Le soleil pointe à l’horizon, et le couvre-feu vient d’être levé. Les plus matinaux se préparent à rejoindre la Grande Salle pour le petit-déjeuner, tandis que d’autres révisent à la dernière minute. Certains se prélassent dans le onsen avant une journée de cours. Soudain, un immense boum retentit. C’est une explosion puissante, accompagnée d’un flash lumineux, plus violent qu’un éclair, provenant du nord de l’île. Où précisément ? Impossible de le déterminer pour l’heure.
Réveils en sursauts pour les plus paresseux. Inquiétude et curiosité pour les autres. Tous, adultes comme enfants, se mettent à regarder par les fenêtres, cherchant un signe, un indice de ce qu’il se passe. Les premières théories fusent : farce d’un groupe de yōkais, élèves en train de se battre en duel illégalement, ou peut-être autre chose. Quelque chose de plus grave et d’encore inconnu.
En plus de votre réaction ici, vous pouvez lancer des rps en parallèle tant qu’ils portent la mention Event #7 dans le titre. N’oubliez pas d’ajouter ★ Event 7 à côté du titre au moment de recenser votre rp.
Les élèves des années 1 à 4 viennent d’arriver sur l’île.
matins difficiles se lever une épreuve, le réveil un calvaire et d’un coup la terre
se met à briller
on avait si bien entamé décembre un jour de répit (il paraît) ça suffit
j’ai les doigts de tenshi entre les miens à l’aube de la tragédie et c’est elle que je regarde, t’as vu ça ? yeux clignés stupidement aveuglés par la lumière et c’était pas le soleil, si ? ah, je sais pas
peut-être qu’il a eu du mal lui aussi, et qu’il est monté d’un coup pour rattraper le retard
j’ai un rire, un peu maladroit (j’ai jamais su rire comme il fallait) amaterasu a trop dormi
murmures alentours des rumeurs qui fusent et d’un coup l’effroi - et si quelqu’un était blessé ?
j’ai le coeur à l’ouest et les yeux au nord
lumière céleste, la crainte nous mord
(une pensée funeste - un nouveau mort ?)
tenshi, reste avec moi, d’accord ? et mes lèvres tordues sur une moue inquiète ; où sont mes renards ?
décembre, dernier mois de l'année ; et tenshi s'est habituée au froid qui a fait rougir le bout de son nez. elle rêvasse pendant que ses doigts te serrent, douce momo ; ils t'agrippent comme si elle ne voulait pas que tu t'envoles. elle a beaucoup trop peur que tu dégringoles.
le courant d'air la fait doucement éternuer avant qu'un éclat aveuglant jaillisse à l'horizon et qu'un son sourd bourdonne dans ses oreilles ; c'est comme si – d'après tes paroles – le soleil avait explosé.
tenshi ne montre aucune peur, ni curiosité ; elle semble aussi calme qu'une rivière sans courant. pourtant, elle a le cœur qui tambourine et qui l'a réchauffe – enfin, il était temps par ce froid qui lui glace un peu le sang.
elle croise ensuite tes prunelles perdues, puis elle te sourit un peu, mais pas trop – il faut trouver le juste milieu. car tenshi aussi est prise en otage par l’inquiétude ; parce que tout le monde autour panique. tout le monde autour murmure et ne reste plus tranquille.
je suis là, je ne vais pas partir. même si elle aimerait fuir quand elle entend les élèves qui se posent mille et une questions sur ce qu'il vient d'arriver ; elle veut s'enterrer dans un endroit pacifique, là où les problèmes se meurent.
sa main est chaude maintenant, et elle serre davantage la tienne, comme si elle cherchait à te rassurer. et tant pis pour le bruit qui parasite son ouïe. tant pis, si elle doit encore lutter contre la peur qui s'accumule ;
quand tu lui demandes de rester, elle s’exécute docilement et ne fait plus la tête de mule...
C’était le matin, début décembre. Le temps devenait de plus en plus froid n’est-ce pas ? Beaucoup aimerait rester sous la couette, mais ce n’était pas ton cas.
Debout depuis maintenant une bonne trentaine de minutes, tu avais pris le temps de t’étirer, prendre soin de tes animaux. Enfin, tes… Ta chouette ainsi que cet étranger, mais ne nous attardons pas dessus.
Avions-nous vraiment le temps de nous y attarder ? Vous connaissez déjà la réponse : Non.
Toi qui voulais simplement t’occuper des oiseaux dans la volière, ton esprit venait d’être totalement dérivé.
Un boum, une explosion qui te glaça le sang. Une lumière si aveuglante… Non, ce n’était pas le petit Ashe sans émotion devant toi, mais un enfant qui tremblait et qui se demandait ce qui se passait.
… Mais pourquoi as-tu ce comportement sans savoir ce qu’il se passe réellement ? C’est peut-être juste un accident !
Les événements récents, ça dérange ta mémoire oubliée, n’est-ce pas… ?
Qu’est-ce qui se passait…. ?
Rp libre à deux personnes en plus si intéressé : Tranquillité troublée
Tu n'avais pas reparlé à Miura depuis un mois, l'évitant, n'ayant pas encore mis de l'ordre dans tes idées, ne sachant quoi faire même si tu avais eu de précieux conseils de la part de ton professeur de sortilège.
Sauf que tu savais bien que rien ne pouvait te sauver, donc en ce premier décembre, tu était sortis de ta chambre assez tôt pour profiter de la tranquillité des onsen et te vêtir de ton uniforme et prendre ton rôle de préfète, un tour du bâtiment tranquillement même s'il n'y a plus aucun sourire sur ton visage quand tu es seule, tu as enfin réussi à dépasser le stade des crises de larmes quand tu te retrouve seule dans ses couloirs puis soudain une explosion.
Tu es vite descendus au rez-de-chaussée pour trouver des personnes debout qui devait allez déjeuner même si maintenant dans toute les bouches on ne parle que de cette explosion d'autre aurait vu un flash au nord...
Je me demande vraiment si en cet année n'est pas vraiment la pire de toute, avec tout ce qui se passe depuis février, je ne pense plus qu'on va avoir un moment de répit même pour le premier jour de la futur année qui approche à grand pas.
.02.12.96.
Puis une explosion. C'est d'abord la lumière qui vient éblouir tes rétines. Ça te stoppe dans ta course, le cœur battant à tout rompre. Tes yeux papillonnent, mais les points noirs et blancs dansent devant tes yeux et tu restes là, sans bouger, à observer le calme ambiant, là où, il y a deçà quelques instants, l'explosion a fait vibrer ton cœur. Tes doigts récupèrent ta baguette dans ta poche, et tu tentes de calmer ta respiration.
Tu n'es pas si loin du château de jade, alors tu fais demi-tour, déjà prêt à rentrer, parce que tout ça, ça ne te dit rien qui vaille.
>> Event #7
Quel était-il au juste ? Elle ne savait pas vraiment, encore une nuit où le repos n’avait pas été son meilleur ami. Ayumi avait réussi à dormir quelques heures, mais bien moins que ce dont elle aurait normalement besoin. Et vous savez, elle n’aimait pas rester dans son lit à tourner sans que le sommeil ne vienne l’enlever. Alors, elle décida de se lever et dessiner.
Vous savez que les décors de fin d’automne sont les plus marquant ? Le ciel qui brule les nuages en se levant confondant l’aube et le crépuscule par moment. C’est cette scène qu’Ayumi avait envie de dessiner pour vous la présenter, si elle trouvait l’avoir assez bien représentée.
Malheureusement, la demoiselle n’eut pas le temps de beaucoup croquiter car une explosion vint perturber les lignes de son crayon qui venait de tracer un long très épais sur cet horizon.
Assise dans l’herbe, son cœur fit un soubresaut et ses yeux légèrement flouté par l’intensité de cette lumière qui venait de flasher. Qu’est-ce qui était en train de se passer ? Peut-être un entrainement de ses ainés ? Non, penser ça serait que de la naïveté, mais ne commençons pas à théoriser trop rapidement.
Sans perdre un instant, Ayumi envoya deux origamis pour prendre connaissance de votre situation car elle s’inquiétait pour vous avant de penser à elle.
Ce ne fut qu’une fois écrit, qu’elle prit le temps de se déplacer…
Tout le monde sait que l’île est un immense volcan, et qu’une rivière de lave coule même dans les sous-sols. Peut-être que la nouvelle éruption est pour aujourd’hui. La panique se fait sentir parmi les élèves, même s’ils sont habitués à réagir convenablement à cause de l’activité sismique du pays. Certains se précipitent vers l’extérieur, plus ou moins encadrés par des préfets et quelques professeurs pour voir ce qu’il se passe.
S’il prit le temps de terminer ses petites affaires, autant par indispensable besoin que pour des raisons d’hygiène, le bruit l’avait suffisamment interloqué pour qu’il ne se dirige vers l’extérieur. Sa première vision fut celle d’un garçon en larmes dans les escaliers - il s’approcha de Chidori dont il saisit les épaules délicatement pour capter son attention.
Hé, reprends-toi. Tout va bien. Respire un grand coup et viens avec moi.
Il avait beau être lui-même inquiété par l’instant présent, il ne pouvait se résoudre à laisser un élève dans une telle panique. Hotaru le força presque à se lever et, lui tenant la main, le guida vers les extérieurs où de plus en plus de gens que les adultes peinaient à contrôler s’attroupaient. Avant de chercher à fuir, il voulait comprendre la situation, et pour se faire, il se devait de la constater de ses yeux.
Si l’explosion était aussi grave qu’il le craignait, fuir n’avait aucun intérêt… mais Hotaru préférait ne pas y penser pour l’instant.
L'écho de la peur
Enfin -c'est ce qu'elle pensait avant. Maintenant, ah, c'était une autre histoire. Les événements troublants s'additionnent à n'en plus pouvoir, et c'est à se demander comment elle, du haut de sa petite vingtaine, pouvait bien prendre en charge un rôle si grand alors qu'elle n'y connaît rien.
Sa réponse avait été plutôt simple, confortable dans sa sérénité : à l'instinct (et plus tard, elle comprendra : par la panique).
Quand le grand flash éclatât, elle en était à vérifier les salles de cours -à les ouvrir et valider leurs propretés : les dieux savent qu'on ne peut croire un yokai, et, à ce propos, elle songea un instant rapide à les accuser de la quelconque farce qui venait troubler ce début de décembre. Mais, en regardant par les fenêtres, il n'y avait rien en vue -le même calme habituel, ponctué d'étoiles blanches dues à la faiblesse humaine.
Elle savait que ce n'en était pas terminé. Il était clair pour Hanae qu'elle se devait de trouver l'origine, mais elle pensait, oisivement, un court instant, que cela pourrait attendre le début des cours.
Lorsque le sol se mis à trembler, elle démarra au quart de tour.
Sortez ! Sortez tous du bâtiment ! qu'elle cria, de son pauvre petit coffre et à travers la panique déjà ambiante -elle descendit les marches, aida quelques élèves à se relever, les urgeant vers la sortie. Elle s'attarda aux étages qu'il restait, ouvrant les portes des dortoirs pour faciliter les fuites, vérifiant maigrement si les âmes habitant dans le bâtiment s'en étaient bien échappées. Elle se sentait si lente -si lente ! Et, en un dernier recours, elle demanda aux chōchin-okabe de bien vouloir guider les derniers encore laissés derrière, et aux heiyo d'ouvrir les portes et de protéger tout élève si le ciel en venait à leur tomber sur la tête.
A bout de souffle, elle sortit enfin à l'air libre -c'était un chaos qui l'accueillit, et de sa maigre expérience, de son si petit âge, de sa voix aiguë, elle cria : Restez groupés, s'il vous plaît ! Vérifiez que vos amis sont avec vous ! Nous allons vous compter ! Si quelqu'un apparaît manquant, nous irons les chercher, il faut nous le signaler ! Restez ici en sécurité ! Et, avec sa si superficielle et parfaite natte qui se balançait au rythme de ses pas, Hanae ne croyait plus trop en ce concept de sécurité.
alors qu'il court en écoutant les vagues, il entend une explosion. le bruit sourd l'arrête dans son élan. il se fige et comme un animal sauvage aux abois il surveille les alentours, s'inquiète. rien de plus. un millier de questions au moins passent par sa tête en une fraction de seconde. la plus importante : qu'est-ce que c'était ? il remonte vers l'école le plus vite possible, prenant à peine le temps de respirer entre deux foulées. il est à quelques mètres du palais de jade, soufflant un instant. tout juste le temps pour que la terre se mette à trembler.
visiblement cette journée ne sera pas reposante. une de plus à ajouter à la longue liste débutée en février. alors que les secousses s'amplifient, il sort sa baguette de sa poche, heureusement qu'il s'est réconcilié avec elle. il se sent nu sans son sabre. il ne le prend jamais pour courir et il n'a pas le temps de le faire venir depuis son appartement avec un accio ou d'aller le chercher. en arrivant près de l'entrée le professeur aperçoit la concierge qui fait évacuer les élèves. il s'approche d'elle et lui lance : « éloignez les élèves de l'école madame morinaga, et restez ici. je vais faire le tour des retardataires et vérifier que personne n'est encore dans sa chambre. s'il y a un problème faites apparaître un dragon de feu dans le ciel. ». la finesse n'a jamais été son fort, et de toute manière utiliser un simple periculum serait inefficace puisqu'il serait dedans et elle dehors. un dragon enflammé fait plus de bruits que des étincelles colorées. et il s'engouffre dans le hall, prenant la direction du dortoir des kitsune.
Boom. Me pressez pas, c’est lundi… Les lundi sont déjà suffisamment dur comme ça.
J’entends les autres faire du bruit à travers mes songes, parasitant mon petit plaisir du matin. Le seul moment où je peux oublier que je passe mes nuits entouré de trois autres mâles. Ils ont l’air agité, c’est perturbant.
Puis une secousse m’arrache des bras de ma belle Morphée. Ça arrive toujours quand on s’y attend pas, merde c’est d’un chiant. Je me réveille en sursaut, puis j’attends que ça s’arrête dans un état à moitié végétatif. Je sais pas comment réagir, heureusement rien ne me tombe sur la tête à cet instant.
Mon premier réflexe est d’ouvrir la fenêtre pour vérifier si Malice est bien dans le coin. Heureusement, elle est à sa place habituelle, dans un petit coin creux au bord de la fenêtre pour s’abriter des premiers rayons du soleil le temps que je la mette dans son placard. D’habitude elle dort paisiblement quand je la récupère, mais aujourd’hui elle a les yeux grands ouverts. Elle a peur. J’imagine que c’est normal, même les élèves déjà sorti de l’enceinte de l’école ont l’air agités. J’ai encore du mal à percuter de mon côté.
J’ai pas vraiment le temps de m’habiller, mais comme je dors en débardeur plus joggos j’enfile le premier vêtement à peu près chaud et mes souliers pour sortir. Je prends Malice sous le veston car je veux pas la laisser seule dans cet état, sans oublier de prendre la baguette au cas où. Je crois qu’on doit évacuer, bref la procédure normale quoi. C’est un peu la panique, on se fait carrément sortir par les profs pour pas traîner.
« Vous faites pas de bile, Fujiwara-sensei, c’est pas une petite secousse qui nous mettra en retard dans le programme. »
Je sais pas ce que je raconte mais zzz
.02.12.96.
Vérifiez que vos amis sont avec vous, entends-tu, mais tu les cherches, les cherches, encore, encore, du regard, et tu ne reconnais aucun visage dans la foule. Où est Tetsuya ? Yume ? Mikado ? Kiyo ? Sora ? Et pour ton chat ? Panpan avait du s'échapper avant tout le monde, tu ne te faisais pas beaucoup de soucis pour lui, mais, mais, et si.
Ton cœur bat si vite dans ta poitrine, et tu restes le poing serré sur ta baguette, et, dans la foule, tu commences à slalomer, bousculant des plus jeunes ou des plus vieux, tu n'en as que faire, tu t'en fiches, Kiyoshi. Et tes lèvres crient alors les prénoms de ceux que tu ne vois pas, de ceux que tu ne peux pas perdre.
Tu ne peux pas les perdre, Kiyoshi.
Tu le refuses.
02.12.96
C'est fou, comme vous vous étiez habité à vivre le pire.
Tu avais eu à peine le temps de sortir de la chambre que déjà, les tremblements venaient faire vibrer les murs, les objets. Puis l'agitation, la peur, les cris des plus jeunes. Sortez d'ici ! Dépêchez-vous, mais ne courrez pas ! Sortir à la hâte, mais sans précipitation. Sortir sans courir pour ne pas paniquer encore plus, pour ne pas blesser les plus jeunes. Tes pensées s'envolent un instant vers Nanami, et tu la chasses de ton esprit. Bien trop forte et puissante pour se laisser assommer par tu ne savais quoi.
Une fois les dortoirs vides, la salle commune déserte, tu la quittes à ton tour et, au lieu de dévaler les escaliers pour rejoindre la foule, tu montes les étages. Tu passes devant les onsens, les toilettes, montes encore, jusqu'au sixième. Ta première destination est la grande bibliothèque. Et tu en vérifies chaque rangée, chaque couloir, évitant au passage quelques livres s'écroulant sur le sol.
allongé sur le lit, toujours en caleçon, le gosse contemplait le plafond dans l'espoir d'une réponse divine sur ce qu'il devait faire. elle ne vint pas. à la place le destin plaça sur sa route un grand boum et un magnifique flash lumineux. une divinité quelconque devait lui en vouloir. que se passait-il dehors ? il se redressa, et se mit à scruter l'île par la fenêtre. quelque chose d'étrange rampait dans ce monde. mais le garçon gardait son inquiétude sous ses airs de jean-michel rien-à-carrer, incapable d'exprimer ses sentiments.
et puis le sol trembla. des secousses de plus en plus violentes. il ne savait pas vraiment quoi faire. fuir peut-être. mais ses jambes refusent de bouger. la peur l'enserre dans ses bras comme une amie tendre. il ne sait pas quoi faire.
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