et voilà qu'en cinq minutes, florence était déjà entourée de ses amis : kayooo ! s'exclamait-elle, avant de la prendre dans ses bras en un câlin instable (potentiellement dangereux pour les pâtisseries) et de lui voler un de ces précieux daifuku -ah, quel délice ! elle remercia la kitsune d'un sourire éclatant, qui s'évanouit lentement face au nouveau venu.
florence n'était pas une stalkeuse (bon ... pas cette fois) mais elle connaissait évidemment le capitaine des yatagaratsu. lui parler, par contre, c'était autre chose. elle essuya le reste de farine de mochi lui peignant probablement les joues, avant de rétorquer ah ! si c'était que son vocabulaire qui faisait grand-père ! elle roula des yeux théâtralement, un sourire en coin moi c'est florence ! sinon tu peux dire ---MARIE-JEANNE AAAAH elle l'asphyxia d'un autre câlin (en oublia même son histoire de fromage).
et alors qu'elle se remettait enfin droite, perpendiculaire au sol, quelqu'un fit son entrée. ah, assurément, son charme était indéniable ainsi que sa prestance, mais cela ne changeait rien au simple fait que florence n'a aucune idée de qui il s'agit. autant dire que ça limite les effets.
elle vit l'atmosphère se refroidir. même les sakura ne donnaient plus l'impression de danser.
sora était prêt à s'armer, kayo voulait la protéger, marie-jeanne voulait la rassurer.
et elle, à vrai dire, ne comprenait pas grand chose.
alors, dans le calme (relatif) de l'endroit, elle chuchota à sora oh wow, c'est qui ce mec ? et, puisque florence restait florence, tenta une blague pour détendre l'atmosphère est-ce que c'est une célébrité qui craint et que personne n'invite jamais parce que ça fini toujours mal ? ah, si elle savait.
elle prit une autre bouchée de daifuku.