L’entrée en scène du conspirateur des malheurs l’avait assommée, au fracas silencieux de l’encens sur le sol que les doigts mortifiés ne surent préserver. Il tenait de grands mots — rituel, retour, reconquête — qui n’eurent jamais écho à ses oreilles. Hésitation, dans l’inconnu de sa position, de la position de son clan, n’aurait-il pas partagé la future concrétisation d’un dessein si important ? il n’y eut lieu de cogiter longtemps ; dans sa déclaration de duel au professeur de vol, le professeur Fujiwara annonçait la position des familles fidèles au trône de chrysanthème.
Elle vint telle une frappe, la soudaine réalisation de n’avoir son entourage nulle part dans ses parages ; pourquoi avait-elle pris place parmi le cortège sans quête d’une âme familière, ne restait qu’à espérer qu'aucun proche ne rejoigne l'ennemi.
tldr ; fuite seuletout mdr.
Il avait accepté que tu restes à ses côtés, mais est-ce que tu lui aurais vraiment laissé le choix ? Tu ne le diras pas, mais tes yeux plongés dans les siens, tu hochas la tête.
« Tu peux compter sur moi, je vais faire de mon mieux. »
Hors de question que tu sois un boulet, hors de question que tu sois celui qui doit encore être protégé. C’est pourquoi, quand tu vis les armures s’approcher de vous, tu prononças immédiatement un « Accio » sur un des sabres, l’empoignant fermement. Tes années d’entrainement te seront utile, tu le sais et tu en remercies tes parents et surtout… Cette ombre qui t’avait toujours soutenu… ?
Et la situation était délicate, il ne fallait pas la prendre à la légère, c’est pour cette raison que tu bus immédiatement une potion de force pour ne rien lésiner, montrer ton sérieux et rendre fier ce nouveau père.
Mais qu’est-ce que… ?
« Putain Ritsuka !! Tu fous quoi ?? » Hurlas-tu un coup, il rejoignait vraiment l’ennemi… ?
Mais toi, tu étais décidé Ashe. Décidez à aider un être cher, décider à servir à quelque chose.
Décidez à protéger cette nouvelle famille.
Résumé : Ashe est content d'avoir été accepté aux côtés d'Az'. Il choppe un sabre et boit une potion de force.
Il crie sur Ritsuka le voyant se diriger vers Seimi.
Il est prêt à se battre.
la maîtrise du dragon de feu de la part du suppôt de seimei forçait l'admiration. takamori en serait incapable, mais sa maîtrise du sabre compensait ses imperfections. réenchantant la lame d'un protego, plaçant l'épée à l'horizontal, le dragon s'écrasa violemment sur la barrière. reculer de deux pas. si c'était un coup de semonce, il était plutôt clair : au vainqueur la gloire, au vaincu la mort. tant mieux. plantant l'épée dans le sol, le maître d'armes sortit sa baguette de sa manche gauche et la pointa vers un étage de l'école. ce coup lui avait été chuchoté par l'aube jaunie, il devait fonctionner. accio. un sifflement se fit entendre dans le ciel, tandis que du deuxième étage sortait sabres de toutes dimensions par dizaines. « voyons comment tu te débrouilles sur un balais rajan », dit-il en esquissant un sourire, reprenant son épée en main.
pluie de lames qui commencaient à se planter un peu partout dans le sol. autant de possibilité en cas de désarmement. le risque de blesser un allié était présent. mais la conversation d'azrael, la peur de shion, tout cela était trop loin pour lui. lorsqu'il se battait, takamori se coupait du monde extérieur. et tandis qu'il observait le papillon en plein vol, la voix de son père résonnait dans ses oreilles, ultimes conseils d'un traître à sa progéniture.
Event 8
jour de festival, important tout aussi bien qu’insignifiant (fin d’année sans vacances, fin d’année sans rentrer)
mais mais mais
(il y a toujours des mais dans cette école, jamais de répit, jamais de tout ira bien cette fois)
quand les choses arrivent, se précipitent, quand le directeur se fait traître, quand Sa voix retentit, qu’elle étouffe condamne promet du sang (le tiens, et surtout, celui d’enfants)
la panique fait pulser ton cœur au son du glas (sa voix) et ta tête va exploser au bruit de prémonition (ses mots)
et, ah, donc tu avais raison
(de venir ici, là où le danger revient encore plus fort cette fois-là)
et, ah, donc tu avais tort
(de venir ici, là où tu ne peux rien faire, juste mourir)
(tu aurais dû le voir venir asagao, c’était pourtant ton seul boulot)
alors quand tu es ramenée à la réalité par la voix de Nae, par la voix des insurgés (et toi qui ne sait pas ce qui est juste tu sais pourtant qu’ils le sont) tu te réveilles de ta torpeur, et tu saisis un petit corps paralysé par la peur et tu le déposes dans les bras d’un adolescent que tu espères plus résistant
et tu encourages ceux qui passent près de toi
‘cours, protège les petits, cachez-vous où vous pouvez.’
(comme si ça allait aider)
et pendant que les traîtres s’avancent (ceux qui auraient dû protéger plutôt que blesser, ceux que tu enseignais) que l’air s’enflamme et les épées volent (tombent, tombent)
‘bariyer’
tu murmures un sort que tu espères protégera les élèves qui cherchent encore à s'échapper, ou ceux qui ont choisi de rester.
(ou n’importe qui, face à des épées bien trop aiguisées, alliées comme ennemies)
Ses mains se resserraient sur son sabre alors que son souffle se coupait, craquèlement de son cœur, elle se brisait doucement sous le poids de ses jours.
Si elle venait à lui, il serait fou de rage, telle une trahison qu’elle ne voulait opérer. D’un regard, elle demandait à Azrael de se mettre en garde, elle ne pourrait venir à lui qu’ainsi et elle le savait, car ses mots se devaient d’être murmurés (elle ne pouvait les hurler).
shion hésite, voudrait rejoindre az mais
ne peut pas réellement, elle le défit en combat
31.01.97
Tout s'est passé si vite, trop vite à ton goût. L'arrivée du directeur après plusieurs minutes de retard, et l'entrée fracassante de Seimei. Seimei. Et dans ton esprit tournait les histoires de ta mère. Mais tu as été l'un des premiers à partir, soudain trop vif sur ce qu'il pouvait se passer. Tu n'étais qu'un sang-mêlé, quoi qu'il dise... fuir te paraissait ta meilleure option. Alors tu as détourné les talons, et tu n'as pas regardé en arrière.
A quoi bon.
hrp : Yuuki était en mode ??? puis il a compris qu'il risquait de crever, du coup il a fuit
Un sourire, ses mains se resserraient doucement sur celles de Naomi et Ayumi, un bref regard vers Kazuki, d’un regard elle lâchait la main de son amie.
le sabre fît manquer un battement à ton cœur, et l'exclamation de ton amie t'ôta les mots qui allaient sortir de ta bouche. les lames taillant le ciel t'ôtèrent un soupir mi-blasé mi-amusé. Les chefs Fujiwara aiment l'excès penché pour sortir un katana planté au sol, tu préférais le plus commun des sabres particulièrement Takamori. le souvenir du premier banquet sous la régie de ton cousin encore en mémoire—mais ses kimonos exubérant étaient la puce à l'oreille pour les élèves de son extravagance. il avait du style, disons-le.
tu scrutas tes coéquipières et ce qui semblait être le frère de l'une—ah, les hayashi ont tous la même tête—et ne pus qu'acquiescer à l'interrogation d'himawari Je doute que tu nous laisses le choix et que nous ayons meilleur à faire donc. tu connaissais ta partenaire de quidditch, difficile de ne pas lui octroyer ta foi en ses décisions, quitte à ne pas y réfléchir jusqu'à deux fois. évidemment, tu la suis.
tldr — nao note que taka est tjrs too much + prend une arme + dit qu'il fait confiance à hima
Maiko acceptait de me suivre. J'étais intérieurement soulagé. S'éloigner de la zone de combat devenait alors mon principal objectif. Les professeurs n'avaient pas attendu pour se battre entre eux.
Je serrais la jeune fille contre moi, l'espace d'une seconde. Avant de l'entrainer avec moi, je jetais un regard, vers là où je devais voir mon meilleur ami. Mais rien. Rien. Où était-il ? Je devrais au moins voir sa silhouette qui s'enfuit. Il devait fuir. Alors pourquoi je ne le voyais pas ? Ma main se ressera sur celle de Maiko. Puis la voix d'Ashe criant mon nom me fit faire volteface, alors que j'avais commencé à retourner là d'où je venais.
Qu'est-ce que je foutais ? Je me le demandais bien... Je parvins à maitriser mon affolement et lui répondre, le provoquer.
-Poursuis-moi et tu le sauras ! Enfin, si t'as les tripes pour ça, bien sûr !
S'il me poursuivait, il s'éloignerait du chaos naissant, de la ligne de front.
Je me détournais de lui pour reprendre mon chemin.
-Désolé Maiko, je veux faire un détour avant. Je ne vois pas Mikado...
Et ça m'angoissait toujours plus. Jusqu'à ce que je leur tombe dessus, Mikado et Eijiro au sol. J'entendis les derniers mots que celui-ci adressaient à Mikado. Peut-être que c'était la solution. Oui, peut-être.
Je lâchais la main de Maiko pour les remettre debout.
-T'as intérêt à tenir ta promesse !
J'avais fixé mon aîné dans les yeux puis portais mon regard sur Mikado.
-Je... J'aurais pas dû te laisser ... Pardon...
Comme si j'avais le temps pour des excuses... Des épées commençaient à tomber du ciel... Non, mais c'était quoi ce délire ?!
-Faut qu'on se casse d'ici, vite !
Je repris la main de ma demoiselle et tentais de m'éloigner de cette folie.
Résumé : Ritsu provoque Ashe, embarque Maiko, retourne voir Mika, le trouve lui et Eijiro, pousse tout ce beau monde à dégager, parce que c'est dangereux.
L'iris harponne une silhouette familière, tremblante jusque dans son courage - les lèvres muettes s'agitent sur les syllabes d'un orchideus saturé de désespoir, et quelques tournesols rachitiques entourent la professeure de divination dans un message silencieux bouffi par l'optimisme.
(la foule et la panique mettent hoshi en pls, puisqu'elle voit tout mais n'entend rien ; kayo l'attrape dans sa fuite - en voyant asagao décider de se battre, hoshi lance un orchideus vnr pour manifester son soutien go go gao :()
Malmenant sa crinière noire corbeaux, la jeune femme s'approche, scrute les environs, le brouhaha sonore de panique cache toutes ses réflexions ; mais une silhouette accapare désormais toute son attention. Hajime. D'une démarche presque lente, elle s'approche de toi, accélérant le pas quand elle te voit t'agiter dans tous les sens ; la barrière de son prénom quittant tes lippes. Tu es avec Yori, tu vas bien ; dieu soit loué. Un soupir profond, démarche gracile et féline, elle ne panique pas ((tout a disparu.)) Sa main vient se poser sur le sommet de ton épaule, un sourire en coin, le regard bienveillant malgré ses traits tirés. « Si le danger te guette, je n'suis jamais bien loin. Cependant, il ne faut pas s'attarder ici ; préparez vos baguettes au cas où tous les deux. » Elle aimerait s'attarder, se pendre aux lèvres de celui qu'elle pourrait appeler "son fiancé" ; mais le temps n'est pas aux câlins ni aux longues phrasées. Il fallait quitter cet endroit et vite.
hrp : elle s'est approchée de yori et d'hajime ; elle paraît clairement hostile envers seimei et hidenori, mais ne fera pas la kamikaze.
31.01.97
Et tu ne peux t'empêcher de penser à cette araignée écrasée vu dans cette vision avec Yori. Je m'inquiétais tellement... Et alors que Yori prend la tête, que Taichi prend la fin de votre groupe bien trop gros, tes doigts serrent les siens et tu ne la lâches pas, jamais.
Plus jamais.
hrp : hajime roule une pelle à nanami parce qu'il est heureux de la retrouver, puis il reprend la route avec le groupe bien trop gros
Baguette en main, tu prends position, sans cesser d’essayer :
« Shion. Tu n’as pas besoin d’un nom pour être quelqu’un. Tu n’as pas besoin d’identité civile pour être mon amie. Je te guiderai. Je te protégerai. »
Tu feras tout ce qu’il faut, pour lui permettre de vivre comme elle l’entend. Maîtresse de ses décisions – tu as échoué pendant trop longtemps.
« Je refuse de te faire du mal. »
Tu en es incapable.
« Immobilus. »
A tes côtés, tu lances un regard à Ashe, pour lui signaler de ne pas agir, pour le moment.
[i]hrp : az se met en garde face à shion, continue les mots doux et tente de l'immobiliser pour ne pas avoir à la blesser
Ren allait probablement la détester, mais elle se devait d'avancer. Elle devait protéger les enfants, ceux qui le faisaient grimacer tant il les aimait.
Momo, écoute moi. Je dois aller faire quelque chose. Tout ira bien. Il faut que tu restes avec Manami-senpai, d'accord ? Fais-lui confiance comme si c'était moi. Un baiser déposé sur le haut de son crâne ponctue sa phrase, et lorsqu'elle se relève, Nae lance à sa compère un de ces regards dont elle n'est pas fière. Trop de doute pendent à ses pupilles.
Alors elle avance, qu'importe si elle n'a que vingt-deux ans et des idées de liberté plutôt que de combativité. Qu'importe si elle n'a pas le niveau, si elle va toucher le sol aussi vite que ces épées célestes, qu'importe. Elle a la tête haute, et ses yeux clairs ne quittent pas sa cible. Tu vas me dire que tu n'as pas le choix, hein, Tsubaki ? Que c'est de famille, alors que tous ceux de ton clan ont fuit ? Crois-tu que ceux qui les pourchassent vont avoir pitié ? Et ces enfants, que vois-tu pour eux ? De bien belles illusions, sûrement. Hé bien ! ainsi soit-il ; moi non plus, je n'ai pas le choix, alors. D'un ami à ennemi, si vite -si vite ! Mais il ne s'agissait pas que d'elle, et elle était inflexible envers ceux qui n'ont que des mots de verres à laisser tomber dès qu'il leur plaisait.
C'est son propre sabre qui arrive doucement, de ces accio informulés, mais elle ne va pas le dégainer. Elle fait plus confiance à sa baguette. Dois-je t'offrir une branche d'if ou pouvons-nous directement nous y mettre ? Autant ne pas éprouver trop le cœur de mon cousin, n'est-ce pas ? Encore quelqu'un de trahi, de berné, d'oublié.
Et, sans parler, elle lance un sortilège de désillusion. Elle n'est pas folle : Tsubaki est bien plus fort et elle le sait.
(résumé : nae confie momo à gao et va défier tsubaki en étant 100% sûre de se faire défoncer, mais au moins ça sera avec panache, du coup elle se camoufle avec un sort de désillusion)
La plupart des enfants se sont éloignés – bien, laissez donc les adultes jouer.
Sabre toujours pointé en direction de l'ancêtre, l'impatience au bout de tes doigts, tu approches Endo – puisqu'elle semble prête à combattre, autant vous soutenir.
« Voyons ce dont est capable un vieillard ressuscité. »
Il a quoi ? Mille ans ? Ah, ça devrait être hilarant – d'ailleurs, tu crois bien être en train de rire, à plein poumon. Ça faisait si longtemps, que tu n'avais pas été aussi exalté.
« Bombarda. »
C'est ta lame que tu ensorcelles et alors, tu te jettes sur Seimei pour porter le premier coup.
hrp : natsuo n'a pas le moindre instinct de survie
Le champ de sabres semé par Takamori allait servir, d'un coup de baguette et au souffle d'un oppugno... tsubaki, se levaient, telles des soldats d'outre-tombe, quatre lames aiguisées, imprégnées par ta volonté de n'octroyer nul répit aux renégats. Le regard n'avait qu'à peine vrillé de celui d'Hidenori.
Nulle hésitation de croiser le fer contre de fûts amis ;
n'avais-tu pas, jadis, eu à le faire à l'encontre de collègues devenus traitres ?
Un coma du ressenti, ne laissant éveillé que le loyal chien que le Ministère a dressé depuis des années—qui mord et n’aboie jamais—et jamais en dix ans ton bras estropié ne te parut si vivant, bien qu’il ne regagnera jamais sa splendeur d’auparavant.
tdlr; envoie quatre sabres attaquer tsubaki + reprend son duel de regard avec hide
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