— MAHOUTOKORO
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Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6)
L'Éventail
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

Des clameurs montent en tohu bohu jusqu'à la lune. L'île est secouée, non par un de ses séismes habituels, mais par l'agitation de ses locataires.

Le lieu le plus sûr du pays s’est fait prendre sans crier gare par une armée de yokais. À peine entendent-ils l’ennemi, qu’il est déjà dans l’enceinte de l’école, déployant une rage jamais vue à Minami Iwo. L’odeur du sang et de la peur se répand dans les couloirs, et dans les sous-bois.

Dans un chaos assourdissant, certains fuient, d’autres décident de se battre, et d’autres encore de comprendre ce qu’il se passe. Une seule chose est certaine : pour voir le soleil se lever, il va falloir survivre à tout prix.
HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
Kaien Tsukiyomi
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 40923eaea96611fbd0cf54fe9b9a7a89d65bbf4e
Citation : No mind to think. No will to break. No voice to cry suffering.
Age : 17 ans.
Rang : -
Ryujin
Ryujin
Kaien Tsukiyomi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2004-if-theres-hope-then-lets-move
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2074-glycine-celeste
Kaien Tsukiyomi
Si ce n'était pas pour Saburoo, les révisions, même en potion, auraient représenté une torture sans nom pour le pauvre petit Hotaru. Il éprouvait une incontestable affection eut égard d'un oncle aussi dévoué, et bien qu'il eut de lui-même demandé de l'aider en la matière, les monologues techniques de ce passionné lui semblaient parfois indigestes. Faute d'arriver à suivre le rythme de ses cours particuliers, et désireux de le rendre fier de ses propres progrès, il avait entrepris de progresser par lui-même—en subtilisant quelques ouvrages dans la salle de cours de son oncle.

Le couvre-feu était dépassé et, incapable de trouver le sommeil, ses pas feutrés l'avaient conduit jusqu'au laboratoire de ce druide un peu loufoque. Sans mauvaise intention, il s'était installé et avait entreprit de feuilleter quelques livres sur la matière dont il commençait à s'imprégner doucement.

Si au regard de quelques hérétiques écologiques, la matière avait allure d'expériences diaboliques, le Kitsune en assimilait doucement la beauté : l'entrain familial y était pour quelque chose.

Mais pas assez, il semblerait, pour le maintenir éveillé.

Lorsqu'il avait rouvert les yeux, la soirée battait son plein et son esprit encore embrumé peinait à se réassembler. L'habituel silence qui entourait les lieux n'était plus, et un intempestif boucan eut vite fait de l'alerter. Cela, couplé aux regards paniqués d'une compagnie toutefois agréable, attirèrent sa curiosité.

Ah, oncle Bubu... je dormais pas, je te jure. Je lisais ce bouquin sur... c'était quoi, déjà ?

Un marmonnement contenu par la fatigue, son corps peina à s'extirper d'une position bien trop confortable et il s'étira, encore inconscient de la situation présente. Quelque chose clochait. Il avait beau s'en être rendu compte, Hotaru tirait toujours sur la corde—détendre les ambiances maussades représentait, selon lui, un talent essentiel de la survie humaine.


hrp; hotaru se réveille (???) et comprend que dalle as usual
Invité
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Anonymous


Event 10 : Aux confins du rêve
Feat. All
Les potions constituaient la matière favorite d'Aiju. Elle ne lésinait pas sur les révisions, ni sur la pratique. La jeune femme éprouvait une affection toute particulière pour cette discipline qui au contraire de la magie plus brute, disons, était plus abordable pour elle psychologiquement. Les potions n’évoquaient pas son passé douloureux – les sortilèges, oui.

La Yatagarasu avait donc décidé d'enfreindre le couvre-feu pour accompagner Hotaru dans sa recherche de bouquins et la destination ne surprenait personne ; la salle de cours de potions. Elle n'était pas du genre à violer les règles de manière générale, mais elle était prête à plus que ce qu'on ne le pensait pour en apprendre plus sur cette matière qu'elle chérissait tant et au passage, aider Hotaru sur son apprentissage s'il en avait besoin. Le voir finalement s'endormir avait attendri Aiju plus qu'autre chose.

Lorsque le tohu bohu s’éleva dans le ciel telle la chaleur d’un feu crépitant, le cœur de la jeune Yatagarasu se mit à battre plus fort. Quelle était la raison de cette agitation ? Elle essaya de chercher réconfort dans les yeux des personnes présentes dans la salle mais ne put constater que de l’inquiétude partagée. Elle s’efforça de garder son calme et les paroles tenues par Hotaru maintenant réveillé en direction de Saburoo réussirent à lui faire esquisser un sourire.

« Est-ce que quelqu’un sait ce qui se passe ? »

C’était sûrement une question vaine mais la jeune femme tentait encore de se rassurer. Peut-être était-ce une fausse alarme, qui sait.

HRP : Aiju va chercher des bouquins avec Hotaru dans la salle de potions et s'inquiète du bruit.
Codage par Emi Burton
Ange Ueda
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
Amaterasu
Ange Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t126-l-etoile-a-pleure-rose-ange
https://mahoutokoro.forumactif.com/t223-uu
Ange Ueda
Le tapage avait eu raison de ma paresse — moi qui indolemment laissais suspendre mes pied au-dessus d'un vide risible, appuyé contre l'embrasure d'une fenêtre qui, dans une secousse subite, m'avait tiré des prémices d'une sieste néfaste tant pour mon rythme de sommeil que pour mes articulations déjà endolories, voyais le peu de calme happé dans le courant d'une année miteuse voler, une énième fois, en éclats.

Dévaler les escaliers, à la recherche de mes pairs enfermés dans ce qu'ils appelaient cours particuliers (et que je considérais torture injustifiée) ; d'un oeil hagard, je guettais la présence rassurante de patronus silencieux, garant de la sécurité d'autres proches que j'espérais protégés. Mes pas claudicants m'avaient tant bien que mal guidé jusqu'à la salle de potions, dans laquelle j'avais débarqué le souffle court, et la pupille scandaleusement dilatée, traîtresse diaphane d'activités auxquelles je m'adonnais quelques insouciants instants plus tôt. Quelque chose est entré dans le château, je murmurai péniblement, la gorge serrée et les ongles déjà fichés dans mes paumes — j'y craignais là la consécration facile d'un nouvel épouvantard, le répit arraché à nos mains tremblantes et les rêves mus en cauchemars épouvantables. Je sais pas quoi, mais... j'ai entendu des cris.

hrp: ange déboule dans la salle et met fin au fun en 2 phrases


Nael Hayashi
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 200107082953346741
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Seimei
Nael Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t391-comin-in-hot-nael
https://mahoutokoro.forumactif.com/t406-i-write-sins-not-tragedies
Nael Hayashi
AUX CONFINS DU RÊVE
19.07.1997
Minuit avait sonné et, avec elle, l’heure du crime.
Crime, pour Nael, rimait davantage avec fringale nocturne ; alors l’enfant terrible s’était tout naturellement rendu jusqu’aux cuisines, en quête d’une collation.

Rares étaient ses réussites, quand il s’agissait de piller le garde-manger – et la raison de ses échecs se résumaient, généralement à deux seules personnes : les cuisiniers – néanmoins, il ne perdait jamais espoir.
Pire : il était borné.

Cette fois, pourtant, ce n’était pas l’intervention malvenue – mais plus que logique – des membres du personnel, défendant leurs biens, qui l’avait empêché d’accomplir son méfait. Non, c’était bien plus original : à quelques pas de l’endroit tant désiré, des éclats de voix et de nombreux bruits qu’il n’avait su expliquer c’étaient fait entendre.
Têtu, certes, mais surtout lâche et peu envieux d’être remarqué en pleine infraction du règlement, l’adolescent avait fuit sans chercher à connaître l’origine du vacarme.

Il venait d’atteindre le premier étage – s’il patientait un peu, peut-être pourrait-il retenter sa chance… - quand il remarqua son ami renard, se dirigeant dans une salle de cours.
A minuit ?
Dans la mesure où il s’agissait d’Ange, il sentait venir le coup fourré.

Alors il le suivit.
Et quelle surprise que de constater qu’ils étaient déjà trois dans cette pièce – la salle des potions, au passage ; arg. AH, on se retrouvait donc en cachette sans même l’inviter ?
Quelle indignité.

« Je peux savoir ce que vous fai – »

Il s’interrompit, réalisant soudainement ce qu’Ange venait de prononcer.

« Hein ? Euh, ouais y’a beaucoup de bruit en bas. On va se faire défoncer, si on nous trouve ici, d’ailleurs. »

Ne réalisant pas l’horreur, il ne pouvait se douter d’à quel point le terme "défoncer" pourrait prendre sens.

hrp : Nael est toujours un boulet il déboule à la suite d'ange et a rien capté à la situation
Saburoo Ueda
oui
Citation : How call someone with no body and no nose? Nobody knows.
Age : 46 (05/06)
Rang : S1
Orochi
Orochi
Saburoo Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1330-hic-sunt-dracones#10612
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1424-salve-regina
Saburoo Ueda

Semblable à un sort que trop acharné, il avait fallu que le sommeil consente à mon esprit sa si désirée présence le soir même où la tendre quiétude de rêves s’en trouvait interrompue, menacée, fracassée, massacrée et bafouée par un accablant charivari de tous les diables : le tapage saccadé de pieds chaussés frappant contre l’engawa à l'instar de chevauchées infernales, les sonates de grondements lointains couplées aux hurlements qui s’élevaient comme des odes lupines à une lune amourachée ; un tel vacarme souligné d’un gémissement si tant plaintif que las. Et quand bien même le dernier de ces bruits fut extrait de ma propre gorge, qui de ses tréfonds plaidait d’en maudire le monde de quelques malédictions profanes et de resombrer promptement dans le sérénissime néant d’une nuit d’été, l’effervescence furieuse qui saturait mon oreille ôtait cette possibilité bienheureuse.
Si au joug de mois antérieurs, enclavés d’horreurs et de malheurs, j’en tremblais face à l’idée d’un licenciement impromptu, c’est la voix rauque que je m’en trouve décrétant à cette heure impie : Si l’école brûle encore, je démissionne.  
Glas sonné, misérablement paré, et me voilà extrais des entrailles d’une demeure encore paisible pour braver les étendues nocturnes, pourvu de la dignité manifeste d’un ursidé émergeant d’une hibernation des plus profondes.
Béni soit la vocation d’enseignant et son abnégation en toute occasion.

Du brut bois claquant à la terre humide jusqu’aux pierres nues sous mon pas mordant ; yokais se ruent et humanité se démène ; aubépine et tatarimokke sensibles à mon émoi, aux abois mon rythme tend à s'épuiser jusqu'aux dortoirs des araignées déléguées à ma triste charge. Bien que nul lumos n'éclaire mon chemin c'est l'appréhension qui échoit aux portes d'une salle familière aux ventrailles plus familières encore :
Aiju, Ange, Hotaru merveilleux—et ah, Monsieur Nael puisque vous êtes là également— bien que vous me voyiez ravi que ma salle de cours soit à vos yeux un repaire digne de votre intérêt, l’heure est trop grave, si ce n’est trop tardive, pour s’afférer à des révisions intempestives—Ah ! Hypocrite. Les nouvelles sont hm, plutôt malencontreuses et hm, avec beaucoup trop de yokais agressifs dans les couloirs.
Et voilà qu’il nous faudrait fuir en infortunés que nulle fatalité n’épargne, épris par l’adversité au moindre croisement de chemin : il nous faudrait fuir mais nous voilà enclavés en ces lieux déjà trop rossés par la destinée.
Les murmures sont sombres, secs, et avouons-le aigris d'un sommeil amputé : Puisque nous sommes pour l'heure privés des lumières de notre expert en yokais dignement nommé Takumi, abstenons-nous dans la mesure du possible d'attirer leur attention et ainsi de nous faire « défoncer » comme le souligne si bien Monsieur Nael. Et sortez vos baguettes, il est plus que probable que nous en trouverons bien vite une utilité toute manifeste. Très bien ! Mes enfants —et Monsieur Nael— reculez-vous, restez alertes, ne vous exposez pas inutilement —non, ne vous exposez pas tout court— restez derrière moi quoi qu'il advienne : nous sommes des ombres dans la nuit. Renforcé par ces impératifs j'en tisse sortilèges de désillusion sur leurs têtes ingénues, sommant tous les saints et les moins saints de leur en concéder protection ; et si nulle âme arachnide ne semble avoir tissé sa toile en ces lieux, maudits soient les dieux si ce qui m'appartient se voit exhibé au danger.

mahoutokoro c'était plus paisible avant
saburoo voudrait dire fuyez pauvres fous mais pour l'heure il va se contenter de mettre ses trois enfants (et Nael) autant à l'abris que possible, leur donne l'autorisation de tirer à vue se servir de leur baguette et leur applique un sortilège de désillusion histoire de .
Kaien Tsukiyomi
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 40923eaea96611fbd0cf54fe9b9a7a89d65bbf4e
Citation : No mind to think. No will to break. No voice to cry suffering.
Age : 17 ans.
Rang : -
Ryujin
Ryujin
Kaien Tsukiyomi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2004-if-theres-hope-then-lets-move
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2074-glycine-celeste
Kaien Tsukiyomi
Encore embrumé de sommeil, son esprit retrouva rapidement sa clarté : entre le boucan intempestif et les moultes avertissements de l'adulte le plus compétent—à son sens—de toute l'école, le sérieux de la situation lui sauta aux yeux. Sans même refermer les livres qui lui avaient servi de coussin, Hotaru répondit à l'appel de son oncle : il se releva, lissa l'extrémité de son haut froissé par la sieste et sortit sa baguette.

Tout le monde était là—à l'exempte de Yume—et la proximité des siens suffit à le rassurer. Les premières pensées du kitsune s'attardèrent sur une Kayo dont il n'avait pas de nouvelles et le garçon sortit un bout de papier qui traînait encore de sa poche.

Quittant l'entrée de la salle des yeux, l'espace d'un instant, il griffonna un message à l'encontre de l'Umiyasu et glissa la missive dans sa poche. Mieux valait ne pas l'envoyer maintenant ; si des yôkai voyaient l'origami partir, ce dernier pouvait trahir leur position. Sans rien ajouter, sa main tremblante faisant à nouveau prise sur sa baguette, Hotaru adressa une prière silencieuse à tout dieu enclin à lui venir en aide.

Oncle Bubu, tu n'as pas une potion mortelle super puissante qui traîne dans le coin ?


écrit un origami mais décide de ne pas l'envoyer pour l'instant, se met en garde
Invité
Invité
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Aiju se raidit. Il n’était plus l’heure de plaisanter du fait qu’elle soit sortie si tard avec Hotaru pour aller chercher de simples ouvrages. Le temps était désormais à l’inquiétude et à l’appréhension du futur proche, depuis que Ange, son petit frère de substitution, avait déboulé dans la pièce en rapportant des cris voisins, signalant une -ou plusieurs, plutôt- présences étrangères dans le château. Le cœur de la Yatagarasu avait manqué un battement avant de chercher à compenser en se mettant à battre plus vite et plus fort. L’intervention d’un autre élève, un Kitsune si elle ne s’abuse, avait empiré l’état d’Aiju qui était maintenant rouge comme une tomate…

Heureusement, son tuteur était là ; avec Saburoo à leurs côtés, la jeune femme avait l’impression qu’ils ne risquaient pas grand-chose. C’était faux, bien évidemment, mais l’espoir faisait vivre. La nouvelle qu’il apporta ne fut pas fameuse ; des « yokais agressifs dans les couloirs »… Ces mots résonnaient dans l’esprit de l’étudiante, doucement puis plus violemment au niveau de ses tempes. Elle tenta de sortir de sa torpeur en écoutant son tuteur comme elle écouterait n’importe quel professeur (avec beaucoup de respect, donc) et sortit sa baguette.

Ce n’était définitivement pas le moment de s’évanouir. Aiju tenait sa baguette comme si elle s’accrochait à la vie et pouvait la sentir glisser dans sa main tant elle transpirait. Elle savait qu’elle pouvait toujours user de Revigor pour prendre soin de ses camarades, et c’était tout ce qui comptait. Elle aurait voulu s’élancer dans le couloir avec courage mais ce n’était pas son rôle de prédilection.

« Je suppose qu'on va devoir y aller alors allez-y, je me permettrai de me mettre derrière vous pour pouvoir revigorer l’âme de quiconque en aurait besoin. »

Fière de son jeu de mots, l’étudiante esquissa un sourire. Ils pouvaient y arriver, tous ensemble, malgré les cris qui s’élevaient de plus en plus haut.

HRP : Aiju est en PLS mais elle tient le coup, et indique aux autres de passer devant elle en tentant un jeu de mots.
Hidenori Kurosawa
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) Af5r
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Orochi
Hidenori Kurosawa
Hidenori Kurosawa
Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

L'homme n'a pas mis les pieds entre ces murs depuis ce qui lui semble être une éternité. Tant de changements qu'il ne se reconnaît plus vraiment. Heureusement pour lui, la salle de potions n'a pas changé d'emplacement, et c'est donc sans la moindre gêne, qu'il ouvre la porte. Là, face à lui, un petit groupe improbable semble apeuré, et celui qui fut leur directeur ne peut s'empêcher de dessiner un large sourire sur son visage. « Et bien, voilà donc où se terrent les pires grippeminauds de cette école.  », sur ces mots l'homme avance et commence à fouiller les étagères de la salle, « Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne suis que de passage.  ».

HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ Hidenori Kurosawa entre dans la salle de potions et commence à fouiller les étagères.
Ange Ueda
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
Amaterasu
Ange Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t126-l-etoile-a-pleure-rose-ange
https://mahoutokoro.forumactif.com/t223-uu
Ange Ueda
Tout s'enchaîne bizarrement, baguette sortie et le cœur battant à tout rompre - la peur m'enserre la gorge et me rompt les chairs mais je tire sur mes lèvres un sourire qui se veut rassurant. Mes doigts fermés autour du pendentif, je sursaute à la vue d'une lueur si rouge qu'elle fait écho aux reflets de ma tignasse. Mamoru, je chuchote, les genoux tremblants.

Alors que mon esprit divague, les paroles de mes pairs m'échappant piteusement, je ne perçoit ni les mises en garde ni l'humour - c'est lorsque la porte s'ouvre et que le cauchemar s'impose que je m'extirpe de ma torpeur, sonné par la voix douloureusement familière. Hidenori, dans toute sa splendeur de hors-la-loi, débarque dans une détente insultante, et mes crocs se serrent d'effroi. Hidenori ! Le hurlement m'échappe lui aussi, le cornouiller dressé pour faire face à l'ennemi. Les flash de Tsubaki embroché me traversent l'esprit et je ravale quelques sanglots, la lippe tremblante. C'est ta faute, je persifle, si le pendentif... Et, finalement, l'arme solidement dirigée vers l'ancien directeur : flipendo !

hrp: le pendentif à son cou brille rouge et ange voit rouge en voyant hidenori pcq y a trop de persnnes precious présentes et lance un flipendo
pr ceux qui ont la flemme de chercher ce que flipendo fait: Sortilège permettant de repousser un objet, une créature ou une personne, ou de les frapper à distance.


Hidenori Kurosawa
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) Af5r
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Orochi
Hidenori Kurosawa
Hidenori Kurosawa
Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

Le sortilège d'Ange le prend par surprise. L'ancien directeur recule et se cogne le dos contre le mur, mais il en faut beaucoup plus pour l'arrêter. Il a soif de vengeance tandis qu'une colère coule dans ses veines. Plus rien ne l'oblige à être agréable avec ces enfants stupides. « Pensez-vous réellement pouvoir me vaincre monsieur Ueda ? », la voix d'Hidenori est un poison qui s'infiltre dans les oreilles du groupe, « Votre talent pour la magie est à l'image de votre père : déplorable et gênant de nullité, mais qu'attendre de plus de la progéniture d'un cracmol. Et comment blâmer votre mère de vous avoir abandonné ? S'infliger la vision d'un tel échec est la pire des tortures. ». L'homme sait appuyer là où il faut. Il connaît la vie de ces personnes sur le bout des doigts, se rappelle des pires détails. Sa main levé, un Incarcerem informulé se forme au bout de ses doigts et des cordes se jettent sur Ange pour le ligoter.

HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ Hidenori lance un Incarcerem sur Ange Ueda.
Nael Hayashi
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 200107082953346741
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Seimei
Nael Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t391-comin-in-hot-nael
https://mahoutokoro.forumactif.com/t406-i-write-sins-not-tragedies
Nael Hayashi
AUX CONFINS DU RÊVE
19.07.1997
En voyant leur professeur de potion entrer, Nael craint d’être puni pour son escapade nocturne – heureusement, finalement, qu’il se soit trouvé là, plutôt qu’aux cuisines ; il pourrait toujours tenter de faire passer sa faute par un soudain intérêt pour la matière enseignée.
Alors quand, au lieu de réprimande, Ueda adulte parti dans ses habituels discours – pendant lesquels il décrochait, généralement, au bout de quelques mots – l’adolescent s’étonna de ne percevoir aucun reproche.

Les mots "yokais" et "agressifs", eux, le ramenèrent à une brusque réalité particulièrement alarmante.

« Hein ? Des yokais ? Ici ? »

Il en resta figé, l’air effaré.
Un cauchemar ; ce ne pouvait pas être autre chose. Même les épouventards ne pouvaient pas retranscrire une peur aussi terrible.

Mince. Quand il disait qu’ils allaient se faire défoncer, il ne pensait pas si bien dire.

Sortez vos baguettes, donna Saburoo pour consigne et… ah. Le renardeau eut beau cherché son bien, impossible de mettre la main dessus. Et cette fois, il ne faisait même pas semblant de ne pas l’avoir…
…oui bah, de base, il voulait juste aller trouver quelque chose à grignoter, lui !

« Euuh, vous allez rire – »

Il failli laisser échapper un rire, lui-même, lorsqu’il fut interrompu par l’ouverture de la porte, le coinçant définitivement dans sa gorge quand il reconnu son ancien directeur, entrant comme s’il se trouvait encore chez lui.

Préférant se rassurer de l’assurance qu’il n’était que "de passage", il assista, impuissant, à l’impulsivité d’Ange, retenant l’envie d’un facepalm.
Lui, préféra se reculer jusqu’à un coin plus discret de la pièce. Son talisman de fumée entre les mains, il généra suffisamment de l’élément pour embrumer la salle.

En tout cas, il devait reconnaître que Kurosawa avait un certain talent pour les attaques verbales.

hrp : Nael réalise enfin l'horreur de la situation. Cet abruti a oublié sa baguette et se recule dans un coin en voyant Hidenori débouler, mais à la présence d'esprit d'embrumer la pièce avec son talisman.
Kaien Tsukiyomi
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 40923eaea96611fbd0cf54fe9b9a7a89d65bbf4e
Citation : No mind to think. No will to break. No voice to cry suffering.
Age : 17 ans.
Rang : -
Ryujin
Ryujin
Kaien Tsukiyomi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2004-if-theres-hope-then-lets-move
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2074-glycine-celeste
Kaien Tsukiyomi
Il ne réagit pas tout de suite, de stupeur et d'effroi, croisant le regard de celui contre qui sa haine n'avait jamais eu le temps de se dresser. Hidenori, bourreau de son frère, responsable d'une peine que sa culpabilité engloutissait depuis belle lurette, tant et si bien que jamais le désir de revanche n'avait traversé son esprit.

Sa propre bêtise fut la seule victime de sa détermination, au point qu'il en devienne presque exemplaire dans son quotidien ici ; la discipline, cependant, n'était rien devant Hidenori Kurosawa—de même que les bribes de courage dont il s'était clamé détenteur. Ses jambes se figèrent, sa baguette si serrée qu'il crut en briser des brindilles et ce fut la rage de son cousin qui lui fit reprendre conscience de son corps ; comme si la peur l'en avait exempte, comme s'il n'était qu'un rêveur dont les sens lui revenaient enfin.

Une incantation colérique, bien vite balayée ; et la voix froide le couvre de frissons alors que les cordes s'enroulent autour de l'ange ; mais c'est son échine qui semble ployer alors qu'il n'en est pas la cible, comme sa voix dont la teneur n'a cesse de trembler.

Finite

La gorge éclaircie par une volition soudaine, sa main s'est détendue autour d'une baguette désormais libre de respirer. Pour autant, Hotaru n'en fait pas davantage et la range dans sa poche, rejoignant la proximité d'un cousin qu'il prend dans ses bras, avec assez de force pour le soustraire à ses désirs ; avec assez d'affection pour lui rappeler qui il est.

Ange calme-toi ne l'écoute pas s'il te plaît

Sa voix paniquée qu'il tente de contrôler ; des inflexions d'une colère qu'il s'efforce d'éteindre, comme une vague dissoute au contact du rivage. Ses mains n'échappent pas à la terreur qu'elles ne peuvent dissimuler ; Hotaru l'éloigne de quelques mètres, comme une berceuse de cet amour dans lequel il se noie.

Oncle Bubu va nous protéger. Tout va bien, calme-toi.


hug ange pour le calmer, le rassure, l'éloigne de michael scofield
Saburoo Ueda
oui
Citation : How call someone with no body and no nose? Nobody knows.
Age : 46 (05/06)
Rang : S1
Orochi
Orochi
Saburoo Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1330-hic-sunt-dracones#10612
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Saburoo Ueda

Un raclement de gorge circonspect tranche le laïus d’un homme que j’eusse préféré mort sinon s’élimant ongles et os sur les immarcescibles murs d’une cage crue inexpugnable, côtoyant la compagnie tout sauf agréable de feu mon aîné. Et si l’interruption provenait des méandres de ma propre personne, celle-ci s’avérait nécessaire eu égard à une arrivée si tant cavalière qu’indésirable.
Nous, grippeminauds. Mes lèvres ébrèchent l'impavidité que la vue seule de celui qui fût jadis directeur avait prestement élaborée, dévoilant l’émail blanc de dents en rictus que seul un sot aurait eu la hardiesse de nommer sourire. Ma foi, mon cher, voilà une accusation forte audacieuse venant de celui qui s’empresse de piller mon propre labeur.
La bravade de mon neveu avait forcé l'homme à mettre dos au mur —au sens propre ! ce fait seul avait nourri en mon sein une indéniable fierté— et distraitement la pensée que je savais provenir de trop longues heures en compagnie de Takeo s’imposait furieusement à mon esprit en un revanchard : Ueda 1, Kurosawa 0.
Maudit soit l’impulsivité infantile, ses bravades les plus farouches en nom et pour cause d’indignations émotives : mais qui suis-je sinon la désinvolte audace uedienne que le désamour et le désintérêt mêmes n’ont su ébrécher. Ah ! La voilà qui m’étreint, s’élève à bride abattue en un sentiment des plus effréné. Pour peu son souffle s’en distinguerait en rafales contre ma nuque, l’écho de ses dents en lointaines caresses sur ma peau, pourtant elle se contente pour l’heure d’en échauder mon sang lors de danses insaisissables—ce même sang lâchement injurié sous une langue abâtardie par l’opprobre.
Mais l’infamie a toujours été sociétale avant d’être humaine.

Hotaru s’élance et je m’avance en tandem, son épaule couverte par l’impériosité de ma propre main, un sentiment avunculaire indéniablement dégénéré si ce n’est profondément animal de protéger ce qui est mien. L’acier transparaît dans le moindre des interstices, mon timbre s’en drape et mon emprise s’en raffermie, repoussant la jeunesse en arrière tandis qu’Ange se voit engoncé dans les bras du plus tendre de ses cousins.
Si prompt à répondre par la violence, Hidenori. Honte à moi d’avoir pensé que tu aurais su mieux que de t’en prendre à des enfants. Il y a le dédain affûté sur les flancs granitiques d’une indignation au déplorable nom de colère, engorgé de l’affront des plus bruts. Toi d’entre tous devrais t'abstenir de parler d’échec, si ce n’est pour en affirmer la supériorité manifeste de la tienne. Je ne tolérerai nulle autre de tes paroles fallacieuses : tes incessants assauts à l’encontre de ma famille prennent fin ici et maintenant, Hidenori.
Étrange sentiment que celui d’être outragé au nom d’un frère pour lequel tout amour fût assassiné. Ce n’est qu’un autre de ces diables qui viennent s’enchevêtrer à ma porte lors de nuits sans sommeil— l’éminence usée par la détention, la sublimité contrefaite, engoncée sous le couvert d’un prestige désormais désavoué par l’autorité même qui l’avait incessamment érigé sur un piédestal d’excellence. Ah, Hidenori, un jour acclamé en parangon de perfection sorcière et son lendemain relégué à l’impénitence, condamné à l’infamie abjecte des traîtres et des meurtriers.
Il n’y a jamais rien eu de nerveusement rétif dans le sang d’un Ueda, et même le pire de notre espèce préférerait sans doutes le contempler répandu parmi la poussière qu’acculé à un lâche fatalisme. Il se trouve que je réponds moi-même au nom de monsieur Ueda, peut-être vais-je ainsi tenter ma chance ? Mais je t'en prie, tu étais venu pour ces potions, non ?
La brume s’élève et glisse silencieusement entre les étagères où les fioles en leurs écrins de verre abondent ; ainsi je me permets judicieusement un Bombarda sur celle investie quelques instants plus tôt de son attention avant de retourner la faveur d’un Incarcerem informulé.

bubu est fier de son neveu, le fait reculer avec hotaru, trashtalk un peu hidenori, fait exploser les potions et l'incarcerem en retour parce que seuls les ueda peuvent se permettre de mal parler des ueda .
de toute manière gono a toujours été mon préféré
Hidenori Kurosawa
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) Af5r
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Orochi
Hidenori Kurosawa
Hidenori Kurosawa
Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

Attaquer un ancien directeur demande un courage et un aplomb rare, ainsi qu'une dose de stupidité non négligeable. S'ils ont pu surprendre Hidenori quelques minutes auparavant, c'était l'effet de surprise qui jouait avec eux. Désormais prêt à répondre aux moindres coups, il est presque impossible de le surprendre.

Il les toise de toute sa magnificence, imperturbable devant les agressions verbales de la fange populaire. Le maître des potions souhaite détruire le fruit de son labeur ? Soit. Il s'en fiche, de toute manière ce qu'il cherche n'est pas là. Ce ne sont pas quelques potions de bas étage qui l'intéresse mais des élixirs plus rares, aux vertus plus intéressantes. Ce professeur de pacotille doit les garder dans son bureau. Dommage.

Parant d'un revers de main l'Incarcerem, un rire mauvais, signe d'une folie sous-jacente, s'échappe de la gorge de l'homme. « Vous êtes un sot, professeur Ueda et vous feriez mieux de vous taire avant de le regretter amèrement. Vous battre me prendrai peut-être quelques minutes, mais combien de secondes me faudrait-il, à votre avis, pour abattre vos chers élèves ? », le renégat plonge alors sa main droite dans son ample manche gauche pour en sortir un éventail finement décoré. « Je n'ai jamais aimé cette école : ni ses gamins incapables, ni ses professeurs sans ambition. Mais ma magnanimité me pousse à vous offrir une dernière leçon à tous les cinq... Je vais vous rappeler qui est le plus puissant sorcier de ce pays. ».

L'homme ouvre l'éventail dans un claquement sonore avant de créer de violentes rafales de vent qui plaquent les membres du groupe contre le mur derrière eux, et font valser dans tous les sens le contenu de la pièce. Puis d'un second geste les bourrasques se font plus précises, certaines entaillent les chaires ou les murs. « Suppliez-moi, et j'épargnerai peut-être à vos misérables existences de longues minutes de souffrances. », le ton parfaitement calme de l'homme tranche avec la violence de ses actes. La colère sourde qui l'animait autrefois en secret est désormais à fleur de peau.

HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yōkais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ Hidenori envoie les membres du groupe s'écraser contre un mur avec un puissante bourrasque. Il n'y a plus aucune potion utilisable dans la pièce.
★ Les membres du groupes ont des entailles plus ou moins profondes à plusieurs endroits de leurs corps à cause du second sort d'Hidenori.
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Tout escaladait bien trop vite et cela faisait paniquer la jeune Utsunomiya. L’apparition de Hidenori n’avait fait que l’angoisser au plus haut point et on pouvait le dire, elle se serait clairement uriner dessus si elle n’avait pas eu un minimum de contenance, la pauvre. A peine les bruits de yokais avaient retenti quelques minutes plus tôt, Aiju avait été envahie par les scénarios catastrophes qui étaient bien caractéristiques de son anxiété généralisée depuis la mort de ses parents. Là tout de suite, avec l’arrivée de l’ancien directeur en plus, ça sentait les blessures et la mort à plein nez et Aiju ne le supportait pas.

Alors elle se figea sur place. Sa baguette brandie vers le directeur néanmoins par réflexe de protection pour ses camarades et les membres de sa famille, elle tremblait. Comment pallier sa peur qui lui tordait les tripes en étant courageuse pour autrui ? C’était son plus grand objectif pour l’instant.

Alors que Hidenori lance un Incarcerem sur Ange, Aiju a le poil qui se hérisse. Heureusement, assez rapidement, Hotaru se jette sur son frère pour le protéger et essayer de le calmer alors que celui-ci avait tenté un sortilège contre le directeur. Tout s’enchainait rapidement et la jeune étudiante eut le même réflexe que Hotaru pour le coup. Il fallait protéger les autres, et Ange avait pour l’instant été la cible principale.

« Ne vous inquiétez pas, je suis aussi là. Moi vivante, vous le resterez aussi. »

Aiju écouta attentivement la « discussion » qui eut lieu entre son tuteur et l’ancien directeur, enfin elle prêta attention de son mieux en tout cas. Tout de suite, son regard était posé sur Ange. Elle était tout de même assez concentrée pour entendre les menaces de Hidenori envers le groupe mais n’anticipa pas le vent violent qui les plaqua contre le mur à quelques petits mètres d’eux.

« Argh! »

Elle poussa un deuxième cri lorsque la même violence causa une entaille au niveau de son épaule et de sa cuisse droite. Alors qu’elle constatait que les autres se faisaient aussi blesser, le battement de son cœur s’accéléra. Aiju ne pouvait pas les laisser souffrir comme ça. Elle s’efforça alors de se retourner, ses cheveux se balançant dans tous les sens à cause des bourrasques, entaillant rapidement sa joue.

« Hidenori, enflure ! »

HRP : Aiju a des relents post-traumatiques, elle se précipite sur Ange comme Hotaru puis se fait attaquer et s’inquiète pour les autres avant d’insulter sans le moindre respect.
Ange Ueda
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 6) 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
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Ange Ueda
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Ange Ueda
Aveuglé, le regard voilé par la haine, je m'enlise - elle résonne dans ma moelle et dans les craquements de ma boucle, omamori offert massacré par le sort impie. Et moi j'en ressentirais la brûlure de mon pendentif plus que celle des fissures dans nos peaux, je souffrirais plus de la peur au fond de mes entrailles que de celle qui fait couler le vermeil de mon sang ; palabres mauvaises au creux de mes oreilles font bourdonner une honte tiède, mes lèvres pourléchées de nerveuses liquettes.

Sans doute les bras d'Hotaru auraient suffi, en d'autres circonstances ; je l'aurais laissé noyer le courroux de Kurosawa de sa voix, conscient qu'en élève damné je n'étais qu'un poids pour mes ainés. Mais l'idée, pernicieuse, que Saburoo subisse le même sort que Tsubaki - ou pire, qu'il succombe dans son désir de nous abriter - coince dans ma gorge une boule immonde, l'arrière-goût acide de la bile annihilant tout ce qu'il me restait de lucide.

Amer, je souris. Il a raison, murmuré-je péniblement, l'effroi évident dans les coutures de mes ris. C'est idiot que je me redresse, les plaies sanguinolentes aux moindres gestes - avant qu'ils ne m'arrêtent, avant que leur raison prenne le dessus sur mon idiotie, j'extirpe de ma poche une potion rouge, sinistre, et toise cet ennemi que je sais trop grand, trop puissant pour que mon inexpérience ne soit pas qu'une gêne supplémentaire. Borné, j'en ignore la véracité, et dé-bouchonne mon arme. Je crois que je préfère mourir en hurlant que te supplier, sac à merde.
Mixture avalée d'un trait, et de ma gorge irritée s'extirpe la première gerbe de flammes - moi j'avance, cours vers une perte évidente dans l'égoïste dessein d'atteindre une vengeance puérile.

hrp: ange, en sa qualité de parfait abruti, avance vers hidenori en lui crachant du feu à la gueule
bravo 6, going dark
(hotaru jtm promis je me ferai aprdonner)


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