— MAHOUTOKORO
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Event #8 : Au songe du trépas
Saburoo Ueda
oui
Citation : How call someone with no body and no nose? Nobody knows.
Age : 46 (05/06)
Rang : S1
Orochi
Orochi
Saburoo Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1330-hic-sunt-dracones#10612
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1424-salve-regina
Saburoo Ueda


au songe du trépas

La scène : Mahoutokoro brûle, Shishio a parlé, le soleil brille, l’océan est à sa place et le tramway est à quais.
Quand bien même dans tout ce brouillard qui enserre mes expectances, j’espère sincèrement ne pas faire l’objet d’un licenciement général quelques mois a posteriori d’une embauche qui semblait dès lors bien loin des fantasmes de repaire de retraités.

L’horreur, à son paroxysme. L’angoisse, à s’en arracher les entrailles. La trahison, omniprésente et tapie sous les beaux sourires dont ils ornaient leur visage. Traîtres, alliés, yokais et innocents enchevêtrés en mascarade où les masques se sont écroulés sous leur propre poids. Belle finalité, l’avilissement dans sa largesse en a dévoré plus d’un ; et bien que ce fait ne m’apporte nulle déconvenue, la crainte quant à elle a bien ses crocs plantés dans mon corps.  
De ces batailles inlassables je n’en ai extrait que la fièvre intrinsèque du péril de vies placées sous ma protection, toute plaie qui en découle et qui estampille mon corps n’est que le substratum de mon propre rôle. Ah, aveugle j’ai voulu croire au bienfondé de mesures que je pensais alors anodines, et pourquoi nous voilà ainsi. Et pourquoi me voilà enchaîné. Une fois encore cette farce se relève tragique, c’est pourquoi alea jacta est.

Éroder le temps, effacer les souffrances à la baguette de sorciers encore inexpérimentés. Une telle honte, car oui j’ai honte, j’ai honte tout comme j’ai peur. Envoyer des origamis à cette progéniture qui m’importe tant et invoquer du papier pour y verser des questions qui demeureront peut-être sans réponse est autant de temps sacrifié au vent ; et si ces enfants par la moindre tragédie ou enivrés par quelque héroïsme fantasque y ont laissé leur vie ah—les dieux et leurs saints m’en soient témoins je m’évertuerai à la plus incisive des vengeances, de celles qui insidieuses se glissent comme un poison, car telle est ma nature et telle sera ma sentence.
L’aubépine dans ma main et le tatarimokke en son sein laissez-moi arpenter la rage qui coule dans mes veines, trouver mes enfants et m’assurer de leur existence, veiller à leur sécurité et—

Yume—enseveli sous une pluie d’origami— je m’échoue plus que je m’agenouille à son chevet et : Les dieux soient loués, Yume, tu es en vie—dis-moi c’est important : es-tu blessé ? As-tu vu les autres ? Ange, Tsubaki, Hotaru ? Attends, j’ai peut-être— tapoter mes poches imaginaires n’apporte sans doute rien de plus qu’un flottement inconfortable, mais que puis-je dire, je suis moi-même un peu loin de mon esprit. Ah—je n’ai plus de potions.
Ne riez point, car même les plus minimes déconvenues de l’existence sont sources de tragédie.
S’il te plait Yume, ça a été dur, ça l’est toujours et ça le sera pendant un moment mais il faut que tu restes en sécurité dans le tramway. Le regard tourné vers le kitsune à ses côtés —Cela vaut pour vous également, Monsieur Shigemori— et revient se fixer sur celui qui partage mon sang : Nous allons continuer à veiller à votre protection pour le retour. S’il vous plaît, pas d’héroïsme impromptu, il faut que j’aille vérifier les autres. Prestige de l’âge ou asservissement imposé à une hiérarchie consacrée, la réponse n’a que peu d’importance : ma parole devrait tout du moins faire foi sinon loi. Relever mon propre corps s’avère plus douloureux qu’escompté, mais la hâte est grande, un sentiment démesuré qui me pousse à l’accomplissement. Le rôle s’étire en longueur et mes confrères se pressent aux alentours face aux autorités inespérées mais une autre mission me guette : la sécurité de ceux qui m’appartiennent.
saburoo entre en scène après s'être battu dieux seuls savent où; cherche ses neveux/enfantsadoptésvolésàleurspèresrespectifs, trouve yume et shigemori s'assure qu'ils sont safes et leur demande (ok fail) de rester safe + repart chercher le reste de sa marmaille (il ne sait toujours pas pour tsubaki peuchère)
Sora Nishimura
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Orochi
Sora Nishimura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t22-s-o-r-a-mes-nuits-sont-blanches-mes-idees-noires
Sora Nishimura
Halo of fire falls from the sky Burning a thousand sins, purified Freed from captivity, shake off the demons of unreason Child of fire, born again Like fire from the Sun In bursts of flames the Phoenix diesSORA. L'entente de son prénom, une sonate dans les environs ; il n'attendait que ça Sora, d'appercevoir l'écho de ta voix, celle qu'il pensait ne jamais retrouver. Le coeur se serre alors, mais les mots ne sortent pas ; il se contente de se retourner, mais ce sont alors tes bras qui viennent l'enserrer, sans qu'il ne puisse réagir. Il sent dans tes tremblements toutes tes inquiétudes et c'est à ce moment là qu'il se rend compte Sora, qu'il a cruellement merdé. Il aurait du rester avec toi, ne pas se défiler, ne pas se barrer ; mais il ne peut pas regretter ses choix ((tout ce qu'il fait, c'est pour la bonne cause ; la votre.)) Ses mains se logent dans ton dos, le caressant doucement et c'est avec un timbre de voix fatigué, mais rassuré, qu'il lâche au creux de ton oreille. « Ne t'en fais pas Naomi, j'vais bien. Ses mains viennent ensuite sur ta nuque, pour la masser doucement, tentant en tout point de te détendre les nerfs. Et le voilà qui reprend sans attendre. « J'aurais dû rester avec toi, j'suis désolé d't'avoir inquiété…

Il le pensait vraiment, encore une fois, le préfet avait eu cette sensation désagréable d'avoir merdé ; de ne pas avoir été à sa place, d'avoir failli à son devoir. Un préfet qui fuit, c'est peut-être ainsi qu'on allait le définir désormais, comme un lâche qui fuit le combat - tout ce qu'il n'est pas en somme. Se mordant la lèvre inférieure de frustration, le jeune homme continue ses caresses, souhaitant juste apaiser cette inquiétude qui semble te ronger depuis le début de cette sinistre journée. Voilà que tu t'éloignes Naomi et que tu lui fais cette demande si particulière ; mais si contraire à ses principes ((putain de fierté.)) Se faire soigner ? Il est vrai que Sora n'avait pas pensé se soigner lui-même ; c'est d'un mouvement de baguette, usant de sortillège informulé et Cura, qu'il panse d'abord sa blessure à son avant bras, puis à celles de ses jambes. Un sourire narquoi en coin, il s'adresse de nouveau à toi. « Voilà, t'es rassuré maintenant ? Et toi ? T'as besoin de soin ? Il ne te laisse pas le temps de répondre, un nouveau Cura vient s'insunier en toi, guérissant tes maux.

« Je vais aller aider l'infirmier Natsuo, tu veux rester avec moi ? Ou tu veux prendre place dans le tram ? J'te lâche pas si tu le souhaites pas. Qu'importe si les autres ne vont pas bien, tu es sa famille, son sang, son frère de coeur, son cousin si important. Alors tu passais en priorité, sur tout le reste.

HRP — sora rassure son cousin nao en le câlinant ; il utilise cura sur ses blessures et sur les siennes et lui demande s'il veut rester avec lui ou s'il peut aller aider l'infirmier natsuo qui doit être en pls devant le nombre de blessés
kaspbarks


Mamoru Taka
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
Orochi
Mamoru Taka
https://mahoutokoro.forumactif.com/t782-hanahaki-oo-mamoru
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
il y a peut-être cinq ou deux ou trente instants
quinze ou vingt ou cent larmes et je suis fatigué
elles mouillent mes joues et mes lèvres c'est comme la mer c'est juste
de l'eau salée (moi qui aurais pensé
enfin en être
débarrassé) mais :
il y a de l'air enfin dans tes poumons et dans les miens, au-delà des mers et des trains on devrait juste
laisser le vent nous emporter (comme des feuilles mortes comme des jouets)
sécher nos larmes et panser nos plaies
(ça marcherait tu penses ?)

de l'air et de la lumière (à mon cou jamais
elle ne cesse de briller mais ciel ! elle n'est plus rouge) oh l'angélique apparition
chassera bien tous mes démons
"je reviens" soufflé tout contre toi (je vois : que ça n'ira pas bien loin que rien peut-être ne sera
comme avant que tu as besoin de moi mais besoin de lui aussi et moi j'ai besoin de)
mon kitsune (juste une seconde juste un baiser
je voudrais le monde je voudrais l'éternité
— mais je m'en contenterai)

et contre mon renard je me laisse choir "Ange" s'échappe de mes lippes comme une liqueur cotonneuse et sur mes joues des doigts tremblants (on s'accorde encore)
mes dernières forces consacrées à absorber les tiennes (un réflexe d'araignée
c'est comme ça qu'on a
toujours fait) dans une étreinte amourachée
Ange je m'inquiétais Ange tu sais je pensais
Ange j'ai eu si peur et si mal et
"bien s- hein j'ai dit ça hrm- ce n'est pas ma faute s'il brillait si fort" (je sens du cramoisi sur mes joues et j'ose espérer que mes sourcils froncés
suffiront à le chasser)

mais ton visage plus rouge encore (un danger séché cristallisé) que le mien et ma main délicate qui soulève une ou deux mèches "c'est quoi, ça ?" dis-moi que ce n'est rien dis-moi que ça va
(dis-moi des mots d'amour)
(moi je ne te lâche pas et je n'y tiens plus
j'ai besoin
j'ai besoin de toi :
je m'empare donc tel un roi
de tes lèvres d'angelot)




résumé : mamoru laisse un peu kiyo même s'il s'inquiète, hug ange et fait son tsun, s'inquiète en voyant sa blessure mais blk ça a l'air d'aller donc il l'embrasse


Ieyasu Masamune
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 Nfud
Citation : — "I'm not angry", he says angrily.
Age : 19 (02/11)
Amaterasu
Amaterasu
Ieyasu Masamune
https://mahoutokoro.forumactif.com/t699-saints-lendemains-ieyasu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t815-ieyasu
Ieyasu Masamune

La force de l’étreinte l’arrache à sa morne contemplation avec la force de mille ouragans tandis que son œil se perd dans les méandres de cheveux blonds. La véhémence de l’acte stimule ses nerfs d’une ardeur nouvelle à l’assaut de cet inconnu, et c’est le timbre bas de la voix de cette tempête humaine qui éclaire son esprit de l’identité de celle-ci : Kyōsuke !—si c’est tant plus un râle extrait de ses bronches qu’une bienheureuse réalisation à part entière, alors que l’on lui pardonne, mais l’effervescence bouillonne en ses veines et la terre elle-même semble encore éprise de saccades  hallucinées. L’attention que lui porte le corbeau l’émeut dans sa singularité : toute cette peau pressée l’une contre l’autre, un front échu à la jonction de sa clavicule et de son cou, une émotion si vive et entière qu’il ne peut qu’en retourner le besoin souverain.
Son œil se ferme tandis que ses bras enserrent son camarade en longue brassée : Kyōsuke, je suis—et alors qu’il réouvre son œil c’est son souffle qui trépasse avant même de naître —par les dieux Kyōsuke dis-moi que tu es au courant que tu saignes. Pourtant Ieyasu éperdu pêle-mêle à l’apex de soulagement et inquiétude n’en desserre guère l’éreinte : ses mains accrochées en vague désespoir inexprimé semblent liées au corbeau par une force indéniable et il lui faut quérir la moindre poussière de volonté pour saisir ses épaules et contempler ouvertement le ravage. Il faut—merde il faut trouver un infirmier, quelqu’un pour te soigner, je ne… je ne sais pas cura. Et cette vérité à son propre méat acoustique parait affreuse sinon honteuse, énième échec si ce n’est inutilité à graver à l’épitaphe de son existence.
 


brohug accompli mais déconvenue car ieyasu panique un peu et ne sait pas cura ahah
Natsuo Maeda
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 30 ans (22/01)
Amaterasu
Amaterasu
Natsuo Maeda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1251-unemotional-o-natsuo
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1506-not-to-give-a-damn
Natsuo Maeda
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Il y a du monde au quai ; jamais tu n’as vu l’endroit aussi agité. Tu amènes Tsubaki en sécurité, un peu à l’écart du tramway, là où tu comptes attendre les prochains blessés – tu aimerais t’éloigner, mais son état de semble si précaire que tu ne préfères pas t’y risquer.

Les retrouvailles mielleuses et les pleurs des plus désemparés t’arracheraient presque une grimace – ils sont bruyants ; et désespérément émotifs. Tu t’occupes des plus proches et de ceux qui approchent. Des blessés légers que tu laisses s’éloigner dès lors que tes sorts sont prononcés ; d’autres, plus sévères, que tu gardes autour de toi, le temps de t’assurer de leur intégrité. Trop de monde à tes côtés.

Une abeille, sans surprise familière, qui poursuit son vol parmi les élèves, te donnant l’insupportable envie de la chasser d’un mouvement de main. Son propriétaire ne se fait pas tarder, avec, entre ses bras, un énième élève mutilé. Tu ne doutes pas de l’urgence, néanmoins, quand il affirme qu’il lui faut ton attention immédiate – tu t’en serais douté, rien qu’à voir ses blessures.

« Pose-le devant moi et reste dans le coin. Amène-moi les blessés que tu trouves. »

Tu imposes et prends alors le temps de regarder autour de vous. Un peu plus loin, tu aperçois Asagao.

« Manami ! Ramène-toi, si tu ne fais rien. Et pour ceux qui savent utiliser cura, soignez les blessures les plus légères par vous-mêmes. Idem pour ceux qui ont besoin de bandage. »

Et alors tu comptes sur les autres pour donner un peu du leur, aussi ; tu reportes ton attention sur le Kistune que Takeo t'as amené, prononçant les premiers sorts de soin.

hrp : natsuo joue les commandants pour pousser tout ceux qui veulent (+ takeo et asagao à qui il ne laisse pas le choix, dsl) à porter les premiers soins aux blessés + s'occupe de jian
Nanami Asakura
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 TuBwlXw
Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
Age : 20 ans
Rang : 82
Ryujin
Ryujin
Nanami Asakura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t326-n-a-n-a-m-i
https://mahoutokoro.forumactif.com/t426-o-n-a-n-a-m-i
Nanami Asakura
Sayonara gokko wa nareta mon sa
Demo te wo futtara naichatta Bokura no makka na kanashimi ga Kureru
kureru soshite yoru ga kuru
Un coeur en miette qui part à la dérive, une envie irrémédiable d'être suspendu dans le vide, lâchée en chute libre. Elle le mériterait tellement Nanami, pour tout ce qu'elle a fait ; cette culpabilité n'a rien de passagère, elle sera à jamais ancré, comme une sculpture de verre ((avec l'espoir qu'elle puisse un jour se briser.)) Son coeur se serre, une plaie lancinante invisible commence à se former dans le creux de son estomac ; mais dès lors que des bras l'enserrent, le calme redevient plat. Le bruit autour d'elle n'existe plus, cette chaleur réconfortante à raison d'elle ; sonne le glas. L'pée de Damoclès à finalement renoncé à elle, les larmes subsistent, les mots ne sortent pas, mais l'apaisement est bel et bien là. Tes mots lui parviennent Hajime et c'est avec lenteur qu'elle pose son front sur ton épaule, ses mains se posant lentement sur ton avant bras. Elle sent ton inquiétude, la même qui lui déchiquetait les entrailles une heure auparavant.

« Je… » Une syllabe, un pronom, mais rien de plus. Le souffle est coupé, le coeur branlant ; une profonde inspiration vient alimenter ses poumons, faire tourner les rouages de son système nerveux et interne. « J'veux voir Ange. J'veux voir Masashige. J'veux voir Yori… Et j'veux voir Xue aussi… » Et pourtant cette culpabilité qui la ronge ne la quitte pas. « Mais c'que je t'ai fais… J'aurai pu l'faire à quelqu'un d'autre… Alors est-ce que je mérite de les voir ? De les avoirs ? » Les larmes sont là, elles coulent inlassablement, sans jamais s'arrêter et sur leur sillage, la culpabilité s'enracine encore plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. « Faut qu'on… Aille dans le tram. » Prendre place sur un siège, pleurer à chaude larmes et retrouver son havre de paix, sa maison à Kyoto ; elle en était impatiente...

hrp : en pls dans les bras d'hajime, elle veut juste retrouver ses potes, les câliner (mais ce sent trop coupable pour ça) et monter dans le tram pour partir
kaspbarks


Invité
Invité
Invité
Anonymous
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Elle ne te repousse pas, et c'est un poids qui s'enlève de tes épaules ; tu avais si peur, si peur qu'elle te repousse, qu'elle te demande de partir. Et elle commence alors, le souffle court, la voix remplie de larmes, les mains sur ton avant-bras. Mais c'que je t'ai fais... Oh non. Non. Non non non. Elle ne t'a rien fait, Nanami, rien du tout.

Tes doigts abandonnent ses hanches, viennent se glisser sur ses joues, essuyer ses larmes une nouvelle fois et tu plonges ton regard dans le sien, sans la lâcher : Nanami, tu ne m'as rien fait. Tu ne m'as rien fait du tout. C'était pas toi. Et je le sais. Je le sais parce que... parce que tu ne me ferais jamais de mal, Nanami. Jamais. Et tu ne ferais jamais de mal aux personnes que tu aimes. Jamais. Et un baiser au coin de ses lèvres, doux, avant que tu ne reprennes : On va les chercher, okay ? On va les trouver. Et tes doigts abandonnent son visage, viennent s'accrocher aux siens et tu l'attires entre les autres, cherchant du regard Ange, Masashige, Yori, Xue... et tant d'autres encore.

Et vous slalomez entre les groupes qui se forment de plus en plus, jusqu'à ce que tu aperçoives le préfet. Yori est là. Et ta prise se resserre sur ses doigts alors tu avances un peu plus vite, et, une fois devant lui, tu t'abaisses à ses côtés, inquiet par son mutisme : Yori ? Yori, qu'est-ce qui se passe ? Ah, et t'as le ventre noué, Hajime, avec la peur que votre vision ne se soit un peu trop bien réalisée.

hrp : hajime tente de rassurer nanami, puis part à la recherche de tous leurs potes en ne lâchant surtout pas la main de nanami + ils retrouvent yori
Koyoi Tsukino
古.
Citation : you don't like someone ? kill him.
Age : cent trois ans
Rang : s0
Amaterasu
Amaterasu
Koyoi Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2067-monday-morning-gloomy-weather#17824
https://mahoutokoro.forumactif.com/t2083-i-m-not-old-i-ve-juste-been-young-for-a-long-time-koyoi-tsukino#18038
Koyoi Tsukino
water (after)—« for all the water in the ocean, can never turn the swan's black legs to white, although she lave them hourly in the flood. » — william shakespeare, titus andronicussouffrance et mal de mer, deux symptômes qui résumaient parfaitement la vie du garçon pour le moment. le moindre mouvement lui faisait tirer une grimace de douleur, tous ses os et muscles tentaient de lui faire comprendre qu'il devait s'arrêter de bouger pour simplement s'effondrer sur le sol et attendre d'être ramasser. mais ce n'était pas son genre. il n'avait besoin de personne pour avancer, ni de soins pour survivre. il était plus fort que tout ça, n'est-ce pas ? les événements de cette trop longue journée lui avaient mis le doute au creux de l'oreille. peut-être que la solitude était une mauvaise idée. et il y avait ses compagnons d'infortune, ils avaient affronté la forêt profonde ensemble et survécu, hajime le porta même sur son dos alors que le garçon l'avait assommé violemment.

il doutait, et ça n'aidait pas sa migraine à partir. alors plutôt que de s'intéresser aux groupes, aux retrouvailles et ce genre de détails, il s'engouffra dans le tramway à quai. une place, juste une place contre la fenêtre. plusieurs élèves étaient déjà à l'intérieur, la plupart tirait des têtes d'enterrement. il y avait de quoi. combien de blessés, ou de morts innocentes par la faute d'un seul homme ? le décompte tragique viendrait tôt ou tard. pour l'instant il voulait simplement dormir. alors il s'assit, ferma les yeux, et s'endormit.
résumé : hiroyuki arrive sur le quai, ignore tout le monde, entre dans le tram et s'endort.



Minato Tsukino
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 X8oUxeE
Citation : le corps meurt, mais les écrits et le souvenir lui survivent.
Age : 40 ans
Rang : ?
Amaterasu
Amaterasu
Minato Tsukino
Minato Tsukino
The fallen angels I run with all know It's our fear that makes us all human after all Torn old sepia photographs show Our fragile little world Must reject it, respond to the Calling, screaming inside of my soulIl aurait tellement préféré se retrouver éméché au pied d'un lampadaire, avec trois paires de chaussettes aux pieds, son esprit à l'envers. Mais non. La réalité était bien plus vénère, bien plus amer. Mais parfois, l'amertume a un goût bien particulier, de celui que l'on aime avoir en bouche, s'imprégner de certaines notes exaltés. Ses bras qui t'enserrent Ieyasu, cette chaleur et cette étreinte réciproque le calme plus qu'il ne l'aurait imaginé - lui qui n'est pas habitué aux accolades pourrait étrangement regretter un temps éparpillé ; oublié.

Il entend la voix de Naomi au loin, celle d'Hajime également ; il ne manque que Yume pour qu'il soit rassuré complètement ; mais il est presque certain Kyōsuke, que son ami est déjà assis dans le tram, loin des regards. Soupirant longuement de bienêtre, l'inquiétude quittant enfin ses entrailles, c'est l'amusement qui s'insinue désormais dans ses veines ((et sur son faciès abimé.)) Il ne peut s'empêcher de rire légèrement tout en se décollant, titubant à moitié, mais bien plus en forme qu'il ne l'était il y a encore quelques heures. « Rassure toi Ieyasu, j'vais bien. Plus de peur que de mal. Et pour être honnête, l'infirmier est beaucoup trop occupé pour que je l'emmerde avec ça.

Son sourire aux lèvres, il tente la pose de celui qui gère, qui assure ; mais c'est sans compter sur la fatigue qui commence à l'achever à petit feu. « Juste trouver d'quoi faire un bandage, ça sera déjà bien ; j'ai déjà taper une sieste auprès de morphée, ça requinque. Il sait qu'il ment très mal ; c'est pourquoi il arbore le mensonge ((et parce que mentir n'apporte que des emmerdes ; il l'a apprit à ses dépends.))

Soupirant de nouveau comme si son souffle pouvait expulser toute la souffrance qu'il pouvait ressentir, Kyōsuke s'appui sur ton épaule, aide avisé pour celui qui galère désormais à marcher et à se tenir sans vaciller. Ne pas faire le malin, pas maintenant. « Bon, ok, j'te mens pas, j'ai perdu un peu trop d'sang et j'galère un peu à me situer. Mais quand j'tai vu, j'ai pas réfléchi. Une force retrouvée, soudaine ; de celle que l'on ne veut jamais perdre. « Prête moi ton épaule s'il te plaît et aide moi à trouver ça ; ensuite on se barre, ça te conviens comme programme ?

Partir c'était là, l'objectif à atteindre. Mais hors de question qu'il quitte ses potes maintenant.

hrp - kyō fait le malin mais il est en pls en vrai, il s'appui sur ieyasu et lui demande son aide ; plus vite soigner, plus vite parti
kaspbarks


Benhime Sugawara
soyez maudits
Citation : untouched gods won't curse you
Age : dix-neuf
Rang : A2
Orochi
Orochi
Benhime Sugawara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1270-topic
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1272-might-never-answer-back-bye
Benhime Sugawara



au songe du trépas

Une expiration.
Que les couleurs cramoisies quittent ses joues, que la chair brûlante se refroidisse — et quelle tâche difficile lorsqu'une main enserre sa taille. Benhime se ressaisit, se délivre de l'étreinte commune, les traits allègres. En s'extirpant de la poigne de son fiancé, ses doigts lèguent une caresse contre son dos avant de saisir Hoshi pour la ramener à terre. Ne nous quitte pas, d'accord ? essentiellement articulés par le lent mouvement sa bouche, consciente de l’handicape de l'enfant.

La liberté fût sommaire, qu'un ton effondré prononce son prénom, son soulagement. À nouveau, le faciès de Benhime se décompose lorsque se présente un pareil air déchu, brisé. Xue mais il se saisit si fortement d'elle, que son ossature même ressent la pression de ses doigts. Sa tête enfoncée dans son cou, elle ne perçoit que la chevelure feu, ses minces bras s'emparent de lui — frêles, ils ne sauraient rendre la force de l'étreinte. A la parole chevrotante soufflée contre son cou, Xue encore une fois, elle l'implore Qu'est-ce qu'il y a ?

L'inquiétude dorénavant régente de son fort intérieur, le déclenchement des chaudes larmes de son ami oblige une main à remonter dans ses cheveux, à agripper tendrement l'homme brisé sur son épaule dans l'espérance que sa présence arrangeait quoi que ce soit. Est-ce par empathie, est-ce le relâchement de cette effroyable matinée, les yeux de Benhime se rougissent, éveillés finalement à l'amplitude du drame.  

tdlr ; lâche le câlin à 3 + dépose hoshi + câlin xue


Nanami Asakura
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 TuBwlXw
Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
Age : 20 ans
Rang : 82
Ryujin
Ryujin
Nanami Asakura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t326-n-a-n-a-m-i
https://mahoutokoro.forumactif.com/t426-o-n-a-n-a-m-i
Nanami Asakura
Sayonara gokko wa nareta mon sa
Demo te wo futtara naichatta Bokura no makka na kanashimi ga Kureru
kureru soshite yoru ga kuru
Humer cet odeur, ce parfum, enivrant à souhait. Comme un encens, cette senteur l'apaise ; décuples l'exaltation de ses sens, l'empêche de retrouver la terre ferme. Les caresses sur son visage ne suffise pas à lui faire ouvrir les yeux, plongé dans ses pensées, Nanami essaye d'échapper à ce trouble qui joue avec sa psyché, mais rien n'y fait. Ce n'est pas avec des paroles que les choses s'améliore et le mal est bien trop récent pour être aussi rapidement oublié. Elle écoute cependant, tranquillement, un poids sur le coeur un peu moins oppressant ; mais toujours là. Un sourire de circonstance, qui ne reste pas bien longtemps et la voilà debout sur ses jambes dès qu'il amorce l'idée de partir à la recherche des autres. Tout ce qu'elle souhaitait en cet instant, c'est savoir qu'ils allaient tous bien.

Ses yeux trouvent Xue dans la foule, toujours avec une demoiselle déjà vue, mais inconnu dans ce qui est son cercle d'amis - elle espère que Masashige et Ange sont déjà dans le train, car leurs silhouettes ne lui apparaissent pas. Son coeur se serre, en plein émoi ; elle prie Nanami, comme jamais elle n'aura imploré l'aide divine ; de ne pas les ramener à lui. C'est avec rapidité qu'il est trouvé, son tendre ami, ancien aimé ; Yori est là. Mais cet apparence, cet air, ça ne trompe personne. La question d'Hajime est lancée, mais elle n'attend pas de réponse Nanami, pour poser une main sur cette épaule, pour ensuite l'enlacer. Heureuse de savoir qu'il allait bien. « Yori. » Un prénom, une délivrance ; une promesse sauvegarder ; vivant il était, c'est tout ce qu'elle souhaitait.

Et elle n'ose pas Nanami, lui demande quoi que ce soit ; car elle voit bien, elle le sent - quelque chose ne va pas.

hrp : toujours en proie aux remords, elle tente de ne pas se morfondre davantages mais c'est difficile ; elle suis docilement hajime, puis quand enfin elle trouve yori, elle l'enlace, soulagé de le voir
kaspbarks


Yume Ueda
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
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Yume Ueda
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
J’ai comme une impression de déjà vu : moi, effondré au milieu de nulle part – ou plutôt, au milieu du passage – et Masashige, prenant soin de me ramasser. Nul besoin d’origami, cette fois – à force, peut-être va-t-il développer une sorte de radar, permettant de me retrouver. Mais parlant d’origami, c’est par paires que j’en vois me trouver, interpellé par leur couleur, mais incapable de les ouvrir.

Mon ami se contredit, mais je ne me plaindrais pas de ne pas avoir à lui expliquer (pas maintenant). Moi aussi, je suis soulagé, de le voir entier. Seulement, je ne trouve pas la force, parmi les sanglots, de lui répondre – et pour dire quoi, si ce n’est la même chose que lui ? Je ne retrouve ma voix qu’à l’approche de Saburoo.

« Saburoo, je – Je secoue la tête, en négation. Je n’ai rien. Hochement de tête, cette fois. Ils sont… »

Je ne termine pas ma phrase, mais d’un geste de main, j’indique vaguement l’arrière du tramway. Ils sont quelque part, plus loin, j’aimerais lui signifier.

« Ce n’est rien, je… j’en ai. »

Je finis par dire, alors qu’il fouille désespérément ses poches et je lui montre mes propres fioles, gardées précieusement dans les miennes.

Et à l’extérieur, je crois que j’entends : hurler, crier, des plaintes déchirées dont la familiarité suffit à m’interpeller.
Kiyoshi.

J’adresse de nouveaux hochements de tête à Saburoo et le laisse s’éloigner, alors que je culpabilise déjà de m’apprêter à désobéir à la demande que je viens d’accepter.

« Masa, je – On peut sortir ? Deux minutes. Je crois que… Je dois y aller. »

Je n’attends pas de réponse. Je me précipite à l’extérieur, mu par l’urgence de m’assurer qu’il s’agit de lui. Et je l’aperçois, mon ami, l’air dévasté – ou profondément vidé – par un malheur dont je n’ai pas encore connaissance.

« Kiyoshi ! »

Je m’approche. Je l’enlace. C’est brutal, c’est à peine si je m’aperçois de sa blessure à la jambe, dans ma précipitation – je m’écarte juste à temps d’elle, pour ne pas la toucher – et le serre contre moi.

« Je suis là. Je suis là, Kiyoshi. »

Je lui répète les mots apaisants et je m’écarte, doucement – autant pour lui, que pour moi. Je cherche un style et du papier, sur lequel écrire quelques mots – je laisse aussi mon regard parcourir les quelques origamis aux couleurs vives, qui m’ont été envoyé.
Ma main gauche trouve celle de Kiyoshi et aucun de mes gestes ne me font rompre cette étreinte.

hrp : yume pleure, pour pas changer ; désigne à saburoo où sont ange et hotaru, montre qu'il est ok pour rester dans le tramway, mais décide d'en sortir dans la foulée 🤡 pcq il a entendu les cris de détresse de kiyoshi ; emmène masa avec lui et prend son pote en pls dans ses bras ; lis enfin les origamis de kiyo et en envoie un à kaede
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Arrivé au quai, tu avais perdu Benhime des yeux, et tu étais resté là, planté devant l'horreur de cette journée. Tu avais observé les pleurs, les corps maltraités, les groupes qui se réunissaient. Et toi... ah, toi, tu n'avais personne à rejoindre, Yuuki. Tu t'inquiétais pour Mamoru, peut-être un peu pour Ryuu.

Et alors, tu pénètres dans le tramway, te laisses tomber quelque part sur un siège et tu passes tes mains dans tes cheveux, les emmêlent. Et tu restes là, Yuuki, assis dans le tramway, sans rien faire, les yeux accrochés sur l'horizon que tu n'as pas vu depuis bien longtemps.

hrp : yuuki est juste assis dans le tram et voilà
Yori Hayashi
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
L’arrivée au quai est floue – je n’ai aucune idée de combien de temps il s’est écoulé, ni de comment nous y sommes parvenus.

Quelqu’un m’a arraché Tetsuya. Je parle de la sensation que j’en ai eu (comme si on arrachait une partie mon âme, à moins que ce ne soit de mon cœur) ; physiquement, je n’avais même pas la force de le retenir. Et maintenant qu’il n’est plus là, j’imagine un peu stupidement, un peu idéalement, que quelqu’un va le soigner et me le ramener. Qu’il reviendra avec un sourire ou des soupirs, me dire que je n’ai été qu’un imbécile qui a encore besoin de lui pour me ressaisir.
(j’ai besoin de toi)
Et peut-être qu’il m’insultera ; peut-être qu’il m’appellera grand-frère.
Peut-être que je le serrerai dans mes bras, encore une fois.

Une main attrape la mienne (Akina) et m’entraîne. Ma jambe me fait mal, malgré l’attelle, on m’a donné une béquille sur laquelle m’appuyé en attendant d’être soigné – je me sens tel un vieillard. Pire : pour la première fois de ma vie, j’aimerais en être un.
La fin de ma vie me paraîtrait moins loin.

Je le tuerai. Tu n’as qu’à me tuer, moi, souffle une voix au plus profond de moi. Je n’ai même plus la soif de vengeance, pas même la haine de le vouloir mort, de l’imaginer souffrir et se tordre sous la douleur et mourir et s’évanouir et –
Aucune souffrance ne sera suffisante pour compenser sa perte.

Je me laisse tomber sur le siège – avec le minimum de précaution que la souffrance de mes os cassés m’impose – la tête en arrière et le regard vide, j’attends de ne sais quoi. Ma main est restée liée à celle d’Akina, comme le seul point d’ancrage que je peux garder. Je devrais surement chercher (il y a tant de personnes que je devrais retrouver, m’assurer qu’elles sont en sécurité et – Où est ma sœur, où est Kuro, où est Nanami, où est Ishan, où sont-ils tous ?) j’ai trop peur qu’eux aussi soit parti.
Je crois que je préfère ne pas savoir. Me préserver, encore un peu.

Yori J’entends mon prénom être répété, mais j’ai l’impression d’être plus aveugle encore qu’un de mes amis. Ils s’approchent et je reconnais finalement Hajime et Nanami. Et cette étreinte qui rompt à nouveau mes nerfs et me laisse éclater en sanglots, contre son épaule.

Je laisse les larmes couler, jusqu’à encore m’assécher. Jusqu’à reprendre un peu de connaissance. Jusqu’à réaliser.

« Où est Jian ? »

Je devais le retrouver.

hrp : yori est mort intérieurement, chiale dans les bras de nanami et réalise soudainement qu'il doit trouver jian
pray fo yorip
Xue Oikaze
Event #8 : Au songe du trépas - Page 15 YmDExA8
Citation : this hole in my heart's proof of life
Age : 19 (14 décembre 1978)
Rang : A2
Susanoo
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Xue Oikaze
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Xue Oikaze
ah mon nom incarné par ta voix fragile et tes mains de verre qui remontent les rivières jusque dans mes cheveux de poussière
ah Benhime ça ne va pas te plaire
mais ah je me sens pas réel et j'ai l'impression de pas exister qu'on m'a
effacé
comme une rature sur un cahier comme un mauvais souvenir — c'est comme ça qu'on fait hein
pour avancer ?
on oublie les ratés et on fait comme si de rien n'était
(et moi j'ai peur d'être un raté un oublié d'être encore moins que rien d'être au fond juste un
échec) ; et je m'entends pleurer au loin

et il y a peut-être une minute ou deux ou trois — j'essaye de pas
me noyer dans mes larmes (oh j'aurais bravé les océans les profondeurs et les torpeurs mais pas mon propre coeur ?)
non, non
parce que Benhime : tu existes
et tu me fais exister (et respirer et finalement
m'arrêter) "Désolé d'être comme ça et d'inquiéter et d'avance parce que c'est Ishan" je sais ce que tu en penses
excuse-moi donc
(et encore un instant encore un souffle une grande inspiration
pour retrouver la vie délaisser les fantômes
pour feindre de combler
ce trou béant — je te serre encore un instant)

et puis j'ai la tête qui tourne mais j'ai expulsé un ou deux trop grands sentiments un ou deux trop-pleins
est-ce que je suis vide ou est-ce que ce sont
les autres ? tu sais je
les vois la petite et Akshar et Ieyasu et Ishikawa et lui et elle et tous les autres
comme des spectres ils sont là mais je crois que mes yeux les atteignent pas ça passe à côté mais c'est moi hein je suis ailleurs je suis occupé attiré mais abandonné
ailleurs
je m'entends déglutir et je m'entends parler comme un écho rouillé
"Ishan est parti avec Rajan, je n'ai rien pu faire"
(mais c'est pas réel ça résonne à peine c'est loin c'est loin
beaucoup trop
loin)




résumé : xue chiale sa race sur benhime, se calme un peu avec le hug et annonce à la ben family la fuite d'ishan et rajan (le tout en pleine crise existentielle)


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Il n'y avait personne dans son monde.

Son monde n'était fait que d'un bourdonnement strident, un silence, un vide, un chaos dans lequel il s'avançait sans savoir à qui penser, qui chercher ni où pleurer. Ils n'était pas mort de leur chute et pourtant le fouet du vent contre ses joues blêmes était déjà trop lointain. Il n'avait même pas vu Ishida le remercier ; avait-il seulement regardé quelqu'un ?

Combien de temps ? Combien de temps encore allait-il rester ainsi ? Il sentait les tremblements de son corps, jusqu'à l'extrémité de ses doigts et il avançait encore en ligne droite, poursuivant sa route, ses obligations. Il redirigeait les perdus, puis leur aboyait des ordres, sur ce même ton qui s'efforçait de ne pas tressaillir.

Il savait. Il savait alors il ne s'arrêtait pas. S'il s'arrêtait une seconde, il s'effondrerait et il craignait que plus jamais on ne pourrait le récupérer. Il ne reverrait pas cette chevelure de pêche avec laquelle il se plaisait à jouer. Il ne le reverrait pas. Il devait l'exiler au fond de sa tête. Il devait les renvoyer au fond de sa tête, il ne devait plus les voir. Il ne verrait pas Ninomiya dans un de ces wagons, ils n'existeront pas dans son monde parasité de bruit blanc.

Cette douleur si intense qu'elle le rendait engourdi de tous ses sens était encore présente, il devait la contenir et l'étouffer. Encore un peu. Encore un peu, jusqu'à ce qu'il fût seul, loin d'eux. Loin des larmes de soulagement qu'il ne méritait pas, loin des étreintes dont il avait désespérément besoin mais dont il n'en voulait pas.

Il devait tenir bon. Encore un peu.


Ren laisse filer Niji et fait de son mieux pour mettre en ordre la cohue en guidant les élèves ; il est toujours en mode pilote automatique, inutile de chercher du réconfort chez lui ; il remet les retrouvailles touchantes avec ceux qu'il connaît à plus tard sinon il va finir en pls et continue à faire son taf, ignorant que Tsubaki est dans le tram
Ishvar Tsukino
tyki
Citation : I hate everybody
Age : 19.
Rang : A3
Orochi
Orochi
Ishvar Tsukino
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Ishvar Tsukino
Funeste était ce jour, sur le chemin du retour vous aviez pu constater que la bataille s'était ancré dans l'île d'un rougeâtre brunissant. Epargné. C'est ce que vous étiez vous qui n'aviez croisé aucun être prêt à s'emparer de vos croyances et de vos vies, tu espérais simplement que ceux que tu avais abandonnés pour suivre celui qui n'a pu être sauvé s'en était tiré. Vagues inquiétudes jurant que si ton coeur ne s'était pas arrêté alors Ieyasu (et donc par annexe ton cher frère) avaient été eux aussi eux yeux des dieux gracié de toutes festivités.

Gage de leur sécurité en arrivant sur les quais, là tous se pourfendait les larmes du désarroi et de joie, tu te sentais toi aussi plus léger voyant les silhouettes recherchés se tenir dans la foule.

Braillement dans la foule tu entends le nom d'Ishan lié à celui de Rajan, oisillon refusant de quitter le nid et l'aile de son père il compte désormais parmi les traitres. Un nom que tu aurais aimé sauvé et qui aujourd'hui était à effacer. Aux côtés de l'homme que tu as vendu, tu ne pouvais pardonner le crime qu'il s'est approprié.

Tu rejoins ceux à qui tu as juré une nouvelle fidélité, fines lames promises, la tienne avait disparu. Vous auriez vu Eirin ? Egards, elle n'était pas la seule dont tu n'avais pu confirmer la présence.  Et Naomi ? Qu'ils ne comptent pas dans ceux qui sont pleurés par les vivants.

Résumé : ishvar confirme 2/3 trucs genre akshar et ieyasu en vie, ishan parti et il cherche eirin et nao psk c important aussi



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