Le revenant est resté stoïque une fois son discours terminé. Dominant la scène du haut des marches, il regarde ses partisans le rejoindre, ceux qu'il attendait et les nouveaux venus. Tous répondent à son appel, à eux gloire et puissance. Pour les autres, l'affaire est déjà réglée, il l'a annoncé quelques minutes plus tôt : soit ils se convertissent, soit ils meurent. Toute opposition sera réprimée dans le sang, et ce ne sont pas quelques professeurs qui pourront changer quoique ce soit à ses plans.
Les hostilités ont commencés. Dragon de feu, sabre tombant en pluie et autres sortilèges fusent sur un parvis devenu champ de bataille. Et voici que Natuso se met à courir vers l'homme ressuscité, arme au clair enchanté d'un Bombarda. Futile. La lame s'écrase sur un bouclier magique provoquant un bruit sourd. « Pensez-vous réellement avoir la moindre chance. », dit-il de sa voix douce qui résonne toujours plus dans les têtes de l'assemblée. Il poursuit par une question aux allures sibyllines, « Infirmier, pouvez-vous vous soigner seul ? », et d'un revers de son éventail il produit une bourrasque de vent qui envoie valser l'assaillant quelques mètres plus loin. Ce dernier s'écrase au sol, au son d'un crac inquiétant.
Tournant les talons, l'être maléfique s'apprête à rentrer dans le palais de jade, il lance au directeur : « Hidenori, tue les. J'ai mieux à faire. ». Le traître opine du chef en guise de réponse, parant en même temps, à l'aide d'un Protego, les sabres envoyés la professeure d'astronomie.
Et Seimei disparaît dans l'ombre de l'école.
★ Seimei ne subit aucun dégât de l'attaque de Natsuo et disparaît dans l'école.
★ Natsuo est blessé par sa chute : il a deux côtes cassées et est légèrement sonné.
★ Hidenori ne subit aucun dégât de l'attaque de Kaede.
Les sorciers méritaient un monde meilleur.
Takamori avait réussi à parer ton dragon de feu, s'écrasant contre son bouclier le sortilège embrasé dévie de son chemin venant s'abattre tout prêt d'autres combattant. Ta langue claque contre ton palais, tu aurais aimé qu'il l'emporte en enfer, dans les flammes de la damnation. La riposte ne tarde pas et dans toute l'extravagance de takamori, une pluie de sabres venaient danser dans le ciel pour se planter dans ton coeur. Son talent était agaçant. Tu voles dans les airs cherchant à éviter les lames avant que parmi elles, une arrive à abattre ton balais. Tant pis pour les hauteurs, tu te laisses tomber droit sur ledit fujiwara attrapant dans ta chute une de ses armes qu'il chérissant tant. Tu enchantes le sabre d'un Glacius venant croiser le fer directement avec l'intéressé espérant geler sa lame avec sa lame. Montre-moi comment tu manies le sabre, Takamori. Après tout, n'est ce pas là leur spécialité.
Tu voyais au loin s'éloigner Seimei, évidemment ce n'était pas ces sorciers de bas niveau qui seraient capable de l'atteindre. Ca te fait doucement rire et tu ne t'y attarde pas, tu avais un Fujiwara à éliminer.
Résumé : le dragon de feu va taper + loin (dévié par taka), le balais est découpé du coup rajan se laisse tomber sur taka en récupérant 1 sabre sur lequel il fait un Glacius pr coller Taka et son arme et on croise le fer bébé
L'arrivée soudaine de Seimei avait bousculé l'introduction d'Hidenori. Le souffle coupé par la présence de celui qu'il avait recherché toutes ces années, il n'a plus qu'à se plier laissant celui qu'il admirait convier ses invités à le rejoindre ou à être décimé. Il observait silencieusement les premiers fidèles se ranger à leurs côtés, les premiers rebelles se dresser face à l'adversité et les premiers condamnés tenter de fuir désespérément.
Et voilà que d'anciens collègues finirent par compter parmi les ennemis à abattre. Le directeur s'en était toujours douté, à son grand regret il aurait aimé retrouver certains d'entre eux à ses côtés. Aujourd'hui, ils formulaient des sortilèges pour l'éliminer lui et ses desseins, et c'est sans l'once d'un regret qu'il riposterait.
Les statues de pierres s'animent et s'avancent prête à combattre au coeur de ce chaos naissant, et si le directeur était capable en temps normal d'aisément balayer d'un revers de la main ces être artificiels, c'est dans une grimace qu'il fait tournoyer sa baguette réduisant en poussière les soldats.
Son regard se plante alors dans celui de Kaede, l'expression figée comme dans le marbre ; ce ne sont que des brèves paroles qui s'échappent de ses lippes. « Tu as toujours été magnifique, Kaede. Quel dommage qu'un être tel que toi soit née moldue. » Quel dommage que cette idiote ne soit destinée qu'à trépasser de ses mains.
Les combats aux alentours avait laissé s'échouer non-loin un sabre qui attira tout particulièrement l'attention d'Hidenori. Il formula silencieusement un sortilège de lévitation avant de pointer l'arme en direction du professeur de d'astronomie. C'est un Waddiwasi qui vint faire s'abattre la lame dans la cuisse droite de la jeune femme. Quel gâchis.
★ Hidenori semble étrangement fatigué.
★ Kaede est blessée à la jambe droite.
Le monde magique n'est beau qu'à travers les livres comme le monde moldus, encore une fois tu te prouve que être un rat de bibliothèque et mieux qu'être une personne lambda...
Tu serré contre toi, le livre que tu voulais offrir en offrande, ta baguette lève vers le ciel, ne voulant attaqué personne, trop d'élève encore entrain de fuir ou alors les partisans de Seimei, se mettant en route pour abattre leur camarade comme il leur avait ordonné...
Tu pensais cela impensable, un véritable cauchemar devant tes yeux, c'était du même niveau que les guerre entre moldu...
Puis Une ombre passa près de toi, tu reconnus sans mal, l'infirmier Maeda, bien courageux sauf que tu savais bien que le sort que l'homme allait jeter n'allait en aucun cas fonction sur Seimei, bien trop fort, sauf qu'il devait avoir un moyen de le battre...
C'est quand tu vis Seimei rentrer dans l'école que ton cerveau te dit que peut-être que dans ton antre, une solution y était caché, tu n'étais pas sure de cela juri mais, tu pouvais tenter le coup...
Tu range ta baguette et tente le coup de rentrer aussi, tant pis, tu n'es plus vraiment à ça près, juri, rien que venir à Mahoutokoro est un risque que tu as pris, après tout la vie magique c'est un peu un roman d'aventure.
hrp :Juri est dans le mal total, puis se met à réfléchir en voyant Seimei rentrer dans l'enceinte de l'école, décide d'y rentrer aussi, filant aussi vite que possible à la bibliothèque
Alors que tu étais toujours aux côtés de ton tuteur, Ashe. Voilà qu’une pluie d’épée venait de tomber du ciel. Toi qui venais de voler celle d’une des statues, tu avais presque envie de t’excuser de la lui avoir volée pour la jeter juste après… Car c’était évident que tu venais d’attraper un sabre bien tranchant qui venait d’atterrir pas très loin de toi.
Et juste après, tu pus entendre Ritsuka te provoquer en te disant qu’il devait te suivre s’il n’avait pas la pétoche. Tu ne sortis qu’un « tss ». Il allait falloir que vous causiez.
Pour le moment, il y avait bien plus important : Soutenir Azraël sans que tu ne sois un poids, sans que tu ne fasses n’importe quoi. Alors ce fut d’une forte poigne que tu te mis en position de combat.
Tes yeux émeraudes dans les siens, tu hochas la tête en ne faisant rien pour le moment… Mais si tu voyais quelque chose bouger, tu ne te retiendrais pas. Déjà quelques idées de plans dans la tête.
Parfois, il suffisait juste d’attendre le bon moment, mais ne rien faire d’incohérent. Az’ était les sorts et toi le sabre, tes yeux ne détournant pas leur attention de ta professeur ou… Ancienne professeur ? Il n’y avait plus d’importance pour toi. Tu espérais néanmoins que ta potion de force soi utile au cas où.
Résumé : Ashe voit Ritsuka partir, pas très content.
Il choppe un bon sabre et attends aux côtés d'Az'.
Il ne quitte pas Shion du regard, prêt à se battre et sur ses gardes en espérant que sa potion de force soit utile au cas où.
Shion s’immobilisait, touchée par le sort de son ami, elle serrait la mâchoire : elle se devait d’être plus proche, alors elle ne pouvait rester ainsi. Son monde s’écroulait, elle tombait avec lui, femme détruite par les chaines d’un destin qu’elle désirait tant fuir : la voilà prisonnière d’un homme qu’elle aimait et qu’elle ne comprenait plus. Elle aurait voulu accepter, mais l’incertitude glaçait son sang, elle qui n’avait plus de nom, qui serait son enfant : que serait-elle désormais.
shion lance un feudeymon autour d'az & ashe, s'immobilise à cause du sort
et s'abandonne dans sa déchéance
event 8
les hostilités lancées, certains sont restés, plus encore ont fuis (tu ne sais pas de quel côté)
et tu te demandes, si vous avez une chance (de gagner, d’être sauvé, avec des forces aussi peu équilibrés, avec Seimei d’un côté)
et tu te demandes (s’il sont en sécurité, si vous les avez vraiment aidé, car il pourrait y avoir n’importe quoi, là où vos yeux ne se posent pas)
et tes inquiétude s’envolent à la vue de jeunes fleurs ayant du mal à pousser
(tournesols)
(jeunes fleurs au goût d’espoir de pouvoir de courage d’innocence, un rappel d’une petite âme pourtant bien plus puissante que toi) (à protéger)
et tu te retournes à temps pour voir Hoshi emmenée loin, et un sourire frôle tes lèvres, un merci pensé si fort qu’il atteindra les étoiles (et tu leur prie, hoshi, hoshi, hoshi, faites qu’elle soit en sécurité là-bas)
(et tu choisi de croire que vous avez une chance)
alors qu’elle te confis momo, tu lis en nae ce que tu as lu dans un miroir beaucoup trop de fois (familier, répugné)
“Nae” (les émotions prête à déborder s’arrêtent à quelque mots vous n’avez pas le temps, tu ne peux pas l’arrêter.)
“S’il te plait” (il y a du désespoir à peine masqué accroché au timbre tremblant je t’en pris, nae, nae, nae-) “soit prudente.”
(tu serre ta baguette, la prépare) (tournesols, tournesols) et tu te tournes vers Momo, un sourire doux. Nae te l’a confié.
“Je vais te protéger.” (tournesols caressés du bout des doigts qui perlent à chaque mots et qui résonnent de plus en plus vérités plutôt que promesse) “Tout va s’arranger.” (Nae va s’en sortir, tu demandes aux étoiles une autre faveur.)
et alors que maeda, défis inconscient raté s'écrase au sol, la partie moqueuse de ton cerveau clame ‘idiot’ et au crac celle rationnelle hurle ‘premier blessé’
‘Cura’
“Ne t’inquiète pas, Momo, il va bien” (tu espères)
“Mais ne regarde pas, c’est laid”
“Tu m’entend, Maeda? C’est laid. Et dangereux. Reste là un instant et va aider Uemura après, si tu peux bouger.”
tu lances un revigor pour bonne mesure, un ‘bariyer’ entre le feu et momo, maeda, toi (les tournesols)
et tu place tes cartes (toujours sur toi, une partie de toi) en leur milieu- il n’est encore jamais trop tard pour Voir, tu conclus (espoir, courage, innocence, protéger)
tu inspires, et tu demandes des réponses aux cartes.
Comment arrêter tout ça. Comment sortir de là. Comment vaincre Seimei. Comment remonter à la surface.
Il dégainait son sabre, les yeux clos quelques secondes, une grande respiration avant d’observer sa cousine. Il était plus fort, elle le savait et pourtant la voilà à le défier. Il n’avait pas envie de la tuer, mais il n’avait pas le choix, c’était elle ou lui. Quatre sabres allaient à lui, il les frappait de sa lame pour les jeter, un doux sourire sur ses lèvres.
tsubaki esquive les lames & lance un ventus avec son katana afin d'attaquer hanae
par définition, je sais craindre—et c'est bien la peur qui serre ma gorge et fait trembler mon genou
c'est la peur qui me tétanise sous les tendres mots d'hanae, qui me fait oublier de l'encourager (de la dissuader) qui m'arrache un cri à l'ouïe des os brisés oh la peur qui me contrôle quelques
longs instants
je sais penser
par définition, je sais réfléchir—pourtant c'est l'instinct qui me guide et me fait murmurer accio balai
c'est l'instinct qui me laisse derrière ma professeure sur un sourire triste et qui me crie protège ieyasu kyosuke momiji akshar chidori kayo—
takashi takashi takashi
si manami cherche des réponses dans le sol, je trouverai les miennes dans le ciel
pardonnez-moi je dis
je n'ai jamais aimé désobéir
mais je sais penser et je sais voler et je dois le faire
mon bras agrippe kohana et j'ose lui sourire viens avec moi, c'est pas un endroit
pour une enfant comme toi
mon pied frappe le sol et d'un coup—je m'envole
à hauteur de quartiers condamnés
que le directeur me châtie, je pense
et à la fenêtre de son bureau ma baguette pointée
fenestra
(momo s'excuse mais désobéit quand même, prend son balai et kohana et brise la fenêtre du bureau de hidenori
ps: si le sort marche pas considérez qu'elle rentre dans cette foutue vitre at full speed ffs)
Pittoresque, oublié, délaissé au profit d’une envie de survie - ses paroles s’étaient envolées sous l’effet d’une terreur insurmontable. Personne n’avait pris exemple, ni même daigné suivre le courant ascendant d’un courage finalement éphémère. Il n’avait même plus la force de s’énerver, et il en fuit réduit à contempler cette digne allure - un fier sang-pur, kimono et katana, dignité et condescendance, fierté et insolence. Mais lui n’avait rien de tout ça ; juste quelques impulsions immatures que son frère avait étouffé. Une fois encore, il faisait tout pour lui - et Hotaru en avait assez.
Assez qu’il prenne sur lui, assez d’essayer pour rien. Ses efforts lui semblaient si vains, si transparents face à la toute puissance de son aîné. Hotaru ne culpabilisait pas seulement - il était également jaloux. Dans un effort surréel, il leva la tête pour observer les alentours et ne put détacher son regard de la gracieuse silhouette de son frère. Tsubaki avait dégainé son sabre. Il était invincible, intouchable, inaccessible - et malgré tous les efforts de Hanae, il restait de marbre, comme si la supériorité de sa lame était une fatalité.
Ça ne sert à rien, se dit-il. Car il savait, il savait qu’une fois armé, personne ici n’aurait le loisir de se tenir à moins de trois mètres de Tsubaki sans y perdre un membre. Il n’y avait qu’une réponse, qu’une personne capable de l’arrêter, et c’était lui. Son frère cadet, comme une médiocre copie de ce que Tsubaki aurait dû être. Son frère, comme un espoir de salvation, car pour Tsubaki comme Hotaru, seul l’autre comptait vraiment.
Il prit une grande inspiration, purifiant ses poumons de toute cette terreur et entreprit de se lever. La panique prenait peu à peu le dessus, mais Hotaru, lui, avait les idées claires. Un, deux, trois, expire ; et doucement, par accoups, sa respiration se régula. Un, deux, trois, et il s’avança d’un pas ferme vers son aîné.
Je ne veux pas que tu gâches ta vie pour moi, Tsubaki. Pas encore.
Il planta ses yeux résolus dans ceux de son frère, et ce simple geste lui permit d’observer toute l’accablante tristesse que ses iris renfermaient. Tsubaki avait bien trop donné, une fois déjà, et il ne permettrait pas que cette tragédie se répète. D'un geste vif, Hotaru dégaina son sabre.
Je sais que tu rejoins Seimei par peur, et je ne vois qu’une façon de t’en libérer.
Un sourire triste, à son tour. Depuis tout à l’heure, les larmes de Hotaru n’avaient cessé de couler. Il fit pivoter son sabre pour en pointer la lame sur sa propre gorge. S’il perdait son frère, s’il le laissait partir une fois encore, une fois de trop, il ne se le pardonnerait jamais. Et cette fois-ci, la tristesse le tuerait - alors, quelle différence ?
Si tu ne reviens pas, je me tranche la gorge, ici et maintenant.
Une grande respiration, il se tournait vers Hidenori, au fond il voulait attendre encore quelques minutes avant d’approcher de sa réelle cible, seulement les actes de son frère l’empêcher de prendre le temps nécessaire à son plan. Il courait soudainement, s’approchant de celui qui devrait être son allié, seulement il n’avait jamais écouté son paternel de sa vie : pourquoi le ferait-il aujourd’hui ? (Il se demandait d’ailleurs pourquoi personne n’avait compris ses réelles intentions, qu’importe, il fonçait peut-être vers sa mort). Sa baguette s’élevait dans les airs alors que d’énormes flammes fendaient l’air : un sortilège du feudeymon en direction de l’ancien directeur, désormais proche de lui. D’un mouvement de main, alors que les flammes gangrenaient l’herbe et les portes de l’école, il jetait sa baguette au sol afin de foncer vers Hidenori, dans l’idée de le tuer : de le toucher, de le blesser.
Et il voudrait sourire à son frère encore une fois.
Parce qu’il avait peur.
Que ce soit la dernière fois.
pour tromper l'ennemi, faut tromper l'ami .
bande de ouf vous avez gâcher mon plan de génie .
Tsubaki remarque son frère, lui lance un immobilus
il demande à hanae de lui prendre son arme
et court vers hidenori en lui lançant un feudeymon
et en voulant le planter salement
ps : vous pouvez me blesser très salement si
le désir vous prend
Là où le déraisonné jardinier calcine son chemin jusqu'à Hidenori, le directeur dévie son sort d'un geste pénible de la baguette, laissant les flammes monstrueuses lécher les abords et intérieurs de l'école. Dans son application à s'en protéger, il ne parvient à esquiver totalement l'attaque de Tsubaki, et ravale un souffle endolori lorsque sa lame s'enfonce dans son épaule. Pourtant, un sourire se risque à ourler sa lippe arrogante, et il arrache le sabre, sans grande difficulté. Son autre main enroulée autour de la gorge de l'héritier Ueda, il rit.
« Tu n'espérais tout de même pas m'avoir avec si peu ? »
L'épée subtilisée en gestes fluides, Hidenori en agrippe fermement le manche et la retourne contre son propriétaire sans cérémonie, attirant d'un même mouvement sa victime vers lui. Le fer le traverse jusqu'à la hampe.
« Grave cette vision dans ta mémoire, comme si c'était la dernière. L'école brûle par ta faute, et tu n'auras fait gagner qu'une poignée de secondes à ton pleutre de petit frère. »
Ses doigts autour de la gorge de Tsubaki se serrent un instant, comme pour en briser l'os ; mais le directeur se contente de le faire voltiger plus loin sur un tempest informulé.
★ Hidenori est blessé à l'épaule.
★ Tsubaki a un sabre fiché dans l'abdomen, et la chute peut avoir aggraver sa blessure.
★ Le sortilège de Feudeymon lancé par Tsubaki fait prendre feu à l'école.
Et là - tout s'accélère. Tsubaki crie, les sorts se lancent ; jardinier fait flamber la terre et au sabre planté entre les côtes de son cousin, un hurlement jaillit d'entre les lippes du chérubin. Tsubaki, non ! Aussitôt qu'Hidenori l'envoie valser, Ange s'élance - tente d'adoucir sa chute, sans grand succès. Tsubaki- regarde-moi, eh, regarde-moi, s'il te plaît ? Aucune larme encore mais la voix mouillée, la fausseté de son apparence suinte et ses cheveux reprennent leur couleur un instant ; son iris luit rouge, il ne touche pas la lame, mais tire le corps plus loin dans une plainte sourde. Aidez-le, je- j'ai pas de sort, je sais pas comment faire- Ange crie, et le premier sanglot vibre dans ses épaules.
(ange était semi-caché dans le fond de la scène mais réceptionne (kinda) tsubaki et ne sert strictement à rien)
Pourtant, elle avait vu, Nae -le dôme à Hiroshima, les abris anti-bombe de Kyoto, le musée de Nagazaki. Elle avait des petits bouts de guerre chaque jour dans sa vie, mais pas des bombes comme ça.
Natsuo se fait balayer. Seimei s'en va. Momo s'enfuit. Tsubaki rugit.
C'est fini ? Elle n'y croit qu'à moitié, encore trop secouée ; tout est si rapide, elle essaie de se concentrer mais ça file entre ses doigts -et elle, griffées par l'air, des gouttes qui voltigent et qui mettent à mal son sortilège, que peut-elle bien faire ? Encore debout, mais aucune idée d'à quel prix -vraiment. Combien de temps encore ? Avant la prochaine salve. Pas assez : voilà une bonne réponse.
Et ça brûle. Ça brûle, comme un de ces enfers occidentaux -et les démons, où sont-ils ? Ceux sensés les protéger.
Elle court dans le chaos, désenchante cet Ueda au courage tremblant mais ne lui retire pas sa lame : elle n'obéira pas à Tsubaki, et même si elle comprend ces envies de protection (oh, elle les a elle aussi, si forts, si vrais), ils ne font qu'aggraver les choses. Hotaru. Va chez Asagao. Allez cherchez Momo et Kohana, tous les deux. Elles --elles sont rentrées dans l'école. Vite. File. Tu verra Tsubaki de là-haut. Ne t'inquiètes pas. On va l'aider. Si tu y vas toi, ça n'arrangera rien.
Sans attendre de réponse -elle ne ferait que souffrir d'un refus, que pourtant elle comprendrait si bien-, elle se replace au plus près de l'action : plus rien ne sert de s'éparpiller. Elle aimerait demander, signifier à Kaede qu'elle la suivra, mais elle a trop peur de la déconcentrer.
Alors, dans son ombre, elle murmure un revigor, laisse l'énergie couler, couler, couler et pense : peut-être ne faudrait-il pas tuer Hidenori. Seimei est rempli de moins de mystère pour lui.
(résumé : de nouveau visible, nae demande à hotaru (et asagao par extension) d'aller chercher momo et kohana ; elle se place en soutien/healer de kaede mais euh bon c'est pas mercy quoi)
Son abdomen le brûlait, une vive douleur gangrenant son corps, alors qu’il sentait son foie et son poumon se faire perforer par son sabre. Ses traits se tiraient de douleur, sa beau devenant blafarde sous la perte de sang, certainement une hémorragie interne dont il ne sortirait pas indemne. Les mots se mélangeaient dans son esprit, le regard vitreux, respirer était si douloureux qu’il se sentait partir. Envoyé au loin, le sabre dans ses côtes sembla trembler, douleur aigüe qu’il sentit fuser dans ses entrailles. Son corps s’écrasait dans un long fracas, l’esprit embué. Son bras gauche hurlant de maux (fracture ouverte, os visible, chair sanglante, son coude retourné étrangement vers l’intérieur, dans une position qui devrait être impossible), son souffle coupé sous le choc, il remarque un jeune homme, sa vue se faisant floue.
Doucement, il s’éteint.
Son regard se fait plus vide.
Sa respiration plus douloureuse.
A son compliment, un sourire sincère se forme sur tes commissures, puis se tordit à la lame prenant socle dans ta cuisse, d’un spasme le corps tomba un peu sur lui même. Ton regret est partagé : j’aurais aimé ne pas naître de cet infâme sang. prison d’hémoglobine ayant décidé de ton avenir, que tu l’as haïe. Même dans l’adversité, toi seul sait apprécier ma juste valeur, Hidenori, et je t’en serai éternellement reconnaissante. La main fit prise sur la poigne, qu’elle retira d’un coup et jeta ; mais dans tes yeux des flammes soudaines et Tsubaki. Au flash de sa silhouette, tu saisis ta baguette. La scène de son cou serré par la main du directeur provoqua une petite colère en toi.
A la seconde où il expulsa au loin Tsubaki, tu lanças diffindo informulé sur sa main.
Akira, je ne regrette pas de t'avoir secouru. la phrase fût prononcée forte, assurance qu'il t'entende. Vois ma promesse se réaliser : aujourd'hui est le jour où je te libère. Tu haïssais ton sang, mais tu abhorrais encore plus les mages noirs.
tldr; retire la lame de sa cuisse + profite du moment pour entailler la main d'hidenori
Tu m’entend, Maeda? C’est laid. Ah, ça par contre, tu as bien entendu. Tu te mets à rire, constatant que la douleur se calme sous l’effet du cura – tant mieux : rire avec des côtes brisés, c’est une mauvaise idée.
« Ah oui, j’imagine que ça l’est. »
Au revigor, tu te redresses, avec plus de précipitation que tu ne devrais. Vacille. Prend finalement le temps d’observer l’évolution : Ueda qui, à son tour, joue aux kamikazes. Tu te diriges jusqu’au corps, récupérant ton sabre au passage – toujours utile. Un élève le déplace, ce qui te facilite le trajet, mais :
« Tu vas aggraver ses blessures en le mobilisant. »
T’agenouillant près du jardinier, tu prononces immédiatement des sortilèges de mot de silence et mot de sang – l’empêcher de se vider de son sang. Tu t’intéresses à son bras blessé, membre tordu et fracture visible : Ferula. Et tu laisses l’attelle se former autour – protéger la blessure, l’immobiliser. Tu termines par la lame, toujours plongé dans son abdomen.
« Si quelqu’un peut m’aider, tu t’adresses à l’assemblée. Il faut la retirer, mais je vais devoir agir très vite, une fois enlevé. »
C’est risqué, mais la situation ne vous permet pas d’hésiter.
hrp : natsuo a été blessé, mais récupère grâce à asagao ; se marre ; part sauver tsubaki
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