En cette douce après-midi de janvier, les puissants du pays ont décidé de passer à l’action. L’heure du choix est désormais dépassée, celles et ceux qui sont restés dans l’indécision seront probablement écrasés par le poids de l’histoire, tout comme les vaincus.
Les Partisans de Yuutsu ont décidé de ne plus attendre leur tour dans l’ombre. Menés par Seimei, ils prendront le pouvoir par la force, évinçant définitivement ce Ministère qu’ils considèrent corrompu. L’échec ne mènera à rien d’autre qu’une mort douloureuse, car en face l’Alliance Shuusei, et la Ministre de la Magie, ne se laisseront pas faire sans combattre. Ils sont prêts à tout pour conserver le contrôle du monde magique, ils l’ont déjà prouvé. Spectateurs de ce duel, les Protecteurs de Gyokuji se rangeront du côté de l’ordre, pour l’instant tout du moins, car c’est la volonté de Sa Majesté. Cependant, si une opportunité se présente à eux, ils n’hésiteront pas à la saisir et à imposer leurs idéaux.
Tous croient que leur cause est la plus noble, mais il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.
Uehara Kaede a pour mission de protéger le ministère.
Sugawara Hanamaru a rendez-vous avec Sugawara Asanaga.
Sugawara Hizaraki a rendez-vous avec Sugawara Asanaga.
★ L’exposition fournie est facultative, libre à vous de la moduler.
★ Vous vous trouvez à l'entrée du Ministère.
★ Sans réponse en 48h, une intervention PNJ aggravera votre situation.
★ On vous demande 350 mots maximum par réponse, ainsi qu’un résumé d’une ligne à la fin du post.
★ Aucun ordre n’est imposé.
★ Vous ne pouvez pas changer de lieu pour l’instant.
N’est-ce pas une délicieuse coïncidence de me retrouver au ministère ce 30 Janvier ?
J’avais rendez-vous dans son bureau à 15h et même en ayant cette attaque, comptez sur moi pour y aller et pouvoir ainsi dire mes quatre vérités.
Le monde est sur le point de changer et le sang va à nouveau couler. Je sais que tu as aussi été convoqué, Yori, mais nous ne sommes pas venus en même temps… Moi ayant pris un peu d’avance et me voilà à l’entrée de ce grand bâtiment prêt à y entrer.
Cette situation fait monter un coup d’adrénaline en moi : Yuutsu attaque et j’avais juste envie de dire à cette ministre : on vous avait prévenu. Quelle idée de ne pas nous écouter n’est-ce pas ?
Bien fait.
Un simple sourire, mes yeux regardant un peu sur les côtés et continue d’avancer pour seul but mon objectif et ce rendez-vous bien particulier.
Résumé : Akira voit le bordel arriver et sa seule pensée c'est de rentrée dans le ministère pour sortir à Chizu "je vous avais prévenu".
Pour finalement, se retrouver au cœur même de ce « grand danger à venir ».
Les réminiscences de cette maudite plante lui donnaient presque envie de pleurer, car il comprenait désormais qu’il était au cœur d’un combat aussi kegare qu’affligeant. Tenjin-sama, qu’avait-il fait pour se retrouver au milieu d’un champs de bataille, entouré de cadavre qui attendent désormais d’être apaisé. Vieil homme centenaire, il ne pouvait donc pas se reposer ? Quelle vie.
Au loin, il apercevait une frêle silhouette, et s’approchant de celle-ci, il l’attrapa par les aisselles pour le soulever face à lui, inquiet.
Après tout, c’est kegare.
Résumé : Hanamaru voit une mauvaise herbe, interprète un grand malheur, emprunte higekiri au kitano bc jsuis une fangirl dsl va vers le ministère pour voir asanaga, se dit c'est grv kegare la mort & prend akira pour un gosse.
Le meilleur des mondes
elle a peur, elle n'aime pas ça, mais elle ne va clairement pas tomber dans les pommes 
30.01.98
Tôt ou tard, c’était une situation à laquelle nous devrions être confrontés et je ne pouvais nier que le ministère avait couru à sa perte en passant sous silence les agissements et les méfaits les plus graves pour les attribuer à d’innocentes personnes. Une décision regrettable qui impliquer des réunions de clans afin d’apaiser les tensions et de prévoir le pire. Dans ma hâte, mon souffle saccade et l’agacement est aussi palpable que la crispation de mes épaules à me tenir si droite. Je n’ai pour seule défense que mes connaissances, mes sorts, ma baguette.
Sur le chemin, les corps étendus glaceraient mon sang s’ils n’étaient pas dans ma vision périphérique. Je me refusais à ralentir la cadence, cherchant celui pour lequel j’étais venu et qui devait déjà avoir passé les portes de l’immense bâtisse. À l’intérieur, ça ne devait être guère différent. J’en étais dépitée, tant de vies gaspillées pour ces guerres éternelles de pouvoir. Ne peuvent-ils pas laisser en dehors de leurs problèmes ceux qui ne les cherchent pas ?
Je m’arrête instantanément à la vision de deux hommes. L’un que je reconnais aisément pour ses choix de couleurs exécrables, l’autre pour être l’un de mes aînés. Je ne me précipite pour rien au monde, calculant le moindre geste jusqu’à pouvoir soupirer une fois assez proche d’eux. Les quelques secondes qui m’en avaient séparé s’étaient écoulées si lentement que mon cœur avait eu le temps d’accélérer son rythme à mon insu. « Ojisan ! Hanaoka-san, il n’est pas bon de rester à découvert ! » J’étais si heureuse en cet instant de trouver visages familiers que j’en avais presque occulté l’arme à la main du prêtre. La peur se muait en courage, il en allait de nos vies et je n’étais pas prête à me rendre, contrariée de toute évidence jusqu’à ce qu’enfin nous puissions respirer.
Sans remord, Uehara enjamba le cadavre.
Il n’y eut excuse à présenter ni culpabilité à avouer car son cœur en manquait la chaleur nécessaire. Quoi qu'elle s'invente, rien ne saurait rendre paisible le sordide sort qu'elle avait offert à ses collègues. Elle appréciait que quelques uns se soient débattus, les stigmates laissées lui permettaient de berner les suivants et de les abattre dans un angle mort parmi le chaos régnant dans l'antre du symbole de l'ordre.
Ils ne s'en été doutés, mais la faucheuse d'âme annonça sa venue par le claquement de ses talons.
Elle se fraya passage parmi les nuées, décidée à accomplir ses funestes objectifs dans l'ombre — mais un inopiné mouvement de foule mit désordre et l'embarqua vers d'autres directions. À son grand désarroi, la sortie de ce tumultueux amas belliqueux déboucha sur des rencontres indésirables et Kaede, à contrario de son impulsif acolyte, n'agissait qu'une fois certaine que ses arrières seraient assurés. Hanaoka-san, Sugawara-san - sa voix se fit pressée et décisive en appelant d'anciens collègues et Sugawara-san ? Elle reconnut sans peine le prêtre, après tout, elle fût la première à implorer Tenjin-sama afin qu'il accorde grâce à ses ambitions carriéristes dans sa jeunesse. Quelle ironie.
hrp kaede est comme les forces de l'ordre au capitole. tue quelques anciens collègue sans rancune. du temps passe, se retrouve face à face du trio et s'apprête à feindre une coalition digne d'une nomination aux oscars.
Un enfant… ?
« Eh, je ne suis pas un enfant ! J’ai quand même 25ans ! \(⋋_⋌)/ » Ai-je dit d’une voix… Exprès enfantine.
D’un côté boudeur car ce n’était pas moi qui avais initié la blague cette fois-ci, mais restant tout de même amusé. : Il y avait plus important pour être frustré présentement. – et peut être que l’adrénaline de savoir une possible mort imminente continuait de me faire sourire-
« Sugawara-san ? » Ai-je dit surpris en me retournant enfin face à toi. Agréable surprise !
Et ce n’est pas tout, voilà que deux autres connaissances vinrent à nous.
« Hizakari ! Kaede ! Quelle surprise de vous retrouver ici et surtout dans ce genre de situation. J’espère que vous allez toutes deux bien ? » Me voilà penché, sourire en coin et les mains derrière le dos.
« Ce n’était qu’une question de temps avant que quelque chose n’arrive. Je ne ferais pas le faux surpris cette fois-ci. A force d’ignorer, le karma vient chercher son dû. » J’ai soufflé sans aucune retenue.
« Néanmoins, si nous pouvons éviter que des innocents ne meurent, je suis prêt à donner main fortes, je suis toujours contre perdre des vies inutilement. » Mais je sais que dans une prise d’état, cela allait être impossible.
Mais diminuer le nombre était déjà bénéfique, non ? J’étais prêt à invoquer mon Yokai au besoin et mes yeux se tournèrent vers le ministère.
« Ils ont surement encore besoin d’aide. » Un sourire sur le visage que vous ne pouviez traduire.
L’ignorance à un prix, mais de quel montant s’agira t-il ? Il était encore trop tôt pour le dire.
Tout ce que j’espère, c’est que les personnes que j’apprécie resterons en vie.
Résumé : Akira fait son Akira. Il clairement ce qu'il pense de la situation, mais veut éviter des pertes inutile.
Un large sourire sur ses lèvres, il faisait un grand signe de main à sa petite fille.
Hrp : Hanamaru embête tlm puis devient stylé en faisant explosé le sol, fait une barrière autour des alliés, électrise sa lame avant d'électrocuter les yuutsu autours.
大爆土- grande explosion terre
Le meilleur des mondes
Je vous précise que je n'ai pas trouvé le kanji adéquat pour des "pics de glace", d'où le choix des "pointes d'épées" <3
30.01.98
À peine arrivée, j’entends simplement les protestations du vieil homme face au cuisinier. Bien entendu, si nous partions du principe qu’il est centenaire, le quart de siècle n’était guère plus qu’une allumette comparée à un feu de forêt. Je n’en dis rien, préférant ne pas contrarier à la fois mon égo et l’adorable prêtre qui me fit sourire malgré mes joues tirées en guise de bienvenue. Je ne pouvais que l’aimer, tout effrayant qu’il était dans son absence totale de sérieux en dépit de la situation.
Nos noms encore prononcés, j’aperçois l’auror, toujours aussi charmante et pour laquelle mon admiration ne tarissait pas dans la loyauté dont elle faisait preuve. J’en serais bien incapable pour toute autre chose que mon clan. « Uehara-san » dis-je sur un ton presque chantant. Une barrière se dresse autour de nous et la terre se soulève sous les pas de quelques traitres dans une exclamation aussi surprenante qu’elle occasionne un rire de ma part. Absence de sérieux disais-je ? Une promenade de santé pour lui, pendant que je peinais à calmer mes émois. Dans une inspiration. Dans une inspiration, je l’accompagnais, refusant l’idée même de lui laisser toute la gloire d’une bataille. Non, en réalité, il était hors de question que le prêtre soit le seul à fournir des efforts d’un tel niveau et sans l’égaler, j’étais parfaitement capable de me tenir à ses côtés. « Quelle élégance, j’espère ne pas vous décevoir »
Dans l’air, je trace gracieusement les kanjis qui me sont nécessaires à la réalisation du sort : glace (氷) et pointes d’épées (檻), si ça n’avait pas pour vocation de tuer, il permettrait un répit non négligeable et une petite avance sur le lancer de sorts en parsemant le terrain de quelques pics, empêchant la progression de nos ennemis. Je comptais également sur l’électricité du prêtre pour s’en servir si nécessaire, la glace n’étant rien de plus que de l’eau solidifiée sera très bonne conductrice.
Quel soudain et contrariant cul-de-sac.
Un risque que Kaede avait accepté en se parant de l’imposture : alliés ne vous connaissent, ennemis vous croient acquis. Dans les rétines partisanes, elle n’était qu’auror de plus à abattre ; et prouver à qui en ce jour se vouait son allégeance lui voudrait l’impitoyable colère de collègues dont l’amertume d’avoir été trompés se refléterait dans leur ténacité.
Kaede jouerait son rôle ; devant tant de témoins, si Yuutsu échouait, nul ne pourrait contester son allégeance au Ministère et personne n’irait chercher chaque bourreau de tous ces corps. Incontestablement, dans cet ennui se trouvait bénéfice. S’ils se séparaient, les Sugawara resteraient ensembles, laissant Hanaoka accompagné par ses soins sous le couvert d’un quelconque intérêt envers le bien de la Ministre.
Ah, elle l’abattra lorsque viendra cet instant.
Reste à ruser quelques instants. Sugawara-san, j’en suis désolée. Cependant, je ne cesse de remercier Tenjin-sama d’avoir donné réalité à mes vœux et je n’ai oublié vos succulents dango. Une nouvelle chance à la soudaine exclamation du prêtre, ne pas tuer lui permettait de n’avoir à décimer ses propres alliés. Si tel est votre souhait, je tenterais d’y tâcher ; en revanche, je ne promets pouvoir m’y tenir face à l’hostilité des criminels. Pour le Ministère, il n’y avait Haragoku à remplir, mais fourneaux à chauffer en vue des cadavres à incinérer.
Alors elle formula un brutal tempest à l’encontre des yuutsus — leur survie dépendrait d’où les chers kamis du prêtre décideront qu’ils attérissent.
hrp kaede fait genre être shuusei et se bat contre des yuutsu. a décidé, pour l'instant, qui du groupe va passer l'arme à gauche
La bataille fait rage, l'air chargé d'énergie magique ; si la porte est vaillamment défendue, c'est depuis l'intérieur du bâtiment que la perturbation émerge. Une déflagration retentit, noyant les cris d'agonie des soldats présents - l'un des murs joints par la porte éclate bruyamment, les débris de sa chute propulsés à une vitesse vertigineuse. De là, la roche fendue se fiche dans la chair, fendant l'air comme autant de balles de fusil.
★ Les débris s'écrasent brutalement sur les personnages, blessant Hizakari et Kaede à la tête.
★ Un Yuutsu dissimulé à l'intérieur du bâtiment en profite pour waddiwazi les gravats restants vers Hanamaru et Akira. Le premier est blessé au bras, le second à la cuisse.
Bref, bref ! Revenons à nos moutons, enfin plutôt nos petits Yuutsu qui allaient vite avoir chaud aux fesses face à tant de puissance chez notre bien aimé prêtre.
« Quel honneur d’avoir la possibilité de pouvoir vous observer de si près en pleine action, Sugawara-san ! » C’était plus fort que moi, ces petits mots flatteurs et dragueurs qui sortaient de ma bouche.
Ne pas tuer nos opposants ? J’allais respecter votre demande n’étant pas du genre à vouloir ôter des vies. Cependant, si un proche était en danger : je n’hésiterai pas.
En même temps que toi, Hizakari j'ai lancé un Aguamenti sur le sol pour que ta magie de glace se combine à la mienne et créait ainsi une piste bien glissante pour nos opposants : cela sera drôle de les voir se fracasser le crâne aussi ridiculement.
Mais dans un rire étouffé, ce fut le mur derrière moi qui vola en éclat et qu’un projectile me blessa la jambe dans une grimace.
Ah… L’adrénaline de la douleur.
C’était excitant.
Levant ma baguette, je fis un Bariyer informulés derrière nous pour ainsi parer autres projectiles qui seraient lancés.
« Ce n’est pas très gentil ça… » Ai-je dis en faisant la moue.
« Laissez-moi aussi m’amuser ! ♪ » Ai-je lancé toujours de cette intonation pour qu’on ne me prenne pas au sérieux.
Dessinant les Kanji oiseau, eau(鳥,水), ceux-ci se dirigèrent vers les opposants Yuutsu près de la porte d’entrée et une fois près d’eux, ce fut discrètement que j’avais glissé un origami fait en avance avec le Kanji foudre, modéré (雷, 適度), à l’intérieur qui se libéra pour les électrocuter.
« Quelqu’un veut un peu de poulet rôti ? » Ai-je sorti dans un malicieux rire.
Il n’y a pas que dans ce genre de moment que ce sang coulant dans mes veines m’est utile.
Résumé : Akira s'amuse à faire un Aguamanti sur le sol pour que les épées d'Hiza créé une patinoire pour leur adversaire (et embêter Hiza
). Sa blessure a la cuisse lui fait un pique d'adrénaline -help il est maso-
Il fait des petits oiseaux d'eau dans lequel il cache un shikigami d'électricité pour déculoter les Yuutsu près de l'entrée.
Qui veux du poulet ?
Alors qu’il s’apprêtait à attaquer une nouvelle fois, une roche le blessa légèrement au bras gauche, tirant un peu ses traits.
Hrp : Papymaru se soigne, fait voler les épées grâce à son éventail et attaque les yuutsu avec les épées qui volent.
飛制刀 : voler (dans les airs), contrôler, épée(s).
Le meilleur des mondes
Je vous précise que je n'ai pas trouvé le kanji adéquat pour des "pics de glace", d'où le choix des "pointes d'épées" <3
30.01.98
Malgré l’attention que je portais aux actions de mes alliés et à leurs précieux conseils, c’est une détonation qui m’étourdit suffisamment pour ne pas prédire la suite. Des débris de ce que j’imagine être une explosion viennent m’assommer et si j’en perds l’équilibre et reste à terre sans possibilité pour quelques longues minutes de me redresser sans chuter, je me saisis de ma baguette pour un cura, soignant au possible la plaie et n’entravant que partiellement mes capacités. Il serait regrettable que je devienne un poids, non que je doute de mes alliés, tout au contraire j’ai simplement pour vocation de faire-valoir mes talents.
Le sang perle sur mes doigts lorsque j’apporte une main dans mes cheveux. J’aurais besoin d’un médecin plus tard pour vérifier que tout va bien. Mais pour l’instant, dans l’urgence et l’inquiétude, je remercie la barrière lancée qui m’a permis de me remettre de mes émotions. Les insolents qui s’en étaient pris à nous en nous acculant de l’autre côté aller le payer, et ce sans que cela ne soit kegare. Ne poussons pas, il est hors de question qu’un Sugawara en vienne à de telles extrémités, même si l’envie ne manquait pas de les carboniser.
Je n’eus pas à m’occuper d’eux, voyant rapidement les épées s’y diriger suite aux avertissements du prêtre. Cet homme avait le don précieux de me rassurer autant qu’il savait m’ôter toute tension négative accumulée. J’inspirais et l’apaisais à mon tour en reprenant position près de lui. « Je m’en remettrais, ne vous en faîte pas » J’avais besoin d’une petite vengeance et de mettre un petit coup de pression à ces chiens et traçait les kanji cage (檻) + privation (凍餒) + air (空気). Il était peu probable que cela fonctionne comme je le souhaitais puisque je n’étais pas au mieux de mes capacités, mais dans l’idée les asphyxier pour quelques secondes nous ferait gagner un temps précieux pour nous préparer davantage. Je ne pouvais de toute façon pas tenir plus et je comptais en jouer.
Tandis que la bataille fait rage, vous constatez que les partisans de Yuutsu gagnent du terrain. Au milieu des décombres trônent trois adversaires visiblement coriaces, leur percée dans la formation d'Aurors sonne le début d'une nouvelle lutte pour les défenseurs du Ministère.
Je retournais, à peine assagie, à ma bataille - le serpent géant s'enroulait gaiement autour des aurors et Kijo, plus vive que jamais, me protégeait si bien que je ne reçus qu'un projectile, quoi que vicieux, rongeant la peau fragile de mon arcade sourcillière. De là, j'apercevai les derniers remparts de la résistance, et l'arrivée menaçante d'un brouillard inconnu. Ma baguette s'agita, non sans allégresse, sur un waddiwasi sonore, projetant les débris les plus proches en torpille vers les ennemis et de là, Kijo Momiji, armée d'une gigantesque feuille d'érable, fit l'office d'un bouclier préventif - je riai, avec la désinvolture d'un dégénéré. Le sang qui coulait de ma tempe souillait la si singulière couleur de mon uniforme, et je lançai à leurs trousses mon shikigami électrifié.
(reimi est déçue que natsuo ait tué sa victime, se soumet assez littéralement à koyoi. elle arrive face aux défenseurs et leur envoie un waddiwasi avec les débris - libre à vous de décider de qui est touché -, kijo la protège au cas où et reimi lance son shikigami sur eux)
Non.
C’était un moyen qu’on me sous-estime et que je puisse détourner une attention.
Je n’aimais pas voir des vies innocentes s’envoler, se faire arracher alors qu’enfants et adultes avaient encore la vie devant eux comparés à moi.
Les choses allaient maintenant devenir plus compliquée…
Je m’étais refusé de me battre contre un ami et c’est peut-être ce qui allait devoir se passer aujourd’hui. -Ce que je craignais depuis ce recrutement d’affilation.-
Une élève vêtue de blanc venait de se présenter, mais surtout toi Natsuo qui était tâché de sang. Est-ce que j’étais surpris ?
Absolument pas.
Mes poings s’étaient discrètement serrés.
« Cela fait bizarre de se retrouver sur le champ de bataille, hein Natsuo ? »
Je préférai qu’on se retrouve dans un moment plus charnel… Je me demande quel goût on les blessures que tu fais subir sur un terrain pareil.
Voyant les débris s’approcher, je fis soigneusement les kanjis, Mur-Acier-Grand (壁, 鋼, 大) pour en ériger un et faire barrage un maximum même si un débris eu tout de même le temps de me blesser au bras gauche.
…Ah… Encore de la douleur…
Voyant un Yokai et un Shikigami apparaitre, je fis appelle à Hakuro pour qu’elle puisse nous aider et détourner l’intention de ces dernier grâce à ses flèches avant de vous laisser la petite Tsuchi et me diriger vers mon collègue.
« Je dois dire que tout ce sang renforce ce petit côté mystérieux en toi. ~ » Ne puis-je retenir avec malice avant de prendre un air un peu plus sérieux.
« Natsuo. » Mes yeux posés dans les tiens.
« Tu es quelqu’un que j’apprécie, je ne veux pas atteindre à ta vie. Cependant, je ne veux pas que tu portes atteintes à la vie de nos collègues non plus. » Du moins, ceux que j’appréciais comme toi, Hiza.
« Je ne sais pas ce que tu fais dans ce camp, ce que tu comptes faire. Si tu t’amuses ? » Un sourire revint sur mon visage.
« Mais si tu veux, nous pouvons encore nous amuser ensemble. » Parce que moi, j’ai l’habitude de tes douleurs, je les apprécie.
Si cela peut éviter qu’on s’en prenne à toi ou que tu t’attaques à quelqu’un, alors je serais là pour calmer tes pulsions, encore une fois.
Résumé : Akira ergie un mur métallique pour faire barrière grâce à l'onmyodo, mais se fait tout de même toucher au bras gauche.
Il invoque Hakuro pour faire diversions au Yokai et Shikigami de Reimi.
Finalement, il se dirige vers Natsuo pas du tout surpris de le voir en sang.
Il lui fait comprendre qu'il ne veut pas le tuer, mais veut bien s'amuser (l'occuper) avec lui. ( pour éviter qu'on s'en prenne à lui ou que lui s'en prenne à quelqu'un d'autre.)
Des deux éléments qu'elle avait rejoint, elle préférait assurément Reimi. C'était une véritable Tsukino, elle, et elle connaissait sa place et le respect pour ses aînés. « Ne m'obligez pas à vous sauver la vie Reimi, et je serai satisfaite. ». Quant à l'autre, c'était un arrogant, mais elle ne s'abaisserait pas à lui faire une remarque, elle lui jeta donc simplement un regard dédaigneux, ce qui ne changeait pas beaucoup de son air naturel.
Gardant son arme en main, prête à trancher le moindre membre ennemi s'approchant d'un peu trop près, elle attendait les mouvements des Aurors ou des Shuusei pour agir. Elle aurait pu noyer le groupe dans un brouillard équivalent à celui qu'elle avait provoqué quelques instants plus tôt, mais cela lui aurait demandé de puiser dans ses réserves, ce qu'elle se refusait de faire pour l'instant, et un vent relativement calme, ce qui n'était pas le cas. Et puis, voyant le grand prêtre elle ne put s'empêcher de lui lancer une remarque : « Alors Hanamaru, te voilà bien loin de ton temple. Es-tu venu pour apaiser les quelques esprits en souffrance ici bas, ou as-tu subitement découvert une passion pour le combat à mort ? ». Évidemment, elle se doutait de la réponse de l'intéressé, mais entendre l'homme répéter les mêmes préceptes depuis des décennies l'amusait terriblement.
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