— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Event #8 : Au songe du trépas
Kazami Hayashi
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Orochi
Kazami Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t506-un-objet-parmi-les-humains-kazami-hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t520-petit-papier-kazami
Kazami Hayashi
Tu t'attendais qu'il te rie au nez où bien qu'il t'envoie balader, tu t'attendais à avoir le cœur brisé Kazami, enfin tu l'as brisé parce que finalement il ne t'a pas répondue clairement et que la situation l'a sûrement un peu embrouillé.

Tu ne t'attendais pas à qu'il t'embrasse à nouveau puis sa phrase, cette simple phrase te remplis d'une tristesse incommensurable Kazami.

Elle était ta réponse, la plus évidente pourtant tu te laissais importé par le moment, un moment de pur bonheur malgré la tristesse que ton cœur à laissé paraître.

- Moi aussi.

Après que tu te sois décollée de lui à nouveau Kazami, malgré le fait que des larmes veulent partir du coin de tes yeux, tu te retiens et lui sourit.

- On devrait aller chercher d'autre personne, non ?

Tu te défiles Kazami, parce que ce cœur remplis de joie et d'amertume te donne juste envie de faire le tour et voir si tu n’aperçois pas d'autre visage surtout que Eijiro avait l'air de chercher du monde avant que tu l'interpelle.

hrppetit coeur brisé veut passer à autre chose, chercher des gens c'est bien pour se vider le coeur
Yume Ueda
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Les potions confiées à notre infirmier, nous ne nous attardons pas davantage aux côtés de Tsubaki, prenant la direction du quai – j'ai le sentiment de l'abandonner, mais je sais que nous ne ferions que gêner. Tout ce que nous pouvons faire, désormais, c'est patienter.

Le peu de temps où nous nous sommes arrêté, un message m'est arrivé : Kiyoshi qui prend soin de me rassurer – bien que, dans mes pensées, résonne le mot "blessés". Je ne dispose de rien pour lui répondre ; ni pinceau, ni temps. Alors je continue mon chemin, espérant le retrouver à destination.
Durant notre course, Ange se tourne vers moi, quelques fois, me faisant enfin prendre conscience de la plaie qui s'étend sur son front.

« Ange, ta blessure… »

J'ai des potions, je connais le sortilège de soin ; mais il ne me laisse aucun répit, dans notre précipitation. Il accélère, même, après réception d'un origami (Mamoru). Ashe a repris sa propre route et c'est à peine si je prend la peine de répondre à son signe de tête – j'essaie de ne pas perdre ma famille.

Au milieu du spectacle désolant – élèves éplorés, blessés – je me laisse entraîner. Je ne vois personne susceptible de me rassurer ; où sont Masashige, Xue, Kyõsuke, Menma ? Où est Kiyoshi ? – Je sais qu'il ne doit pas tarder. On entre dans le tram, parcours l’intérieur et –
Je m'arrête, quelques pas en arrière.

Je laisse Ange rejoindre son petit-ami (cette nemesis) et mon regard n'accroche que celui qui se trouve derrière lui. Mon cœur se brise – est-ce encore possible ? – à son expression dévastée, ma volonté s'effrite face à l'envie de le rassurer. Mais –
La peur me retourne l'estomac. La nausée s'empare de moi. Le sang s'échappe de mon visage. Et je pense encore à : ce bracelet, brisé. Ma présence devenue indésirée. Le combat qu'ils étaient prêt à mener.

Je fais demi-tour.
Je m’échappe.

Et je me laisse tomber, sur un siège éloigné. Les mains serrées et la tête repliée.

hrp : yume se rend jusqu'au tram avec ses cousins, l'accompagne jusqu'à mamoru et quit en voyant kiyo
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Sans détour, Akina avait filé vers le quai, décidée à livrer Jian le plus rapidement possible. Elle bridait ses pensées, se concentrait sur le vol qu'elle voulait maintenir fluide - il était hors de question de le blesser davantage. Elle avait encore tant à apprendre de lui, tant à lui prendre, tant à voler. À lui, à tous les autres, à ceux qui avaient osé mourir ici.

Ses mains se crispèrent, la descente fut un peu brusque - et elle adressa un regard sans doute glacial à l'adulte qui vint prendre Jian en charge. Ils étaient peut-être saufs, mais Akina n'en avait pas terminé avec tout ça. Son esprit restait sous tension - ses instincts grondaient, mécontents d'avoir été ainsi réprimés.

Et pour quelles émotions ? Pour quelle finalité ?

Elle avait vu Kiyo passer - sans un mot, sans un regard.
Quand lui avait-il parlé pour la dernière fois ?

Ses yeux déchiraient les alentours de cette rage grisante, cherchant la présence de sa douce colocataire.

Elle ne connaissait personne. Aucun proche, parmi les visages qui défilaient.
Aucun amour.
Et de cette foule sans intérêt, elle sentit se raviver son désir de violence.
Lui, lui, lui, lui, sa faute. Cet arriviste, cet ancêtre, ce vieux débris narcissique qu'elle voulait broyer entre ses mains car le sabre ne suffisait plus. Sa lame ne lui offrirait pas le plaisir d'une découpe propre ; elle déchirerait sa chair entre ses doigts, et s'en laisserait bercer de plaisir.

Sa lame trancha un arbre à proximité - toute la frustration accumulée.

Que des inconnus.
Seimei.
Des inconnus, encore.
Seimei.
Seimei.
Seimei.

Yori.

Elle respira un bon coup, fit le vide dans ses pensées chaotiques. Tout était fini.
Non... ses pensées étaient claires.
Ses désirs, eux, étaient chaotiques. Ils l'avaient toujours été.

Elle voulait tant. Non, elle voulait tout. Toute personne, tout savoir, toute chose ; elle voulait tout posséder jusqu'à l'essence même de l'univers qui l'avait façonné. Elle voulait briser les barrières d'une histoire toute bien pensée, jusqu'à en faire douter ces esprits créatifs qui osaient la juger comme une simple entité fictive.

La tristesse, de tous ces instants, ne l'avait pas même effleuré.

D'un geste fluide, son tanto regagna son fourreau - et elle n'amorça pas un regard sur la paume déchirée de sa main. Quelques éclats de sa peau rougie se détachèrent, la poigne un peu trop ferme, colérique avait arraché toute la surface de la peau de ses doigts. Elle laissa quelques gouttes de sang perler, la maigre douleur chauffante l'aidant à maintenir les idées en place - et, le pas légèrement allégé, trouva la compagnie de Yori.
Mais quelque chose clochait, elle le comprit au premier regard. Le sien était vide, son expression assombri par la toxicité de ces sentiments auxquels il n'était pas le seul à avoir succombé. Il y en avait quelques autres, et elle n'eut pas besoin d'en comprendre l'origine.

Elle attrapa la main de Yori, la seconde dans son dos pour le guider avec patience. Son regard l'observa avec attention ; elle lui épargna cette pitié risible, comme toute autre forme d'un sentiment qui n'aurait fait qu'empirer son cas. Yori allait mal - et rien n'y changerait, pour l'instant. Mais Yori irait mieux, car Yori était ce qu'il était, et elle avait appris à le comprendre. Ou peut-être, juste à le connaître.

Je le tuerai, lui souffla-t-elle.

Elle n'était ni excitée, ni blagueuse. Son regard était à la fois sérieux et déterminé, et en l'instant, nul n'aurait pu douter de cette simple phrase. Elle tuerait Seimei. Ce n'était ni sujet au doute, ni possible de l'en dissuader - car pour elle, la vie de cet insecte n'était rien en comparaison aux désirs qu'elle cultivait.

Pour autant, la vengeance attendrait : elle guida Yori jusqu'à un siège et resta à ses côtés, laissant les secondes devenir des minutes jusqu'à ce que toute un millénaire de souffrances ne lui fasse regretter son inutilité.


(alerte CREEPY post btw. Akina tranche un arbre de frustration puis s'occuper de Yori)
Invité
Invité
Invité
Anonymous


au songe du trépas
Nous pourrions raconter ce qui est arrivé à notre héros favori, Masashige Shigemori, au cours de cette terrible matinée—mais nous conterons un jour par quels moyens il a glorieusement échappé à un vilain yokaï grâce à la force de ses jambes. Notre héros fait une explosive entrée dans cet event car un de ses bros en pls et, vu que son cousin préfère pécho son keum qui lui est à côté de l'ex-copain dudit ami en pls, la présence de Shigemori est nécessaire.

Les vêtements un peu en lambeaux, mais pas assez pour être sexy, déso, tu te frayais un chemin parmi la foule. Oui, rien n'allait décidément, mais tu n'avais guère temps d'insulter votre directeur et son pote de mort-vivant et leurs envies mégalomanes de dominer le monde. Tu aimais le monde moldu, donc ils pouvaient aller se faire foutre.

Essentiellement, tu cherchais tes pairs, mais ne les voyant point dehors, tu décidas d'entrer dans le trame par une de ses extrémités et te taper tous ses foutus wagons pour retrouver tes potes. Certains avaient un gay-dar, tu avais un triste-dar et tu recevais les signaux de détresse d'un de tes potos. Ouverture dramatique de porte, tu aperçois Yume. Ah, ça ne t'étonne pas que ce soit lui en pls—c'est toujours lui à vrai dire.

Tu te poses sans cérémonie face à lui. Qu'est-ce qu'il se passe, Yume ? Ne me raconte pas si tu ne veux pas. Je suis heureux de te voir en vie !


hrp — et soudain surgit face au vent le vrai héros de tous les temps

Xue Oikaze
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 YmDExA8
Citation : this hole in my heart's proof of life
Age : 19 (14 décembre 1978)
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Xue Oikaze
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1238-skyward
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1247-cloudy
Xue Oikaze
et c'est tout
c'est tout ce que tu as à me dire
à me rire
au nez
— j'attendais oh je sais pas ce que j'attendais
pas des explications : tu n'en donnes jamais
pas des considérations : tu ne les affiches jamais
peut-être des craintes livrées en quelques mots ou des questions tues ou des propositions ; mais tu n'es pas comme ça je ne me fais pas
d'illusions

(juste des inquiétudes et des incertitudes dans un coin de ma tête des regrets et des espoirs dans un autre coin et dans un autre encore des souvenirs et des promesses
mais dans le plus grand coin : des battements de coeur et ma plus grande peur et tu sais je ne sais pas si j'ai envie de regarder par là mais voilà qu'on m'y force et alors je
je perds la tête tout va trop vite mais tout est réel
est-ce que tout est réel ? est-ce que c'est réel ce parfum de cendres et d'iode qui sentent comme
la fin ?)
(dis-moi que ce n'est pas réel)
(je t'en prie Ishan dis-le moi)

mais tu ne me dis rien : tu n'es pas comme ça
tu ne me dis rien et tu m'as à peine attendu pour mieux me congédier — je te savais cruel et impérieux je le savais je le savais et pourtant
pourquoi
suis-je si meurtri
— et tu me poignardes avec tes lèvres et avec tes doigts de prince l'araignée dans tes filets voit sa toile brusquement arrachée (me laisseras-tu au moins
quelques lambeaux ?)
mais ah je me jette dedans moi aussi et je m'y empoisonne avec plaisir je m'y écorche avec désir (encore oh juste encore un peu juste une seconde ou deux pour l'ombre que je suis pour l'ombre qui ne veut pas
réaliser
qu'on s'apprête à la déchirer)
et puisque je sais que c'est la dernière fois
et puisque je sais que tu partiras :
ne m'oublie pas

or déjà tu as d'ores et déjà
signé empaqueté et exécuté mes craintes
ça y est
(et tu me fatigues tu me fatigues Ishan tu me malmènes et tu m'énerves mais même ça tu en profites et tu me traînes jusqu'au bout de mes retranchements
— est-ce que tu sais combien ça fait mal ?)
un bruyant soupir et un "En effet, je ne peux pas te suivre mais on se reverra. Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer comme ça ?" sourire (ah tu vois : ça fait mal mais même ça
tu en profites) "Perds pas ton précieux temps et fous le camp au lieu de me parler de ce con. Sinon je pourrais bien te rendre la tâche compliquée." dieux savent
à quel point j'en ai l'envie

mais déjà — déjà
tes doigts et tes lèvres et tes yeux ont lâché les miens et oh ça arrive si simplement comme ça clac juste comme un claquement de doigts et je pourrais en rire tellement c'est facile tellement c'est
futile
mais j'en reste coi et nauséeux et tremblant et c'est marrant je ne vois rien
je tourne la tête et je cherche mais tout est vide tout est blanc tout est sourd j'ai du coton dans la tête et des bourdons dans les jambes y a rien juste
rien (c'est long c'est vide c'est lent c'est
inutile)

naturellement (comme un aimant comme un oiseau qui revient au nid comme une abeille revient à sa reine mère) pourtant une autre une seule
accroche mon oeil hagard : elle est faite de bleu de tendresse (c'est une vérité aussi simple que le soleil se lève à l'est que les rivières courent à la mer que les écoles ne se trouvent pas
sous la mer
— c'est une vérité illuminée par cet homme et cet enfant qu'au loin je la vois enlacer :
Benhime comme la lune est un doux sémaphore
et guérit les âmes en peine)

patient (étourdi assommé) j'attends mon tour pour me montrer (je ne sais me faire que vautour de celui qui de droit lui est noué)
mais je réclame aussi : (la voix déformée) "Benhime, tu n'as rien" les dieux soient loués
je n'aurai à maudire pourrir occire personne
et à mon tour faiblement je l'enlace et avec mes muscles se relâchent toutes mes inquiétudes "je suis tellement soulagé" car une fois encore je me demande
sans toi, qu'aurais-je été ?
(aujourd'hui la question brûle
particulièrement)
et ça y est : je m'abandonne aux sanglots




résumé : xue est en pls mais laisse ishan et rajan partir, phase et erre un moment sur le quai parce qu'il est dans le Déni(tm), aperçoit benhime et attend la fin de son câlin de famille de magazine parfaite pour venir la hug à son tour et pleurer comme un kk sur son épaule


Ritsuka Miura
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : ...
Age : 18 ans
Rang : C3
Seimei
Seimei
Ritsuka Miura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t921-ritsuka-miura-presentation
https://mahoutokoro.forumactif.com/t971-correspondance-ritsuka
Ritsuka Miura
Ce qu'il pouvait être têtu... Je le laissais s'exprimer. Je le vis s'avancer vers moi. Je sentis sa main couverte de son sang me prendre le poignet, m'agripper. Je souris presque en sentant qui lui restait un peu de force, plus que ce que je ne pensais. Peut-être que j'avais exagéré son état et que c'était simplement plus laid que grave. Mais alors que je pensais à ça, il me tira vers lui et fit une chose à laquelle je ne m'attendis pas. Un baiser, innocent et doux. Je fus surpris, vraiment. Je ne trouvais pas les mots. Comment ? Pourquoi ? Il ne pouvait pas être amoureux de moi, si ? Non... Non ?

Ne sachant pas quoi dire sur le moment, je passais simplement mes bras autour de lui et l'enlaçait, une de mes mains se posant sur sa tête. Je fermais les yeux quelques secondes. Je retrouvais un semblant de contenance.

-Désolé de t'avoir inquiété. Tout va bien maintenant.

Un murmure qui se voulait rassurant pour lui, des mots avec lesquels je cherchais aussi à me convaincre moi-même.

-Nous ferions mieux d'aller vers le tram...

Je me reculais, mais restais proche de lui, pour l'aider s'il daignait enfin accepter mon aide.

Est-ce que j'avais compris les sentiments d'Ashe ? Très certainement pas. Tout était bien trop chamboulé dans mon coeur et ma tête. Ce n'était qu'un ami qui avait craint pour les siens et qui cherchait réconfort d'une manière ou d'une autre, n'est-ce pas ?


Résumé : Ritsu comprend rien à sa vie, fait un câlin à Ashe et lui propose d'aller vers le tram (parce que s'assoir, ça pourrait être bien).
Invité
Invité
Invité
Anonymous

AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
La douleur avait disparu. Ou du moins, tu ne la sentais plus. Tu sais qu'elle est là, quelque part, mais tu ne sens plus vraiment rien, Kiyoshi. Tu es comme dans un autre monde. Ailleurs. Comme si ton esprit avait quitté ton corps. Peut-être l'a-t-il fait. Tu ne sais même pas pourquoi il y a tant de voix qui arrivent à tes oreilles, pourquoi on te touche, de tous les côtés. Tu crois qu'on a soigné ta jambe, un peu. C'est peut-être pour ça que tu n'as plus si mal. Tu ne sais pas.

Tu n'en sais rien.

Tu crois que tu es assis, quelque part, sur un banc. On t'a enlevé Tetsuya. On t'a enlevé de Tetsuya. Et tu sais que tu as crié, pleuré, hurlé lorsqu'on l'a fait. Et maintenant... maintenant tu ne ressens plus rien. Tu es ailleurs, oui, ailleurs, Kiyoshi.

Ah. Et tu n'as plus mal. Plus vraiment. Tu es juste...
Tu es juste...
Juste.
Rien.
Plus rien du tout.

hrp : je sais pas comment kiyoshi est arrivé sur le quai, mais il y est (parce que c'est bientôt la fin de l'event donc, voilà) + il a hurlé, crié, etc etc, quand on a voulu l'enlever de tetsuya. Et, well, je suppose qu'on lui a lancé un sort ou donné une potion pour le calmer, et maintenant il est juste... là.
Ieyasu Masamune
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 Nfud
Citation : — "I'm not angry", he says angrily.
Age : 19 (02/11)
Amaterasu
Amaterasu
Ieyasu Masamune
https://mahoutokoro.forumactif.com/t699-saints-lendemains-ieyasu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t815-ieyasu
Ieyasu Masamune

Ieyasu exhibe son visage à l’éclat d’un soleil bien longtemps dispersé sous l’immensité de l’océan, son pas assisté de vives œillades alternées entre cette inespérée lumière et le large dos d’Akshar qui en trace son chemin, vilipendant la tragique vérité que les voilà délaissés de tous côtés, les esprits encore hantés de morts extirpés de leurs cendres. L’étendue de la catastrophe a grande peine à s’imposer aux pensées du rouquin ; mu par un inévitable fatalisme il tire sa carcasse derrière le Tsukino investi de l’indésirable rôle de guide en ces heures mortifères, en pèlerinage vers les quais symbole de la salvation de leur corps si ce n’est de leur âme —et inlassablement sarcastique le borgne songe un instant aux frais de prise en charge psychologique de toute une école— mais même le songe flottant de comptables désemparés ne suffit à lui arracher quelconque expression.

La fin de leur périple se voit noyée dans un effervescent tumulte, les voix claquent comme le ressac de vagues contre les rochers, et à l’œil anxieux de Ieyasu il y a trop de monde, trop de corps qui s’entassent, s’enlacent, s’embrassent —le soleil béni n’en est de moindre aide car lui-même excessif, trop vif, trop brûlant et ô combien abrutissant en son incandescence sous le joug cruel d’une hyperesthésie permanente.
La soudaine interpellation d’Akshar a des relents de sommation qui écharpent sa peau et—je n’ai aucun ordre à recevoir de ta part—va voir ailleurs si j’y suis—je ne suis pas ton putain de chien—crois-moi je suis le premier à ne pas vouloir que ton frère crève et pourtant les dieux seuls savent que j’aimerais presser de mes mains sa gorge— mais nul mot ne s’extrait de ses lèvres fermement claustrées en un affable mutisme et l’oscillation inlassable de son regard ne se voit mu par aucun tressaillement de son corps.    

Et tandis que le roux se réjoui de meurtres fantasmés, dans cette foule Akshar en célèbre de dignes retrouvailles au creux des bras de Sugawara à laquelle Ieyasu ne peut qu’adresser un sourcil haussé au tandem d’un sourire narquois avant de ratisser la houle à la recherche de visages familiers. Car l’inquiétude omniprésente demeure inextricable : où se terrent-ils tous, Yori et le goupil en sa compagnie délaissés au commencement des hostilités, d’abord Ishvar puis Xue élancés à la poursuite d’Ishan, et des faciès éperdus plus lointains encore –Momo, Naomi, Hiroyuki, Kyōsuke et d’autres extirpés de quidam ne sait quels limbes. Mais bien vite ses divagations en ressortent triomphales à la vue de Xue qui vient s’échoir entre les bras de Sugawara —qui doit sans doute posséder des mains thaumaturgiques— pense-t-il un instant avant que l’araignée ne soit si tant terrassée par les larmes qu’il en songe à l’impensable.

Mais nulle parole ne s’échappe de la gorge de Ieyasu. Demain peut-être ; en attentant il en thésaurise son propre silence dans le charivari qui les hante et s’efforce en vain de ne pas accorder de pensée à un mort aux crins blanchis.
Oui, demain semble bien.
 


ieyasu suit akshar, est désemparé par 1) le soleil, 2) par le monde, 3) par les événements, 4) par les visages familiers qu'il recherche ; voudrait 1) insulter (gentiment) Akshar et assassiner (moins gentiment) Ishvar, 2) s'assurer que les visages qu'il cherche reposent bien sur les épaules de leurs propriétaires en vie, 3) demander à Xue s'il a retrouvé Ishan, 4) retourner dans son lit merci
en attendant il assiste aux réjouissances en réalisant sa meilleure interprétation de statues de l'antiquité mais sans les poses tragiques
Takamori Fujiwara
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Susanoo
Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// au songe du trépas« Le Seigneur dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison ; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. » — livre de la genèse 7, 1le temps avait réussi à s'étirer pour devenir si long qu'une seconde semblait être une année, et à la fois, takamori se sentait pressé par une force invisible. il avait trop de choses à faire, et ses jambes refusaient de bouger. son adversaire avait fuit, tout juste blessé, mais bel et bien vivant. malheureusement. peut-être n'avait-il pas mis assez de cœur dans ce combat, il aurait dû faire plus, aller plus loin encore. heureusement hidenori était vaincu, capturé comme le moins que rien qu'il était devenu. toisant du regard le corps inanimé tenu par kaede, il ne montrait désormais plus que de mépris à l'égard d'un homme qui lui avait forcé la main après la mort du père. jamais il n'avait rejoint les rangs de yuutsu, on lui avait forcé la main, l'obligeant à faire comme son père pour mettre la force du clan fujiwara au service d'un mage noir manipulateur. hidenori était un fou, et il méritait de finir en prison pour le restant de ses jours, condamné aux pires sévices dans l'antre de la terre. les adultes qui l'avaient rejoint de gré également, mais les enfants ... étaient-ils réellement coupables ? le maître d'armes s'interrogeait d'autant plus fort que son cousin avait bien failli rejoindre les rangs du directeur. il n'avait pas encore de réponse, un autre jour peut-être.

enlaçant dans ses bras les trois membres survivants de sa famille, refusant de jeter un regard à cette sœur défunte qu'il avait apprécié malgré l'éloignement, il leur dit : « rentrons au domaine. et mangeons ensemble ce soir, en contemplant les étoiles. ». takamori fujiwara haïssait plus que tout sa famille, mais à ce moment précis de l'histoire, alors que toutes ses convictions s'effondraient peu à peu, il comprit qu'il n'y avait rien de plus important en ce monde qu'elle. c'était son rôle, en tant que chef, de les protéger et de les guider, comme son père avant lui.

écoutant l'ordre de sa collègue astronome, il laissa partir ses cousins en direction de l'ouest. « assure toi qu'il monte bien dans le tramway takehiko. », pique gratuite lancé à ce shinobi qui n'avait pas bien respecté les ordres, même s'il ne lui en voulait pas. il devait encore remplir son rôle de professeur pour quelques heures, et l'île était désormais plus infestée que jamais de dangers plein de griffes, de crocs et de sorts. il récupéra son manteau sur le sol, avant de prendre la direction du quai, guidant les élèves à travers la forêt profonde. plus tard, il rejoindrait le tramway lui aussi, et s'asseyant sur un des sièges, il profiterait du trajet pour se reposer et réfléchir à l'avenir, pour une fois.
résumé : câlin time feat les fuji, se pose quelques questions sur la culpabilité des enfants, et prend la direction du quai pour aider les élèves sur le chemin.



Nanami Asakura
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 TuBwlXw
Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
Age : 20 ans
Rang : 82
Ryujin
Ryujin
Nanami Asakura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t326-n-a-n-a-m-i
https://mahoutokoro.forumactif.com/t426-o-n-a-n-a-m-i
Nanami Asakura
Sayonara gokko wa nareta mon sa
Demo te wo futtara naichatta Bokura no makka na kanashimi ga Kureru
kureru soshite yoru ga kuru
Elle ne sait toujours pas comment elle a fait pour se déplacer jusqu'ici, car l'envie de s'effondrer s'est fait ressentir plus d'une fois lors du trajet. Culpabilité, colère, tristesse, tout s'est mélangé pour mieux lui ronger l'estomac - l'éviscérer serait plus exact. Soupirant encore et encore à chaque pas qu'elle fait Nanami ne sait absolument pas quoi dire ou quoi faire, elle agit seulement avec le reste de ses forces qu'elle a clairement présumée. Si seulement elle avait eu plus d'étoffe, de force mentale, alors peut-être que tout cela ne serait jamais arrivée. Les mains dans les poches, les yeux baissés et le dos un peu vouté ; Nanami ne se rend même pas compte que le trajet est terminé, que le quai est désormais à sa portée.

Mais cette vision lui lacère encore plus le coeur. Des pleurs, du soulagement, mais encore des blessés, encore du sang qui a été versé. La gorge nouée, elle se retient Nanami, de ne pas tout cracher maintenant, de ne pas hurler. Vision détestée, la demoiselle s'avance, contemple avec effroi au loin, les larmes de Xue, incapable de l'approcher. Ses yeux vont et viennent à chaque recoin, des élèves sont déjà à l'intérieur, elle le sait, mais il n'est pas l'heure pour elle d'y grimper. Son regard scrute de nouveaux les environs, à la recherche de Yori, d'Ange, de Masa', de Tenshi… Pas l'ombre d'un foxstreet. Elle espérait qu'ils soient déjà monté dans le tram.

Et c'est sans s'en rendre compte que la jeune femme cogne le sol, les genoux le heurtant sans ménagement. Est-ce qu'il y avait eu des morts ? Encore ? Ses bras viennent entourer ses épaules, contenir les tremblements se fait de plus en plus difficile. Une nausée soudaine lui arrive, une envie irrémédiable de vomir. Mais rien ne sort, si ce n'est des larmes qui coulent lentement le long de ses joues pâles. Le cauchemar était-il enfin terminé ?

hrp : nanami arrive enfin sur les quais et la vue de certaines pesonnes en pleurs ainsi que d'autres en vie lui coupe les jambes, la clouant sur place et la faisant ainsi relâcher la pression
kaspbarks


Minato Tsukino
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 X8oUxeE
Citation : le corps meurt, mais les écrits et le souvenir lui survivent.
Age : 40 ans
Rang : ?
Amaterasu
Amaterasu
Minato Tsukino
Minato Tsukino
The fallen angels I run with all know It's our fear that makes us all human after all Torn old sepia photographs show Our fragile little world Must reject it, respond to the Calling, screaming inside of my soulAssis sur le sol, le regard en biais, il scrute les arrivants ; mais l'effervescence du brouhaha environnant lui donne clairement le tournis. Il n'a encore vu personne de son entourage. Pas de Yume à l'horizon, pas d'Hajime non plus, pas de Naomi, pas d'Ashe. Personne, il ne voit personne. Et l'inquiétude monte étrangement d'un cran, attisant un sentiment bien étrange dans le fin fond d'son ventre, un truc qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps. Continuant de comprimer sa blessure à la tête, Kyōsuke cherche l'un des deux infirmiers dans la cohue, mais contrairement à d'autre, il sait sa blessure bénigne ((il essaye de s'en convaincre.))

Un profond soupir lui arrache de nouveau la gorge et le visage de Momo lui vient en mémoire, elle non plus, il ne l'a pas encore vu. Secouant la tête en essayant d'extirper les sombres pensées qui se succède devant sa rétine désabusé, le corbeau se redresse, difficilement, titubant un peu, cherchant grâce à sa nouvelle hauteur, les gens qu'il affectionne. Mais aucun faciès ne lui saute aux yeux et c'est bien pour la première fois de sa vie que Kyōsuke ressent un profond malêtre à être si solitaire. Il ne remerciera jamais Mamoru pour les putains de rumeurs qu'il a lancé - aujourd'hui il peut le clamer, ce mec l'a définitivement enterré.

Nouveau soupir, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas se laisser trop longtemps aller à la déprime, c'est un éclair qui vient le frapper dès lors qu'il redresse la tête. Un oeil bandé, roux ; le deuxième critère élimine d'office le préfet de sa maison ; c'est forcément lui, Ieyasu. Prit d'adrénaline, le gardien s'enfonce dans la cohue que sont les retrouvailles de certains, s'approchant à vive allure et sans attendre que son ami ne le capte, il l'attrape dans ses bras, l'enserrant avec force. « Oh bordel. P'tain Ieyasu, tu vas bien… La peur de perdre quelqu'un, Kyō l'avait oublié - même si le souvenir d'Hitomi plane automatiquement au-dessus de lui dans un moment pareil.

« J'suis heureux que t'ailles bien… Ça sort difficilement de sa bouche, pris dans une sorte d'émoi incontrôlé qu'il ne connaît pas. Ses bras continuent de serrer son ami, son front se posant dans le creux de son épaule.

hrp - kyō est grave perdu et titubant - il capte pas grand monde dans la cohue - si ce n'est l'infirmier qu'il devrait aller voir, mais y'a ieyasu qui apparaît dans son champ de vision et là les forces lui reviennent instant pour lui sauter dessus
kaspbarks


Naomi Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : la vengeance se mange froide
Age : 20
Rang : C2
Susanoo
Susanoo
Naomi Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t675-naomi-o-j-ai-dedie-ma-vie-a-la-catharsis#5039
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1121-lettres-envolees-naomi
Naomi Fujiwara
au songe du trépas


les décombres avaient laissés leurs marques. quelques plaies, quelques ecchymoses, quelques foulures et, qui sait, quelques os fissurés. ta stature athlétique absorba les dégâts. et la haine envers ta propre inutilité empêche d'en vocaliser l'agonie. SORA un cri. inquiet et soulagé. et l’œil choqué par les brûlures et le balais serré par sa paume. le voir en vue fût une motivation suffisante au corps endoloris d'avoir un élan. d'une accolade tu emprisonnais ton cousin.

tu pourrais le couvrir de réprimandes. blessé encore. mais tu en fais fis conscient que ce tram délivrance pour certains n'était que votre condamnation. quel était le pire. l'hostilité de l'île ou l'assassin domaine. qu'importe tu ne souhaitais sans présence ni dans l'un ni dans l'autre. mais la sinistre ultimatum envisageait la situation autrement. et tu n'es qu'un misérable sans pouvoir. incapable d'imposer tout ordre ou opinion.

alors que faire si ce n'est profiter d'un fébrile instant de réjouissance. où drame se tient quelques temps à l'écart. certainement pour s'abattre avec plus de violence qu'il n'en pourrait maintenant. ce n'est pas grave. sora est en vie. au loin tu remarques qu'eirin aussi. mais le cœur étouffe son apaisement pour cette dernière. il la radie. tue. oublie. elle ne doit être que spectre. cousine à laquelle on adresse une simple politesse.

et ton inquiétude ne s'offre qu'à ton sang paternel. à des visages pareils au tien. il tient à d'autres. il tient à ses amis. il les espère saufs ou pleura leur mort. Je sais que tu tiens à aider, mais il faut que tu ailles, toi aussi, te faire soigner. il est en si mauvais état. déjà. sa jambe. son œil. pourquoi a-t-il un irrépréhensible besoin de collectionner nouvelles cicatrices. ça te déplaît. de le savoir si abîmé. quand toi. tu es si sauf.


hrp sora = la vie de naomi. merci  


Invité
Invité
Invité
Anonymous
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Le silence avait été pesant, entre elle et toi, entre vous trois, même. Puis Hiroyuki avait disparu, et tu avais demandé à Nanami de t'attendre au quai, alors que tu emmenais Shohei à l'un des médicomages, infirmiers, tu ne sais pas, pour qu'ils prennent soin de lui, réparent au mieux sa cheville blessée. Et lorsque tu t'étais retourné, que tu étais retourné sur tes pas, Nanami avait disparu.

Et ton cœur battait si fort, si fort, tellement fort, la peur au ventre. Elle allait forcément bien, elle était là, avec toi, il y a de ça quelques instants, et ton pendentif ne brillait pas d'une lueur rouge. Et, alors que tu la cherches, Hajime, que tu parcours le quai, slalomant entre les élèves, cherchant les visages familiers, tu aperçois Sora, au loin. Sora. Et tu vas pour l'appeler, mais tu aperçois Naomi se jeter sur lui. Le soulagement enserre ton cœur. Tu n'as pas encore vu Xue, ni même Yori, ni Kyosuke, ni... ni tant, tant, tant de personnes... et il y a tant de pleurs, de cris.

Et tu cherches toujours Nanami. Jusqu'à l'apercevoir, au sol, et ton cœur rate un battement, peut-être deux ou trois, tu ne sais pas, et tu te précipites vers elle, le cœur au bord des lèvres : Nanami... Nanami. Et tu l'appelles encore, tes doigts glissent sur ses joues, relèves son visage. Nanami... ça va aller, je suis là, ça va aller. Viens... Et tu l'aides à se relever, l'enserres contre toi, l'étreins le plus fort possible, tes lèvres déposant des baisers sur son front, sa tempe. Tu veux t'asseoir ? Tu veux... tu veux qu'on cherche les autres ? Les autres. Tout le monde. Tu la serres encore plus contre toi, encore, encore, encore.

hrp : greljhreh hajime ramène @shohei fujioka à un infirmier, aperçois Sora et Naomi mais va pas les voir, retrouve Nanami et la garde contre lui
Invité
Invité
Invité
Anonymous
au songe du trépas
Sa jambe était légèrement douloureuse, Himawari se demandant si elle ne s’était pas foulée la cheville, bien qu’elle tentait de rester de marbre face au désagrément de sa blessure. Voir autant de monde au quai la rendait paisible, calmant les angoisses qu’elle continuait à taire. Elle ne devait pas craquer, se montrer forte était ce qu’on lui avait depuis toujours enseigné, garder son calme et faire preuve de sang-froid étant (aux yeux de sa famille) de grandes qualités. Elle enfermerait en son cœur la panique, enchainée au destin de son sang, Himawari suivrait le chemin de ses pères.

Du regard, elle essayait de trouver un repère, ne voulant déranger les retrouvailles de tous, elle ne fit aucun pas. Seule, prise de panique dans un environnement où elle ne savait plus où poser pied, elle fit le choix de prendre du recul, de se mettre à l’écart. Egarée, elle ne savait pas qui elle devait voir, qui elle se devait d’approcher. Peut-être était-elle mieux ainsi, à observer les beaux jours arrivés, simplement heureuse de voir bien du monde en vie.

Parce que là était le plus important, bien qu’il y avait des blessés, des morts : beaucoup étaient encore de ce monde. Cette idée apaisait son cœur, se sentant plus légère désormais. Qu’importe la solitude actuelle, les voir tous heureux de se retrouver lui suffisait. Alors, elle levait son visage vers les cieux, appréciant le retour de l'astre solaire.

Himawari est paumée, solo, mais est contente de voir bcp de monde en vie.


Invité
Invité
Invité
Anonymous

agnosis
je t'écoute
de loin -mon prénom ne veut plus rien dire
kiyo : noble, pure, limpide
alors qu'il n'y a que des brouillards, des avalanches, des écumes mourantes
qui ont au moins l'élégance d'être blancs
dis, mamoru,
je pourrais pas être min-soo
juste pour maintenant ?
je ne bouge pas, comment pourrais-je ? c'est les fourmis elles ont leur nid dans mon cerveau je te dis moi j'observe et je rêve et on me dit que c'est mal mais vraiment je ne comprends pas et pourquoi ? mamoru pourquoi il était si contre j'ai dis que je n'en avais rien à faire mais c'est faux et regarde même moi je mens c'est partout je ne sais faire que ça et il faut que je sois honnête faut que je te dise mamoru si j'avais assez d'air je te le dirais : je t'aime je t'aime je t'aime t'es le pilier de ma vie j'imagine pas un monde sans toi c'est pas possible j'ai tellement envie que tu sois heureux est-ce que tu l'es à mes côtés ? est-ce que je prends des mauvaises décisions pour ton bonheur ? on avait dit qu'on arrêtait les conneries
mais on a menti aussi
je reste avec toi
envers et contre tout
je te le promets (pour toujours)
même si on t'arrache de mes bras je sais que tu y reviendra alors vas-y
pars
rejoins-le
j'attendrai un autre train
un autre jour
pour autre part
ah ! regarde
il est là, juste à l'entrée de la porte
allez
viens
pourquoi tu rentres pas, hein ? yume
arrête
c'est terminé c'est fini tu veux pas juste me prendre dans tes bras je te dirais ----
pourquoi tu t'en vas ? qu'est-ce qu'il y a ? (est-ce que t'es blessé est-ce que quelqu'un est mal est-ce que ---- (jamais l'idée que c'est moi dans le tord parce que c'est toujours le cas))
et puis, yume ! tu rates ça
regarde : comme ça brille, comme c'est blanc (kiyo) comme ça fascine comme ça enchante
tout ce qu'il me manque
c'est toi (et une sanité)(quelque chose à quoi me raccrocher)(mais au moins maintenant j'arrive à respirer et ah je---- c'est dur encore un peu j'ai envie de dormir pour des millénaires mais tu m'as déjà gardé éveillé des nuits entières je crois que je pourrais me priver de sommeil pour le reste de mon ère)
va le voir que je chuchote dans l'oreille de mon ami, de mon amour, de mon toujours ça va aller je mens tout le temps promis juré
et sitôt qu'il se défait de moi, je fouille mes poches je m'agenouille à l'autel de ce stylo

je
j'aimerais que tu sois dans ma tête
et que tu vois tout ce qui s'y trouve
je voudrais te faire sentir mais c'est égoïste
parce que ça voudrait dire que tu ne serais plus toi
et ça serait une perte terrible pour l'humanité.
et je commence à écrire mais j'hésite j'ai trop de choses à dire
et les papiers s'envolent avant que je ne les finisse
je ne signe pas mais tu sais, non ? que c'est moi
ton cauchemar
un eden étrange
il s'en vont trop vite mais au moins ils sont miroirs de ce qu'il y a juste là
dans ma cervelle
et je vois
des fourmis partout elles sortent de ma bouche quand je souffle elles s'écrasent sur le sol qui me fait face et mes genoux qui ont tapé j'aurais des bleus mais c'est pas grave il faut que j'écrive que j'écrive que j'écrive yume je veux tes bras ton sourire tes yeux qui rient comment on en est arrivé là ?
(à cause de moi)
je vois rien et il y a des gouttes qui tombent
depuis quand il pleut
dans ce train ?
(et les fourmis
qui dégoulinent)
j'arrive pas à me relever
je me casse (la gueule)(les genoux)(partout)
et je retente
encore
encore
encore

résumé : kiyo est "rassuré" par le patronus d'ange, fait genre qu'il va bien lol, dit à mamoru de pécho ange, écrit des origami de la torture à yume, essaie de se lever en mode full échec
Ashe Hanagumori
Event #8 : Au songe du trépas - Page 14 139
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Susanoo
Ashe Hanagumori
https://mahoutokoro.forumactif.com/t931-memory-is-the-instrument-of-forgetting-ashe-hanagumori
https://mahoutokoro.forumactif.com/t951-send-me-a-memory-ashe
Ashe Hanagumori
Stay in my side, please.. I Lo-
Tu ne savais pas vraiment ce qui t’avait pris, Ashe. Tu ne sais pas comment communiquer ce que tu ressens réellement, comment mettre des mots sur des sentiments et surtout dans cette situation. Alors tu as éteint ton cerveau, tu t’es laissé agir et c’est ainsi que tes lèvres finirent sur celles de Ritsuka.

Tu t’attendais à te faire repousser, à te faire rejeter et dieu sait comment tu as peur du rejet, de l’abandon, de te retrouver seul… Cette solitude dont tu avais l’habitude, mais que tu voulais fuir sans connaitre la véritable raison, ce trou que tu avais en toi… Ce trou qu’une ombre voulait combler, mais tu ne savais qui.

Les bras du jeune passèrent autour de toi et une main finit derrière ta tête. Un contact qui te fit hoqueter de surprise, non tu ne voulais pas pleurer, tu ne devais pas, tu n’étais pas faible… Pourtant tes yeux étaient humides, Ashe. Il était humide… Et quand tu détachas tes lèvres de lui, tu n’osas pas le regarder, tu posas ton visage teinté de rouge contre lui comme pour qu’il ne te voit pas ainsi rouge et… Tu remarquas que tu venais de mettre du sang sur son uniforme et pas qu’un peu, merde.

« … Fais plus de connerie du genre, d’accord ? »

Bravo, Ashe tu ne savais vraiment quoi dire d’autres, hein ? Mais tu te sentais un peu partir, la perte de sang se faisant de plus en plus présente. Pour ne pas te retrouver au sol, tu pris sa main dans la tienne, menant Ritsuka jusqu’au train pour prouver que… Que c’est juste car tu voulais l’entrainer, ce n’est pas parce que tu avais besoin de soutien ! Mpf…

Et quand vous furent dans le tram, tu ne pus te retenir de t’assoir rapidement à côté de lui. Respirant un grand coup et… Et vu que tu ne voulais pas encore entendre quelque chose contre ton état, tu décidas finalement t’accepter de boire la potion que Ritsuka t’avait donné.

Ah, c’était dur de rester éveiller, mes tes yeux ne quittèrent pas la fenêtre… Tu voulais voir Azraël monter, tu voulais le voir partir avec vous. S’il te plait qu’il ne te soit rien arrivé…


Résumé : Le kissou est fini ! Ashe ne lâche pas la main de Ritsuka et reste à ses côtés dans le tram.
Il prie pour qu'Az' arrive rapidement et qu'il aille bien...
Il accepte de boire la potion de Ritsu'.
Asagao Manami
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : The terrible fire of old regret is honey on my tongue
Age : 31 (28/02/67)
Rang : S3
Orochi
Orochi
Asagao Manami
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1177-buried-under-promises-unkept
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1277-lettres-coulees
Asagao Manami


event 8


descendus de votre tour d’ivoire vous découvrez
qu’il n’y a plus rien en bas
le soleil c’est vrai mais
rien à faire si ce n’est fuir, encouragés par un yokai
prévenus de dangers à venir
mais tout ce que tu as dans la tête c’est l’école qui brûle
c’est seimei en liberté
c’est ta volonté de le tuer
et le corps à terre et
et
tu en oublierais tes protégés
ueda part en courant et tu te dis, il sera probablement plus en sécurité là-bas
et les deux petites, tu les tire avec toi
au quai
car il n’est pas encore temps
de se briser

et arrivée, tu devrais voir vos sauveurs mais trouve juste des larmes
ça sonne fin du monde
ça sonne fin d’une tragédie (début d’une autre)
et maintenant, quoi ?

tu cherches des visages familiers, tu vois ceux qui attendent qui ont l'air de tenir debout, tu vois des rangées d’élèves qui n’ont pas l’air blessés
et même si ton cœur en est un peu plus léger
avoir l'air ça veut rien dire ici
juste plus de temps encore à guérir

tu installes les deux petites sur une rangée et
tu t’abaisses, leur prends les mains
“Vous avez été formidables, vous savez.”
tout ira bien désormais
mais ça sonne faux
tu baisses la tête soudainement si fatiguée
“On va bientôt nous emmener en sécurité.”
et après
(et après ?)
ton refuge sera toujours parti en fumée.
tu as la colère encore coincée dans la gorge
(comment ont-ils osés)
“Je vais attendre Nae dehors. Elle ne devrait pas tarder.”

(il y a encore tellement d'inquiétudes au fond de ton cœur et tu ne sais pas comment les porter)

mais un battement d’ailes et
il y a deux petites formes qui se posent sur tes épaules dans un vol paniqué
elles ont fuit les flammes comme vous
et tu les prend dans tes bras
leur douceur un réconfort
tu te devras d'envoyer un origami à la propriétaire de cette boule de poil à ailes pour la rassurer
mais plus tard là

tu n’es pas en état
de faire
quoique ce soit à peine de les caresser distraitement pour les rassurer, à peine de garder les yeux ouvert
après tant d’échec (l’île n’a pas pu vous protéger, des traîtres se sont enfuis, certains ont péris, et toi, toi tu restes là)
et toi, tu arrives à peine à aligner une pensée, ton cerveau cherchant désespérément à se déconnecter à partir à vaguer et tu
tu fuis et tu sombre doucement dans
tes propres pensées d’un monde ailleurs meilleur d’un monde où tout va bien et d’un monde plus tard, ou le sang aura séché l’école restaurée et  
et tu es trop dans les nuages, au delà encore de l’espérer une réalité, mais tu décolles de celle là, parce qu’elle ne te convient pas
elle ne te convient plus
tu veux la quitter

Halloween
gao amène momo & kohana au quai et les laisse dans le tram, attend dehors que d’autres personnes qu’elle connaît arrivent et retrouve sa chauve souris et celle de hoshi mais elle est vraiment pas présente oops
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé