Event #12½ : Soleil noir
L'Éventail
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
L'Éventail
A la huitième heure du jour, l’éveil peut être brutal. Chaque sorcier reçoit, d’où qu’il soit, un origami en forme de dragon, qui se déplie tout seul. Communiqué du Seimei divinisé, il transporte sur son sillage une nouvelle tragique, que tous peuvent lire noir sur blanc.
« L’Agence impériale a informé le Shogun Seimei, que Sa Majesté est morte ce matin aux environs de quatre heures. Sa Majesté a été assassiné dans sa chambre par un ou plusieurs individus, encore non-identifiés, qui ont réussi à s’introduire dans l’enceinte du Kokyo. Tous les aurors du pays sont désormais entièrement dévoués à l’enquête. Le Shogun est actuellement à Tokyo pour diriger les opérations en personne, et s’assurer que le nouvel Empereur est en sécurité.
Les premiers indices indiquent que le ou les criminels sont des sorciers, de ce fait le gouvernement japonais a simplement été informé de l’affaire mais ne sera pas impliqué. Les japonais non-sorciers seront prévenus dans la journée de la mort de Sa Majesté, mais les faits seront modifiés pour préserver le secret magique, comme l'ordonne le Code International du Secret Magique.
Par ailleurs, le Shogun tient à rassurer la population sur l’absence de soleil et de magie depuis ce matin. D’après lui, tout ceci est lié à la mort de Sa Majesté, la succession des événements ne pouvant être un hasard. Il est confiant pour trouver une solution dans les jours à venir. Les souvenirs des japonais non-sorciers seront modifiés une fois le soleil revenu.
Enfin, le Shogun informe le peuple magique qu’il fera un point sur les résultats de l’enquête demain, dans l’après-midi, devant le chantier du nouveau Bakufu.
Kyoto, 7 février 1998. »
En ouvrant les fenêtres et en débarquant dans les rues de Kyoto, force est de constater que le soleil, dans toute sa splendeur, a été supplanté par une éclipse déconcertante. Ainsi se tient la majorité des mages nippons, bien vite gagnée par une panique viscérale — quelque chose semble effectivement leur manquer, à l’instar d’un organe brutalement retiré. Les voix s’élèvent petit à petit, teintées d’une peur grandissante : « Je ne sens plus ma magie. Vous aussi vous n'arrivez plus à utiliser votre magie ? Que se passe-t-il ? Est-ce la fin ? ».
★ Tout le monde reçoit un communiqué de Seimei, sous la forme d’un origami dragon. Il annonce notamment la mort de l’Empereur.
★ Plus personne ne peut faire de magie, et chacun sent comme un creux en lui.
★ La participation à ce sujet est facultative, vous pouvez ouvrir des rp en annexe se produisant au même moment si votre personnage n'a aucune raison d'être à Kyoto.
★ Le sujet restera ouvert une semaine entière, jusqu'au 20 février inclus.
★ On vous demande 350 mots maximum par réponse, ainsi qu’un résumé d’une ligne à la fin du post.
Juri Endo
Citation : La couverture d'un livre ne signifie rien, tout est dans le contenue !
Age : 25 (26/04/1973)
Rang : A3
Ryujin
Juri Endo
Une semaine était passé, tu n’avais rien fait, les visites que tu as eu pendant cette semaine, tu les as revoyé avec rage et colère, tu te sens horrible Juri, tu as vu aussi quelque boite de nourriture que tu as jeter pour la plupart, n’ayant aucun appétit, ayant perdu tout envie, toute lumière, toute conviction.
Tu avais mis toute ta maison sans dessus dessous, elle ne ressemblait plus à rien comme toi Juri, tu avais un air blanc, bien plus que à ton habitude, tes cheveux dont tu prends soin d’habitude ne ressemble qu’à une masse d’algue longue échoué sur la plage…
Pourtant tu ne sais pas par quel miracle, tu avais pris un rendez-vous pour une nouvelle baguette, tu devais y aller, tu ne voulais pas inquiété qui que ce soit que tu croiserais dans la rue enfin surtout pour les personnes que tu connais et encore moins l’ébéniste Awataguchi, il t’avait connu sous de meilleur jours…
Tu n’as rien remarqué sur le chemin, tu ne sentais que ce vide en toi, depuis une semaine même si aujourd’hui il avait l’air bien plus marqué que les autres jours… L’origami reçu avant de sortir, tu l’avais lu à moitié, tu te fichais bien des nouvelles du monde magique…
Arrivé dans le Kyoto magique, l’affolement des gens ne te parut qu’anodin, sûrement à cause de l’origami, les gens paniquent bien trop vite quand ton regard se porta enfin vers le ciel…
Le soleil recouvert de noir, une éclipse…
Ta tête te faisait mal, et le vide en toi ne fit que t’alerter sur ton état du jour puis tu écoute autour de toi, tu ne comprends pas et fonce vite vers l’ébénisterie.
- Bonjour, monsieur Awataguchi, je suis venue chercher ma nouvelle ba….
Une personne inconnu au bataillons… Tu grimace mais, retrouve un air neutre assez vite
- Bonjour, j’ai rendez-vous avec monsieur Awataguchi pour ma nouvelle baguette.
Tu ne sais plus si l’ébéniste avait des employés et cela t’importe peu, tu veux juste récupérer ta baguette et aller te recoucher jusqu’à la fin des vacances.
Juri toujours un peu en pls, dans un état un peu lamentable, va quand même se chercher une nouvelle baguette, ignorant un peu son environnement vu qu'elle se sent vide depuis le 31 Janvier, donc un peu plus un peu moins.... Se retrouve face à une personne inconnus alors qu'elle a rendez-vous avec Fuyuki pour sa nouvelle baguette.
Tu avais mis toute ta maison sans dessus dessous, elle ne ressemblait plus à rien comme toi Juri, tu avais un air blanc, bien plus que à ton habitude, tes cheveux dont tu prends soin d’habitude ne ressemble qu’à une masse d’algue longue échoué sur la plage…
Pourtant tu ne sais pas par quel miracle, tu avais pris un rendez-vous pour une nouvelle baguette, tu devais y aller, tu ne voulais pas inquiété qui que ce soit que tu croiserais dans la rue enfin surtout pour les personnes que tu connais et encore moins l’ébéniste Awataguchi, il t’avait connu sous de meilleur jours…
Tu n’as rien remarqué sur le chemin, tu ne sentais que ce vide en toi, depuis une semaine même si aujourd’hui il avait l’air bien plus marqué que les autres jours… L’origami reçu avant de sortir, tu l’avais lu à moitié, tu te fichais bien des nouvelles du monde magique…
Arrivé dans le Kyoto magique, l’affolement des gens ne te parut qu’anodin, sûrement à cause de l’origami, les gens paniquent bien trop vite quand ton regard se porta enfin vers le ciel…
Le soleil recouvert de noir, une éclipse…
Ta tête te faisait mal, et le vide en toi ne fit que t’alerter sur ton état du jour puis tu écoute autour de toi, tu ne comprends pas et fonce vite vers l’ébénisterie.
- Bonjour, monsieur Awataguchi, je suis venue chercher ma nouvelle ba….
Une personne inconnu au bataillons… Tu grimace mais, retrouve un air neutre assez vite
- Bonjour, j’ai rendez-vous avec monsieur Awataguchi pour ma nouvelle baguette.
Tu ne sais plus si l’ébéniste avait des employés et cela t’importe peu, tu veux juste récupérer ta baguette et aller te recoucher jusqu’à la fin des vacances.
Juri toujours un peu en pls, dans un état un peu lamentable, va quand même se chercher une nouvelle baguette, ignorant un peu son environnement vu qu'elle se sent vide depuis le 31 Janvier, donc un peu plus un peu moins.... Se retrouve face à une personne inconnus alors qu'elle a rendez-vous avec Fuyuki pour sa nouvelle baguette.
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
Dans les rues de Kyoto, l'eclipse se fait pesante. Sensation d'un regard mauvais qui l'accablait. Son regard se pose sur Juri, tandis qu'il l'attendait à lieu et place de leur point de rencontre. Elle grimace et il est gêné ; sa métamorphomagie l'avait quitté. Sa chevelure était devenue longue et d'ébène, sa peau plus pâle et ses yeux abordaient des teintes verdoyantes et grisées. Il est devenu plus grand, plus froid, à l'image de tout Awataguchi. Il tendit la baguette commandée soigneusement rangée dans une boite. Il n'était pas disponible, je suis venu à sa place. Il a honte de mentir pour si peu.
Puis, coupé dans leur échange, un origami signé Seimei se dresse devant lui et se déplie. La nouvelle est funeste. Et autour d'eux plusieurs clament le même manque. Il frisonne. Sa majesté ? Il serre sa création. Je pense bien que, cette baguette n'aura plus aucune utilité. Mes excuses, Juri. Il oubli qu'il n'est pas supposé la connaitre, ça le dépasse. La chute du ministère, le nouveau shogunat, désormais la mort de l'empereur et la fin de la magie ? Ça n'avait aucun sens. Sa respiration s'accélère, son coeur bat à tout rompre. Il panique face à la folie du meilleur des mondes.
Résumé : Fuyuki ressemble basically à ça. Il apporte sa baguette à Juri, mais finalement fini juste par paniquer devant le message de Seimei.
Hizakari Awataguchi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 25
Rang : S2
Amaterasu
Hizakari Awataguchi
Soleil noir
j'aurais jamais du poster.
07.02.98
Le confort de mes draps s’évapore pour laisser le froid glacer mon sang. Recroquevillée, je le sens se répandre et un instant il me semble que je meurs à petit feu. Lorsque j’ouvre les yeux, il fait noir et l’inhabitude d’insomnie me force à me lever. Les rideaux tirés, je constate que le voile obscur est en réalité l’astre chaleureux caché par sa consœur et mon cœur tambourine dans la panique de cette éclipse imprévue. Je frissonne, cherche à ensorceler un origami à l’intention de mes proches. Rien. J’observe mes mains, me sert de ma baguette et constate la même absence d’énergie. Des sueurs froides dévalent mon dos. J’ai besoin d’air. J’étouffe.
La chambre d’auberge quittée, je ne me rendrais pas à l’hôpital comme à l’accoutumée dans l’espoir d’y voir de prompt rétablissement et de croiser ces têtes connues que j’appréhende de ne plus voir. Je déglutis, perdue parmi la foule. Un bain n’aura rien changé à mon ressenti et toute magie s’est bridée. Malgré le monde, c’est le silence qui m’a volé mon assurance. J’espère y voir comme tous les bribes d’une étincelle, tenant avec ferveur la seule chose qui m’aurait encore lié au monde sorcier et qui m’a abandonné. Le nom que j’entends me rassure et dans la précipitation je suis l’ombre d’une jeune femme aux cheveux d’or. Juri. J’en souris enfin, quelqu’un qui pourra m’éclairer. Je m’approche alors et m’attendais à y voir un ami, y trouvant un inconnu dont l’allure ne me laisse pas indifférente. « Juri-san… et… » je m’incline respectueusement auprès des deux adultes, lisant à leur côté l’origami confirmant mon désarroi. Mes lèvres se réduisent en une ligne. Était-ce un mal pour un bien ? Rien ne picote ma peau lorsque j’essaie de la modifier et en observant son visage, cette impression de déjà vue et ce hanfu… je le connais. Je me tairais. « Voudriez-vous boire quelque chose ? Je vous offrirai à tous deux ce que bon vous semblera, je ne suis guère d’humeur à rester seule et vous êtes à mon sens d’une compagnie précieuse » l’origami se froisse, mon cœur avec.
resume : Hiza est à l'auberge et passait son temps à l'hopital. En se levant, elle a peur, elle sort pour croiser du monde et entend le nom Awataguchi, elle croise Juri et Fuyuki, se doute de qui il est, ne dit et ne dira rien.
Ashihara Yamaguchi
Citation : We never know We never talk We criminal.
Age : 34 ans
Rang : B0
Orochi
Ashihara Yamaguchi
Soleil Noir
07.02.98
Que cette vie était dégoûtante. Mort aux mots et aux sons sculptés dans le temps, pénombre qui émiettait ton cœur. Les bêtes se cachaient de la lumière du jour. Et toi, tu étais le bourreau de cette obscurité. Hurlements des torturés, hurlements des infâmes, hurlements des assassins et des détraqués, hurlements du bétail agonisants avant d’être achevé; hurlements auxquels tu n’avais jamais répondu, puisque tu les réduisais au silence.
Tu remontas les marches du sous-sol, là où dans les profondeurs de ton univers, tu régissais en maître. Tes muscles tendus roulaient sous ta veste, le froid intercepta la chaleur de ta peau, ton regard hagard s’ouvrit sur un monde plongé dans l’horreur. Vide, monstruosité sans nom, témoins d’actes hideux sur tes mains, la tige incandescente au bout de tes lèvres, les passants de la rue bondée te dévisageaient, terrifiés par la pâleur de cette noirceur mais également par ton propre reflet. Tu ne ressentais rien, inhumain. Le ciel se voilait, sans soleil. Tu inspiras et sentis sur tes lèvres le goût du sang, sillages d’horreurs qui coulaient sur tes joues. Ta magie avait disparu, trou béant dans ta poitrine sans émotions. Tu refermas le poing sur l’origami du dieu. Ton pouvoir effacé alors qu’elle représentait l’essence de ta supériorité aux yeux de ces mortels.
- L’empereur, annonças-tu d’une voix de fer-blanc. Je vois.
Tu vacillais entre l’intérêt dévorant et la prudence. Tu serras des doigts sur le papier, tandis que ton autre main te lançait, conséquences des combats passés. Ta baguette n’existait plus, perdue au front. Et maintenant, le jour se dérobait, la nuit se présentait pleine de terreurs. L'adrénaline te galvanisait, ta position au sein des tiens t’inspirait la parcimonie.
Les autres finissaient le travail, nous on s’en va.
Un regard en arrière, tu te délectais de la souffrance. Souillé, à jamais. Souillé, pour les tiens. Souillé, pour cette existence. Une étincelle de vie réanima tes iris en l’apercevant. Bien loin des actes sordides que tu avais commis plus tôt.
Rentrons au domaine, Wakagashira.
Résumé : Ashihara vient de torturer quelqu'un ou plusieurs pour son travail de Yakuza (il a du sang sur la joue). Il sort du sous-sol d'un bâtiment et se retrouve dans la rue. Il revête son rôle de chef des Yamaguchi. Il veut rentrer au plus vite et se sent impuissant sans magie, presque vulnérable.
ASHLING POUR EPICODESeimei
Citation : Notre heure arrive.
Age : Inconnu
Rang : Inconnu
Seimei
Seimei
Seimei se tient devant la population, l’air interdit et le visage grave. Derrière lui, les ruines du ministère paraissent plus sombres encore que d’origine, et ses mains se joignent pensivement. « L’identité de l’assassin de Sa Majesté l’Empereur nous a enfin été dévoilée. La vérité que je m’apprête à vous dévoiler est dure, mais nécessaire ; vous le cacher n’apporterait que la discorde. ». Sans plus de cérémonie, il laisse ses doigts se délier et invoque, d’une simple torsion des poignets, une scène enchantée. Dans son scénario, les personnages apparaissent en couleurs, mais légèrement translucides.
Orochi
Citation : Soyez sûrs, cependant, que nous nous reverrons.
Age : Très âgé
Rang : Élevé
Orochi
Orochi
Dans l’image produite par Seimei, la porte de la chambre de Sa Majesté s’ouvre sans résistance, Yamata no Orochi se dessinant dans son embrasure. Ses traits sont paisibles, dénués de toute animosité ; l’Empereur, quant à lui, se permet de déposer le pinceau qu’il tenait, levant un regard empreint de fatalité vers l’entité. « J’ai senti votre arrivée, Yamata no Orochi. Sonne-t-elle mon glas ? ».
Sur les lèvres du dieu se dessine un sourire sans humour, mais bien teinté d’un certain plaisir. A ses pieds s’agite un gigantesque habu, et Orochi siffle sans prétention. « Précisément. Votre disparition est nécessaire. ». Son bras se hisse, la manche tournée vers l’Empereur, et le serpent fond sur lui en une pulsion cruelle ; si le venin s’engouffre immédiatement dans les veines de l’homme, il n’empêche pas le sang de s’écouler d’une plaie béante. L’Empereur s’écroule, et la couleuvre revient s’enrouler autour de la cheville de son seigneur.
L'Éventail
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
L'Éventail
Du ciel, trois étoiles s’échouent, traversant le plafond du palais impérial. Amaterasu, Susanoo et Ryujin se tiennent face à Orochi, leurs silhouettes saturées de lumière. C’est la déesse du soleil qui, furieuse, intervient la première : « Comment oses-tu ? Ta provocation évidente, Orochi, ne restera pas impunie. Cherches-tu la guerre, serpent ? ».
Susanoo, quant à lui, paraît bouillir d’un feu ancestral, son désir de vengeance nécrosé par le souvenir brutal de leur ancienne bataille — son sabre est d’ores et déjà dégainé, la lame pointée vers le coupable. « Par quelle sorcellerie t’es-tu libéré de ta prison ? Rien ne m’apporterait plus de plaisir que de t’y sceller de nouveau, sois-en conscient. ».
A ces mots, Orochi laissa s’échapper le bruissement d’un rire du fond de sa gorge, ses lèvres étirées en un rictus sinistre. « Dans ce cas, ne tergiversons pas plus longtemps. Élancez-vous donc sur moi, et assistez aux conséquences. ».
« C’est assez. ». La voix de Ryujin, bien plus égale que les tons furieux des deux autres dieux, coupe court à leur conflit. « Ce qui se tient face à nous n’est plus le monstre d’autrefois, mais bien une divinité, et nous sommes tous conscients des conséquences qu’engendre une guerre entre déités. ».
Sur ces mots et dans le simulacre provocateur d’une révérence, Orochi, laissant les trois entités divines et le cadavre encore chaud de l’Empereur, s’apprête à disparaître sur un éclat de rire. « Votre venue sonne le glas de la balance de ce monde, et ainsi la rupture entre les sorciers et l’occultisme. Tout ce qui surviendra sera de votre faute — spécialement la tienne, déesse du soleil. Désormais, les sorciers nécessiteront une nouvelle source magique, et je me chargerai de la leur céder. ». Amaterasu, fulminante, foudroie les deux autres dieux d’un regard mauvais. « Les humains n’ont pas su protéger ma descendance, et en subiront les conséquences : le Japon demeurera dans l’obscurité jusqu’à la fin des temps. ». Sur ces paroles incendiaires, son corps se remet à briller violemment et elle reprend la forme d’une étoile.
Susanoo, à mi-chemin entre le rire et la haine, conclut à son tour, avant d’opérer une transformation similaire. « Ta colère est juste mais ta réaction excessive, ma triste sœur ; cependant, je n’en suis guère surpris. ».
C’est finalement Ryujin qui conclut cette tragique affaire sur une ultime tentative de raisonner sa consoeur, dans un soupir presque abattu. « Les mortels n’auraient pu empêcher Orochi de tuer leur Empereur, tu le sais aussi bien que moi. Ne laisse pas ta rage t’aveugler, Amaterasu. ». Au rythme d’une bourrasque de lumière, les trois étoiles s’envolent et disparaissent dans le ciel.
Seimei
Citation : Notre heure arrive.
Age : Inconnu
Rang : Inconnu
Seimei
Seimei
D’une nouvelle torsion du poignet, Seimei conjure son enchantement. « Ce que vous voyez là est la stricte vérité. Orochi a assassiné Sa Majesté l’Empereur, provoquant ainsi la colère des dieux. C’est Amaterasu qui a voilé le jour, mais soyez rassurés : je ramènerai le soleil effacé, et raisonnerai les autres dieux. ». Sur ces mots, le Shogun disparaît, laissant les sorciers dans l’obscurité de l’éclipse.
Roku Yamaguchi
Age : 33
Rang : 85
Seimei
Roku Yamaguchi
[post initial :: jm’en balle je rajoute]
Dans les entrailles, profondes, pullulantes et immondes, se noyaient la masse vermine que nous, notre sang, nous efforcions de réduire au silence. Parfois - souvent - les cris retentissaient mais ne dépassaient jamais le bitume. Et lorsque nos corps endoloris remontaient à la surface, ne subsistaient que les traces d’une vie éphémère, flamme sur laquelle il était si facile de souffler.
La nuit était longue. Et elle semblait durer lorsque, à la fin des interrogatoires - dit-on - nous faisions face à un jour mort-né. Je fermai les yeux quand la dernière étincelle de magie sous mes yeux prenait la forme d’un dragon minuscule; il était pourtant superbe par son intangibilité. L’heure était arrivée. L’univers allait tourner dans l’autre sens alors que je n’en avais pas percé tous les mystères précédents. Et je jetai le papier dans mouvement lent; il s’envolerait probablement à la première brise dépourvue de magie; laissant la nature retrouver son cours avant d’être à nouveau soumise au bon vouloir des puissants mages. Je n’avais pas de sentiment bien particulier face à l’Empereur. Sa mort était inévitable quoiqu’un peu jeune pourtant c’était là le cours des choses. Ce qui n’était pas évident, c’était la perte de la magie, intraveineuse et nécessaire; substantielle pas éphémère et elle s’était envolée avec le jour. Allions-nous démarrer un nouveau calendrier ?
Le papier se baladait au gré des brises; je suivais la mienne en un silence approbateur. Cependant.
Cependant et peut-être pour la première fois de mon existence, je craignais l’avenir. Si seulement j’avais pu contacter Manami-san; peut-être aurait-elle vu, cette fois, que le monde allait fermer les yeux. Sur quoi allons-nous les rouvrir ?
Tandis que dans les sillons éclairés par les lampadaires qui survivaient; son ombre se faufilait, il revêtait l’allure d’un gardien et je n’oserai jamais, jamais avouer la raison que me poussa à lui prendre la main comme lorsque, gamins, je le laissai me tirer; mais mes doigts s’emmêlaient discrètement aux siens. « Kumicho, qu’allons-nous faire si nous ne retrouvons plus notre essence ? »
J’avais peur, voilà donc la raison, de ne pas être capable de retrouver un équilibre. Ma foi saurait-elle suffire ? Ashihara, ma foi en toi sera-t-elle assez pour surmonter les tourments qui nous affligent ? Peut-être, car je ne cesserai pas de t’épauler dans cette tâche. Et j’essuie, du pan de ma manche, la tache qui macule ton visage. Et je suis désolé de montrer un visage si tendre quand mes yeux se perdent dans les tiens; alors que mon cœur vide de sorcellerie, bat pour quelque chose.
[suite à l’animation]
Mais alors que le ciel s’assombrissait, venait d’apparaître le Seigneur de la Révolution et rien, malgré les révélations, n’avait l’air rassurant. La balance venait de pencher, nous allions faire le tour du cadran. Puissai-je garder les pieds sur terre quand le monde se retournera. Ma main autour de la tienne agrippait à présent ton poignet et mes yeux se reposaient sur toi, de nouveau. « Je crains mes paroles, mais l’avenir du Japon repose sur Seimei. J’espère ne pas avoir à inventer un rituel en son honneur cela dit. » Il restait despote et je n’étais dévot qu’envers un seul maître. « Rentrons que je te purifie et allons saluer Tsukino.»
HRP : Roku craint la suite, et se réfère à Ashi. Se résout à placer de l’espoir en Seimei.
Aiichiro Okano
Citation : Tic toc, goes the clock...
Age : 24 ans (14/06/1973)
Rang : A3
Susanoo
Aiichiro Okano
Le septième jour de février se dévoile à son tour, nouveau jour et nouveau réveil après une nuit passée à ne pas fermer l’œil ou à cauchemarder dès lors que l’on finit par tomber de sommeil. Encore on a le bras enroulé dans un bandage et enfermé dans une attelle - peau brûlée, épaule luxée, la gauche comme s’il fallait en plus en rire. Hier, on a envoyé une lettre rapide à la famille, “Je vais bien” y avait-t-il d’écrit, Piou est revenue dans la nuit dans ce Kyoto magique où désormais on crèche en attendant qu’Iwomachi renaisse de ses cendres. M. Awataguchi a eu la bonté de nous loger dans l’arrière-boutique de l’atelier de cette ville, car l’appartement où l’on dormait jusque ici est lui-aussi parti en fumée.
Nouvelle journée et nouvelle nuit, le soleil aujourd’hui n’apparaît pas dans le ciel, mais on oublie de le remarquer en vérité, car on reste enroulé dans la couette de ce matelas sans vouloir en sortir. On peine encore à parler ou même à se lever les matins, ce matin sans soleil ne fait pas vraiment exception. C’est lorsque l’on entend la porte de l’atelier sonner que l’on tend l’oreille et que l’on se réveille un peu plus de cet enfer. L’origami en forme de dragon s’éteint sous nos yeux alors que s’envole la dernière bride de magie dans le creux de nos veines.
On va mal, si mal.
Comme un cauchemar qui prend vie.
On se lève alors et on erre ici dans l’arrière-boutique, on voit rapidement notre visage dans le reflet d’une vitre - les cernes et les cheveux redevenus noirs d’ébène, traits tirés et tendus et toujours cet air perdu. Nos pas nous dirige vers l’atelier, toujours un peu paumé et on tombe aussi sur M. Awataguchi déjà occupé à tenir boutique. Oh, vous avez changé de tête, qu’on se dit sans vraiment réussir à faire un quelconque rapprochement avec l’absence de toute forme de magie.
Et on voudrait s'excuser, dame inconnue, mais on ne pense pas être cette précieuse compagnie que tu décris, désolé pour cela mais nous, on a encore des épis dans les cheveux et des cernes sous les yeux, cette air lunaire et les vêtements que l'on porte pour le sommeil qui désormais nous enlace bien trop facilement sans que l'on puisse pour autant s'en défaire. Nous, on a l’impression d’être plus bas que terre désormais, ça se voit sur notre tête et c’est écrit sur notre air.
Savez-vous quelle est la forme que prend l’épouvantard face à nos yeux ?
Celle de nous-même privé de magie, privé de ce qui fait notre seule identité au sein de notre famille.
Hier, avant-hier, les jours d’avant étaient déjà bien assez durs.
Alors pourquoi rajouter encore de cette horreur ?
- M. Awata- ?
On commence à parler et puis soudainement on se tait, car notre regard tombe sur toi, Juri. Un instant de silence, quelques secondes à peine avant de laisser souffler le soulagement dans le fond de la poitrine.
Ce que l’on a craint,
de ne plus te revoir.
Et résonnent les paroles dans le ciel - mauvais souvenir il est vrai - la mort de l’Empereur et la querelle divine. En plus du soleil, les voici privés de magie et c’est idiot de songer ainsi, de craindre ce fait au vu de nos origines moldues. Mais en vérité, jamais on n’en a été privé, avant nos sept années on n’en avait juste pas conscience mais l’apprendre fut comme une libération et une évidence. Alors désormais, qu’allons-nous faire ? Sans ce don précieux ? Tout s’arrête aussi rapidement que tout est apparu, on reste muet face à l’éclipse et au soleil de jais. Perdu, dépassé, quoi faire, que faire, comment faire ? On ne sait pas en vérité. On ne sait jamais rien pour tout avouer.
Mais Juri, à nouveau on te regarde de nos yeux éteins - une lueur s’éveille au fond de notre regard lorsque l’on croise le tien. Et d’un geste probablement maladroit, on vient t’enlacer uniquement du bras droit, l’autre est dans un triste état. On reste ainsi quelques secondes durant, à tenter comme on peut de contrôler notre mâchoire tremblante et nos mots soufflés sur le bord des lèvres.
- Je suis content de te revoir...
Ce sont ces quelques mots que l’on parvient à aligner. L’une des rares phrases que l’on a réussi à dire depuis la semaine passée, à rester mutique et à errer dans nos pensées.
HRP : Aiichiro le poly-traumatisé crèche depuis une semaine dans l'atelier de Kyoto vu que son appart' est parti en fumée avec Iwomachi. C'est pas la grande forme, il garde quelques souvenirs de sa visite sous les décombre. Il pionce encore lorsqu'il reçoit l'origami, se lève finalement et se ramène dans l'atelier en pyjama (tuez lui faites quelque chose), balance un "M.AWATAGUCHI ??" à Fuyu parce que c'est un boulet. L'absence de magie le met plus bas que terre, son épouvantard c'est littéralement de se réveiller un beau matin et de remarquer qu'il est plus sorcier. La querelle entre les dieux et l'éclipse le paument encore plus qu'il ne l'est déjà (si si je vous jure que c'est possible). Finalement il voit Juri, ça lui met un peu de baume au cœur quand même et il va lui faire un méga-câlin parce que pourquoi pas après tout ?
Ce résumé est bcp trop long, je chiale.
Natsuo Maeda
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 30 ans (22/01)
Amaterasu
Natsuo Maeda
Soleil noir
C'est un jour qui ne se lève pas.
(c'est ce que l'origami vient me confirmer)(aujourd'hui, il n'y a nul soleil pour marquer cette nouvelle journée)
Debout dans les jardins, les doigts glacés par le froid, mais la fumée d'une cigarette pour réchauffer (incendier) mes poumons, je parcours la lettre d'un regard.
L'empereur : mort.
(et alors ?)
Le ciel : noir.
(à l'image de l'âme des vainqueurs)
La magie : absente.
(voilà donc d'où vient cette sensation étrange)
Le mégot jeté, je quitte les appartements, laissant derrière moi une baguette qui ne me servira à rien.
(j'en serai presque plus léger que sans le sabre à ma ceinture)
Les rues de Kyoto sont bruyantes, emplies de sorciers alarmés. Ils s'agitent tous, comme s'ils espéraient retrouver leur magie aux recoins de la ville. Et pour une fois, malgré l'affiliation à laquelle je me suis lié, je me sens respectueux de Seimei, lorsque lui seul parvient à calmer les attroupements, de sa présence.
Un peu de calme, tant dans l'air que dans mes nerfs.
L'envie de les faire taire à jamais s'amoindri.
(s'ils ne peuvent vivre sans magie, autant mourir)
D'un intérêt limité - pourtant existant - j'assiste à la scène qui nous est offerte. Seimei, lui, ne semble affecté par les récents maux de sa société (est-ce donc là ce qui nous différencie d'un dieu ?).
Orochi et d'autres déités sont de festivités ; des existences confirmées qui rendent notre monde plus intrigant.
(peut-être valent-ils la peine, finalement, que je reste plus longtemps)
La scène se termine à peine que je m'en détourne, tant par ennui - le cinéma ne m'intéresse que lorsque j'en suis acteur - que par tentation - défier le dieu reviendrai à me suicider, alors qu'enfin mon univers retrouve des couleurs.
(là où tant d'autres les ont perdus)
Je rejoins l'auberge, décidant qu'il n'est pas trop tôt pour un saké, mais à l'intérieur, mon regard croise ceux de personnes bien connus et j'opte plutôt pour un café. J'approche, dévisageant un visage aussi familier qu'inconnu, avant de souffler : Ah, ça ne devrait pas m'étonner. Ni Hizakari, ni Fuyuki ne seront, aujourd’hui, déguisés.
Alors, j’échoue à leurs côtés.
Sympa, le spectacle, je ne peux m'empêcher de railler.
hrp : natsuo a assisté à la scène, trouve cool que les dieux existent, se dit que ça commence à être intéressant ; est toujours un peu figé sur son mood meurtrier mais se calme (à défaut de se soigner) ; rejoint le groupe à l'auberge
Juri Endo
Citation : La couverture d'un livre ne signifie rien, tout est dans le contenue !
Age : 25 (26/04/1973)
Rang : A3
Ryujin
Juri Endo
Tu ne comprenais plus rien Juri, te te souvenais à peine des mots de l’origami reçu, le spectacle devant toi par contre te réveilla légèrement, des yeux brillants, une envie de découvrir plus sur ses dieux, que tu as étudié avec ton oncle.
Les gens autour de toi, tu avais peine à les reconnaître aussi, ton nom circule, ta baguette n’est plus d’actualité, la magie n’étant plus là, et c’est quand tu atterrit dans les bras d’Aiichiro malgré ce vide que tu te sent le plus vivante depuis la fin Janvier.
Tes joues se teintent de pourpre alors que tu rougit plutôt difficilement sur ce genre d’action, peut-être parce que c’est Aiichiro, tu ne sais pas et tu ne veux pas comprendre ton cerveau qui tourne à plein régime là.
Tu n’arrive à répondre à personne, ni à l’homme dont la voix te dit quelque chose ni à Aiichiro, tu n’arrive même pas à saluer dame Sugawara…
Tu tourne et retourne en boucle la projection astral de l’homme ancestral, tu as du mal à suivre mais, si Orochi a tué l’empereur, c’est qu’il a un plan…
Et une voix masculine te fait grimacer, t’interromps dans ta réflexion.
- Ouais, très sympa.
Tu essaie de repartir dans ta réflexion, sauf que tout tourne, la seule chose que tu as compris, c’est que vous avez mise en colère la déesse Amaterasu, et au vu de ce que les livres racontent sur elles, tu pense que l’éclipse va durer…
- ça me frustre de ne rien comprendre…
Et tu te rends compte que tes pensées sont sortis de ta bouche, tu te sens rougir bien plus que le fait que ton ami t’est prit dans ses bras, tu es frustré de cette situation, tu sais bien qu’il y’a quelque chose à faire mais, tu n’arrive pas à mettre tes points sur les i.
Juri malgré son état, essaie de reprendre ses esprits, et un peu choqué du câlin de Aiichiro, réfléchis sur le pourquoi du comment, ne répondant à personne même si elle sait que c'est malpoli, répond un peu sèchement à Natsuo, proclame sa frustration et aimerait comprendre plus sur la projection de Seimei
Les gens autour de toi, tu avais peine à les reconnaître aussi, ton nom circule, ta baguette n’est plus d’actualité, la magie n’étant plus là, et c’est quand tu atterrit dans les bras d’Aiichiro malgré ce vide que tu te sent le plus vivante depuis la fin Janvier.
Tes joues se teintent de pourpre alors que tu rougit plutôt difficilement sur ce genre d’action, peut-être parce que c’est Aiichiro, tu ne sais pas et tu ne veux pas comprendre ton cerveau qui tourne à plein régime là.
Tu n’arrive à répondre à personne, ni à l’homme dont la voix te dit quelque chose ni à Aiichiro, tu n’arrive même pas à saluer dame Sugawara…
Tu tourne et retourne en boucle la projection astral de l’homme ancestral, tu as du mal à suivre mais, si Orochi a tué l’empereur, c’est qu’il a un plan…
Et une voix masculine te fait grimacer, t’interromps dans ta réflexion.
- Ouais, très sympa.
Tu essaie de repartir dans ta réflexion, sauf que tout tourne, la seule chose que tu as compris, c’est que vous avez mise en colère la déesse Amaterasu, et au vu de ce que les livres racontent sur elles, tu pense que l’éclipse va durer…
- ça me frustre de ne rien comprendre…
Et tu te rends compte que tes pensées sont sortis de ta bouche, tu te sens rougir bien plus que le fait que ton ami t’est prit dans ses bras, tu es frustré de cette situation, tu sais bien qu’il y’a quelque chose à faire mais, tu n’arrive pas à mettre tes points sur les i.
Juri malgré son état, essaie de reprendre ses esprits, et un peu choqué du câlin de Aiichiro, réfléchis sur le pourquoi du comment, ne répondant à personne même si elle sait que c'est malpoli, répond un peu sèchement à Natsuo, proclame sa frustration et aimerait comprendre plus sur la projection de Seimei
Akira Tsugikuni
Citation : La vie a pour but la mort, vivre n'est qu'apprendre à mourir.
Age : 25 (02.06.72)
Rang : A3
Amaterasu
Akira Tsugikuni
07.01.98「 Soleil Noir 」
Mes yeux posés sur l’extérieur, une éclipse masquait le soleil.
Immédiatement, j’ai voulu te contacter, Yori car nous devions nous voir aujourd’hui et…
Impossible.
Ta prémonition c’était réalisée, n’est-ce pas ?
J’ai un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment.
Alors doucement, j’ai pris une lanterne du tea room de maman et sans penser à mes blessures, je me suis dirigé à l’extérieur pour voir ce qui s’y passait.
Voir de plus près notre étoile disparue.
Alors que j’avançais, mes yeux furent attirés par une silhouette que je reconnus : Seimei.
Je me suis mis à regarder tout ce qui se passait, une main devant ma bouche pour éviter que je ne contrôle pas mon expression encore une fois.
Mais plus je regardais la scène, plus je sentais mon cœur se resserrer, mes yeux se fatiguent et je tremble un peu. (je crois que je n’ai pas bien dormi cette nuit…)
L’empereur était mort, Orochi était de retour.
Les dieux étaient en colère et Seimei allait définitivement se mettre le monde magique dans la poche.
Ce n’est pas pour ça que je luttais, ce n’est pas le monde que je désirais.
La ministre n’était qu’un bien petit obstacle comparé aux dieux qui nous punissaient.
Une fois le spectacle terminé, j’ai soupiré dans un ricanement et expression que je ne saurais décrire…
On est dans la merde.
Dans cette obscurité, ma lanterne éclaira une silhouette connue.
Une silhouette pour laquelle je m’étais mis en danger, n’est-ce pas Natsuo ?
M’as-tu ne serait-ce que remarqué ?
Je n’allais pas me gêner pour te suivre !
A peine fus-tu rentré que je gambadais déjà derrière toi, entourant ta taille de mon petit bras qui ne tenait pas ma lanterne pour te serrer faiblement.
« Natsuo ! Ça faisait si longtemps. ~ »
Une semaine.
Et un signe de la main à ceux que je connaissais.
J’étais content de vous voir en vie, Aiichiro, Juri…
« J’espère que vous ngen-»
Ce goût ?
Pourquoi était-il présent ?
Une main se porta à ma bouche : du sang.
Ce liquide qui s'en écoulait de plus en plus.
Non, pas maintenant, pas ici…
…Pas en présence d’autant de connaissance…
Mais vous savez, la magie a disparu.
Et mes forces, déjà amoindrie, s’envolaient avec elle.
C’est sur mes genoux que je finis, ma tête me heurtant, mon ventre me brûlant.
Je ne pleurais pas.
Je ne dirais rien…
…Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas tué ce soir-là… ?
Immédiatement, j’ai voulu te contacter, Yori car nous devions nous voir aujourd’hui et…
Impossible.
Ta prémonition c’était réalisée, n’est-ce pas ?
J’ai un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment.
Alors doucement, j’ai pris une lanterne du tea room de maman et sans penser à mes blessures, je me suis dirigé à l’extérieur pour voir ce qui s’y passait.
Voir de plus près notre étoile disparue.
Alors que j’avançais, mes yeux furent attirés par une silhouette que je reconnus : Seimei.
Je me suis mis à regarder tout ce qui se passait, une main devant ma bouche pour éviter que je ne contrôle pas mon expression encore une fois.
Mais plus je regardais la scène, plus je sentais mon cœur se resserrer, mes yeux se fatiguent et je tremble un peu. (je crois que je n’ai pas bien dormi cette nuit…)
L’empereur était mort, Orochi était de retour.
Les dieux étaient en colère et Seimei allait définitivement se mettre le monde magique dans la poche.
Ce n’est pas pour ça que je luttais, ce n’est pas le monde que je désirais.
La ministre n’était qu’un bien petit obstacle comparé aux dieux qui nous punissaient.
Une fois le spectacle terminé, j’ai soupiré dans un ricanement et expression que je ne saurais décrire…
On est dans la merde.
Dans cette obscurité, ma lanterne éclaira une silhouette connue.
Une silhouette pour laquelle je m’étais mis en danger, n’est-ce pas Natsuo ?
M’as-tu ne serait-ce que remarqué ?
Je n’allais pas me gêner pour te suivre !
A peine fus-tu rentré que je gambadais déjà derrière toi, entourant ta taille de mon petit bras qui ne tenait pas ma lanterne pour te serrer faiblement.
« Natsuo ! Ça faisait si longtemps. ~ »
Une semaine.
Et un signe de la main à ceux que je connaissais.
J’étais content de vous voir en vie, Aiichiro, Juri…
« J’espère que vous ngen-»
Ce goût ?
Pourquoi était-il présent ?
Une main se porta à ma bouche : du sang.
Ce liquide qui s'en écoulait de plus en plus.
Non, pas maintenant, pas ici…
…Pas en présence d’autant de connaissance…
Mais vous savez, la magie a disparu.
Et mes forces, déjà amoindrie, s’envolaient avec elle.
C’est sur mes genoux que je finis, ma tête me heurtant, mon ventre me brûlant.
Je ne pleurais pas.
Je ne dirais rien…
…Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas tué ce soir-là… ?
… Je ne veux pas que ça soit elle qui me termine…
Résumé : Akira a compris que la prémonition dont lui avait parlé Yori c'est déroulée.
Il sait qu'ils sont dans la merde, il ne voulait pas de ce monde.
Il voit Natsuo et le suit dans l'auberge
La magie aidant sa maladie à être amoindrie, il se fait une violente crise à cause de celle-ci et douille sa mère.
Rip---
Lyam Seizan
Citation : ~
Age : 24 ans
Rang : A2
Ryujin
Lyam Seizan
Réveillé malgré moi par ce bout de papier, je grommellais quelques mots en sortant de mon sommeil si bref. L'annonce qui y figurait était tragique, mais je ne pouvais en savourer toute la tristesse sans une nuit complète. Les mots se brouillaient et mon esprit cherchait déjà le sommeil. N'était-ce pas un rêve que tout cela, comment pourrions nous perdre notre magie.
Me rendormant, puis me faisant réveiller une nouvelle fois mais par des mots non pas lus mais entendus, je cherchais à regarder le ciel et devant mes yeux, la scène d'un meurtre et des divinités se disputant. Un profond sentiment d'agacement grandit en moi. La déesse Amaterasu avait beau être la plus importante, son caractère m'irritait. Elle nous punissait nous, alors que nous n'aurions rien pu faire. C'était comme si elle retournait dans sa grotte pour bouder. Seimei-sama avait dit vouloir régler l'affaire, allait-il danser devant elle, comme dans cette mythologie où une déesse fit banquet et fête pour la faire sortir de son boudoir morne et froid. Les divinités étaient beaucoup trop susceptibles pour moi. Et moi, j'étais trop râleur de si bon matin.
Déjà dans le domaine, les plus anciens s'agitaient. Je leur laissais cet affolement, inconscient du déni dans lequel je me trouvais. À moins que ce soit seulement une grande confiance en notre nouveau dirigeant qui nous assurait qu'Il nous rendrait notre soleil et nos pouvoirs. Ainsi, je retournais me coucher, ma nuit ne faisait que commencer.
Me rendormant, puis me faisant réveiller une nouvelle fois mais par des mots non pas lus mais entendus, je cherchais à regarder le ciel et devant mes yeux, la scène d'un meurtre et des divinités se disputant. Un profond sentiment d'agacement grandit en moi. La déesse Amaterasu avait beau être la plus importante, son caractère m'irritait. Elle nous punissait nous, alors que nous n'aurions rien pu faire. C'était comme si elle retournait dans sa grotte pour bouder. Seimei-sama avait dit vouloir régler l'affaire, allait-il danser devant elle, comme dans cette mythologie où une déesse fit banquet et fête pour la faire sortir de son boudoir morne et froid. Les divinités étaient beaucoup trop susceptibles pour moi. Et moi, j'étais trop râleur de si bon matin.
Déjà dans le domaine, les plus anciens s'agitaient. Je leur laissais cet affolement, inconscient du déni dans lequel je me trouvais. À moins que ce soit seulement une grande confiance en notre nouveau dirigeant qui nous assurait qu'Il nous rendrait notre soleil et nos pouvoirs. Ainsi, je retournais me coucher, ma nuit ne faisait que commencer.
HRP : Étape 1 : le déni
Nadeshiko Sugawara
Citation : I had a dream about you last night
Age : 19 ans
Rang : A2
Amaterasu
Nadeshiko Sugawara
L'école était finie, les vacances avaient sonnées. Pourtant était-ce réellement des vacances ? Pas vraiment, depuis ce qu'il s'était passé à l'école son cerveau n'avait été possible de se reposer et elle dormait mal. Extrêmement mal.
L'Empereur était mort.
Seimei était au pouvoir.
Évidemment, ils auraient dû le voir venir.
Et pourtant.
Ses lèvres étaient tiraillées, elle finissait par les mordre au sang. Elle essayait cependant de faire en sorte que rien ne se voit sur son visage, parce qu'elle était Nadeshiko. Elle était une Sugawara. Il était hors de question qu'elle se laisse dépasser par ses sentiments, ou du moins ne le laisse montrer.
Et puis la soudaine disparition du soleil. Que se passait-il encore ? Elle voyait l'apparition de Seimei. Elle l'écouta attentivement et avant même qu'elle ne puisse agir, d'une façon ou d'une autre, vit se jouer devant ses yeux les différents événements qui avaient mené à ça. Elle sentit soudain un creux au fond de son ventre, le monde qui se retournait à nouveau. Ils avaient mis en colère les dieux. Évidemment qu'ils n'avaient plus de magie, évidemment qu'il n'y avait plus de soleil. Ils le méritaient, ils n'avaient pas été capable de protéger l'Empereur. Voir Seimei au rang de dieu était... étrange. Serait-il capable, réellement, de les protéger ? De vaincre Orochi ? Elle ne savait que penser, n'était sûre de rien, désormais. Attendait simplement de voir l'évolution des choses, ce que cela signifierait pour elle, pour eux, pour tous.
L'Empereur était mort.
Seimei était au pouvoir.
Évidemment, ils auraient dû le voir venir.
Et pourtant.
Ses lèvres étaient tiraillées, elle finissait par les mordre au sang. Elle essayait cependant de faire en sorte que rien ne se voit sur son visage, parce qu'elle était Nadeshiko. Elle était une Sugawara. Il était hors de question qu'elle se laisse dépasser par ses sentiments, ou du moins ne le laisse montrer.
Et puis la soudaine disparition du soleil. Que se passait-il encore ? Elle voyait l'apparition de Seimei. Elle l'écouta attentivement et avant même qu'elle ne puisse agir, d'une façon ou d'une autre, vit se jouer devant ses yeux les différents événements qui avaient mené à ça. Elle sentit soudain un creux au fond de son ventre, le monde qui se retournait à nouveau. Ils avaient mis en colère les dieux. Évidemment qu'ils n'avaient plus de magie, évidemment qu'il n'y avait plus de soleil. Ils le méritaient, ils n'avaient pas été capable de protéger l'Empereur. Voir Seimei au rang de dieu était... étrange. Serait-il capable, réellement, de les protéger ? De vaincre Orochi ? Elle ne savait que penser, n'était sûre de rien, désormais. Attendait simplement de voir l'évolution des choses, ce que cela signifierait pour elle, pour eux, pour tous.
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