Event #8 : Au songe du trépas
Naomi Fujiwara
Citation : la vengeance se mange froide
Age : 20
Rang : C2
Susanoo
Naomi Fujiwara
au songe du trépas
au bonjour et dents éclatantes de ta coéquipière, tu offris un sourire terne. le meilleur que tu puisses. dans tes oreilles sonnent un raffut venu des arrières, tu en fais fi. ton cousin s'étant glissé à tes côtés soupire à voix haute ta pensée silencieuse. puis la voix d'un autre cousin vocifère des menaces, des punitions—assoyant son autorité aux consonances irritées. tu restes focalisé sur ton point invisible, t'évitant d'entrevoir ta faucheuse se glisser parmi la nuée d'élèves.
le bruit omniprésent t'agace, le retard du directeur encore plus. si seulement tu pouvais te barrer.
tldr — naomi est tel un buddha dépressif, mais salty.
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Les cours, c'est fini ! Vive les vacances ! J'aurai préféré les vivre à l'air frais, et peut-être bien ailleurs qu'à l'école. Cependant, c'était peut-être mieux ici que de rentrer et voir papa. Tout le monde commençait à se rassembler, parler et tout. Je me faufilais entre les groupes. Ayumi semblait rester avec ses amis, alors autant en profiter de mon côté.
Sur mon chemin, je vis Eijirô senpai qui semblait plutôt morose. Il avait un problème ? Je m'approchais de lui, tout sautillant.
-Eijirôôôô-senpai ~ T'as l'air grognon... T'as pas pu te faire plaisir au matin ? Y'avait déjà plus de pancake ?
Je penchais la tête sur le côté, sourire innocent aux lèvres. De quel plaisir aviez vous imaginé que je parlais ? Du petit-déjeuner voyons ! Bien copieux et sucré. Parfois je voulais vraiment les pancake bien soufflés, épais et tellement bon que vendaient certaines boutiques de la capitale. Pour moi, c'était le meilleur petit-déjeuner existant !
Je voulu me détourner de lui et continuer de voir d'autres personnes quand je vis Ashe qui passait juste à côté. Je ne lui avais jamais parlé, mais ma soeur m'avait déjà parlé de lui. Je m'écriais, vrillant potentiellement les tympans de mon senpai juste à côté de moi :
-Asheeeeeeeuh ! T'es pas avec tes oiseaux ? Ayu a dit que t'aimait beaucoup les oiseaux. C'est pour ça que t'es toujours la tête dans les nuages ? Ah mais maintenant, comment tu fais ? Y'a plus de nuages ...
Autant dire que j'étais en forme. Après tout, c'était les vacances qui commençaient avec ce matsuri !
Résumé : Kazuki tout joyeux vient parler à Eijirô tout morose et chope Ashe au passage.
Rajan Tsukino
Citation : En politique, il n’y a pas de traîtres, il n’y a que des perdants.
Age : 37 ans
Rang : S0
Seimei
Rajan Tsukino
event8
La dévoué parlait de votre enfant, celui qui aurait du bercer vos vies depuis déjà si longtemps. L'élever, ce serait bien ; tu n'avais jamais eu la chance d'avoir pu être un père honnête ; et lorsque tu as voulu l'être ; tu t'es fait à l'instar du soleil brûlant icare dans sa course. Je ne sais pas trop. tu aimais enseigné, mais étais-ce encore ici qu'était ta place ; tu en doutes. Quoique je décide, me suivras-tu ? Et tu plonges ton regard très sérieusement dans celui de ta dulcinée, une demande solennelle.
Puis voilà que les élèves s'agitent, takamori fait tomber une première punition et les camarades dévoués tentent de défendre le jeune kitsune. Pas de chance pour lui, ses moqueries à ton égard n'avaient pas échappé à ton regard. Tu t'avances fermement. Ange Ueda, puisque vous semblez vous amusez à jouer mon rôle, vous aurez le plaisir de me rédiger en plus de la punition de takamori, un essai sur les 19 techniques de défense croisées au quidditch, et faites-moi l'effort de conclure ça par une vingtième formation avec argumentaire réfléchis grâce aux précédentes. La rentrée sur mon bureau, à 9h, comme ça vous aurez le temps pour courir sur votre seconde punition. Vivement qu'hidenori arrive, il n'était pas dans ses habitudes d'être en retard.
Résumé : rajan répond à shion et donne une 2nd punition a ange
Puis voilà que les élèves s'agitent, takamori fait tomber une première punition et les camarades dévoués tentent de défendre le jeune kitsune. Pas de chance pour lui, ses moqueries à ton égard n'avaient pas échappé à ton regard. Tu t'avances fermement. Ange Ueda, puisque vous semblez vous amusez à jouer mon rôle, vous aurez le plaisir de me rédiger en plus de la punition de takamori, un essai sur les 19 techniques de défense croisées au quidditch, et faites-moi l'effort de conclure ça par une vingtième formation avec argumentaire réfléchis grâce aux précédentes. La rentrée sur mon bureau, à 9h, comme ça vous aurez le temps pour courir sur votre seconde punition. Vivement qu'hidenori arrive, il n'était pas dans ses habitudes d'être en retard.
Résumé : rajan répond à shion et donne une 2nd punition a ange
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
event. 8
Nostalgique. Tu avais l'impression que ça faisait une éternité que tu n'avais pas adressé le moindre regard à kiyoshi, et même lorsque vous vous croisez ; tu ne le regardais plus, tu ne voyais plus rien, c'était comme si la lumière s'était éteinte. Les joues rougissantes comme à cette époque candide qui dans ton coeur sonne comme un autre temps. L'écho de sa voix se faisait comme un souffle léger sur la braise qui s'était éteinte, le feu brûlait secrètement et chaque fois que l'air venait le chatouiller il s'intensifiait. Pourtant, les larmes que tu saurais désormais verser, s'étaient écoulé à flot jusqu'à tuer la flemme sans lui laisser une chance de briller à nouveau.
Ah. Ca te prend de court, pendant quelques instant ton coeur te donne l'illusion de palpiter; tu ne saurais mettre de mots, tu ne t'attendais plus à des excuses après tout ce temps. Tu avais tout laissé coulé. Tu joues de tes doigts sur la tige de ton encens cherchant tes mots.Tu sais, je t'ai toujours aimé aussi, kiyoshi.C'était un fait, pendant si longtemps il n'y a que lui qui ait pu compter à tes yeux. Je n'ai toujours eu que toi. Tristement honnête, tu n'avais jamais vu aussi clair dans tout ce que tu ressentais jusqu'à lors.Et aujourd'hui, tu es libre. Et tu souris, parce que ton coeur s'est vidé ; parce que tu n'as plus rien qui puisse s'agripper à l'existence d'un autre.Merci. d'avoir prit le temps de comprendre ce que ce jour là signifiait pour toi. Ca compte énormément pour moi. Vous étiez libre.
Résumé : tetsuya répond à kiyoshi, le reste il calcule rien dsl
Ah. Ca te prend de court, pendant quelques instant ton coeur te donne l'illusion de palpiter; tu ne saurais mettre de mots, tu ne t'attendais plus à des excuses après tout ce temps. Tu avais tout laissé coulé. Tu joues de tes doigts sur la tige de ton encens cherchant tes mots.Tu sais, je t'ai toujours aimé aussi, kiyoshi.C'était un fait, pendant si longtemps il n'y a que lui qui ait pu compter à tes yeux. Je n'ai toujours eu que toi. Tristement honnête, tu n'avais jamais vu aussi clair dans tout ce que tu ressentais jusqu'à lors.Et aujourd'hui, tu es libre. Et tu souris, parce que ton coeur s'est vidé ; parce que tu n'as plus rien qui puisse s'agripper à l'existence d'un autre.Merci. d'avoir prit le temps de comprendre ce que ce jour là signifiait pour toi. Ca compte énormément pour moi. Vous étiez libre.
Résumé : tetsuya répond à kiyoshi, le reste il calcule rien dsl
CREDIT/MEI
Invité
Invité
Invité
. AU SONGE DU TREPAS .
.31.01.97.
.31.01.97.
Tu lâches un rire, un peu comme pour détendre l'atmosphère, un peu comme pour lui dire que ce n'est pas grave, que tu comprends, que tu acceptes. Faux. Faux. Faux, tu n'acceptes rien du tout. Et tu te racles la gorge. Tant que... tant que ça va, c'est ce qui compte. Oui, tant qu'il va bien, tant qu'il fait comme si, tu pouvais vivre avec ça, tu pouvais vivre avec son rejet. Tu crois.
De nouveau, un raclement de gorge, et tu fais mine d'entendre ton prénom. Si idiot, si idiot, si idiot. Je crois... je crois qu'on m'appelle ? Je te laisse. Je. Enfin. A plus tard ? Et tu n'es même pas sûr, Kiyoshi. Alors tu lui fais un signe de la main, te détournes, fais volte-face et traverses la foule. Tu ne sais pas où aller, tu veux juste partir, et respirer ; mais tu te contentes de t'éloigner, d'être un peu à l'écart, pour pouvoir essuyer aux coins de tes paupières les perles salées.
hrp : kiyoshi part avec une excuse pourrie + il se met à l'écart pour chialer comme une merde 8)
Ishvar Tsukino
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Ishvar Tsukino
Comme des oiseaux en cages. Tu n'arrivais pas à ignorer cette sensation qui te laissais l'impression d'être une proie prise au piège. Tu avais à faire et ce dôme vous empêchant de rejoindre l'extérieur se mettait au travers de ton chemin. Tu pousses un soupires, ne pouvant rien faire si ce n'est qu'accepter les choses telles qu'elles étaient. Tu abordes un bouquet de lys en guise d'offrande au temple. Sillonnant les élèves tu finis pas rejoindre ton frère, ton jumeau dont tu t'étais retrouvé séparé sous le maudit insigne des maisons. On jurait que tu aies vu un fantôme. Certes, la situation n'était pas des plus plaisantes, mais il n'y avaient pas de quoi en faire un mélodrame. Réjouis mon frère, aujourd'hui encore nous sommes ensemble. Et toi, tu n'avais besoin de rien de plus que ton miroir à tes côtés pour savoir que tout irais bien. Tu t'avances de quelques pas à peine avant de glisser sous le nez de ta nouvelle fiancée une lys extirpée de ton bouquet. Les yokai ne sont pas les seuls qui nous devrions rendre grâce aujourd'hui. C'est pas comme si tu prenais tout ça au sérieux, de toute évidence.
résumé ; ishvar va voir son reuf et donne 1 fleur à eirin en faisant le bauf de serivce de tt façon il en a rien à foutre de ce qu'il se passe il est juste obligé d'être là et a la flemme de se la jouer sasuke
résumé ; ishvar va voir son reuf et donne 1 fleur à eirin en faisant le bauf de serivce de tt façon il en a rien à foutre de ce qu'il se passe il est juste obligé d'être là et a la flemme de se la jouer sasuke
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Invité
Invité
Invité
Au songe du trépas
Event #8
Quand se mettraient-il en marche au juste ? Mikado ne souhaitait pas dédier toute sa journée à des yokai, quand bien même cela semblait être la préoccupation du jour. Enfin, administrativement parlant, il ne fallait pas être devin pour s'apercevoir que tous les élèves étaient bien trop dissipés, par l'excitation, la crainte ou le chagrin. Le jeune homme semblait s'être conforté dans la dernière catégorie. Peut-être devrait-il partir à la recherche d'une tête familière, histoire de ne pas être morne trop longtemps. Et au moment où il songeait à cela, il vit justement Kiyoshi passait non loin. Ses épaules se crispèrent alors qu'il retenait sa respiration, droit comme un i. Ils ne s'étaient pas reparlé depuis le tsunami, Mikado ayant perdu son courage et ne l'ayant toujours pas retrouvé. Mais par chance (?), le Yatagarasu semblait marcher dans une direction déjà décidée. Le hafu préférait alors resté en retrait, pinçant quelque peu ses lèvres avant d'être surpris par son meilleur ami qui était sorti de nul part, comme un diable de sa boîte. Il se laissait attraper par Ritsuka, affichant un sourire un peu désolé, prêt à se changer les idées.
« Beaucoup trop longtemps si tu veux mon avis. C'est fou que tu m'aies toujours pas largué d'ailleurs... »
Il n'avait pas lâché ses fleurs, retrouvant même la tige manquante volée par ce corbeau coquin. Mikado s'était détendu sans s'en rendre compte, arborant une mine désormais soulagée, reprenant un peu plus de sa joie de vivre.
« Sans soleil, je perds ma mélanine... J'ai peur de finir comme vous tous et vos petits culs tout blancs. »
Il lui mit un coup d'épaule gratuitement, prenant néanmoins garde à ne pas abimer ses fleurs au passage. Et en parlant de ça...
« Et ton offrande ? Les Miura sont dispensés et débarquent les mains dans les poches ? »
« Beaucoup trop longtemps si tu veux mon avis. C'est fou que tu m'aies toujours pas largué d'ailleurs... »
Il n'avait pas lâché ses fleurs, retrouvant même la tige manquante volée par ce corbeau coquin. Mikado s'était détendu sans s'en rendre compte, arborant une mine désormais soulagée, reprenant un peu plus de sa joie de vivre.
« Sans soleil, je perds ma mélanine... J'ai peur de finir comme vous tous et vos petits culs tout blancs. »
Il lui mit un coup d'épaule gratuitement, prenant néanmoins garde à ne pas abimer ses fleurs au passage. Et en parlant de ça...
« Et ton offrande ? Les Miura sont dispensés et débarquent les mains dans les poches ? »
Natsuo Maeda
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 30 ans (22/01)
Amaterasu
Natsuo Maeda
AU SONGE DU TREPAS31.01.97
Les élèves s’agitent – toujours les mêmes, d’après ce que tu as compris – les adultes patientent et toi, finalement, observant la foule de l’intérieur, tu te demandes pourquoi vous attendez autant.
Le directeur est en retard.
hrp : Natsuo est juste là
Ieyasu Masamune
Citation : — "I'm not angry", he says angrily.
Age : 19 (02/11)
Amaterasu
Ieyasu Masamune
Il y a des bancs de poissons pressés en immenses cohortes au-delà de leurs têtes, leurs écailles en autant d’éclats de nacre sous la diffraction d’une lointaine lumière, l’union de leurs mouvements en ballet aux multiples arêtes. Sous le joug d’une telle affliction même le temps semble meurtri ; et à la sollicitation de son nom, son œil s’arrache à sa placide contemplation.
Hm ? Un faciès désormais familier s’esquisse avant que son attention ne se voie portée sur le rachitisme de ses doigts et l’encens qui y trépasse. Merde—un murmure haché d’un souffle alors que sa main saccade l’offrande pour en faire échoir la cendre. Ah, Yori, belle journée n’est-il pas ? Sur ses lèvres s’ébauche le semblant d’un sourire face à sa solitude qui se meurt, sa pupille cahotante entre l’araignée et le goupil en sa compagnie. Quoi que sous toute cette eau, on en perdrait la notion du temps. Sommes-nous réellement le matin ou par-delà les vagues le soleil touche-t-il à sa fin ? Il rit, et son regard s'en retourne vers l'océan. Peut-être sommes-nous tous sur le chemin des enfers et ceci est notre purgatoire—oh, est-ce un calamar géant ?
hrp: ne faites pas attention à lui
Hm ? Un faciès désormais familier s’esquisse avant que son attention ne se voie portée sur le rachitisme de ses doigts et l’encens qui y trépasse. Merde—un murmure haché d’un souffle alors que sa main saccade l’offrande pour en faire échoir la cendre. Ah, Yori, belle journée n’est-il pas ? Sur ses lèvres s’ébauche le semblant d’un sourire face à sa solitude qui se meurt, sa pupille cahotante entre l’araignée et le goupil en sa compagnie. Quoi que sous toute cette eau, on en perdrait la notion du temps. Sommes-nous réellement le matin ou par-delà les vagues le soleil touche-t-il à sa fin ? Il rit, et son regard s'en retourne vers l'océan. Peut-être sommes-nous tous sur le chemin des enfers et ceci est notre purgatoire—oh, est-ce un calamar géant ?
hrp: ne faites pas attention à lui
Hidenori Kurosawa
Citation : Il est bon d'être de retour à la maison.
Age : 39 ans
Rang : Inconnu
Orochi
Hidenori Kurosawa
Enfin. Hidenori arbore son air sérieux, à la fois souriant et envoûtant (il avait accompli le rituel le soir où cette île est par erreur devenu votre prison); mais il a l’air fatigué, et un regard affûté pourrait noter de discrets cernes sous ses yeux. Il s’arrête sur le perron de l’école, prêt à faire un discours. « Chers élèves, chers professeurs et membres du personnel. Je suis heureux de vous voir tous rassemblés pour notre traditionnelle procession, qui rend hommage aux yōkais de l’île. Cette année a été difficile, les événements nous ont poussé dans nos retranchements mais nous en sortons plus forts. Je… (Il souhaitait vous introduire son maître, mais il en a décidé autrement) », la voix s’interrompt brutalement.
Seimei
Citation : Notre heure arrive.
Age : Inconnu
Rang : Inconnu
Seimei
Seimei
L’expression du directeur se fige dans une moue qui rappellerait la peur, et il recule de quelques pas sur le côté. Derrière lui, une silhouette sort de l’ombre du hall, et s’avance pour prendre place sur le devant de la scène. L’homme est d’une beauté sans pareille, et pourtant quelque chose dérange, comme s’il était impossible d’être aussi parfait pour un simple humain. Il porte une tenue de prêtre d’un noir de jais, rehaussée de cyan. Ce n’est pas tant l’étrange couleur de l'accoutrement qui trouble, que le singulier mon argenté qui parsème le sashinuki.
Il toise la foule de toute sa hauteur, d’un regard plein de condescendance, et de mépris. A mesure que les secondes s’égrainent, un effroyable sentiment s’installe dans le cœur des enfants et des adultes. Qui est-ce ? Certains pourraient reconnaître dans les détails un yōkai qui se baladait autrefois sur l’île. Mais il y a quelque chose de sombre et impi dans l’aura de ce personnage, un air mauvais qui impose un silence de mort.
Une voix pernicieuse résonne dans les têtes de l’assemblée : « Plus personne ne croit en ton innocence Hidenori. Je vois même dans certains esprits, que la flamme de la rébellion s’est embrasée. ». Il pose ses mots délicatement, comme on écrase une araignée sans défense : « J’aurai préféré un soleil étincelant en lieu et place de cet océan, mais voir tant d’élèves me rend heureux. Qui aurait pu croire que cette école aurait un tel succès ? Malheureusement, mon vœu de faire de ce lieu la première étape vers la reconquête du pays par les sorciers ne semble pas avoir été tenu. Et j’ai pu me rendre compte ces derniers mois comment, en un millénaire, les miens avaient régressé. Au point de se terrer, de cacher la réalité à ces déchets moldus, d’accepter tout le monde sans distinction du sang. Je reconnais bien là l’œuvre de Yao. ». Il se tait un instant, marquant le dégoût sur son visage en prononçant ce nom, puis un sourire carnassier vient à nouveau trancher le délicat visage, dévoilant des dents plus pointues les unes que les autres.
Quelques pas dans l’assemblée, ses yeux sombres plongés dans ceux des uns et des autres pour mieux cerner leurs pensées. Tout en marchant, il continue : « Je vois que beaucoup d’entre vous se demandent qui je suis. Je suis déçu. Il est vrai que ce corps ne ressemble pas à celui que l’on peut voir sur mes représentations. Mais, vous me connaissez bien, très bien même. La question que vous devriez vous poser devrait plutôt être : comment suis-je encore vivant ? La réponse est simple, grâce à un très ancien rituel. Votre directeur a pu briser la prison dans laquelle était enfermé mon esprit depuis des siècles. Ensuite, il a replacé mon âme dans un corps à ma mesure. Je crois d’ailleurs que je dois remercier certains d’entre vous pour cela, soyez assurés que je ferai bon usage de vos sacrifices forcés. »
Tel un orateur de génie, l’être captive son auditoire par ses mots, et dans les esprits une petite mécanique commence à se mettre en place. Les éléments se juxtaposent, des liens se tissent entre ce qui semblait jusqu’alors incohérent. L’image prend forme, une vérité aussi brutale que réelle. Ils avaient devant eux la cause de tous leurs malheurs depuis le premier jour. « Maintenant que vous comprenez un peu mieux les choses, voilà ce qu’il va se passer. Que ceux qui veulent reprendre la place due aux sorciers dans ce pays me rejoignent, et je leur promets plus de gloire et de richesses qu’ils n’en imagineront jamais. Quant aux autres qui pensent pouvoir s’opposer à moi, je vous laisse cinq minutes pour vous terrer dans le plus profond des trous, ou pour prier les dieux. Et ensuite, si vous ne vous êtes pas suicidés, moi ou un de mes partisans vous tuerons. ».
La panique s’installe dans les âmes des élèves et des adultes. Les regards se croisent, cherchent l’espoir, mais ils doutent. Qui est prêt à rejoindre celui qui se présente comme le sauveur de leur communauté, et qui est assez fou pour l’empêcher de mener à bien son projet ? L’heure n’est certainement pas à la réflexion. Certains restent, d’autres fuient, et sans cor ni clairon, un jeu sanglant vient d’être lancé.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujets se passant en même temps que l'évent.
★ Le rp est placé au rez-de-chaussée mais la situation se passe devant l'école, à l'extérieur.
★ Vous avez jusqu'au 4 février 23:59 pour réagir, passé ce délai vous serez répartis en groupe.
★ Yori et Hajime reconnaissent le mon sur le sashinuki.
★ Vous pouvez changer votre affiliation pour rejoindre, ou non, le camp de Seimei ici.
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Et alors qu'elle s'apprêtait à intimer à un élève de rejoindre les autres, la voix distincte du directeur résonne -pas longtemps, et de son ombre sort ce genre de choses que l'on voit dans son sommeil, sans jamais être certain de pouvoir trancher : est-ce un rêve ou un cauchemar ?
Hanae n'a pas besoin d'une seule seconde pour le détester du plus profond de son être. Elle écoute pourtant, hypnotisée par ces lèvres qui prennent leur temps, qui imposent, qui obligent. Et elle -elle et sa haine des yokai, elle et sa méfiance instillée depuis toujours, elle et ses talismans, et les sombres dessins ne venaient pas d'où elle l'imaginait. Elle avait foi. Et on l'a déçue. Trompée.
Elle scande, sans tarder. Elle crie, elle se rebelle, elle refuse. Mais retourne dans ton millénaire, ancêtre ! La magie fait partie de nous tous, ici, chacun à sa place dans cette école, sur un pied d'égalité. Sauf toi. Sauf toi. Essaie donc ! Même sous l'eau, les esprits libres ne se noieront pas.
Et elle espère, elle espère de toute son âme, que sa voix permettra à certains de fuir -tant que les yeux sont fixés sur elle.
Dans sa tête, elle récite des prières (à la mer, et les arbres, et les rochers, et les rivières).
Hanae n'a pas besoin d'une seule seconde pour le détester du plus profond de son être. Elle écoute pourtant, hypnotisée par ces lèvres qui prennent leur temps, qui imposent, qui obligent. Et elle -elle et sa haine des yokai, elle et sa méfiance instillée depuis toujours, elle et ses talismans, et les sombres dessins ne venaient pas d'où elle l'imaginait. Elle avait foi. Et on l'a déçue. Trompée.
Elle scande, sans tarder. Elle crie, elle se rebelle, elle refuse. Mais retourne dans ton millénaire, ancêtre ! La magie fait partie de nous tous, ici, chacun à sa place dans cette école, sur un pied d'égalité. Sauf toi. Sauf toi. Essaie donc ! Même sous l'eau, les esprits libres ne se noieront pas.
Et elle espère, elle espère de toute son âme, que sa voix permettra à certains de fuir -tant que les yeux sont fixés sur elle.
Dans sa tête, elle récite des prières (à la mer, et les arbres, et les rochers, et les rivières).
(résumé : nae a des balls à mon plus grand regret.)(et elle lui parle de manière impolie en jap)
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Invité
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A travers les regards indécis, les chuchottements et parfois même les cris -dans le cas de notre concierge-, je m'avance calmement et, devant la foule, salue d'un hochement de tête le yokai qui nous est apparu. Ma réaction est rapide, dans le but de donner l'exemple à mes proches et à ma famille, à mon petit frère qui doit être quelque part avec des élèves de son année. Je veux les mettre à l'abri avec les moyens qui me sont donnés, et ce même si ce n'est qu'afin de gagner un peu de temps pour réfléchir, ou qu'il s'agisse d'un piège contre les mages suprémacistes, je suis prêts à me sacrifier.
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killing boys
et le paradis devient orage -gris, et d'une de ces pluies calmes qui inondent en le sachant pertinemment.
j'avais lié si vite mes doigts à ceux de yume que j'avais l'impression de tenir sa main aussi longtemps que celle de mamoru -et la chaleur de leurs paumes, à tous les deux, étaient aussi rassurantes qu'un feu lors de l'hiver.
mais ça, c'était avant. avant les discours et avant les surprises et avant la résurrection.
il est là.
là.
le maître.
et j'en suis sûr -il comprend les règles de l'univers.
(n'est-ce pas ça, sa magie ?)(le monde et ce qui doit arriver)(une sorte de destin, de finalité)
et j'ai un nœud au fond de la gorge en repensant à tout ce que j'ai toujours essayé de faire à tous mes échecs et à tout ce qu'il y a d'écrit dans les livres et finalement finalement finalement
la vérité
les preuves
devant moi
((je me mélange mais ça ne me paraît pas si grave))((j'ai toujours réussi à comprendre tout comme je le voulais : un mort est un mort et parfois il revient aussi))
(j'ai tant de questions à poser)(des ossements à déterrer)(un père à impressionner)
(est-ce si grave ? de laisser les moldus savoir ?)(n'a-t-il pas raison ? de laisser ceux sans aucun sang là où ils seraient restés, sans nous)
((il est un peu moi, aussi, n'est-ce pas ?))
et sans les lâcher (yume, mamoru) j'avance d'un pas (mamoru, yume) et d'un autre (yume, mamoru) jusqu'à tirer sur mes bras (mamoru, yume)
c'est pour leur bien, aussi. leur sécurité.
c'est pour mon coeur, aussi. sa sanité.
et je pense à kyoko, au-dessus, en-dehors de l'eau. si elle savait -si elle savait.
(kiyo avance doucement vers seimei, il tient toujours yume et mamoru par la main)j'avais lié si vite mes doigts à ceux de yume que j'avais l'impression de tenir sa main aussi longtemps que celle de mamoru -et la chaleur de leurs paumes, à tous les deux, étaient aussi rassurantes qu'un feu lors de l'hiver.
mais ça, c'était avant. avant les discours et avant les surprises et avant la résurrection.
il est là.
là.
le maître.
et j'en suis sûr -il comprend les règles de l'univers.
(n'est-ce pas ça, sa magie ?)(le monde et ce qui doit arriver)(une sorte de destin, de finalité)
et j'ai un nœud au fond de la gorge en repensant à tout ce que j'ai toujours essayé de faire à tous mes échecs et à tout ce qu'il y a d'écrit dans les livres et finalement finalement finalement
la vérité
les preuves
devant moi
((je me mélange mais ça ne me paraît pas si grave))((j'ai toujours réussi à comprendre tout comme je le voulais : un mort est un mort et parfois il revient aussi))
(j'ai tant de questions à poser)(des ossements à déterrer)(un père à impressionner)
(est-ce si grave ? de laisser les moldus savoir ?)(n'a-t-il pas raison ? de laisser ceux sans aucun sang là où ils seraient restés, sans nous)
((il est un peu moi, aussi, n'est-ce pas ?))
et sans les lâcher (yume, mamoru) j'avance d'un pas (mamoru, yume) et d'un autre (yume, mamoru) jusqu'à tirer sur mes bras (mamoru, yume)
c'est pour leur bien, aussi. leur sécurité.
c'est pour mon coeur, aussi. sa sanité.
et je pense à kyoko, au-dessus, en-dehors de l'eau. si elle savait -si elle savait.
Invité
Invité
Invité
. AU SONGE DU TREPAS .
.31.01.97.
.31.01.97.
Yume, attiré, tiré, par Kiyo, vers Seimei. Non, non, non. Et tu ne sais pas pourquoi, Kiyoshi, tu avances plus vite que tu ne le dois, peut-être bouscules-tu une personne, ou deux, ou trois. Et alors, ta main saisit celle de Yume. Yume ! Et la voix est trop forte. Et tu es terrifié, terrifié, terrifié, Kiyoshi.
Tu ne veux pas que ça se passe comme ça, mais vous ne pouvez pas, vous ne pouvez pas le rejoindre. Que ferait-il, s'il était seul ? Rien, rien. Un dieu n'est un dieu seulement parce qu'il a des croyants, sans eux, il n'est rien. Yume, s'il te plait... Et t'as la voix faible, les larmes encore aux coins des paupières.
Tu n'as qu'une envie, celle de fuir.
hrp : kiyoshi rattrape yume (kiyo + mamoru) et empêche yume de rejoindre seimei, pardon
Nael Hayashi
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Nael Hayashi
AU SONGE DU TREPAS31.01.97
C’est à peine si tu hésites – non, en vérité, tu n’hésites pas un instant. Tu suis les enseignements de ta mère, de ta famille, de tes propres pensées.
Tu rejoins Seimei.
hrp : Nael rejoint Seimei
Koyoi Tsukino
Citation : you don't like someone ? kill him.
Age : cent trois ans
Rang : s0
Amaterasu
Koyoi Tsukino
voici donc celui qui devait permettre aux sorciers de retrouver leur gloire d'antan. le garçon n'avait jamais véritablement prêté attention à l'étrange origami reçu quelques semaines plus tôt. les devinettes, les charades et autres mystères cryptiques ne faisaient pas partis de sa liste de hobbies. mais maintenant qu'il avait la solution sous les yeux certains détails lui paraissaient moins nébuleux. un sorcier à l'âme plus noire que l'espace en guise de héros de prophétie. certainement pas. hiroyuki n'aimait pas les moldus malgré sa naissance, il avait rejoint yuutsu pour signifier son opposition et pour s'intégrer dans un monde où il ne se sentait pas à l'aise. mais il n'était pas idiot. au point d’accepter tout le monde sans distinction du sang, la tirade cynique résonnait en lui comme le glas dans la tempête.
rejoindre le camp des puissants seraient signer son arrêt de mort. l'affronter était insensé.
alors, au fur et à mesure que les traîtres se dénonçaient, que les esprits s'échauffaient, l'enfant, couard de nature, profita des vociférations d'une concierge inconsciente pour fuir.
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