur rend en riant doucement ;
puis il se redresse et leur donne la main pour obéir calmement,
et prendre le chemin de l'école, non sans vérifier sans vraiment s'en appercevoir,
les comportements de certaines personnes.


Yori Hayashi
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi

Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini Untitled_by_attackonfanfiction-d8vcen3

Vacances annulées

Terminés.
Les examens, son année, la tranquillité loin de la maison familiale. Tout cela était terminés et il s'apprêtait à rejoindre son enfer personnel pour le mois à venir. Valise bouclée et Neige enfermée – dans sa cage de transport, bien entendu – Yori attendait le tramway. Chose déjà étrange en soi, puisque les élèves n'avaient jamais eu besoin de l'attendre. Quelque chose l'aurait retardé ?

La réalité était visiblement toute autre, quelqu'un venant les informer que les vacances étaient annulées. De quel droit cela pouvait arriver ? Sans justification, de plus.
Chaque réaction est différente, pourtant l'adolescent s'insurge de voir ses camarades accepter aussi facilement de voir leur repos être enlevé sous leur nez. Il n'y en a qu'un qui a vraiment montré son mécontentement, bien que sa demande de remboursement n'avait strictement aucun sens et qu'il se soit aussitôt mis à faire docilement demi-tour. Sans regarder derrière lui. Et qu'il s'y trouvait, justement.

« Regarde où tu vas. »

Le prenant par une épaule, il lui fit faire un nouveau demi-tour, histoire qu'il ne se sauve pas aussi vite après ses paroles.

Croisant les bras, il se tint ensuite face à la silhouette, la regardant de haut malgré son éloignement.

« Et peut-on savoir pour quelle raison nos vacances sont annulées ? »

Un peu trop facile de balancer ce genre d'information sans donner de raison. Yori était persuadé qu'ils ne pouvaient légalement pas décider de ce genre de chose sans une bonne justification.
Soyons clair, ne pas avoir à rentrer chez lui l'arrangeait, d'une certaine façon. Il ne protestait que pour le principe.

« D'ailleurs, le directeur ne peut-il pas faire ses annonces par lui-même, plutôt que de nous envoyer un porte-parole ? Demanda-t-il en haussant un sourcil. »
Invité
Invité
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Anonymous
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini Mini_190204095033822184

キャンセル


Matsuda pressait le pas pour se rendre sur le quai du tramway. Faut dire que c'est pas la porte d'à côté, et que même si le sort de Locomotor Barda est très utile pour se déplacer sans porter une valise lourde, il n'empêche que là, maintenant, tout de suite, faut se dépêcher parce que le tramway va partir sans elle. Comment avait-elle fait son compte, après neuf années à venir à Mahoutokoro, pour être à ce point en retard ?
Finalement arrivée, toute essoufflée, elle tenta de rejoindre ses camarades mais tout le monde avait décidé de prendre le mauvais chemin vers le tramway.

« - Allo, hé, HO, poussez pas, vous allez pas dans le bon sens, déjà ! Pour prendre le tram' c'est par là ! »



« - Il est annulé, faut faire demi tour. »



La Matsuda ne pu s'empêcher de lâcher une grimace affreuse, entre l'interrogation, la colère à peine dissimulée, et le déni. C'est quoi ce bordel, elle avait loupé quelque chose ? Il s'était passé un truc genre grave ? Beaucoup protestait, dont une personne à la crinière blonde vénitienne/rousse, dont elle reconnu tout de suite le visage (Kiseki). Il était à côté d'un gars de 11ème année, Hayamachinchose (Hayashi). Elle réussit à se frayer un chemin parmi tout le monde, n'écoutant pas les dires des préfets qui disaient de se suivre en rang. Une fois à côté de son meilleur ami, elle lança :

« - Kiseki. Tu peux me dire c'qui se passe ? »



Hayashi, elle se souvenait de son nom, semblait se poser la même question. Emiko prit le temps de le dévisager de haut en bas, avant d'observer la scène, se disant qu'elle aurait mieux fait d'être complêtement en retard. Ca lui aurait évité de faire de nouveau demi-tour. ... Demi-tour. Attend. Les vacances sont annulées ? QUE-QUOI ?

« - ON PART PAS EN VACANCES ? »



Elle venait enfin de comprendre le délire.

« halloween »
Maiko Kondo
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
Rang : C3
Amaterasu
Amaterasu
Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Gaïa dans mes bras vu qu'elle ne supporte pas d'être transporté en cage surtout que je l'adore l'avoir dans les bras au vu de sa fourrure toute douce et de ses petits bruits trop adorable surtout qu'aujourd'hui nous sommes en vacances et cela me fait extrêmement plaisir.

Ma valise à la main, j'ai hâte de retrouve la maison pour me reposer un peu de l'année que je viens de passer surtout qu'il faut que je prépare pour ma dixième année qui je l'espère va être riche en tout et rien.

J'avance vers le tram et voit que les gens s'énervent et font demi-tour... Pourquoi donc ? Il y'a un problème avec le tramway ? J'avance un peu plus et j'entends des « ils ont annulé les vacances » et des « ils ont avancé la rentrée... »

Je vois les plus jeunes en pleurs et les plus grand en colère, ce qui tout à fait normal… De mon côté cela me déprime un peu, je vais devoir envoyer un parchemin à Hiroshi pour lui dire que finalement je ne rentre pas au manoir Kondo et que ma dixième année va être plus longue que prévue !

Je n’ai plus qu’à faire demi-tour et retourner poser mes affaires dans ma chambre, je regarde les têtes que je reconnais plus ou moins sauf que je ne vais pas m’en approcher malgré que les plus jeunes m’approche vu que j’ai l’air plus sympathique que d’autre surtout qu’à leur âges, ils font confiance à n’importe qui donc je les laisse me suivre tranquillement vu que je n’ai pas le choix et eux n’ont plus…

Cela me déprime un peu de ne pas pouvoir passer un petit temps auprès de ma famille, ils auraient pu quand même nous donner des vacances ou bien pour les prochaines les faire un peu plus longues je pense que cela ferait plaisir à tous enfin c’est bien beau de rêver.

Pour le moment, c’est retour à l’école et on verra bien comment va s’annoncer cette dixième année.
Tsugumi Tsugikuni
@mamour
Citation : tsutsutsutsu
Age : trente
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Tsugumi Tsugikuni
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2020-titre-tsugumi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2061-bigami-tsu#17669
Tsugumi Tsugikuni
event #1
Ils avaient certainement tous besoin d’une pause, d’un peu de repos avant la nouvelle année. La fatigue s’accumulait, et Eiji avait la terrible envie de revoir un peu sa famille durant ces semaines de repos, prendre du bon temps chez lui mais aussi dans la maison familiale. Mais il y avait un problème, un gros problème : le tramway n’était toujours pas à quai. Depuis toutes ces années à côtoyer l’école, il ne l’avait jamais vu en retard, il était bien souvent celui qui attendait un élève en retard. Alors, l’inquiétude l’enlaçait peu à peu, son regard cherchant une cause, avant d’entendre une voix qui annonçait aux noms du directeur et du ministère que les vacances étaient : annulées.

Les vacances étaient quoi ?
Annulées ?

C’était une blague ?
Non, clairement pas et il devait y avoir une raison à ce changement soudain, on ne pouvait pas annuler des vacances sur un coup de tête. Ils devaient faire ainsi, ils finiraient certainement par avoir les raisons plus tard. Certains râlaient déjà alors que d’autres prenaient en charge le rapatriement vers l’école, alors Eiji – en bon professeur qu’il était – allait vers les plus jeunes, qui étaient pour certains paniqués.

« Du calme, la nouvelle est très soudaine et nous sommes tous tristes de ne pas rejoindre nos familles et nos proches, avancez tranquillement vers l’école sans sortir du chemin. »

Les sentences de certains élèves, faisait se retourner le professeur de potions, Eiji trouvait ça logique que ce choix suscite des questions, des refus, des pleurs peut-être chez les plus jeunes. Un soupir s’échappait de ses lèvres – un peu sèches dû au froid – alors qu’il continuait de calmer quelques jeunes rapidement.

« Pour le moment, dirigez-vous tous vers l’école sans faire d’histoires. On ne pousse pas et on ne marche pas non plus lentement pour ralentir les autres. »


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Event #1
 Des vacances, enfin presque
C’est toujours avec la même lassitude que Yui fait ses valises. La même gestuelle, mécanique, sans émotion, lorsqu’elle plie tous ses vêtements, un à un, le regard dans le vide, qu’elle range toutes ces affaires auxquelles elle ne tient pas, auxquelles elle ne tient plus. C’est toujours avec la même fatigue qu’elle repense à la maison parentale, aux sourires de ses parents qui accueillent son frère mais pas elle, qu’elle repense à cette chambre si blanche et si froide qui est la sienne. Ce long mois de vacances est une période qui ne l’enchante pas, une période où il faut s’armer d’hypocrisie pour aller saluer toute la famille Takahashi, raconter aux tantes et aux oncles les exploits de l’année passée à Mahoutokoro, ou plutôt, écouter les exploits de son frère.

Yui doit être une des seules à ne pas aimer les vacances, à ne pas aimer rentrer chez elle. Elle a prié fort pour ne pas rentrer. Et c’était comme si les Dieux avaient fini par entendre sa prière.

« Faîtes demi tour ! Les vacances sont annulées. »

Une blague, un fait, une tentative de semer la confusion, ou une grâce qu’on lui accorde. Elle ne sait pas trop. Calmement, elle observe les réactions des camarades aux alentours. Elle a perdu de vue son frère, elle est désorientée et elle ne sait pas trop vers où aller, s’il faut suivre la foule ou s’il faut la fuir, s’il faut nager à contre-courant ou s’il faut se laisser porter par la vague. Elle tente de s’accrocher à quelque chose, à quelqu’un, mais pour la Takahashi qui a toujours vénéré les règles, cet événement inattendu l’a complètement déboussolée. La voilà au milieu du monde, incapable de se mouvoir, de réagir, attendant tout simplement qu’une main vienne la guider.


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DES VACANCES, ENFIN PRESQUE
Feat everyone

Cet instant avait un goût aigre dans la bouche du jeune homme, il ne pouvait pas se détacher de ce mal-être qui venait l'assaillir au fur et à mesure qu'il préparait ses bagages. Revenir au sein de la demeure familiale, rien en lui ne souhaitait l'inciter à poursuivre, il était bien mieux ici à tenter de se trouver une raison d'errer sur cette terre. A cette idée Akihiko haussa les épaules pour lui-même puis attrapa ses affaires pour se retirer. Son allure se voulait nonchalante, traduisant des vives et brusques pensées que le sorcier avait bien des difficultés à dompter.

Le brouhaha était désagréable, il écrasait tout, le mot d'ordre n'était que joie l'incitant à lever les yeux au ciel récupérant un bonbon d'un petit sachet dans sa poche. Sans sommation il commença à le mâcher essayant tant bien que mal à se ravir. Des regards succincts sur la foule cherchaient à analyser l'évolution du départ quand une voix vint transcender le vacarme ambiant. Il haussa un sourcil à cette écoute ne pouvant retenir un rire franc et direct. Ses prières avaient-elles été entendues ? Joie pour sa personne tandis que le désespoir ambiant l'amusait.

Puis il la découvrait, cette petite sœur qu'il ne connaissait pas vraiment. Ils n'étaient pas réellement de la même famille, à y repenser Akihiko se disait qu'il n'avait fait que se croiser. Constat pathétique. Le sorcier s'approcha de Yui qui n'était que statue sur le moment, déposant sa main sur son épaule. « Tu vas survivre j'espère ? » Un pique inconscient qu'il ne pût contrôler, trop enclin à la charrier qu'à la soutenir la majorité du temps. « Les parents vont devoir faire sans nous, vont-ils le supporter, telle est la question. » Il lui tendit son sachet de bonbons chocolatés ensuite.

Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1433-requiem-of-red-fuyuki#11532
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1520-calligraphie-fuyuki#12189
Fuyuki Awataguchi


Event #1Valises en main, l'air de rien, le tramway se faisait attendre. En neuf ans passés sur cette île, c’était bien la première fois que ce genre d’accident se produisait. Jamais ce n’était arrivé et décidément, ça ne présageait rien qui vaille. Outre le retard du train ((tetsuya n’ayant pas grand intérêt à rentrer au foyer)), il n’affichait pas ce visage désemparé qu’abordait certains élèves. Il était juste là, planté au milieu de la foule d’un air blasé. Leurs affaires pesaient une tonne et ça avait été une véritable plaie de les transportées jusqu’aux abords de l’île et maintenant les voilà bêtement à patienter sans aucune explication.

C’est à point nommé que surgit une ombre déclarant que les vacances sont annulées et que c’est en avance que se fera par conséquent la rentrée. Il était dépité. Tout ça pour ça ? Ils auraient pu leur épargner le pli des bagages.

Tetsuya ne prend pas réellement le temps de digérer l’information, c’est sans aucune pression qu’il emboîta le pas au milieu de la foule désorienté. Le visage fermé & l’air de dire magnez-vous. Non, parce qu'avoir l’air hébété la bouche bée, ça allait deux minutes & en voyant même les professeurs scandalisé, il était ((par avance)) déjà fatigué.

Il jetait un regard épuisé sur le Tsuchigumo qui s’était jeté de manière passive-agressive sur l’ombre, comme s’il allait obtenir une réponse. Il avait franchement honte de cette affichage publique, mais ce n’était clairement le pire de cette foule. Il pousse un soupir épuisé. Il savait pertinemment qu’ils allaient entendre parler de l’évènement pendant plusieurs semaine & dieu seul sait à quel point il haïssait les lamentations.

Ça sert à rien de pleurnicher.

Pour info.

Hidenori Kurosawa
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini Af5r
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Orochi
Hidenori Kurosawa
Hidenori Kurosawa
Event #1Une forme se dessine soudainement dans l’espace, accompagnée d'un violent claquement : un transplanage. Pourtant, et ce n’est pas un secret, l’école est protégée face à ce type de magie. (Son esprit est en vie.) Une silhouette, portant un costume noir et une veste d'un rouge éclatant, apparaît alors nettement. Aucun doute possible, il s’agit là d’Hidenori Kurosawa, dix-huitième directeur de Mahoutokoro. Le puissant sorcier débarque tout juste du Ministère de la Magie, (il les méprise,) et son arrivée n'est pas passée inaperçue. La silhouette qui avait fait l'annonce un peu plus tôt a d'ailleurs profité de l’occasion pour disparaître, laissant le directeur prendre la relève.

« Il semblerait que la nouvelle vous soit parvenue. Ne vous inquiétez pas. La situation est, certes, bien trop confuse à l'heure actuelle pour que je puisse vous donner de plus amples détails. Mais, rassurez-vous : tout est sous contrôle (il est le maître de ce coup de théâtre), et vous en saurez plus prochainement. Bien évidemment, vos parents ont reçu un origami les prévenant de ce fâcheux contretemps. Je vous invite donc tous à reprendre vos activités habituelles, la rentrée se fera dès demain. »

La parole est claire et le ton est ferme. Cet homme arrive à créer une ambiance qui lui est propre par sa simple présence : à la fois pesante, et rassurante.
Maiko Kondo
Event #1 : Des vacances, enfin presque // Fini 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
Rang : C3
Amaterasu
Amaterasu
Maiko Kondo
https://mahoutokoro.forumactif.com/t64-maiko-kondo-tout-ce-que-tu-decide-est-juste-termine
https://mahoutokoro.forumactif.com/t253-pensees-pliante-maiko
Maiko Kondo
Cette ambiance, cet air qui s'alourdit... Ce frisson qui me parcourt la colonne vertébral et me fait retourner instinctivement, quelqu'un s'est transplané dans l'enceinte de l'école bien sur ce n'est pas n'importe qui : Notre cher directeur Hidenori Kurosawa ! Il n’y a que lui pour cela et il doit bien avoir les autorisation du ministère de la magie vu que cela est interdit à cause du sort de protection.

Il en impose quand même rien que par sa présence qui vous rends moins que rien après ce n'est peut-être que moi et mon ressentis personnelle, je devrais demander à quelque personne que je connais bien une prochaine vu que ce n’est pas vraiment le moment actuellement !

Il nous lance un discours comme il le fait si bien... Si père et mère sont au courant donc tout va bien dans le meilleur des mondes vu que je ne leur donne jamais de nouvelles, ils en ont toujours de la part de Daiki et inversement ce qui me convient amplement vu que c'est la guerre depuis que Hiroshi est partis surtout qu'on remarque que j'essaie de lui ressembler… Surtout que je suis chez les Kitsune et non les Yatagarasu comme Daiki ou d’autre membre de la famille Kondo ont été.

Mais, une question me brûle les lèvres... Je ne sais pas pourquoi une telle question est venue jusque dans mes pensées, c'est absurde vu que tout est sous contrôle il ne va avoir aucune répercussion sur l'année donc je garde cette question pour moi.

Je préfère retourner à l'école plutôt que de poser la question sur les effets que vont avoir cette rentrée avancé et puis je suis qu'une élève donc ce n'est pas vraiment à moi de poser la question donc j'invite les jeunes qui me suivaient à repartir discrètement avant que ce soit la cohue et que cela explose au vu de la tension qui règne.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

event // feat. everyone
www.
L'annonce du l'annulation du train te fait l'effet d'une douche glaciale, comme si l'on venait de te jeter dans la rivière avec une température avoisinant les zéro. Tes doigts se crispent sur la poignée de ta valise et tu restes là, bras ballant, poing fermé, regard perdu dans cette foule qui s'énerve et s'exaspère.

Quoi ? Comment ? Pourquoi ?!

Mais tu te fous un peu des réponses à ces questions, parce que tu te fous du comment ou du pourquoi, tu ne souhaitais qu'une chose : rentrer chez toi, retrouver ta mère, ta maison et ta chambre devenue trop petite pour l'adolescent que tu es.

Panpan miaule dans sa cage de transport, comme si tu pouvais changer quelque chose à cette animation trop violente, à cette tension furieuse. Tes doigts se desserrent et passent à travers les barreaux pour lui donner une légère caresse, et ton corps se détend au ronronnement calme du chat plus très jeune.

Ton coeur bat toujours aussi fort dans ta poitrine, et tu n'as qu'une envie, crier à l'injustice toi aussi, mais les voix se font plus fortes encore et tu n'as pas envie de rajouter ton grain de sel. Tu restes là, face à ce tramway qui ne te raccompagnera pas chez toi jusqu'à ce que le bruit du transplanage attire l'attention. Puis la voix du directeur, forte et si calme à la fois, parvient à tes oreilles bourdonnantes.

Il ne sait pas. Ou il ne veut pas dire, mais dans tous les cas, qu'importe le comment, qu'importe le pourquoi, tu voulais juste rentrer chez toi, respirer l'air loin de cette île si petite et étouffante, pouvoir t'échapper dans l'immensité du ciel si différent et pourtant si semblable d'ici. Mais tu ne rentreras pas chez toi, Kiyoshi, pas aujourd'hui.

Et alors que les autres élèves commencent déjà à faire demi-tour, râlant, marmonnant dans leur barbe de cette rentrée précoce, toi, tu restes là, face à ce tramway qui ne t'emmènera pas loin de cet endroit que tu considères autant comme une maison qu'une prison.  
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Event #1
 Des vacances, enfin presque
La confusion est totale et Yui commence à se sentir petite au milieu de cette foule. Petite et intimidée — elle se replie sur elle, recule de quelques pas, se cogne malencontreusement contre un plus jeune élève qui a l’air tout aussi perdu qu’elle ; elle s’excuse dans une courbette et tente de repérer un visage familier dans ce raz-de-marée de silhouettes. C’est l’angoisse. Elle qui ne sait que suivre les consignes, elle qui ne sait pas prendre de décision pour elle-même, elle qui, au final, n’ose même pas avoir son propre avis sur la situation. Mieux vaut ne pas lui demander ce qu’elle pense de tout cela, car voilà la vérité, elle ne pense rien. Elle est juste agacée que rien ne se passe comme prévu, sa vie est une dictée et lorsque les lettres ne sont pas correctement alignées, elle ne sait accueillir ces erreurs.
Une main se pose sur son épaule et Yui sursaute, se retourne tel un félin sur ses pattes arrières, prête à sortir les griffes, le regard inquisiteur. Ah, ce n’est que Akihiko. « Je te retourne la question. » Elle croise les bras, se tient droite comme pour se donner un air un peu plus grand (elle ne fait qu’un mètre cinquante deux), détourne son regard, agrémente l’accueil de son frère par un « pff » discret mais assez apparent pour qu’il puisse se rendre compte que sa présence ne l’égaie pas réellement. « Ils vont supporter mon absence, que je sois là ou pas, ça change pas grand chose. Le graaaand Akihiko par contre, ils risquent de très mal le vivre. Tu ferais mieux de rentrer commencer à écrire un stock de lettres pour que la mère ne meurt pas. Elle a la akihikose aiguë et c'est une maladie grave et incurable tu sais. » Le regard hautain, elle grimace en voyant le paquet de chocolats. Comme c’est puéril. Elle hausse des épaules et plaque sa chevelure qui vient frôler les joues de son frère en arrière, lui tournant dos. Il ne peut pas jouer au grand frère protecteur après tant d’années à ignorer sa cadette, c’est aussi simple que cela.

Un peu plus loin, c’est finalement le regard de Tetsuya qu’elle finit par croiser. Tetsuya de marbre comme toujours, Tetsuya la statue dont elle n’arrive jamais à deviner les pensées. Elle s’approche, sans expression, sans prévenir. « On y va ? » Voilà donc comment commence cette nouvelle année scolaire.


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Ft. Everyone
Des vacances, enfin presque.
L’avantage principal au fait d’être un sorcier reposait dans cette liberté et ce gain de temps que tu engrangeais sur bien des tâches. Nul besoin de faire ta valise, de nettoyer ta chambre, de transporter tes affaires… Pour tout cela, il te suffisait d’appliquer les sortilèges que tu avais minutieusement appris durant les années précédentes. Le tramway ne tarderait plus à arriver à quai, toi, comme à ton habitude, tu atteindrais les rails pile à temps pour ne pas rater le départ. Enfin, ce n’était pas comme si rentrer chez toi t’importait tant que ça, à vrai dire, tu trouvais les moyens d’occuper ton temps aussi bien ici que là-bas, alors la différence n’était pas fondamentale. Mahoutokoro te seyait bien, tu n’étais vraiment pas de ceux tenant à déguerpir au plus vite. Pour autant, tu ne détestais pas non plus l’hospitalité de ton foyer, contrairement à beaucoup, tu appréciais simplement autant les deux endroits. Difficile à croire venant de quelqu’un d’aussi récalcitrant face à l’enseignement de certaines matières… mais soit.

Tu étais fin prêt, déambulant vers le quai, tes deux mains placées à l’arrière de ta tête et tes affaires virevoltant dans ton dos, ensorcelées préalablement. Ton imposant physique te prémunissait d’une vision haute, te permettant d’appréhender rapidement les informations et surtout, de manière plus générale, de tyranniser les jeunes Kitsunes. Il y allait y avoir du monde, beaucoup de monde, trop de monde, mais ça, tu commençais à y être habitué. Ce n’était pas comme si tu avais le choix, de toute façon, tu devais faire avec puisque te plaindre ne t’octroierait pas une position plus confortable que celle qui était tienne actuellement, alors…  

Comme prévu, ton départ tardif associé à ta marche lente menèrent à une arrivée sur le fil, du moins, c’est ce que tu avais cru en observant le cadran de ta montre. Le véhicule magique était réputé pour sa ponctualité, pourtant, il était en retard. Bizarre pour tout le monde, pas pour toi. Tu t’étais déjà déconcentré, ton attention s’était rivée sur autre chose, allez savoir quoi. Une paire de fesses, un papillon, un nuage avec une forme rigolote, peu importe, ce n’était pas comme s’il en fallait beaucoup pour faire dérailler ton esprit.

Une seconde d’inattention, peut-être un peu plus, tu ne savais pas vraiment, quoiqu’il en soit, c’était désormais le chaos. Tout n’était plus que désordre et ce, sans que tu ne saches réellement pourquoi. De ta hauteur, tu observais les réactions de chacun, tentant d’appréhender des informations ci et là. Ce n’était pas le moment de rêvasser, apparemment. Bwoah, après tout, que tu n’y comprennes rien, ça ne changeait pas de d’habitude. Alors, d’un haussement d’épaules, tu commenças un demi-tour, prenant soin d’esquiver tes bagages qui flottaient toujours dans les airs. Tu préservais toujours cette attitude et cette mine nonchalante, te laissant même prendre d’un bâillement sévère et bruyant. La seule chose chiante dans toute cette histoire, c’était que tu t’étais levé tôt pour rien. Plus vite tu rentrais, plus vite tu pouvais te recoucher.

Puis, le déclic vint. Soufflé par l’arrivée théâtrale du directeur de l’établissement scolaire, par ce bruit sourd significatif, par cette prestance que tous admiraient et que toi, tu souhaitais terrasser. Ton air dormeur s’était complètement évanoui, ton faciès s’était transformé, passant d’un je-m’en-foutisme évident à une excitation palpable, à une soif d’action et d’affrontements. Lentement, tu avais pivoté, laissant l’homme le plus fort du Japon t'apparaître. Lentement, tu avais tiré ta baguette et commencé à marcher dans sa direction, de plus en plus rapidement, écartant du bout du bras droit les individus gênant ta traversée. « Cassez-vous. » Ton pas s’était encore accéléré, devenant une course effrénée vers celui que tu avais ciblé comme ta proie. Une proie coriace, une proie hors d’atteinte à n’en pas douter, mais ça, tu ne pouvais le savoir avant d’essayer. Avant de réessayer. Encore et encore.  

Le bout de ton arme pointant vers le sol, tu avais utilisé un sortilège mineur pour te propulser dans les airs, à hauteur raisonnable, juste assez pour t’ouvrir un angle de tir suffisamment dégagé pour ne blesser aucun autre élève. Tu étais téméraire, inconscient surement également, mais tu avais pour credo de ne laisser ta folie que t’exposer toi et toi seul aux dangers. Perché à mi-hauteur, la plèbe du bas pouvait percevoir ce rictus satisfait, ce sourire incompréhensible qui déformait tes lèvres… Tu t’élançais vers une défaite sûre et certaine et pourtant, tu riais. « Hoy ! Directeur ! C’est pour aujourd’hui notre duel, pas vrai ?! » Parce que tu avais l’habitude de ça. Parce qu’à chaque fois, ce n’était que partie remise. Cette fois, tu ne lui laisserais pas le temps de te dire non ! « Tempest. » D’un mouvement de baguette, tu généras une bourrasque de vent propulsée à pleine vitesse en direction du maître des lieux. Pas de quoi l’inquiéter, bien sûr, mais ce n’était là que ta propre entrée en scène.

Et dire que tu n’avais même pas daigné écouter son discours… Si seulement tu avais su que les vacances avaient été complètement annulées, tu y aurais été probablement avec un peu plus de hargne et bien moins de retenue !


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